Pomme de coco

Saviez-vous qu’après plusieurs mois détachée du cocotier, l’eau à l’intérieur de la noix de coco se transforme pour créer un phénomène naturel étonnant appelé “pomme de coco” ?

Pomme de coco

La pomme de coco, ou “noix de coco germée”, est une structure douce qui se développe lorsque l’eau de coco se concentre et nourrit l’embryon de la graine pour le préparer à germer.

Ce processus forme une pâte comestible, légèrement sucrée, avec une texture proche de celle de la meringue, qui occupe le centre de la noix de coco en remplaçant progressivement l’eau d’origine.

Peu connue, la pomme de coco est cependant appréciée dans certaines cultures pour son goût délicat et ses bienfaits nutritionnels.

Que réserve la saison 16 de Top Chef ?

L’émission culinaire de M6 se renouvelle et va étonner jurés, candidats et téléspectateurs avec de nombreuses surprises.

Que réserve la saison 16 de Top Chef ?

Lors de chaque nouvelle saison, « Top Chef » aime surprendre les téléspectateurs mais aussi les candidats en modifiant quelques ingrédients de la recette qui a fait son succès. Et cette année ne fait pas exception à la règle.

En premier lieu, le jury ne sera pas identique à celui de l’an dernier. Pour célébrer les 15 ans du programme, M6 et Studio 89, la société de production, avaient fait appel en 2024 à Stéphanie Le Quellec , gagnante de la saison 2 de l’émission et cheffe doublement étoilée, mais aussi à Dominique Crenn , cuisinière française triplement étoilée à San Francisco. Toutes deux avaient rejoint Hélène Darroze , Philippe Etchebest , Paul Pairet et Glenn Viel pour une saison placée sous le signe de l’amitié.

Dominique Crenn absente
Tous ont accepté de rempiler pour participer à la saison 16 inédite de « Top Chef » à l’exception de Dominique Crenn qui officie de l’autre côté de l’Atlantique et ne pourra pas être présente dans le jury. Stéphanie Le Quellec, qui avait impressionné l’an dernier par son aisance et sa clairvoyance, sera, elle, de la partie. En juillet dernier, elle nous avait confié son envie de continuer alors qu’elle préparait la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à laquelle elle participait en tant que cheffe.  » Cette saison 15 s’est très bien passée. J’ai pris beaucoup de plaisir et, avec la victoire de Jorick, je ne pouvais pas rêver mieux. L’histoire est belle donc, si, d’un coup, nous avons, M6 et moi l’envie d’y retourner, on le fera « , avait-elle déclaré.

Les cinq jurés poursuivront, comme les années précédentes, leur mission d’accompagner les candidats qu’ils auront choisis tout au long de leur parcours afin de les mener jusqu’à la finale. Stéphane Rotenberg, qui présente le programme depuis son lancement sera, lui aussi, fidèle au poste et animera cette nouvelle saison.

Les inspecteurs du Guide Michelin présents en secret
Une autre grosse surprise va venir émailler la saison 16 inédite du programme culinaire qui arrivera prochainement sur M6. Ce nouvel opus se déroulera sous le signe de l’excellence puisque l’émission va s’allier tout au long de la saison avec le Guide Michelin . Les inspecteurs du célèbre livre rouge sont déjà apparus dans plusieurs saisons de l’émission. À chaque fois, ils venaient juger, sous couvert d’anonymat, une épreuve réalisée par les candidats. Cette fois, ils seront présents tout au long du concours et quatre à six d’entre eux, Français et étrangers, jugeront les plats des candidats à de très nombreuses reprises.

Comme leur fonction l’exige, ces derniers interviendront de manière secrète, sans que les chefs de brigade ni les candidats ne soient au courant. Ils évalueront les créations des cuisiniers sur leurs cinq critères habituels : la qualité des ingrédients, la maîtrise des techniques culinaires, l’harmonie des saveurs, la personnalité que le chef ou la cheffe exprime à travers sa cuisine et la régularité entre chaque visite et chaque plat. À noter qu’en quinze ans d’émission, 27 anciens candidats de « Top Chef » ont été récompensés par le guide Michelin : 24 ont décroché une étoile et trois ont été honorés de deux macarons.

Du côté des épreuves, la traditionnelle guerre des restos se déroulera avec une brigade cachée composée d’anciens candidats qui sont Mallory Gabsi , Matthias Marc et Norbert Tarayre . Autre nouveauté, le plat de la célèbre boîte noire a été imaginé, pour la première fois, par les chefs de brigade.

Un restaurant éphémère pour le gagnant et une étoile ?
Pour la première fois, la finale se déroulera dans des restaurants éphémères créés par chacun des deux candidats. Ces derniers devront réaliser une entrée, un plat et un dessert et les convives voteront pour leur menu préféré. Le gagnant pourra toujours remporter jusqu’à 100.000 euros (selon le nombre de votes) mais il aura une surprise supplémentaire. Les inspecteurs du Guide Michelin jugeront, en effet, eux aussi les deux restaurants des finalistes. Ils pourront décerner, de manière collégiale et si cela leur semble juste, une étoile à l’établissement vainqueur !

