Cake parfait grâce à ce secret bien gardé

Ah le cake. Que l’on aime ce membre de la grande famille des gâteaux de voyage. Appelés ainsi car ce sont des gâteaux faciles à transporter et qui se gardent longtemps. Comme souvent, les plus grands chefs pâtissiers se sont emparés du cake familial pour en faire des versions plutôt réussies. Connaissez-vous ce secret bien gardé pour faire un cake parfait ?

Dans la pâtisserie française, les choses sont bien rangées et on pèse ses ingrédients. Les cuisiniers se moquent d’ailleurs beaucoup des pâtissiers par rapport à ce dernier point. En cuisine, on classe aussi beaucoup les choses, héritage d’Auguste Escoffier ?

Tout cela pour dire que dans l’immense répertoire de la pâtisserie française, le cake fait partie des pâtes battues. Sous le terme de pâte battue, on trouve aussi la pâte à choux, la pâte à quatre-quart mais aussi la pâte à madeleines. Ces pâtes ont la particularité de gonfler lors de la cuisson, soit par une grande quantité de liquides comme la pâte à choux, soir en raison de la présence de levure chimique, comme c’est le cas pour les cakes. Le moule peut aussi jouer un rôle, comme c’est le cas pour les madeleines.

Nous vous avons donné au fil du temps des tas d’astuces pour réussir à faire de très bons cakes moelleux et qui se démoulent bien.

Le bon développement d’un cake et la fente centrale ou pas
Le cake est plus délicat à réussir qu’un gâteau, en raison de la forme du moule. Trop rempli, on peut assister à des débordements. Le cake peut avoir tendance à lever de manière anarchique. Le cake idéal est bombé avec une fente positionnée pile au centre du cake. Allez savoir pourquoi, ça ne fonctionne pas toujours naturellement.

Cette astuce ou secret de chef consiste à mettre du beurre pomade dans une poche à douille (inutile d’ajouter une douille) puis de former sur toute la longueur du cake un filet de beurre, pile au centre. Cela permet un développement régulier et une fente marquée et bien au centre.

D’autres pâtissiers font différemment. Après 10 minutes de cuisson, ils fendent le cake au centre à l’aide d’un couteau trempé dans du beurre fondu.

La vaisselle réutilisable des McDo est-elle équipée de puces électroniques pour retrouver les voleurs ?

Depuis le 1er janvier, la restauration rapide doit recourir à de la vaisselle réutilisable.Depuis le 1er janvier, la restauration rapide doit recourir à de la vaisselle réutilisable.

“Notre vaisselle est équipée de puces de géolocalisation. Il n’est pas possible de partir avec. Vous allez vous expliquer avec le 17.” Voilà l’avertissement qui a été placardé sur un établissement de chaîne de restauration rapide du Territoire de Belfort.

La vaisselle réutilisable, mise en place depuis le début de l’année dans les McDonald’s, est-elle équipée d’un petit dispositif électronique permettant de retrouver les potentiels voleurs ?

La question s’est posée, explique Le Parisien, suite à une mise en garde affichée dans un établissement de chaîne de restauration rapide du Territoire de Belfort. “Notre vaisselle est équipée de puces de géolocalisation. Il n’est pas possible de partir avec. Vous allez vous expliquer avec le 17”, pouvait-on lire sur cet avertissement, assurent nos confrères. Suffisant pour agiter la toile.

Pas de panique : si la vaisselle est effectivement équipée d’une puce, comme on peut le voir sur des photos qui circulent sur la Toile, notamment sur le forum de JeuxVideo.com, elle ne sert pas à tracer les clients. Benjamin Peri, fondateur de Pyxo, une société qui propose des contenants réutilisables et fournit les McDo, met les points sur les “i” dans Le Parisien. Ce dispositif sert uniquement à connaître les stocks en temps réel via la technologie NFC, utilisée notamment par les smartphones et les cartes bancaires.

Depuis le 1er janvier, la restauration rapide doit recourir à de la vaisselle réutilisable pour les repas et les boissons servis à table, qu’il s’agisse des gobelets, couvercles, assiettes, récipients ou couverts, en application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (Agec) votée en 2020.

 

La baguette entre au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco

“250 grammes de magie et de perfection” : la baguette de pain, emblème dans le monde de la vie quotidienne des Français menacé par l’industrialisation, a été inscrite mercredi au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco.

L’organisation, qui honore avant tout des traditions à sauvegarder plus que les produits eux-mêmes, a ainsi distingué les savoir-faire artisanaux et la culture entourant cet élément incontournable des tables françaises. Avec sa croûte croustillante et sa mie moelleuse, la baguette, apparue au début du XXe siècle à Paris, est aujourd’hui le premier pain consommé dans le pays.

6 milliards de baguettes par an
Tous les jours, 12 millions de consommateurs français poussent la porte d’une boulangerie et plus de 6 milliards de baguettes sortent des fournils chaque année. Aller acheter du pain est ainsi une véritable habitude sociale et conviviale qui rythme la vie des Français. “C’est une reconnaissance pour la communauté des artisans boulangers-pâtissiers. […] La baguette, c’est de la farine, de l’eau, du sel, de la levure et le savoir-faire de l’artisan”, s’est félicité Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française dans un communiqué.

Mie crème et alvéoles
Le choix de présenter la candidature de la baguette de pain avait été effectué début 2021 par la France, qui l’avait préférée aux toits en zinc de Paris et à une fête vinicole jurassienne. Cette reconnaissance est particulièrement importante compte tenu des menaces qui pèsent sur ce savoir-faire, comme l’industrialisation et la baisse du nombre de leurs commerces, surtout dans les communes rurales.

En 1970, on comptait quelque 55 000 boulangeries artisanales (une boulangerie pour 790 habitants) contre 35 000 aujourd’hui (une pour 2 000 habitants), soit une disparition de 400 boulangeries par an en moyenne depuis une cinquantaine d’années.
Le président français Emmanuel Macron avait apporté son soutien au dossier, en décrivant la baguette comme “250 grammes de magie et de perfection”.

En constante évolution, la baguette “de tradition” est strictement encadrée par un décret de 1993 qui vise à protéger les artisans boulangers et leur impose en même temps des exigences très strictes, comme l’interdiction des additifs. Elle fait aussi l’objet de concours nationaux, lors desquels les baguettes candidates sont tranchées en longueur pour permettre au jury d’évaluer l’alvéolage et la couleur de la mie, crème dans l’idéal. Il peut y avoir un alvéolage régulier, dit “nid d’abeilles”, avec de petits trous identiques, ou bien des trous moyens, plus gros, plus petits, selon le choix de chaque boulanger. S’il n’y a pas d’alvéoles “partout”, le jury est formel : le pain a été mal façonné.

Le mot “baguette” apparaît au début du XXe siècle et ce n’est qu’entre les deux guerres qu’il se banalise, souligne Loïc Bienassis, de l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation, qui a fait partie du comité scientifique ayant préparé le dossier pour l’Unesco. “Au départ, la baguette est considérée comme un produit de luxe. Les classes populaires mangent des pains rustiques qui se conservent mieux. Puis la consommation se généralise, les campagnes sont gagnées par la baguette dans les années 1960-1970”, explique-t-il à l’AFP. Désormais, la consommation de la baguette se décline surtout dans les classes aisées urbaines, qui optent pour les pains au levain, plus intéressants du point de vue nutritionnel, selon M. Bienassis. De plus, “les céréales ont remplacé les tartines, les hamburgers supplantent le jambon-beurre”, conclut-il.

Comment reconnaître une bonne sauce soja d’une mauvaise ?

Ce soir, c’est soirée sushis ! Préparez le wasabi et le gingembre confit, on s’occupe de la sauce soja. Suivez le guide, on connaît une technique hyper efficace pour bien choisir la sauce soja. Vous pensez que toutes les sauces sont les mêmes et qu’elles ont toutes le même goût ? Détrompez-vous.

Le mardi, c’est soirée sushis. Pour regarder ou boycotter le 1er match de foot des Bleus à l’occasion de la coupe du monde 2022, le plateau de sushis et makis est parfait pour toutes les occasions. Si vous voulez les manger devant la télé, c’est possible. Si vous voulez le savourer à table avec vos amis, ça le fait aussi. Mais tout cela ne tient qu’à un détail : le choix de la sauce soja. Oui, oui, vous avez bien lu.

Avec quoi prépare-t-on une sauce soja ?
On se contente trop souvent des sauces soja offertes dans la commande, généralement fournies dans des petits récipients en plastique en forme de poisson. Si vous n’avez toujours goûté que cette sauce-là, vous allez tomber des nues en découvrant toutes les nuances de saveurs possibles et la complexité aromatique des différentes sauces soja.

En préparant ce sujet, on a appris plein de choses et on s’est couché moins bête. Tout le monde ne le sait pas, mais la sauce soja est le résultat d’une fermentation de graines de soja, de blé, d’eau et de sel qui peut durer de 6 mois à plusieurs années. Vous vous en doutez : selon le temps de fermentation, le résultat final n’aura pas du tout le même goût. Voici ce qu’il faut regarder au supermarché avant d’ajouter cette bouteille de sauce soja dans votre panier.

Cette astuce géniale pour choisir la sauce soja
Tout d’abord, regardez le procédé de fabrication. Au-delà du temps de fermentation, il faut s’assurer qu’il s’agisse de fermentation naturelle. Pour gagner du temps, certaines marques industrialisent cette fermentation pour accélérer le processus qui ne prend alors que quelques jours, mais cela impacte indéniablement le goût du produit.

Mais ce n’est pas l’astuce la plus importante à connaître lorsque vous choisissez votre sauce soja. La tiktokeuse @Cookingbomba dévoilé dans une vidéo devenue virale la technique ultime pour savoir si votre sauce soja est à la hauteur de vos attentes. Pour savoir si c’est une bonne bouteille de sauce soja, il suffit de… la secouer. Si vous voyez des bulles se former à la surface, juste sous le bouchon, il s’agit d’un produit de bonne qualité.

Comment utiliser la sauce soja en cuisine ?
Maintenant que vous savez parfaitement bien choisir un produit de qualité, riche en saveurs, il ne reste plus qu’à utiliser cette sauce soja en cuisiner grâce à nos astuces !

Vous pouvez tout aussi bien l’utiliser pour préparer une vinaigrette ou une marinade que pour préparer une sauce et rehausser le goût des œufs brouillés. Ça peut paraître fou, mais la sauce soja est aussi exceptionnelle dans les desserts. Elle se marie divinement avec le chocolat. Ajoutez 1 cuillère à café dans une pâte à brownie, vous n’en reviendrez pas. A vous de jouer.

Réseaux sociaux : la recette gagnante des jeunes chefs

Les chefs cultivent leur image en ligne. Une bonne manière de rester dans l’air du temps, d’élargir leur audience et d’augmenter la fréquentation de leurs restaurants. Et si vous vous en inspiriez pour votre propre communication ?

L’incontournable instagram
Selon une enquête Mediamétrie, 15,8 millions de Français consultent quotidiennement ce réseau social en 2022. Si l’esprit de Tiktok est le rythme, les codes d’Instagram reposent sur l’esthétique et les liens créés avec sa communauté.

Jean Imbert
Le vainqueur de la saison 3 de Top chef a été classé parmi les 50 Français les plus influents par Vanity Fair en 2017. Désormais à la tête du Plaza Athénée, Jean Imbert a un profil Instagram riche en contenus.

Créer une ambiance avec ses plats
A travers des photos alléchantes, il met en scène ses plats. La mise en scène est toujours très recherchée. Chaque photo raconte une histoire, transmet une ambiance.

Jean Imbert fait peu de vidéos, mais celles qu’il publie montrent un geste, une découpe qui permet de montrer l’intérieur d’un plat, d’un dessert. Pour nous mettre encore plus en appétit.

Parler de ses actualités
Jean Imbert communique également ses actualités professionnelles. Il a par exemple annoncé sa toute nouvelle étoile Michelin et l’ouverture du restaurant Monsieur Dior.

En 2020, il annonçait le lancement des livraisons à domicile, ou d’un menu à emporter en édition limité.

À défaut de pouvoir recevoir des stars internationales, comme Jean Imbert, postez les événements particuliers qui se sont déroulés dans votre restaurant : diner d’entreprise, réception exceptionnelle pour un mariage, soirée spéciale saint valentin…

Se mettre en scène
Jean Imbert prend également la pose pour humaniser son mur Instagram. On le voit en cuisine, ou devant son restaurant. Il montre également ses équipes en plein travail.

Une des particularités de la ligne éditoriale de son mur Instagram est la présence de nombreuses stars. Il profite évidemment de son réseau de stars pour poser avec elles. En octobre dernier, il posait par exemple avec les chanteurs américains Beyoncé et Jay-Z. Quelques semaines avant, c’était avec le Pape François.

Et on ne peut pas parler de Jean Imbert sans parler de sa grand-mère qu’il met régulièrement en avant sur ses posts. Ça apporte beaucoup de tendresse et d’humilité à ce compte Instagram. Jean Imbert partage d’ailleurs d’autres tranches de vie, comme son anniversaire, ses voyages, ses vacances.

Jean Imbert publie peu (2 à 3 fois par mois), mais de façon très qualitative et variée. Il mise principalement sur des photos alléchantes, à la lumière travaillée, aux couleurs vives et à la mise en scène bien étudiée. En revanche, il poste peu de vidéos, de reels et de stories.

Cédric Grolet
Le pâtissier du Meurice a acquis une forte notoriété en postant sur son compte Instagram de surprenants trompe-l’œil. Il compte plus de 5 millions d’abonnés.

Miser sur les reels
Cédric Grolet mise sur les reels. Ce sont de courtes vidéos tournées au format vertical.

Plus de la moitié de ses posts sont ainsi des vidéos. Le chef pâtissier y montre comment il réalise ses créations. Les matières premières, son savoir-faire et les principales étapes de ses recettes sont dévoilées. Sans un mot ; juste avec les images et de la musique.

Les gestes sont précis, parfois démesurés, donnant un effet waouh ! Les vidéos se terminent par le chef qui déguste ses créations, nous mettant l’eau à la bouche.

Valoriser ses créations
Les photos présentes sur le mur Instagram de Cédric Grolet sont très graphiques et colorées. Elles font la part belle aux créations pâtissières et aux matières premières qu’il travaille (fruits, chocolat, café, plantes…).

Cette mise en avant de ses ingrédients sont un parfait miroir des créations pâtissières du chef. Le tout donne une image de qualité et de fraîcheur qui font la force de ce compte Instagram.

Communiquer en stories
Cédric Grolet poste des stories pour montrer ses actualités (la sortie d’un livre, l’ouverture d’une boutique…).

Il utilise cette fonctionnalité également pour annoncer qu’il propose des cours de cuisine en ligne. Une bonne façon de faire connaitre cette nouvelle corde à son arc et d’attirer des clients.

Mettre en avant ses équipes
Le chef affiche peu sa vie privée. Il prête son image principalement pour présenter ses créations. Et il n’hésite pas à se filmer ou se prendre en photo avec ses collaborateurs pour partager un moment d’équipe.

L’humain cuisait déjà ses aliments il y a près de 800 000 ans

Jusqu’ici, il n’existait pas de preuves de cuisson par des Homo sapiens ou Neandertal avant 170 000 ans avant notre ère.

Il y a 780 000 ans, l’ancêtre de l’humain moderne aimait le poisson, une sorte de carpe notamment, mais bien cuite s’il vous plaît, selon une équipe d’archéologues israéliens dont la découverte apporte la preuve la plus ancienne de cuisson d’un aliment. « C’était comme être face à un puzzle, avec de plus en plus d’informations jusqu’à pouvoir raconter une histoire sur l’évolution humaine », explique Irit Zohar, première autrice de l’étude parue ce lundi 14 novembre dans « Nature Ecology and Evolution ».

On sait bien peu de choses sur les habitudes alimentaires des premières lignées humaines. L’étude rappelle qu’à ce jour on n’avait pas de preuve d’une cuisson des aliments, par Homo sapiens ou Neandertal, au-delà de 170 000 ans avant notre ère. Les paléontologues supposent que la cuisson des aliments, en les rendant plus masticables, digestes et plus sains, a grandement contribué à l’expansion du genre humain.

L’histoire que raconte l’étude couronne seize ans de travaux pour Irit Zohar, ichtyoarchéologue au Muséum d’histoire naturelle Steinhardt de l’Université de Tel Aviv. Avec une contribution essentielle au catalogage de milliers de restes de poisson, trouvés sur le site de Gesher Benot Ya’aqov, dans le nord d’Israël.

L’endroit, sur les rives du Jourdain, a conservé l’histoire d’un lac disparu, Houla, aujourd’hui réserve naturelle. Plusieurs couches archéologiques y recèlent quantité d’os de poisson – vertèbres et arêtes. Mais là où la plupart contenaient aussi bien des os que des dents, l’une d’elles « ne contenait quasiment aucun os et presque que des dents », raconte Irit Zohar.

Chauffage et cuisson
Premier indice d’une possible cuisson, car les os de poisson se conservent très bien dans les fossiles mais ils se transforment en gélatine une fois chauffés à quelques centaines de degrés. Justement, à ce même endroit, une collègue du Dr Zohar a identifié des morceaux de charbon, associés à des foyers.

Les scientifiques savent qu’un ancêtre humain disparu, probablement Homo erectus, maîtrisait le feu il y a déjà 1,7 million d’années. Mais si « on peut maîtriser le feu pour se chauffer, cela ne veut pas dire qu’on le maîtrise pour la cuisson », rappelle l’ichtyoarchéologue.

Les os de poisson manquants auraient très bien pu disparaître dans un foyer, comme l’explique Anaïs Marrast, archéozoologue au Muséum national d’histoire naturelle de Paris. « Toute la question sur l’exposition au feu est de savoir s’il s’agit de se débarrasser de déchets ou d’une volonté de cuisson », dit-elle. On ne pouvait donc que supposer que les os de poisson manquants aient pu disparaître à la cuisson, mais pas le prouver.

Des fours de terre ?
Autre indice, la zone clé comptait une faible diversité d’espèces, contrairement aux autres, signant une sélection. On y trouvait essentiellement deux espèces de carpes assez volumineuses, et pas de la « petite friture ». Certains des poissons dépassaient deux mètres.

L’élément décisif est venu avec l’étude des dents, et plus précisément de leur émail. Il a été soumis, au Muséum d’histoire naturelle de Londres, à des analyses de diffraction à rayon X, pour déterminer si une chauffe avait changé la structure des cristaux composant l’émail.

Ces « cristaux s’allongent quand ils sont chauffés », selon le Dr Zohar, et plus ou moins selon la température, avec des différences se mesurant à l’échelle du nanomètre. En comparant la structure de l’émail chauffé d’espèces existantes et fossiles, l’équipe a établi une échelle de ces transformations en fonction de la température : pour du poisson cru, chauffé de 200 à 500 degrés Celsius, ou carbonisé jusqu’à 900 degrés.

Ils ont ainsi conclu que les changements de structure de l’émail ne pouvaient être dus à la fossilisation, et que les restes de poissons trouvés dans la zone clé avaient été « soumis à une chaleur allant de basse à modérée », sous les 500 degrés.

De quelle façon ? Cela reste une énigme, selon l’étude qui suppose l’utilisation d’une sorte de four de terre. Après le poisson, reste à découvrir quand l’humain a commencé à cuire son steak, et s’il l’aimait saignant ou à point.

D’où vient le kir, ce célèbre apéritif au nom si singulier ?

Composé de vin blanc sec et de crème de cassis, le kir est l’un des apéritifs préférés des Français. Mais, étrangement, l’homme qui inspira son nom n’est pas son inventeur.

L’histoire a retenu le nom du chanoine Kir mais ce n’est pas à cet homme d’Église que le fameux cocktail bourguignon doit sa recette. Également député et maire de Dijon, de 1945 à 1968, Félix Kir fut cependant le vigoureux promoteur du blanc-cassis dijonnais, qu’il consommait assidûment au bar de l’Assemblée Nationale.

Cette boisson était alors très populaire en Bourgogne, avant de conquérir la France dans les années 1950.

À la mairie de Dijon, le blanc-cassis était de toutes les réceptions officielles, si bien que le nom du maire s’est progressivement imposé dans le langage courant pour désigner cet apéritif.

En 1951, la maison Lejay-Lagoute obtient de Félix Kir le droit d’utiliser son nom pour faire la réclame de son blanc-cassis. Ce nom court et facile à prononcer s’est très vite popularisé, au-delà même des frontières françaises.

À la place du champagne
Mais alors qui a inventé le kir ? Si l’on ignore qui a, le premier, mis au point ce mélange de vin blanc sec et de crème de cassis – peut-être un serveur très inspiré ? -, une chose est sûre : c’est Henri Barabant, maire de Dijon de 1904 à 1908, qui l’a imposé aux réceptions de l’hôtel de ville.

L’actuel maire François Rebsamen a même confié à franceinfo qu’en 1904, à la suite d’une délibération du conseil municipal, le champagne, trop coûteux, avait été remplacé par du Bourgogne aligoté. Mais ce vin blanc étant trop amer, on l’avait adouci avec de la liqueur de cassis de Dijon. Plus précisément, un tiers de cassis pour deux tiers de vin blanc.

Depuis, la recette s’est un peu allégée en crème, jugée probablement trop sucrée, et le cassis est parfois remplacé par la mûre, la framboise, la pêche ou la châtaigne. Et il se décline même en version pétillante, avec du crémant, du cidre ou du champagne !

Faut-il piquer ses saucisses avant de les cuire au barbecue ?

Chaque été, la question divise autour des braises. Faut-il ou non piquer les saucisses pendant leur cuisson ? L’édition du soir met un expert sur le gril.

Vous aussi, vous la sentez ? Cette douce odeur estivale qui s’échappe des jardins. Qui vous cueille au retour du labeur… Le barbecue se pose en maître de cérémonie, pour la grande messe des soirs d’été. Au milieu des convives, un invité indispensable : la saucisse. Merguez épicées et chipolatas aux herbes se partagent bien souvent le devant de l’affiche. Mais au moment de les déposer sur le gril, une question scinde le cercle des pros du barbeuc’: faut-il, oui ou non, piquer ses saucisses ? La question alimente toujours de juteux débats autour des charbons ardents. Pour trancher dans le vif, l’édition du soir s’est adjoint les services d’une pointure en la matière : Jean-François Dupont, organisateur du championnat de France de barbecue depuis 2013. La réponse lui brûle les lèvres. « C’est le geste à surtout éviter ! »

Éviter les départs de flammes

Un sacrilège pour le roi du barbeuc’, qui avance plusieurs explications aux novices. « Il faut qu’elle soit cuite à cœur, en général entre 5 et 10 minutes, selon la taille de la saucisse. Mais lorsqu’on la pique, le gras s’échappe sur les braises et déclenche des départs de flammes qui noircissent et assèchent l’aliment. Si on ne la pique pas, on ne va pas avoir de flamme, et donc, une saucisse bien plus goûteuse et moelleuse. »

Charbon, gaz, électrique… Peu importe l’outil de cuisson, « une saucisse brûlée ce n’est pas beau, pas bon au goût et pas bon pour la santé, donc aucun intérêt », insiste le président de la Fédération française de cuisine en extérieur. Pour éviter tout incident avec la fourchette, un ustensile est inévitable : la pince. « C’est l’outil de base du barbecue, parce que cette règle s’applique pour la majorité des aliments. Pour devenir le roi du barbeuc’, il faut devenir le roi de la pince ! »

Le geste est donc bel et bien à proscrire, même pour ceux qui souhaiteraient alléger l’aliment en gras. « Par définition la saucisse c’est du gras et de la viande. Si on ne veut pas manger de gras, on ne mange pas de saucisse. C’est comme si on enlevait le gras du saucisson. Autant se tourner vers d’autres aliments, comme un filet de poulet mariné, ou du poisson ! »

Proscrire les premiers prix

Pour éviter les excès de gras, Jean-François Dupont conseille de se tourner vers des produits de meilleure qualité, quitte à réduire les quantités. « C’est la base. Au goût et à la texture, il n’y a aucune comparaison entre une saucisse premier prix, qui est quasiment blanche, tellement elle comporte de gras, avec des boyaux qui peuvent se percer à la cuisson, et une bonne saucisse industrielle ou de boucher. Ce sont deux produits différents. » La provenance et le label sont aussi des signaux de qualité à surveiller.

Olivier Briand, boucher aux Halles centrales de Rennes, défend son bout de gras allégé. « On ne les fait pas très grasses, dans des boyaux naturels. Quand elles cuisent dans l’enveloppe, elles restent beaucoup plus moelleuses », explique-t-il. En moyenne, d’après le boucher, comptez environ 10 € pour obtenir un kilo de saucisses artisanales.

« Il faut toujours surveiller la cuisson, les retourner régulièrement, et ne pas aller à la sieste, conclut Jean-François Dupont. Ça se mérite une bonne saucisse grillée. Il ne suffit pas de la mettre sur son barbeuc’et d’aller prendre l’apéro. » À bon entendeur…

Comment doser vos épices en cuisine ?

Curry, cannelle, piment, poivre, vanille… Nous avons à disposition une panoplie d’épices pour apporter à nos petits plats un supplément de saveur. Elles peuvent relever, sublimer une recette, comme la dénaturer en cas de surdosage. Cependant, à part avec le piment et quelques autres exceptions, vous n’aurez que rarement de mauvaises surprises. Alors, osez les épices !