Dès le lendemain de la diffusion de la finale, le candidat gagnant de cette saison 16 de « Top Chef » prendra les commandes de son restaurant éphémère pendant plusieurs semaines. Les téléspectateurs auront ainsi la possibilité de goûter ses créations.

L’Aveyronnais Cyril Lignac vient d’être désigné comme le chef le plus influent

Cyril Lignac est sans surprise le chef le plus influent en France

Alors que toute la crème de la restauration française, et même mondiale en ce qui concerne le Bocuse d’Or, est réunie en ce moment à Lyon à l’occasion du Sirha (Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation), un classement désigne les chefs et les pâtissiers les plus influents, en prenant en compte leur popularité sur les réseaux sociaux, mais aussi leur lien avec les marques, pour juger de leur valeur marketing.

Il est incontournable dans les librairies. Il s’est rendu indispensable à la télévision avec son émission « Tous en cuisine » devenue un phénomène cathodique depuis la crise sanitaire lorsqu’il donnait du réconfort tous les soirs aux Français confinés. Il continue d’alimenter l’actualité gastronomique, avec la vente récente de son restaurant parisien Ischia. Cyril Lignac est partout, et logiquement en tête de ce palmarès dévoilé en exclusivité par le magazine LSA, qui pointe les chefs français les plus influents.

Élaborée par le cabinet de conseil Advent Consulting qui juge de la popularité des toques, cette étude analyse aussi la « valeur » de ces dernières en tant que marques marketing, selon les partenariats que chacun et chacune a pu nouer avec des enseignes. Un lien qui n’est généralement pas vu d’un très bon œil, comme le confirme la prise de position de Stéphane Manigold, le grand manitou de la restauration parisienne, qui a partagé depuis la publication de ce dossier dans LSA un « coup de gueule » sur Instagram en prenant pour cible la collaboration de Thierry Marx avec les magasins de surgelés Picard.

Le lien entre grande distribution et gastronomie étoilé décrié
La parution spécialisée dans le décryptage de la grande consommation rappelle pourtant bien que le lien entre la gastronomie étoilée et la grande distribution ne date pas d’hier, à l’image du regretté Michel Guérard et de son association avec Findus dans les années 1970. Il n’empêche : Thierry Marx est loin d’être le chef le plus influent malgré ses divers accords avec Picard, la SNCF ou la marque de croquettes pour chats Bab’in Nutrition. « Son score celebrity value » n’est que de 103, si l’on en croit le calcul d’Advent Consulting qui a pris en compte 48 critères sur onze indicateurs pour juger des cuisiniers les plus « bankables ». On est donc très loin des 140 de Cyril Lignac, qui s’est associé à Philipps pour son AirFryer ou à Café Royal, ou même des 120 de Philippe Etchebest, en accord avec Land Rover et les Champagnes de Vignerons. Sans surprise, l’influence semble liée à la présence télévisuelle, car les trois toques en haut du podium sont bel et bien des figures cathodiques, avec le trublion de la cuisine découvert dans Top Chef Norbert Tarayre (ex aequo avec 120).

Alain Ducasse en Troisième position
Pour sa part, Alain Ducasse arrive en troisième position, mais se démarque par des choix marketing stratégiques, en collaboration avec des références prestigieuses comme Baccarat ou Air France.

Dernier enseignement important de ce palmarès : l’analyse confirme l’aura des pâtissiers, longtemps restés dans l’ombre des grands cuisiniers. Les experts de la spatule et du fouet sont devenus des figures dont les marques cherchent à obtenir l’approbation, à l’image de Pierre Hermé (7e), Cédric Grolet (10e) et Nina Métayer (11e).

Savez-vous pourquoi nous appelons “restaurant” les lieux où l’on sert à manger ?

En 1765, un aubergiste nommé Dossier Boulanger ouvrit une maison de repas à Paris. À l’entrée, il suspendit un écriteau où l’on pouvait lire en latin : « Venite ad me vos qui stomacho laboratis et ego restaurabo vos.« 
Peu de Parisiens de cette époque savaient lire le français, et encore moins le latin. Mais ceux qui le pouvaient comprirent le message de Boulanger, qui signifiait : « Venez chez moi, vous qui avez l’estomac fatigué, et je vous restaurerai.« 

Ces quelques mots rencontrèrent un tel succès que, dès lors, toutes les maisons de repas prirent le nom de « restaurants ».

Outre la délicieuse gastronomie qui allait bientôt faire la renommée de toute la France, Boulanger ravissait ses convives avec des desserts qu’il confectionnait lui-même. Sa pâtisserie connut une telle notoriété que, par extension, on commença à appeler les boulangeries du nom de leur inventeur. C’est ainsi que Boulanger est aussi à l’origine de l’appellation des « boulangeries » en France.

Très vite, le mot « restaurant » s’imposa, et les chefs les plus prestigieux, qui jusque-là travaillaient exclusivement pour des familles nobles, des rois ou des ministres, ouvrirent leurs propres établissements ou furent engagés par un nouveau type d’entrepreneurs : les « restaurateurs ».