Voici quelques astuces pour apprendre à les doser dans votre cuisine.

Goûtez vos épices avant ajout

Faites connaissance avec vos épices en prenant d’abord le temps de les sentir, de cerner leurs parfums. N’hésitez pas aussi à les goûter du bout des doigts. Ecoutez ensuite votre instinct, mais aussi votre raison ! Dosez-les de manière progressive si vous n’êtes pas sûr : il vaut mieux assaisonner vos plats avec parcimonie au départ, puis goûter, et rajouter des épices si nécessaire. La mesure parfaite est très personnelle, même si vous pouvez avoir des suggestions sur les recettes que vous suivez. C’est surtout avec la pratique que vous deviendrez à l’aise.

Trop ou pas assez ?

Suivant la puissance aromatique des aliments composant un plat, la dose d’épice va plus ou moins rapidement influer sur la saveur. Pour une même recette, varier les doses est intéressant. Un sous-dosage n’est pas un problème. Il est toujours plus simple d’ajouter des épices que d’en retirer.

En cas de surdosage, le goût des aliments est saturé. Au lieu de révéler les saveurs, on vient les écraser. Le plat peut-être difficilement consommable à cause d’un excès de piquant. La sensation de brûlure – qui n’est pas une vraie brûlure, rassurez-vous – liée à la capsaïcine du piment peut être atténuée par du lait, du yaourt, et non de l’eau, car la capsaïcine est liposoluble (= soluble dans les graisses). Le raifort et la moutarde sont deux autres épices au goût piquant lié à d’autres substances (l’allyl isothiocyanate et la sinigrine). Ce piquant disparaît vite après chaque bouchée ou en buvant de l’eau. Dans une préparation, on atténuera la puissance avec un produit crémeux, en sucrant ou encore en ajoutant de l’eau.

Une autre astuce évidente pour rattraper un plat en cas d’excès d’épices : le rallonger en ajoutant des légumes, un féculent, une sauce tomate…

Des mélanges pratiques

Si vous êtes débutant, vous pouvez opter pour les mélanges. Le curry Madras, le mélange paëlla, le mélange ras-el-hanout, le mélange colombo, le mélange garam masala, les épices pour tandoori, le mélange pour pâtes ou pour riz, etc…Avec des épices douces et des épices plus fortes judicieusement assemblées pour un véritable équilibre des saveurs, ces mélanges comportent moins de risques de surdosage et vont transformer vos plats les plus simples : un plat de légumes, une volaille, un poisson, des féculents… Comptez de 2 cuillères à café jusqu’à 2 cuillères à soupe d’un de ces mélanges d’épices pour un plat destiné pour 4 personnes, à incorporer en début de cuisson. Goûtez pour ajuster vos proportions. Faites attention aux mélanges comportant des piments forts, comme le curry Madras fort dont une des épices est le piment de Cayenne, ou le mélange Tandoori pouvant comporter aussi un piment fort. Lisez la composition, goûtez, et allez-y déjà par pincées.

Spécificités de certaines épices

Le safran est une épice rare qu’il convient de consommer toujours en petite quantité. Une pincée de pistils de safran suffit pour aromatiser votre plat, et apporter une jolie couleur dorée. Ce qui est important est de l’utiliser de la bonne façon : le safran doit infuser dans un liquide avant d’être incorporé dans la préparation. C’est pendant ce moment d’infusion, dans un bouillon, du thé, du vin, une crème, qu’il libérera tous ses arômes.

Stigmates de safran bio

La vanille en gousse est une épice précieuse qui recèle beaucoup d’arômes. Une fois grattée, la gousse peut être infusée à plusieurs reprises pour être intégrée à vos préparations. Pour retrouver d’autres conseils sur l’utilisation de la vanille en cuisine, c’est par ici.

Gousses de vanille bio

Les piments : l’échelle de Scoville est une échelle de mesure servant à déterminer la force des piments, selon la contenance en capsaïcine, la substance qui donne la sensation de piquant. Elle porte le nom de son créateur, le pharmacologue Wilbur Scoville, et a été inventée en 1912. Concrètement, cette échelle va montrer le niveau de dissolution nécessaire à l’élimination de la sensation de brûlure. Si un piment est mesuré à 2500 unités sur l’échelle de Scoville, cela signifie qu’il faut diluer 2500 fois avant que son piquant disparaisse. Ce classement en fonction de la force de chaque piment vous orientera sur la quantité à ajouter dans votre cuisine.

Le « piment langue d’oiseau » et le piment de Cayenne sont des piments à la saveur brûlante et piquante, en position 8 sur l’échelle de Scoville allant de 0 à 10. Autant dire qu’il convient d’avoir la main très légère avec ces piments si l’on n’y est pas habitué. Vous pouvez incorporer un piment langue d’oiseau entier, sans l’ouvrir, dans une préparation et le retirer quelques minutes après afin d’aromatiser le plat tout en apportant un piquant léger. Une autre manière de le consommer est de faire macérer 6 à 8 piments d’oiseau, pendant une quinzaine de jours, dans 50 cl d’huile d’olive. Utilisez votre huile parfumée pour les débuts de cuisson : faire revenir des légumes, de la viande, ou pour agrémenter votre pizza chaude. Le piment de Cayenne, proposé en poudre chez Cook, est à utiliser par petites pincées, de manière très progressive en fonction de la tolérance et des goûts personnels.

Différents types de piments

Les poivres, piquants et aromatiques, seront plus forts mais aussi plus gouteux quand ajoutés en fin de cuisson, et moulus fraîchement, pour préserver et ainsi profiter aux mieux de leurs parfums. La quantité est à adopter selon les palais. Pour faciliter le service, moudre parfaitement et éviter le surdosage, utilisez notre moulin à épices.

Ici, du poivre noir, blanc et des baies roses.

La noix de muscade est une épice puissante, chaude, même si elle est juste très légèrement piquante. On l’utilise avec parcimonie, moulue fraîchement, en la frottant contre une petite râpe à épices ou à l’aide d’un moulin prévu à cet effet. Le plus souvent, l’équivalent d’une pincée de cette épice suffira pour aromatiser votre plat. Le macis est le tégument de la noix de muscade et il en porte le goût. Ou on dit même que son parfum est plus raffiné que celui de la noix. Concassez la fleur séchée de macis et ajoutez de petits morceaux dans vos préparations.

Le clou de girofle a un goût âcre et piquant. On aime ses notes boisées, poivrées et chaudes. 2 ou 3 clous dans un plat (ragoût, plat mijoté… ) pour 4 à 6 personnes suffisent pour donner du goût. Piquez-les dans un oignon, une pièce de viande et n’oubliez pas de les retirer avant le service.

girofle encore sur pied

Le gingembre aura son goût piquant et aromatique préservé si on prend soin de ne pas le chauffer ou très peu : suivant vos goûts, il sera ajouté en début ou fin de cuisson voire directement sur le plat, à l’assiette, en fonction des palais.

Les graines de fenugrec et de moutarde jaune sont également des épices potentiellement piquantes, qu’il convient de doser avec précaution.

graines de fenugrec

La fève de Tonka est une épice que l’on va râper comme la noix de muscade, en fin de cuisson ou sur un plat prêt à servir. On peut également la faire infuser dans un liquide. Évaluez par vous-même la quantité à mettre sur vos plats en sachant que son goût est intense mais reste doux.

fèves de tonka

Le cumin est une épice qui a une certaine puissance, sans piquant, tout comme le curcuma, le paprika, les graines de fenouil… A forte dose, c’est leur amertume qui peut être gênante. La quantité sera à apprécier selon les goûts de chacun.

Pour apprendre à mieux doser les épices, inspirez-vous de nos nombreuses recettes et fiez-vous à votre instinct, car chaque conseil de dosage doit toujours s’adapter à vos goûts personnels, à vos habitudes culinaires et aussi à celles de vos convives !

Les bienfaits de la patate douce

Avec ses notes sucrées, la patate douce est devenue un aliment phare de nos cuisines. Non seulement, elle est appréciée dans nos assiettes, mais elle est également très bonne pour notre corps. On vous dévoile tous ses bienfaits, pour vous régaler tout en prenant soin de votre santé.

Riche en minéraux
La patate douce est remplie de minéraux. Parmi eux, il y a le cuivre. Il est connu pour jouer un rôle dans les os et le cartilage, la pigmentation des cheveux et de la peau, le système immunitaire et même le système nerveux. Dans une petite patate douce de 200g, on estime qu’il y en a 0,6mg. Sachant qu’il faudrait consommer 1,5mg de cuivre par jour, une patate douce nous en apporte un peu moins de la moitié. Elle a également une grande teneur en antioxydants. Dans cet aliment, les antioxydants sont apportés par la vitamine C et le bêta carotène qui explose tous les records. Ils ont pour but de protéger le vieillissement de nos cellules. Cela permet notamment de réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de certains cancers.

Le bêta-carotène, un allié pour votre santé
Issu de la famille des antioxydants, le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A qui a de nombreuses vertus. Il permet de protéger contre les infections telles que l’asthme. On lui donne également des vertus pour lutter contre le déclin cognitif et donc donner une bonne mémoire. Il est également bon pour la peau et pour le teint !

Un atout pour la grossesse
Grâce à sa teneur en vitamines A, la patate douce a des bienfaits même pour la grossesse. En effet, cette vitamine est nécessaire à la femme enceinte. Après l’accouchement, n’hésitez pas à en consommer puisque ce légume est tout aussi nutritif pour la maman que pour l’enfant ! Il faut penser à garder la peau puisque c’est elle qui concentre la plupart des vitamines.

Une grande source de vitamines
En plus du bêta-carotène, la patate douce est composée de nombreuses autres vitamines. Riche en vitamines B2, B5 et B6, elle est indispensable au bon fonctionnement du système nerveux. C’est également une bonne source de vitamine C, de calcium, de zinc et de magnésium. Pour avoir des informations détaillées sur la composition de la patate douce, vous pouvez vous rendre sur le site Ciqual.

Bon pour le diabète
La patate douce est moins sucrée que la pomme de terre classique avec 12,2 g de glucides contre 15,7 g. Avec un index glycémique bas à 46, elle stabilise les niveaux de sucre dans le sang et diminue la résistance à l’insuline. Elle est donc recommandée pour les personnes diabétiques. Pour une alimentation saine, on vous conseille le curry de patate douce et petits pois.

Faible en calories !
Avec 62 kcal pour 100 g, la patate douce cuite est peu calorique. Si on peut la consommer sous de nombreuses formes : frites, purée, gratin…l’idéal est de la cuire à la vapeur. Il faut faire attention à la cuisson de ce légume car plus la cuisson est forte et longue, plus les nutriments sont détruits. De plus, c’est sous cette cuisson que les apports nutritionnels de ce légume sont les mieux conservés. On peut se permettre quelques écarts avec cette délicieuse recette de chaussons de patate douce.

Alors maintenant que vous savez tout sur la patate douce, à vos fourneaux !

Mallory Gabsi va ouvrir son restaurant gastronomique à Paris

Bonne nouvelle : à la tête de deux friteries à Bruxelles et de nombreux projets gourmands, le jeune chef bruxellois va (enfin) réaliser son rêve et ouvrir son restaurant gastronomique. La moins bonne nouvelle ? Il faudra aller jusqu’à Paris pour s’y attabler !

Lors de la conférence donnée ce mercredi au food market Wolf dans le cadre du lancement de la 13e saison de « Top Chef », celui qui aura marqué l’émission en 2020 l’a annoncé officiellement : il ouvrira son propre restaurant gastronomique d’ici fin février.

Ce rêve, le jeune chef toujours souriant le caressait depuis des années, et c’est à Paris qu’il va l’exaucer. « Je ne voulais pas absolument que ce soit à Paris, il se fait que c’est là que l’occasion s’est présentée… Le restaurant ouvrira ses portes dans le 17e arrondissement, à 200 mètres environ de l’Arc de Triomphe. Ce sera un restaurant gastronomique, où l’on mélangera les classiques de la cuisine belge et de la cuisine française. » Sur le site officiel du restaurant, qui portera tout simplement son nom, il annonce : « Nous sommes très attachés aux valeurs de partage et de convivialité de la belle gastronomie. Mon objectif, c’est de continuer à rendre les gens heureux avec ma cuisine et surtout de rester fidèle à moi-même. »

En solo
« On » ? Cela sous-entendrait-il que le chef est à nouveau en tandem avec Adrien Cachot avec il a déjà ouvert deux friteries à Bruxelles (au Wolf et à la Gare Maritime de Tour & Taxis) ou avec un autre chef ? « Non, dit-il dans un grand éclat de rire. c’est juste que je n’arrive pas à parler à la première personne quand je parle de mes projets, c’est un truc de fou. Mais c’est aussi parce que je n’ouvre pas cet établissement seul, il y a toute une équipe derrière moi. Sans elle, je n’y arriverais pas ! »

Quid des friteries 140 à Bruxelles ?
« Elles resteront bien en place, mais l’on m’y verra désormais rarement. On m’y voit déjà peu car je mène plusieurs projets de front. Cela ne veut pas dire que je ne m’en occupe plus ; Adrien et moi avons à cœur de faire grandir le projet, de le développer… On a envie d’en installer quelques-unes dans des endroits stratégiques. On est bien installés en Belgique, on voudrait notamment trouver des emplacements en France. »

La mauvaise nouvelle au milieu des effusions de joie et d’énergie ? Vous l’aurez senti venir : Mallaury part s’installer à Paris. « Oui, j’y déménage bientôt, c’est un gros changement dans ma vie ; ça me stresse pas mal, mais c’est très positif ! »

Le restaurant sera installé au 28 rue des Acacias, avec une carte courte qui changera toutes les six semaines, un menu 4 services à 69 euros et un six services à 110 euros.

 

Un réseau social pour les amateurs de vin

En 2021, à l’occasion d’une “pause professionnelle”, Céline Domino suit une formation sur le vin pour le plaisir. “Ce fut une révélation”, explique-t-elle. Mais pour parfaire ses connaissances gustatives, elle a besoin d’acheter du vin en petite quantité à un budget raisonnable et de trouver des dégustateurs pour parfaire son expérience. Après quelques recherches, elle fait un constat. “Il n’existait pas de réseau social organisé pour déguster … et j’ai décidé de lancer le premier réseau social collaboratif dédié à tous les amateurs de vin (même débutants). Si le concept n’est pas novateur en soi, il se démarque par son ambition nationale voir internationale ( pays francophones). “J’ai la volonté de rendre la culture du vin accessible au plus grand nombre en organisant des dégustations entre amateurs.Grâce à Covinity les amateurs de vin échangent en ligne et organisent/participent à leurs dégustations dans leur ville ( chez soi ou en extérieur).” Mais plus encore, elle propose un blog, des réductions, des sondages, des visites dégustations pour découvrir les gens du vin…Pour plus de renseignements : https://covinity.fr

Apprenez à découper correctement chaque fromage

Couper le camembert en tranches ? Hérésie. Le morbier en longueur ? Hors de question. Le chèvre en bâtonnets ? Même pas en rêve. Si vous avez l’habitude de découper les fromages au feeling, comme bon vous semblez, sachez qu’il existe des règles pour découper correctement chaque type de fromage, et il y a une raison gustative à cela. On vous apprend enfin à bien découper le comté, le camembert, le brie, l’emmental et le bleu.

Dans une bande d’amis, il y a toujours 2 types de personnes : ceux qui se fichent royalement de la façon dont il faut découper le fromage, du moment qu’ils peuvent le picorer pendant l’apéro, et ceux qui ne prennent pas ça à la légère. Pour eux, il y a une découpe spécifique à chaque fromage, et il est inenvisageable de faire autrement. Et ce n’est pas Virginie Dubois-Dhorne, championne du monde des fromagers, qui dirait le contraire.

Ces personnes sont loin d’être psychorigides. En fait, elles veulent simplement répartir équitablement les saveurs des fromages. Pas question de se retrouver avec uniquement la croûte du comté, aux saveurs bien marquées, alors que les autres ont eu tout le fromage crémeux ! Idem pour les autres fromages : si vous découpez le roquefort n’importe comment, certains auront toute la partie persillée et d’autres uniquement le côté crémeux.

Pour le camembert, le reblochon, la Fourme d’Ambert et les autres fromages ronds :
Vous le découpez en parts triangulaires. Le centre du fromage doit être la pointe de votre portion. La découpe se fait un peu comme dans un gâteau au chocolat. Ce n’est pas pour rien que l’on appelle les graphiques en portions des “camemberts”.

Pour les bûches :
Ca va de soi qu’on les découpe en rondelles. Vous vous attendiez à plus de détails ?

Pour le roquefort et les autres fromages à pâte persillée :
Sur le bord le moins épais du fromage, à l’opposé du talon, repérez le centre. Partez de ce point de repère pour le découper en éventail. Ainsi, chacun aura un peu de crémeux et un peu de persillé.

Pour le comté, l’emmental, le beaufort et autres tranches de meules :
Là, ça se complique légèrement. Plus on s’approche du talon, plus le fromage a du caractère. Pour que chacun apprécie les différentes saveurs du fromage, il est donc important d’avoir un peu du coeur et un peu de la croûte à chaque découpe. Pour ça, voici la méthode à adopter d’après les experts du site produits laitiers.

Jusqu’à la moitié de la tranche, découpez des bâtonnets dans la largeur, parallèlement au talon. Au-delà, il faudra couper dans la longueur, en perpendiculaire de la croûte, pour que le dernier à se servir ne se retrouve pas avec uniquement de la croûte et des saveurs marquées.

Le pavé, le maroilles et autres fromages carrés :
Un peu de géométrie ne nous fera pas de mal. Coupez le carré dans sa diagonale. Normalement, vous devriez vous retrouver avec 2 triangles. Coupez ces deux triangles en deux, de façon à obtenir 4 mini-triangles. Il ne vous reste plus qu’à partager ces mini-triangles en 2 ou en 4, toujours en coupant au milieu du morceau, selon l’épaisseur désirée.

Pour le Brie et autres parts de fromage taillées en pointe :
A-t-on toute votre attention ? La découpe du Brie relève du niveau expert dans le monde du fromage. Si la découpe des fromages était une partie de Mario, le Brie serait le combat final avec le Boss. Autant vous dire qu’il faut vous accrocher.

Pour les fromages découpés en pointe, un peu à la façon d’un grand triangle, la règle d’or est de ne jamais découper de façon parallèle au talon. JA-MAIS. Le premier à se servir a de quoi avoir la pression : il doit tailler son morceau dans la pointe en biseau ni trop de biais ni trop droit. Pourquoi on ne coupe pas tout simplement une part dans toute la longueur du fromage ? C’est simple : la pointe serait si fine que vous ne réussirez pas à couper jusqu’au bout sans casser votre morceau. Le premier découpe donc en biseau. Le deuxième fait de même en quinconce. Ensuite, une fois débarrassés de la partie pointue du fromage, les autres pourront le découper en longueur.

Source : Les produits laitiers

60 millions de consommateurs révèle ce qui se cache derrière les bouillons cube

Le magazine 60 millions de consommateurs a passé au crible 34 références de cubes alimentaires pour détecter la teneur en sel, sucre et additifs. Le résultat n’est pas très encourageant.

Il est le partenaire indispensable en cuisine : le bouillon-cube a été examiné à la loupe par l’association 60 millions de consommateurs. L’étude a été publiée dans le numéro du mois d’octobre. Au total, 34 références, dont des fumets et fonds de veau, ont été passés au crible. Parmi les critères étudiés : la teneur en sel, en sucre et la présence d’additifs tels que les exhausteurs de goût, les colorants ou les épaississants. Des marques très connues comme Knorr ou Maggi faisaient partie de l’échantillon étudié.

Du sel, du sucre, de l’huile de palme…
Le résultat n’est pas très rassurant puisque nombre de ces cubes alimentaires contiennent trop d’additifs alimentaires. Outre le sel présent en trop grande quantité, du sucre a aussi été détecté. A noter que les produits affichant « sans sel » en contiennent malgré tout. Le magazine a relevé la présence d’huile de palme dans cinq types de bouillons dont un avec le label bio. Elle est utilisée pour améliorer la texture des bouillons. Certains l’ont remplacée par de l’huile de tournesol ou huile d’olive.

Bouillon de légumes, c’est mieux
En matière d’additifs, voilà le résultat : « Avec un colorant (le caramel ordinaire) comme seul additif, les bouillons de légumes remportent la palme de la sobriété (…) En revanche, on recense jusqu’à quatre additifs dans des bouillons de volailles des marques Auchan, Knorr et Dilecta ».

Le magazine relève aussi la présence d’allergènes. Certains bouillons cubes en comptent jusqu’à 7. Les enquêteurs remettent aussi en cause certaines allégations affichés sur les emballages tels que « dégraissé » ou « faible teneur en matière grasse ». Des informations jugées « plus que discutables » ou même « à la limite de la tromperie ».

Pourquoi il ne faudrait plus manger de poke bowl

Recette dévoyée, non-sens écologique, bienfaits nutritifs douteux… Peut-on encore se nourrir de poke bowl à la pause déjeuner en 2021 ? Les réponses d’Alexandra Retion, diététicienne, et de Ninon Gouronnec, spécialiste en cuisine durable.

Voilà maintenant cinq ans que le poke bowl règne en maître sur les habitudes alimentaires des urbains. Et pour cause, selon une étude réalisée par l’application Deliveroo, il s’impose deuxième sur le podium des 100 plats les plus commandés au monde sur l’année 2020. Soit un cran en dessous de l’indétrônable cheeseburger. Un triomphe pour cette spécialité hawaïenne dont les enseignes françaises n’ont depuis cessé de se multiplier. La recette du succès ? Du poisson cru, des légumes et une base de riz. Mais le poke bowl est-il compatible avec notre époque ? Alexandra Retion, diététicienne, et Ninon Gouronnec, chargée de cuisine durable à la Fondation Good Planet, lèvent le voile sur ce phénomène culinaire contestable.

Entre tradition et détournement
Porté par la vague de la healthy food, le poke bowl a su se frayer un chemin par-delà l’océan Pacifique pour s’imposer à l’heure de la pause déjeuner. Rien d’anormal au vu de toutes les qualités présentées par ce dernier : des associations saines et équilibrées, un repas complet, une esthétique colorée digne des plus beaux comptes Instagram, le tout empaqueté dans un bol transportable, idéal pour la vie de bureau et les clients pressés. Pour autant, comme interroge le journal Libération dans un billet d’humeur publié le 7 septembre, et si l’heure du poke bowl était à l’indigestion ?

Désormais loin de la traditionnelle recette hawaïenne composée de poisson pêché sur l’île du coin et d’algues locales, il semblerait que le plat préféré des surfeurs ait muté. Saumon, thon, poulet rôti, crevette, falafel, tofu… Tous les goûts sont désormais permis. Quant aux combinaisons proposées, si les classiques avocat, concombre et radis sont toujours de la partie, l’ananas et la mangue en sont devenues les stars attitrées. Un coup hawaien, un autre japonais, et parfois même israëlien… Les influences se mélangent dans le bol pour former un melting pot coloré au gré des tendances. Et parfois même au détriment du goût.

Un combo plus si diététique
Pourtant, le poke bowl, en soit, est loin d’être une mauvaise idée d’après Alexandra Retion, diététicienne. Protéine, vitamines, fibres, glucides… Difficile de faire mieux nutritionnellement parlant quand tout ce dont le corps a besoin est réuni en un seul plat. Mais de la même manière que la recette a évolué ces dernières années, les ingrédients ne seraient plus aussi diététiques qu’à l’origine. «Pour commencer, le riz utilisé par la plupart des enseignes n’a pas le même bienfait que celui qu’on lui attribue d’ordinaire, explique Ninon Gouronnec. Celui-ci est trop blanc, trop cuit… Non seulement il perd en fibre mais en plus son indice glycémique augmente.»

De plus, le panel d’aliments proposés s’est élargi au profit des plus gourmands et offre désormais toute une sélection de produits transformés. «Et lorsqu’on choisit des viandes mijotées ou frites, par exemple, comme du poulet pané ou du porc au caramel, on augmente considérablement le taux de gras consommé», explique la diététicienne. Notons également qu’une matière grasse chauffée à haute température double en calorie et voit ses apports nutritifs disparaître. «On s’éloigne alors du plat complet et équilibré qui nous intéressait au début», conclut Alexandra Retion. La spécialiste de la nutrition recommande de faire attention à la composition de son bol en privilégiant des légumes, des féculents plus complexes et une huile assaisonnante crue pour être sûr d’en tirer les bénéfices attendus.

Une problématique environnementale grandissante
Autre bémol, l’éco-responsabilité parfois douteuse des enseignes qui se sont emparées de la tendance. «On a souvent l’image d’un plat healthy et écolo mais une fois décortiqué, on s’aperçoit rapidement que la durabilité n’est vraiment pas du côté du poke bowl», confie Ninon Gouronnec, chargée de cuisine durable à la Fondation Good Planet. En effet, si le plat d’origine se base avant tout sur des produits accessibles à Hawaï, sa consommation à l’échelle planétaire nécessite une importation des produits plébiscités. «Prenons le saumon, par exemple. C’est l’un des poissons les plus consommés par les Français et dont les stocks sont aujourd’hui extrêmement menacés, si ce n’est presque épuisés. Celui qu’on retrouve dans nos assiettes provient donc d’élevages qui, pour éviter la prolifération des maladies, les gavent d’antibiotiques. Et lorsque l’un d’eux s’échappe, sa reproduction bouleverse tous les système marins. Une vraie catastrophe écologique.» Sans compter que, bien souvent, aucune information sur la manière ou le lieu où le poisson a été pêché n’est délivrée.

Idem pour l’avocat et la mangue, souvent choisis pour la couleur et la rondeur qu’ils apportent à la recette. «Ces produits exotiques sont cueillis avant maturité et arrivent en France par avion, bateau et camion avant d’être stockés dans des chambres de maturation. Ils sont ensuite pulvérisés à l’éthylène afin d’obtenir de magnifiques fruits prêts à être consommés toute l’année.» D’autant plus que ces produits répondent à des saisonnalités, rappelle la spécialiste en cuisine durable. Or, le poké bowl est consommé chaque jour de l’année et implique ainsi, à terme, le risque d’un épuisement des ressources naturelles.

Repenser les « poke »
Si des enseignes s’engagent déjà à réduire leur empreinte plastique et à sélectionner des pêches plus durables, il est néanmoins possible d’aller plus loin. D’abord en renseignant le consommateur sur la saisonnalité des produits pour ne lui proposer que des recettes par période. «Aujourd’hui, tout le monde s’interroge sur son alimentation, fait attention, au quotidien, à manger des produits bio, de saison… Mais pour certaines enseignes, ces questions ont tendance à être mises de côté, et notamment celle de la traçabilité, regrette Ninon Gouronnec. C’est important de ne pas les oublier.»

En remplaçant enfin les produits exotiques par des ingrédients plus locaux pour réduire au maximum l’empreinte carbone consommée. Et quoi de plus facile quand on connaît la richesse du patrimoine français ? «Nos côtes sont nombreuses, profitons-en ! On peut se tourner vers des poissons moins connus mais tout aussi intéressants nutritionnellement parlant, tels que le merlu, le mulet, le maquereau, la sardine… Et surtout varier les pêches», rappelle Ninon Gouronnec. Quant à l’accompagnement, pourquoi ne pas opter pour de l’orge, du petit épeautre, du quinoa français, et bien sûr des légumes cultivés par des producteurs de proximité.

En Bretagne, certaines enseignes remplacent déjà le saumon par de la truite bretonne et, en mai dernier, le tout premier take-away de poke local a été inauguré à Lausanne, en Suisse. Là-bas, le saumon et le poulet sont élevés dans la région, le thon est remplacé par du seitan et les légumes sont cultivés dans des fermes environnantes. «Ce n’est pas moins sexy, ce n’est pas moins drôle, c’est juste différent, tranche l’experte. Et c’est ainsi que, petit à petit, on parvient à modifier ses habitudes vers une alimentation plus durable.» Alors certes, la recette s’éloigne de ses origines hawaïennes mais finalement elle se rapproche de sa conception initiale. À savoir : un plat bien de chez soi.

McDonald’s : le prix du gobelet d’eau plate fait polémique

L’entreprise met en place sa nouvelle marque pour réduire les déchets plastiques.L’entreprise met en place sa nouvelle marque pour réduire les déchets plastiques.

Eau by McDo. Le géant américain avait dévoilé son projet fin mars. Avec un objectif affiché : bannir les bouteilles en plastique de ses points de vente d’ici à la fin de l’année.

Plate ou pétillante, voire aromatisée, Eau by McDo est servie dans un gobelet jetable en carton, sous différents formats, à l’instar du Coca-Cola ou autres sodas. Dans l’optique de bannir les bouteilles en plastique, la nouvelle marque qui se déploie progressivement dans les établissements de la chaîne de restauration rapide en France, fait polémique.

Car contrairement à la carafe d’eau mise gratuitement à disposition des clients dans les bars et restaurants en France, Eau by McDo a un prix. Et pas des moindres. Le gobelet de 25 cl d’eau plate coûte au consommateur 1,70 €. Le format de 50 cl affiche, lui, un tarif de 2,30 €, voire de 2,75 € en version aromatisée au citron vert. Et dans le menu enfant, la bouteille d’Evian est remplacée par l’Eau by McDo sans que le prix ne soit modifié pour autant.

L’entreprise déclare avoir un prix de vente « dans la moyenne du marché »
De nombreux internautes se sont insurgés de la vente de cette nouvelle boisson. Un salarié de McDonald’s a déclaré sur Twitter qu’il s’agissait « de l’eau du robinet qui passe dans un filtre et que l’on vend entre cinq et sept euros le litre ». Et de qualifier cette offre de « plus grosse arnaque du siècle ».

McDonald’s a réfuté l’accusation selon laquelle la chaîne de restaurants souhaitait faire des profits grâce à de l’eau du robinet. Dans un communiqué, le géant américain a indiqué que « le prix de vente de l’eau by McDo est dans la moyenne du marché au litre des prix de l’eau filtrée vendue en restaurant ».

Pourquoi manger une banane au petit-déjeuner n’est pas une bonne idée ?

Vous la pensiez reine et capable de vous redonner la pêche en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ? Pourtant, manger une banane au petit-déjeuner est tout sauf une bonne idée selon les nutritionnistes. On vous explique. 

Le petit-déjeuner étant le repas le plus important de la journée, vous aviez tout fait pour enfin avaler un petit quelque chose avant d’entamer votre journée. Mais avec un planning toujours plus serré, difficile de prendre le temps de s’attabler pour engloutir un vrai petit-déjeuner de roi. Les plus pressés avaient même opté pour une banane comme en-cas matinal, histoire de ne pas sortir le ventre vide, sans que l’étape petit-déj’ ne devienne une grande contrainte. Et puisqu’elle est rassasiante, que c’est un fruit, qu’elle est connue pour ses vertus énergisantes, et que le potassium qu’elle contient nous aiderait à combattre les coups de mou,  la banane avait tout bon…oui, mais…selon le Dr Daryl Gioffre, un nutritionniste de renom à l’origine du programme minceur détox AlkaMind, la banane au petit-déjeuner est tout sauf une bonne idée : 

« Les bananes semblent être le choix idéal d’en-cas à emporter pour un petit-déjeuner en route, mais si vous vous penchez sur le sujet, vous vous rendrez compte que les bananes consommées seules ne sont pas une si bonne idée que ça, car elles contiennent 25% de sucre et sont assez acides. Elles ruinent votre diète« , avançait-il au site Delish. 

Si elle vous donne un coup de boost au réveil, car elle est riche en sucre, elle ne vous fournit pas suffisamment d’énergie pour tenir toute une journée. Et malgré tous les bons points qu’elle cumule, elle reste une fausse bonne idée si elle est consommée toute seule au petit-déjeuner pour plusieurs raisons. La première, parce que la banane est un fruit acide.

Une fois ingérée, elle entraine donc une libération d’acidifiants dans l’organisme, ce qui a comme effet de perturber la digestion. De plus, en raison du taux de glucides qu’elle contient (25 % t, elle provoque un pic de glycémie, ce qui peut favoriser le stockage des graisses dans l’organisme. Cependant, cela ne veut pas forcément dire qu’il faut la proscrire entièrement. Mais plutôt qu’il faut éviter de la manger seule dès le matin.

Le bon combo
L’idéal, serait de la coupler avec d’autres aliments, afin de stabiliser sa glycémie.  Parmi les aliments qui peuvent l’accompagner, les nutritionnistes recommandent par exemple de la manger avec du muesli, un yaourt, du fromage blanc, une salade de fruits ou encore un smoothie. 

Pourquoi mettre le café au frigo ?

Découvrez les raisons pour lesquelles vous devez conserver votre café au réfrigérateur
Vous avez ouvert un sachet ou une boîte de café moulu. Quelques jours sont passés et vous n’avez toujours pas fini de le consommer. Vous voulez éviter que votre café perde son goût et son arôme. Ce qu’il vous faut, c’est un réfrigérateur, une excellente solution pour conserver les qualités du café, sur une longue durée, et dans des conditions de température favorables. Explications.

A partir de quel moment le café se périme-t-il ?
Contrairement à la plupart des alimentaires, le café n’est pas un produit périssable. Il ne peut vraiment devenir impropre à la consommation après son ouverture. Toutefois, il n’en demeure pas moins vrai qu’après un certain moment, le café commence à perdre progressivement ses qualités gustatives. On parle de “date limite de consommation optimale ».

Cette date est généralement mentionnée sur l’emballage du produit et ne doit pas être confondue avec la date de péremption, parce que comme nous l’avons dit, le café ne se périme pas. Toutefois, s’il perd la pureté de son goût et cet arôme qui réveille les sens, le café n’est plus vraiment café. Les amateurs de café et ceux qui utilisent le café comme ingrédient pour la cuisine comprendront.

Plus le produit et sa date d’ouverture sont récents, mieux sont le goût et les arômes. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est souvent recommandé de consommer votre café dans les deux semaines qui suivent l’ouverture de la boîte. Après deux semaines, il commence peu à peu à perdre ses qualités. Il faut alors un bon réfrigérateur. Pour les personnes qui souhaitent découvrir le réfrigérateur idéal, découvrez tous les réfrigérateurs Candy, découvrez tous les réfrigérateurs Candy et choisissez le meilleur produit pour vos besoins !

Pourquoi mettre votre café au réfrigérateur ?
En principe, la conservation du café dans un réfrigérateur n’est pas recommandée, parce que le produit s’accommode difficilement des températures extrêmes. Toutefois, le choix du réfrigérateur devient la meilleure solution dans certains cas.

Pour une conservation longue durée
La conservation du café au réfrigérateur est la solution idéale lorsque vous désirez conserver le café moulu ou en grains sur une période relativement longue. Imaginez par exemple que vous deviez partir en vacances pour quelques semaines et que vous deviez laisser une grosse boîte de café moulu que vous avez ouvert il y a quelques jours. Seul un réfrigérateur pourra conserver votre café intact durant toutes vos vacances. Évidemment, tout dépendra de la qualité de votre réfrigérateur.

Pour une conservation en temps de forte chaleur
Le choix d’un réfrigérateur est également le choix de conservation idéal pendant une forte chaleur, ces moments où le café ne peut trouver nulle part ailleurs une température propice à la conservation de ses qualités. En effet, une chaleur intense altère très rapidement le goût du produit. Le mettre dans un réfrigérateur lui évite le contact avec l’oxygène et les calories de l’air.

Cela dit, le contenant dans lequel vous conservez votre café avant de le mettre dans le réfrigérateur sera aussi d’une importance capitale. Il doit pouvoir se fermer hermétiquement. Par ailleurs, ne congelez pas le café tel quel. La meilleure façon de le conserver sur une durée relativement longue consiste à congeler le café sous vide.

Divisez donc votre café en de très petites doses de service que vous mettrez sous vide et que vous allez congeler le plus vite possible. L’avantage sous-vide est qu’il protège le café de l’humidité, des odeurs et des variations de pression. A l’heure de la préparation du café, ne les décongelez pas. Vous allez adorer son goût si vous le préparez ainsi.

Les prix du café pourraient augmenter à la rentrée

En cause notamment les mauvaises récoltes liées à la sécheresse et au gel alors que la demande, elle, est toujours plus forte

Attention, boire un café pourrait bientôt vous coûter plus cher. D’après BFM TV, les industriels du secteur ont prévu d’augmenter les tarifs. La mauvaise récolte cette année liée à la sécheresse et au gel, comme au Brésil, premier producteur mondial, est en cause, tout comme la hausse des coûts de transport. Ce contexte influe ainsi sur le cours de l’arabica et, dans une moindre mesure du robusta.

Dans le même temps, la consommation de café ne baisse pas, surtout depuis la réouverture des bars et restaurants. De plus, de nouveaux consommateurs en Asie font leur apparition.

Une répercussion sur les prix
Même si les prix augmentent ou que les récoltes sont mauvaises, le café aura toujours des consommateurs. Ainsi, le marché mondial du café devrait augmenter de 9 % par an au cours des trois prochaines années et dépasser les 400 milliards de dollars, d’après Starbucks, cité par BFM TV.

Le géant américain a précisé que la « tarification sera l’un des nombreux leviers » utilisés « pour compenser ces vents contraires ». Même son de cloche chez Nestlé et ses marques Nescafé et Nespresso. Selon la chaîne d’information, la hausse des prix est déjà là : la livre de café Arabica a atteint des niveaux jamais vus depuis 2014. Par exemple, la livre de café colombien s’élevait en juillet les 2,2 dollars contre 1 dollar à la même époque l’an passé.

L’étiquette de ce vin présente son vieillissement avec créativité

Ce n’est pas tous les jours que l’on découvre des idées marketing intéressantes dans le monde du vin, alors quand on tombe sur une initiative originale dans le domaine du packaging et du vin, on se fait un plaisir de vous la partager. Aujourd’hui, on part pour l’Espagne afin de vous présenter le vin Matsu et ses étiquettes originales.

Mis au point par la Maison Vintae, Matsu est un joli projet viticole qui mêle philosophie et créativité. Le nom “Matsu” signifie “Attendre” en japonais et rend hommage aux valeurs du temps et à la philosophie non-interventionniste et éco-responsable d’un vignoble digne de ce nom.

Mais ce qui nous intéresse le plus dans ce vin, ce sont ses étiquettes. Le vin Matsu se compose de 4 bouteilles différentes dont l’étiquette fait apparaître un visage en gros plan. Vous avez compris l’idée, l’étiquette évolue selon le vieillissement du vin et on a ainsi 3 produits distincts : Le Brut (2 mois d’élevage sur lies en cuve béton), La Récio (14 mois en fûts de chêne français) et enfin Le Vieux (16 mois en barriques neuves de chêne français).

La 4ème bouteille baptisée La Cheffe est un vin blanc et offre une étiquette féminine d’un vieillissement comparable au Récio (14 mois). Pour mieux visualiser le concept, on vous invite à regarder les photos ci-dessous. Et si jamais vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de Matsu.

Enfin, si vous aimez les innovations marketing autour du vin, on vous recommande l’idée de ce vignoble qui vend des bouteilles avec une nappe de la même couleur pour masquer les (futures) taches ou encore la société Garçon Wines qui produit des bouteilles de vin plates pour les livrer dans votre boîte aux lettres.

Le Brut

2 mois d’élevage sur lies en cuve béton.

La Récio

14 mois en fûts de chêne français et oriental de seconde utilisation.

Le Vieux

16 mois en barriques neuves de chêne français.

La Cheffe

14 mois en bocoyes (grands fûts) neufs de chêne français de 600 litres, légèrement toastés.



10 recettes de cuisine à base de chanvre et CBD


Molécule dérivée du cannabis, le CBD a la particularité de ne provoquer aucune réaction psychotrope, contrairement au THC. Sa consommation est ainsi autorisée en France, à condition toutefois que le taux de THC soit inférieur à 0,2 %.

Le CBD est privilégié pour ses propriétés antalgiques, anti-inflammatoires et antistress. Il est proposé sous des formes variées. Il peut même s’utiliser en cuisine. Pour ceux qui souhaitent essayer, voici 10 recettes à base de CBD et de chanvre à tester !

Comment utiliser le CBD et le chanvre en cuisine ?
Le CBD est un ingrédient qui apporte de l’exotisme en cuisine. Plusieurs utilisations sont alors possibles selon le produit. Les consommateurs peuvent opter pour :

  • Les huiles de CBD (à utiliser dans les sauces, les marinades ou pour la préparation des desserts)
  • Les feuilles et les fleurs de chanvre séchées (à saupoudrer sur la viande ou pour compléter les ingrédients d’une salade)
  • Le pollen.

Le CBD est parfait pour faire un bouillon ou pour donner du goût à un fromage blanc. Il peut également être mélangé avec du yaourt. Son utilisation en cuisine permet de profiter de ses bienfaits tout en donnant une saveur authentique aux plats. Il suffit d’avoir la bonne combinaison et de bien doser.

Préparer un space cake avec du CBD
Il convient également de savoir que l’huile ou la poudre de CBD peut remplacer le cannabis dans un space cake. La préparation de base reste la même, avec du chocolat, de la farine, du sucre et des œufs.

Une salade d’été à base de CBD
Une salade d’été au CBD est l’idéal pour se rafraîchir face à la chaleur estivale. Les ingrédients se choisissent selon le goût de chacun. La poudre ou l’huile confèrera une vertu antistress à la préparation.

Pâte au pesto et au CBD
L’huile à base de cannabidiol peut être utilisée pour préparer du pesto fait-maison, en complément de l’huile d’olive par exemple. Il est bon de noter que la préparation viendra ensuite donner du goût aux pâtes.

Steak au beurre et au CBD
Pourquoi ne pas changer et mariner son rumsteak avec de l’huile de CBD également ? Cette recette comblera l’appétit et la fatigue ressentis après une longue journée de travail ou une pratique sportive intense.

Soupe de chou-fleur aux feuilles de chanvre
Un bol de soupe fournit l’essentiel pour faire le plein d’énergie. Vitamines, antioxydants et minéraux y sont présents. Les feuilles de chanvre mélangées aux légumes augmentent ses bienfaits. La préparation sera idéale pour se détendre en fin de journée.

Des barres protéinées au CBD
Les barres protéinées sont conseillées pour se rassasier et avoir une alimentation saine tout au long de la journée. Il faudra de la poudre de protéine de chocolat, des noix et des graines mélangées. Il suffit ensuite d’y ajouter des graines de chanvre et de l’huile de CBD.

Bonbons gélifiés à base de CBD
Ces bonbons sont parfaits pour profiter à tout moment de l’effet calmant du cannabidiol. Ils sont préparés avec de la purée de fruits et de la gélatine sans saveur. L’huile de CBD complètera le mélange.

Smoothie au CBD
Les smoothies aident à mieux se réveiller le matin. Un verre au petit déjeuner permet d’avoir l’énergie nécessaire pour affronter sa journée. Chacun est libre de choisir les fruits, sans oublier d’ajouter de l’huile de CBD avant de lancer le mélangeur.

Du lait d’amande fait maison au CBD
Le lait d’amande est un allié contre le vieillissement, les cancers, les maladies cardiovasculaires ou la maladie d’Alzheimer. Ajouter de l’huile de CBD au lait d’amande filtré permet de multiplier ses bienfaits. Le mélange facilite la récupération sportive.

Les energy balls à base de CBD et de chanvre
Ils sont obtenus grâce à un mélange de flocons d’avoine, d’amandes, de purée de noisettes, de bananes séchées et de miel. L’huile de CBD et les graines de chanvre s’ajouteront aux ingrédients de base. Ces boules d’énergie sont recommandées pour les enfants, les sportifs et tous ceux qui souhaitent booster leur organisme.

Les premières vendanges de France ont débuté dans l’Aude

Les premières vendanges en France ont commencé cette année dans le vignoble de Fitou (Aude), ce jeudi d’après Jérôme Despey, président du conseil spécialisé «Vin et cidre» de FranceAgriMer.

Du fait d’un «printemps frais», ces vendanges commencent un peu plus tard que l’année dernière, où elles ont démarré fin juillet, explique Laurent Maynadier, vigneron à Fitou.

Comme d’habitude, «nous commençons par le muscat petit grain» qui permet d’élaborer des vins blancs secs, «nous n’avons pas eu de mildiou cette année. On a eu très peu d’eau», ajoute M. Maynadier, dont la famille compte des vignerons depuis 13 générations.

Les vendanges débutent plus tôt qu’à l’époque de ses parents, qui commençaient les vendanges autour du 10 août, et de ses grands-parents (fin août), «à cause de changement climatique». Laurent Maynadier récoltait traditionnellement à partir de début août, mais en 2017 et 2020 la récolte a commencé dès la fin juillet.

Pour contourner le pass sanitaire, un restaurateur loue des tables à emporter avec son repas

L’idée du restaurateur est simple : emporter sa « anti-pass table » avec son repas et s’installer n’importe où.

L’espèce humaine est décidément inventive, comme l’illustre cette histoire rapportée par Nice Matin Un restaurateur des Alpes-Maritimes, bien décidé à contourner le pass sanitaire, a eu l’idée de louer des tables à emporter avec son repas. Il est vrai qu’en étant installé à Auron, une station de sport d’hiver, les espaces où poser sa table sans être dérangé ni perturber la circulation et les activités ne manquent pas.

Yann, le gérant du restaurant a acheté dix tables dédiées à cette activité. Une idée qui lui est venue cet hiver, alors que les restaurants étaient fermés et que la vente à emporter fonctionnait bien, a-t-il précisé au quotidien régional.

Contraints de traverser une salle de restaurant pour rentrer à leur domicile

Guy Le Berre et Sandrine Fabre ont emménagé dans un appartement au 7 Quai Général Durand il y a bientôt 2 ans. Le cadre, à première vue, idyllique s’est transformé en cauchemar depuis bientôt 6 mois. Désormais, l’accès à leur appartement se fait en traversant une salle de restauration.

Le Quai Général Durand, est connu pour ses nombreux restaurants, brasseries et bars prisés des touristes durant la période estivale. Nombreux sont les habitants qui vivent au-dessus de ces différents commerces. Il y a deux ans, Guy Le Berre et Sandrine Fabre ont emménagé au numéro 7 du Quai Général Durand. Au croisement de la rue Paul Valéry, au cœur de la cité Sétoise, au placement idéal, c’était un décor de carte postale pour le couple. Toutefois, depuis le début de l’année 2021, la situation s’est compliquée. En effet, entre la fin d’année 2020 et le début d’année 2021, il a été décidé de faire différents travaux d’aménagements au niveau du quai. Parmi ces interventions, il y avait une demande de réinstallation pour le bar –Les deux Ramiers– et le restaurant –Chez François–.

À l’origine, les deux restaurants possédaient des terrasses, espacées à plus de deux mètres de la façade du bâtiment – il y avait ainsi un corridor par lequel circulaient les passant et les habitants du quartier. Toutefois, la réinstallation décidée en début d’année a entraîné la création de structures en dur, avec emprise au sol et accolé au bâtiment, sous la forme d’une véranda. Ainsi, la porte d’entrée des habitants du numéro 7 se retrouvait au milieu de cette véranda. Les obligeants à traverser cette salle de restauration pour accéder à leur domicile. Lunaire. Les habitants du numéro 3 et du numéro 5, ne sont pas concernés car ils possèdent un accès au niveau de la Grand rue Mario Roustan, de l’autre côté du bâtiment.

Guy Le Berre explique : « La principale problématique est que personne ne s’est aperçu qu’il n’y avait qu’une entrée unique. Bien qu’il s’agisse d’appartements traversants, nous n’avons pas d’accès côté Grand rue Mario Roustan. Tout le raisonnement de la ville est de dire que l’on a un second accès alors que ce n’est pas le cas. Nous nous sommes manifestés pour les avertir mais le projet a tout de même été maintenu. On nous a imposé cette situation. » Ainsi, c’est en totale connaissance de cause que la Ville de Sète a imposé à ces habitants de devoir traverser la salle de restaurant à chaque fois qu’ils allaient et venaient chez eux. Une situation jugée « humiliante » par Sandrine Fabre, elle explique : « Descendre avec son vélo, ses poubelles et traverser une salle de restauration pleine de gens, qui vous fixent avec incompréhension, c’est humiliant. On ne se sent même plus à l’aise de rentrer chez nous. »

Des habitants à l’écart de toute discussion 

En effet, les habitants du numéro 7 ont été prévenus par courrier de certains aménagements au niveau du quai mais à aucun moment il était question de modifier la structure de -Chez François-. Ils expliquent : « Il n’y a pas eu de déclaration préalable, de permis de construire, de réunion d’information, de réunion de quartier pour nous prévenir de l’ensemble de ces travaux. Nous avons simplement été avertis à travers une lettre de la mairie qu’ils comptaient faire des aménagements au niveau du quai mais ils n’ont jamais mentionné cette nouvelle structure. » Une remarque soulignée par le Syndic de la copropriété dans un courrier adressé à la mairie : « Il s’agit de la rénovation du trottoir mais aussi et surtout (et ceci ne figure pas dans ce courrier) leur demande de réinstallation des deux commerçants. L’unique porte d’accès à l’immeuble au numéro 7 débouche sur la terrasse de Chez François. »

Sandrine Fabre explique : « On a été informé des travaux mais à aucun moment ces interventions évoquaient la modification de structure des deux commerces. On a simplement été conviés, le 19 février, pour nous imposer le projet puisque tout était déjà décidé et à aucun moment, nous n’avons pu intervenir dans quelconque décision. Les commandes étaient déjà faites au moment de cette réunion ! » Avant d’ajouter : « À chaque fois, on nous rappelle que cela ne concerne que deux appartements et donc très peu d’habitants. Mais je ne sais pas si vous vous rendez compte, ce n’est pas grave si ça concerne seulement trois ou quatre personnes. C’est ce qu’on nous a dit mot pour mot. Mais si c’était un immeuble avec 50 personnes, ce serait différent. Sur le plan humain, on n’est absolument pas considéré », fustigent-ils

Des problématiques évidentes 

Les deux appartements qui se situent au numéro 7 possèdent ainsi un unique accès qui débouche dans la véranda du restaurateur. Cette situation est une source de problèmes évidents. « S’il y a un problème au niveau du restaurant, on n’est plus en sécurité. Il n’y a pas de seconde issue, donc s’il y a un incendie, nous sommes piégés à l’étage. Les pompiers nous ont dit que c’était impensable de savoir qu’il y a des habitants derrière cette véranda », explique Sandrine Fabre.

Outre cet aspect sécuritaire, de nombreux autres problèmes du quotidiens ressortent. Ils expliquent : « On nous avait promis, durant la réunion avec la municipalité que la véranda serait ouverte et libre d’accès à toute heure de la journée et de la nuit. Ce n’est absolument pas le cas. La porte coulissante est fermée, certes pas à clé mais elle est tout de même fermée. Il est arrivé que la porte soit fermée à clé que je ne puisse rentrer chez moi. Autre exemple, pour le courrier, si le facteur passe avant que la véranda soit ouverte, nous n’avons pas notre courrier, on doit aller le chercher à la poste. Quand nous traversons entre midi et deux ou même le soir, les gens nous regardent bizarrement, ça doit interloquer. Même pour nous, on ne se sent plus à l’aise. Toutes ces actions font que la situation s’est énormément tendue avec le restaurateur et la discussion est complètement rompue. Mais c’est avant tout la faute de la municipalité qui a très mal géré la situation et qui a pris de très mauvaises décisions », confient-ils.

« Derrière cette véranda, nous sommes complètement cachés, on nous a effacé du paysage sétois. Encore une fois, on retrouve le cadre idyllique de carte postale parfait pour tourner des séries télévisées mais qui ne prend absolument pas en compte ses habitants », nous confie Sandrine Fabre qui semble découvrir l’envers du décor et le quotidien de nombreux sétoises et sétois.

Une structure illégale à ce jour

Depuis l’installation de cette véranda fermée, le bar –Les deux Ramiers– et le restaurant –Chez François– sont classés au titre d’ERP (Établissement Recevant du Publique). Ainsi, les règles et les normes de sécurité sont différentes. « Les règles ne sont plus les mêmes, au niveau des risques d’incendie. Nous avons dû faire intervenir les pompiers afin de vérifier si c’était une structure aux normes et surtout savoir si nous étions en sécurité. Ils ont donné le rapport à la mairie mais nous n’avons pas eu de retour. Il y a une certaine forme d’incompétence de la part de la Ville de Sète. Comment ne peuvent-ils ne pas savoir que nous ne possédons qu’un seul accès ? », s’insurgeait notamment le couple.

Selon nos informations, un constat a été réalisé par la police municipale le 01 juin 2021. Des dysfonctionnements dans la mise en oeuvre de la structure (conformité, montage de la structure) ont été relevés ce jour là par la police municipale. De plus une visite technique du service départemental SDIS en date du 25 juin 2021 a fait valoir la nécessité d’améliorer les conditions d’évacuation et de désenfumage des lieux. Ces éléments confirme qu’aucune demande d’ERP n’a reçu d’avis favorable pour cette structure. La Ville de Sète a depuis que nous effectuons des recherches sur la légalité de cette véranda par divers prises de contact, demandée par courrier aux deux exploitants de se mettre en conformité et de déposer très rapidement les autorisations d’urbanisme manquantes. Notamment pour obtenir l’avis favorable de l’architecte des bâtiments de France et des commissions d’accessibilité et de sécurité incendie qui n’ont pas été déposées préalablement.

À ce jour, la véranda située au 7 Quai Général Durand, n’a pas les autorisations requises pour recevoir du public sous la véranda et pour être présente sur le domaine public. Malgré ces anomalies constatées par plusieurs services municipaux et départementaux, les deux exploitants continuent toujours de recevoir du public.

Par ailleurs, l’immeuble est classé par les bâtiments de France. Cette dénomination répertorie l’ensemble des bâtiments anciens d’une ville et obligent à certaines responsabilités. « Cette dénomination nous avait notamment empêché de mettre une boite aux lettres car ça ne respectait pas les critères. On voulait changer le sens d’ouverture de la porte, changer les couleurs mais à chaque fois, on n’avait pas le droit car il fallait respecter les critères définis. Mais, la création d’une véranda dérange moins que les petits aménagements que l’on souhaitait. On se demande donc s’il y a vraiment eu l’accord des bâtiments de France pour cette structure. Oralement, il nous a affirmé que oui mais nous n’avons aucune preuve », confiait Guy Le Berre.

Quelles solutions ? 

Le couple demande des explications et une mise en conformité : « La mairie a fait l’autruche. Toutes nos demandes et nos courriers sont restés sans réponse. On nous a juste convié à une réunion d’information avant tout pour nous endormir où tout était déjà décidé. Aujourd’hui, la situation est telle que nous ne pouvons même plus déménager. L’accès est impossible par l’escalier puisqu’il est très étroit. Quand nous avions emménagé, on avait utilisé un monte-charge. La structure est tellement large que la portée est trop importante pour atteindre le balcon. On ne peut même plus déménager de chez nous ! Avec la situation de confinement, puis cette véranda qui nous enferme et cette impossibilité de déménager, on se sent étouffé. Qu’on ne se mente pas, même vendre devient impossible. Qui voudrait acheter un appartement où vous devez traverser un restaurant avant de rentrer chez soi ? Cette nouvelle structure a rendue notre appartement invendable. »

Ironie du sort, avec la crise sanitaire, l’accès aux salles de restauration est permis seulement sur présentation du pass sanitaire. Pour rentrer chez eux, ils sont obligés de traverser la salle de restauration de « Chez François ». Ainsi, doit-on contrôler leur pass sanitaire à chaque fois avant qu’ils accèdent à leur domicile ? Ils réclament une entrée indépendante que ce soit en « démolissant cette structure et en créant une nouvelle plus adaptée » ou en « créant un nouvel accès du côté Grand rue Mario Roustan ». « On veut pouvoir sortir quand on veut, descendre nos poubelles dès qu’on le souhaite, rentrer de course à tout moment. Aujourd’hui, on n’est plus chez nous ! De l’autre côté du bâtiment, il y a un commerce vide, la municipalité pourrait l’acheter et nous faire un accès digne de ce nom. »

C’est surtout le flou dans lequel se trouvent les habitants du 7 Quai Général Durand. Ils expliquent : « On est à l’origine les victimes avec une spoliation de notre bien privé et on ne doit rien dire. On est devenu les éléments gênants. Si c’est la période estivale qui complique tout, on préfère le savoir et être au courant, savoir qu’on s’occupera de nous à la rentrée mais pour l’instant on ne sait rien. » Ce ne sont certainement pas les œillères portées par la majorité municipale qui devraient faire évoluer la situation. 

Le design de bouteille parfait pour préparer un cocktail Bloody Mary

Quand design et marketing ne font qu’un, ça donne un parfait mélange comme l’exemple de ce produit conceptuel que l’on va vous présenter aujourd’hui. Conçu pour le cocktail Bloody Mary, cette bouteille de vodka renferme un cœur de liqueur de tomate qui possède son propre goulot.

Pour ceux qui l’ignorent, le Bloody Mary (“Marie la sanguinaire” en Français) est un cocktail pimenté et épicé à base de vodka, jus de tomate avec du Tabasco ou encore du poivre. Un cocktail qui tire son nom de Marie Ire d’Angleterre, réputée cruelle et sanguinaire… sans aucun lien historique évidemment puisque le Bloody Marry aurait été inventé en 1921 par un barman parisien prénommé Fernand Petiot.

Conçue par Tanya Dunaeva, une étudiante russe en école de design, cette bouteille joue donc avec l’image sulfureuse du cocktail en représentant un “cœur arraché” et placé au centre de la bouteille. Le rendu visuel est extra et, même s’il ne s’agit que d’un concept, il faut avouer que l’idée packaging est très inspirante !

Frites : 5 conseils pour qu’elles soient aussi bonnes qu’en Belgique

Impossible de comparer des frites de fast-food mangées en sortant de soirée et de délicieuses frites Belges. Ces deux recettes n’ont rien à voir, les unes étant molles et sans réel goût, les secondes étant renommées pour leur saveur caractéristique et leur croustillant. A l’occasion de la journée internationale de la frite Belge, on vous donne nos secrets pour faire des frites aussi bonnes qu’en Belgique.

Secret n°1 : Pas de bonnes frites sans la bonne variété de pomme de terre
Et la bonne variété, c’est la Bintje. On sait, il est de plus en plus compliqué d’en trouver dans les supermarchés, mais on est certain qu’avec un peu d’efforts et le bouche-à-oreille des amis, vous allez finir par trouver le filet de 2 kilos dont vous rêvez. En plus, elles ne sont pas forcément plus chères au kilo que les autres variétés, alors foncez ! Et si vous ne savez pas quoi faire des pommes de terre restantes, sachez que les bintje sont aussi parfaites pour faire de la purée, du hachis parmentier ou des gnocchi maison.

Pourquoi des bintje ? Parce que ce sont des pommes de terre à chair farineuses (contrairement aux pommes de terre à chair ferme), et c’est justement cette texture farineuse qui fait que nos frites seront moelleuses à cœur et croustillantes en surface après cuisson.

Secret n°2 : La découpe est primordiale pour une cuisson homogène
Pour ne pas se retrouver avec des pommes de terre gorgées d’huile, certaines bien trop brunes et d’autres toutes pâlottes, il n’y a pas de secret : il suffit de découper toutes les frites de la même épaisseur (environ 1cm) afin qu’elles cuisent de façon homogène.

Secret n°3 : Pensez à éponger vos frites avant et après cuisson
Non, non et non : on ne rince pas les tronçons de pommes de terre après les avoir coupées. Notre petite astuce, c’est de leur passer rapidement un coup de torchon dessus pour enlever l’excédent d’humidité sans en retirer l’amidon. S’il n’y avait qu’une chose à retenir, c’est que l’amidon forme une couche protectrice qui empêche les frites de se gorger d’huile et de devenir molles. Sans amidon : des frites molles et grasses. Avec amidon : des frites croustillantes et pas (trop) imbibées de gras. Nous, on a choisi notre team.

Secret n°4 : les frites Belges sont cuites au blanc de boeuf
Exit l’huile végétale, les vraies frites Belges sont cuites dans de la graisse de bœuf. Le secret des frites belges réussies, c’est une recette loin d’être vegan mais très riche en saveurs.

Nous vous conseillons de les faire cuire par petites quantités pour ne pas faire chuter la température de la graisse de bœuf. Si elle n’est pas assez chaude, la graisse ne saisira pas les frites mais les imbibera, ce qui donne un résultat très différent… et des frites très grasses. Alors on est patient et on cuit le saladier en plusieurs fois s’il le faut.

Secret n°5 : La double cuisson, c’est ce qu’il y a de mieux
Pour des frites à la fois croustillantes et dorées, il n’y a qu’une solution : la double cuisson. Faites cuire une première fois vos frites à environ 140°C pendant 6 minutes, puis laissez-les refroidir. Ensuite, replongez-les dans la graisse de bœuf cette fois chauffée à 175°C quelques minutes juste pour saisir les frites et les rendre bien dorées. D’abord, la cuisson à cœur. Ensuite, l’apparence et la texture.

9 aliments qu’il ne faut surtout pas congeler

Contre le gaspillage alimentaire, la méthode de congélation des aliments est une bonne option. Toutefois, il est important de savoir comment faire. En effet, cette technique est à proscrire pour certains aliments. Lesquels ? On vous fait la liste tout de suite.

La congélation consiste à refroidir puis à entreposer des aliments à de basses températures, généralement -18°C. Ainsi, les aliments peuvent être conservés plus longtemps. Leur durée de vie s’allonge et varie de 4 à 24 mois selon le produit.

Attention, il est important de ne pas confondre : surgélation et congélation.

Surgélation : est un procédé industriel qui soumet les aliments à de très basses températures, soit environ entre -30 à -50°C. Le refroidissement est beaucoup plus rapide qu’une congélation et se fait jusqu’au cœur du produit.

Congélation : est un procédé domestique beaucoup plus lent qui permet de conserver les aliments plus longtemps et de les maintenir à une température beaucoup moins froide que la surgélation, c’est à dire environ -12°C.

La congélation : quelques règles à savoir

Il y a quelques règles à prendre en compte concernant la congélation. L’un des conseils majeurs à connaître si ce n’est déjà pas le cas : il ne faut jamais recongeler un produit qui a été décongelé. Pourquoi ? A cause des bactéries. En effet, lorsqu’un aliment revient à température ambiante, les bactéries qui étaient alors “paralysées” par le froid se remettent à proliférer. Pire encore, si vous remettez ce même aliment au congélateur, ces mêmes bactéries se multiplieront.

De plus, si un aliment est au congélateur ce n’est pas pour autant qu’il est possible de le garder pendant des années, il y a tout de même des dates de péremption à respecter :

  • Les tartes et pizzas : 2 mois environ
  • Les plats cuisinés : 3 mois
  • Le poisson : 3 mois
  • La viande : 6 à 8 mois
  • Les fruits et légumes 10 mois

Enfin, dernière astuce pour congeler ses aliments en toute sécurité : misez sur des emballages individuels qui évitent les mélanges de goût et d’odeur ainsi que le dépôt de givre.

Si quelques tips peuvent être appliqués certains aliments ne doivent absolument pas être congelés, cette idée est à bannir pour les produits suivants.

Les œufs

Les œufs ne se mettent pas au frais et se congèlent encore moins. Leur coquille ne supporte pas une aussi basse température et risque d’éclater à tout moment. Concernant les œufs cuits, même combat, ils n’ont pas leur place dans le congélateur puisque cela pourrait altérer leur aspect qui deviendrait ainsi caoutchouteux et désagréable.

Les aliments frits

Il n’y a rien de pire que des frites ou des beignets mous et sans aucune tenue. C’est pourtant ce qui risque de vous arriver si vous tentez de mettre des aliments frits dans votre congélateur. Pas la peine de tester, on vous l’assure, cela ne sera pas une grande réussite.

Les légumes riches en eau

Trop d’eau : pas de congélation, c’est simple ! En effet, les légumes remplis d’eau ne sont pas faits pour être congelés. La salade, le radis, ou le concombre supporteraient très mal les basses températures. Ils perdraient ainsi leur texture, leur goût et leur croquant… bref ce n’est pas une bonne idée.

Les sauces

*

Si à première vue conserver une sauce dans un sachet et la mettre au congélateur vous semble une bonne idée et bien cela ne l’est pas. En effet, les sauces résistent mal à la décongélation. Elles risquent de perdre de leur saveur et de leur onctuosité, cela serait dommage.

Les fruits gorgés d’eau

Tout comme les légumes, les fruits gorgés d’eau, comme la pastèque ou le melon, ne sont pas à mettre au congélateur puisque eux aussi supportent mal les basses températures. Leur texture et leur saveur seront à coup sûr impactées, à éviter donc.

Les fromages frais

Les fromages frais tout comme les fromages à pâte molle tels que le brie, la ricotta ou encore le camembert ne sont pas faits pour être congelés. La raison ? Leur forte teneur en eau qui fait que ces fromages là ne résiste pas à la congélation. Ils risquent alors de devenir farineux et friables. Misez sur des plats à base de fromage comme des quiches à base de ces fromages. A savoir, les fromages à pâte dure comme le comté, se conservent eux au congélateur.

Les crèmes dessert

Même discours que pour les sauces, les crèmes dessert ne se congèlent pas. Leur texture aura tendance à se modifier et elle pourrait même se séparer en deux parties distinctes, bref, pas très appétissant tout ça.

Les pommes de terre

Il est recommandé de conserver ses pommes de terre dans un endroit au frais, oui mais pas au congélateur pour autant. En effet, cela serait trop froid pour ce légume. Riche en amidon, les pommes de terre vieillissent plus vite une fois au congélateur, ce n’est donc pas l’idéal. Il est préférable de les placer dans un endroit sombre, froid et sec comme la cave. En revanche, une fois cuite, la tendance s’inverse et vous pouvez les congeler sous forme de gratin ou de purée par exemple.

Les yaourts

Yaourt et congélateur ne font pas bon ménage. Laissez quelques yaourts congelés et ils ressortiront avec une texture grumeleuse et très liquide une fois décongelés.

« On n’avait pas du tout besoin de ça » : l’extension du pass sanitaire accable les restaurateurs

Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé lundi 12 juillet, l’extension du pass sanitaire aux lieux recevant du public. Bar et restaurant sont concernés. Ils sont inquiets pour la suite de la saison estivale.

Le président Emmanuel Macron a annoncé, lundi 12 juillet, lors d’une allocution, l’extension et l’obligation du pass sanitaire dans plusieurs lieux recevant du public. Seules les personnes vaccinées et munies de leur attestation pourront accéder aux salles des bars et restaurants.

« Un coup sur la tête » pour Hubert Jan, président de la section restauration de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH). Les professionnels s’inquiètent des répercussions de la mesure sur leur activité. Entretien.

L’extension du pass sanitaire au 1er août, va-t-elle mettre en difficulté les restaurants ?
On s’y attendait un peu, mais on prend tout de même un coup sur la tête. On n’avait pas du tout besoin de ça. Ça va réduire notre chiffre d’affaires. Car les gens ne sont pas suffisamment vaccinés. Sur une tablée normale de six personnes, vous n’aurez donc que trois vaccinés. La clientèle sera ainsi presque divisée par deux. Les établissements vont devoir réduire la voilure, alors que la restauration avait bien rebondi, après presque neuf mois de fermeture.

Les restaurateurs arriveront-ils à vérifier les pass ?
Organiser les contrôles, ça va être extrêmement compliqué. On est déjà en situation de difficulté concernant le recrutement du personnel. Donc mettre un ou plusieurs employés à l’entrée, pour qu’ils contrôlent les pass va être très ardu à instaurer pour de nombreux professionnels du secteur. Surtout qu’il va falloir y mettre quelqu’un qui était jusque-là opérationnel en cuisine ou en service. Et puis, il y aura d’autres problèmes.

C’est-à-dire ?
Le pass sanitaire sera, inévitablement, source de conflits avec des personnes non-vaccinées, qui voudront rentrer en salle. Or, on n’est pas des gendarmes. On est sur le terrain du plaisir, pas de la répression. Donc ça va être extrêmement compliqué à gérer. Ça va encore être un boulot considérable.

Qu’attendez-vous du gouvernement maintenant ?
Qu’il clarifie vraiment les mesures qui nous concerneront. Mais il faudra surtout qu’il y ait des aides économiques qui se débloquent au mois d’août. On ne les maîtrise pas, mais on va les demander : ça c’est certain.

Le petit “digestif” à la fin d’un repas copieux est-il bénéfique pour la digestion ?

Certaines personnes boivent de l’alcool pendant le repas, mais d’autres préfèrent déboucher une bouteille après avoir copieusement mangé. Il s’agit du petit digestif de fin de repas que de nombreuses personnes affectionnent. L’alcool est évidemment à consommer avec modération, mais une question s’impose : le digestif porte-t-il bien son nom ?

Une idée reçue
Après un repas, les choses qu’il faudrait clairement éviter sont : manger un fruit, boire du thé, aller se baigner, faire du sport, fumer une cigarette et faire un somme. Faudrait-il ajouter à cette liste la prise d’un petit digestif ? Consommés après un repas copieux, les cognac, whisky, armagnac, rhum vieux ou encore calvados sont qualifiés de digestifs. Pour beaucoup de personnes, la fin d’un repas copieux s’accompagne souvent de ces alcools afin de mieux faire passer les excès.

En réalité, il s’agit tout simplement d’une idée reçue, comme l’expliquent plusieurs études, dont celle publiée en 2010 par l’Hôpital Universitaire de Zurich (Suisse). Selon Henriette Heinrich, principale chercheuse de l’étude, les convives testés après un repas accompagné d’alcool voyaient leur digestion gastrique ralentie de moitié. La durée de digestion des buveurs d’eau était de six heures contre neuf pour les autres. Toutefois, il faut savoir que l’étude en question concernait une consommation d’alcool pendant le repas (une fondue savoyarde).

L’effet faussement bénéfique du digestif
Néanmoins, les chercheurs sont formels : la communauté scientifique a pendant longtemps vanté à tort les mérites du digestif. L’idée était que l’alcool facilite la digestion en augmentant la sécrétion de gastrite, une enzyme digestive rendant alors l’estomac plus mobile. Or, si l’alcool peut effectivement distendre l’estomac (phénomène de vasodilatation) et apporter un sentiment de bien-être, il alourdit malheureusement la digestion.

Il faut savoir que l’alcool ne subit aucune modification biochimique lors de son passage dans notre système digestif. Il passe en partie dans notre sang par les parois de l’estomac ainsi que de l’intestin. Ainsi, l’alcool peut être à l’origine de diarrhées. Ainsi, outre la vasodilatation qui en réalité est un effet faussement bénéfique et très éphémère, il n’y aurait aucun effet positif dans le fait de consommer de l’alcool pendant ou après un repas. Par ailleurs, la réputation de certains alcools en tant que digestifs a une origine assez ancienne, d’une époque où ces mêmes alcools devaient leur goût à des aromates et certaines épices qui facilitaient effectivement la digestion.

Il existe d’autres moyens pour mieux digérer comme boire de l’eau, afin d’aider à la dégradation de la nourriture. Le fait de prendre son temps et bien mâcher est également vivement conseillé. Après le repas, surtout si celui-ci est très copieux, faire une petite balade peut en outre être bénéfique. En effet, marcher un peu permet de secouer légèrement l’organisme, et donc le système digestif.

Citron caviar : plantation, culture, entretien et récolte

Le citron caviar est très prisé par les plus grands chefs cuisiniers pour parfumer des mets délicats. L’intérieur du citron-caviar est fait de petites perles qui renferment le jus et éclatent en bouche. Le fruit, allongé, ressemble à un cornichon, il peut être vert ou noir en passant par le jaune, le rouge ou le brun. Très parfumé, il accompagne très bien les poissons, les huîtres et autres fruits de mer. Son goût en bouche vacille entre le citron et le pamplemousse. Cet agrume est très onéreux, alors apprendre à le cultiver peut être très intéressant. Découvrez comment vous occuper du petit arbuste du citron caviar !

 

1. Où et quand planter le citron caviar ? 

Le citron caviar se plante de préférence au printemps, mais dans les régions les plus chaudes, l’automne est également une bonne période. Le citron caviar se plante en pleine terre seulement dans les régions chaudes du contour méditerranéen, dans les zones dites de “l’oranger”. Pour les autres régions, vous planterez en bac ou en pot avec un substrat de qualité.

En effet, comme tous les agrumes, le citron caviar ne pousse que dans un environnement chaud et ensoleillé. Il n’est pas du tout rustique. Il apprécie les sols non calcaires, légers, bien drainés et riches. Pour un meilleur développement, choisissez un engrais « spécial agrumes » et apportez-lui-en tout au long de sa croissance.

2. Comment planter le citron caviar ?

Plantation en pleine terre :

  • Creusez un trou qui fait 2 fois la hauteur et la largeur de la motte.
  • Au fond du trou, posez un lit de drainage (graviers ou billes d’argile).
  • Ajoutez du compost bien décomposé.
  • Vérifiez que la motte est légèrement humide. Sinon, trempez la souche dans un seau d’eau quelques secondes.
  • Plantez le citron caviar au centre du trou. Le point de greffe doit correspondre avec le niveau du sol.
  • Comblez le trou avec de la terre du jardin.
  • Arrosez généreusement.

Plantation en pot ou en bac :

  • Choisissez un très grand pot si possible en terre d’environ 80 cm de diamètre et de profondeur.
  • Posez un lit de drainage (graviers ou billes d’argile) d’une épaisseur de 5 à 10 cm.
  • Préparez un mélange de terre de jardin (2/3) et de terreau de plantation (1/3) en y incorporant un engrais spécial agrumes. Remplissez le pot de moitié.
  • Placez le citronnier au centre et finissez de remplir autour de la motte. Tassez bien la terre.
  • Arrosez généreusement.
  • Placez l’arbuste dans une serre ou une véranda lorsqu’il fait froid ou qu’il gèle.
  • Le rempotage des plants se fait seulement lorsqu’ils se sentent à l’étroit.

3. Entretien et récolte du citron caviar

Le citron caviar ne supporte pas les températures allant en dessous de 7°C. En hiver, placez un voile d’hivernage s’il se trouve en pleine terre. En pot, la température ne doit pas descendre en dessous des 10°C. L’arrosage se fait seulement lorsque la terre est entièrement sèche et il ne faut pas toucher à son feuillage. Les arrosages doivent donc être réalisés avec parcimonie.

Au printemps, apportez un engrais spécial agrumes pour l’aider dans sa croissance. Pour la récolte, cueillez les citrons dès qu’ils se détachent facilement de la branche. Le citron caviar ressemble un peu à un citron vert mais sa forme est plus allongée et sous son écorce on trouve de la pulpe de citron en forme de petites billes translucides à l’intérieur. Son goût est légèrement acidulé avec un parfum léger de pamplemousse. Comme beaucoup d’arbres fruitiers, sa fructification peut être longue, il faudra être patient. Sa floraison a lieu entre mars et avril.

Les plus grands chefs cuisiniers s’arrachent le citron caviars qu’ils cuisinent avec des saint-jacques, du saumon, avec de simples salades vertes et en alliant son goût unique avec d’autres agrumes tels que les oranges, la mandarine ou le kumquat.