Le terme « restaurant » traversa l’Atlantique en 1794, introduit aux États-Unis par Jean Baptiste Gilbert Paypalt, un réfugié français fuyant la Révolution. Il ouvrit le tout premier restaurant français du pays, nommé Julien’s Restorator.

Ce récit regorge de curiosités, mais l’une des plus belles est sans doute la mission qui anime ceux qui travaillent dans un restaurant : « restaurer l’âme, le sourire et la santé » de leurs clients. C’est une mission noble, précieuse, empreinte de générosité.

Avez-vous déjà réfléchi à l’importance d’un cuisinier dans un restaurant, d’une cuisinière dans une petite auberge ou encore d’un serveur patient, qui accueille vos hésitations lorsqu’il vous faut choisir votre repas ?

Nous sommes tous, à notre manière, porteurs d’un rôle essentiel. Si nous prenons conscience de l’impact profond de notre travail sur le bien-être collectif, nous comprenons que chaque tâche, si humble soit-elle, participe à un tout.

Un agent de sécurité, un concierge, une réceptionniste, un opérateur de call center… Peu importe le métier : que restaurez-vous ? Qui aidez-vous ? Quel bien, quelle joie, quelle sérénité offrez-vous à autrui ?

Telle devrait être la grande question qui guide chaque travail.

L’ancien chai viticole se transforme en cuves gourmandes

Plus d’une vingtaine de restaurateurs s’installeront dans ce nouveau temple culinaire situé dans un domaine viticole à Pérols. Silvere Davoust, à l’origine du projet, lève le voile sur ce nouveau concept sur un site encore en plein chantier.

Le projet des Cuves gourmandes, à Pérols, avance. Après l’obtention du permis de construire il y a un an, les travaux ont démarré en octobre. Les ouvriers s’activent, derrière le mur d’enceinte du Domaine Pailletrice, pour couler la dalle qui mettra le sol au niveau des cuves en béton. Celles-là même qui accueilleront, dès le mois de juin, 23 stands de restauration dans cet ancien chai aux proportions démesurées (60 mètres de long sur 15 m de large). Soit une superficie de 1 400 m² étage compris. « Il y a trois ans, quand j’ai découvert ce chai, ça m’a rappelé le Terminal. Je ne savais pas encore trop ce qu’on allait y faire », raconte Silvere Davoust.

Le Montpelliérain s’est lancé dans ce projet fort de son expérience en tant que directeur opérationnel au sein du groupe Pourcel pendant dix ans. Pas étonnant donc que Jacques et Laurent, les deux frères, se retrouvent parrains de ce « food court » d’un nouveau genre. « Ça colle à la demande actuelle. » Ils dispenseront leurs précieux conseils à la jeune génération de toques blanches mais n’auront pas de stand comme c’est le cas aux Halles du Lez.

Diversité des stands de restauration
S’il encore trop tôt pour dévoiler la liste exhaustive des restaurateurs, on sait que la diversité sera le maître-mot des Cuves gourmandes. Un jeune restaurateur proposera ses brochettes à la mode australienne, un autre revisitera les kebabs à la française. 80 % des stands sont déjà réservés. Pour avoir une place, il faut se dépêcher. A condition d’accepter de cuisiner en mode minimaliste. Chaque stand mesure entre 12 et 14 m², soit l’équivalent d’un gros food truck. Les conditions, pour devenir propriétaire du fond de commerce, sont triples : un loyer de 1 300 à 1 500 € mensuel hors taxe, un petit pourcentage du chiffre d’affaire pour la communication du site et l’aménagement de son stand. Silvere Davoust, qui a investi 2 M€ dans le projet, espère rentabiliser l’opération en moins de dix ans.

Achats en commun, recyclage des biodéchets…
Si chaque restaurateur garde son indépendance, une partie du fonctionnement sera gérée en commun. « Nous allons monter une centrale d’achat pour mutualiser les matières premières. les fournisseurs devront récupérer les suremballages. Pas de vaisselle jetable, elle sera commune à tous les stands qui bénéficieront d’une laverie centrale. Les biodéchets seront recyclés par Les Alchimistes, basés également à Pérols. Un système de click & collect sera également mis au point pour livrer la zone de chalandise alentours.

Les clients auront le choix. Ils pourront s’installer à l’intérieur face aux cuves, à l’étage sur la coursive ou sur la vaste terrasse de 2000 m². Outre les milliers d’employés qui travaillent dans le secteur, Silvere Davoust parie sur une clientèle familiale dans la tranche des quarantenaires. « On aura un gros brunch le dimanche. Ce ne sera pas un lieu où faire la fête avec un DJ le soir. »

Bar à tapas et bar à viande pour compléter l’offre
Deux petits restaurants, à l’entrée du chai, complèteront l’offre. Un bar à viande sera aménagé dans l’ancien poulailler et un bar à tapas dans la maison du grand-père. Faire revivre le lieu dans le respect du patrimoine était l’un des engagements de Silvere Davoust envers les propriétaires du Domaine Pailletrice. La famille Carrière ne vinifie plus sur place depuis cinq ans mais ne voulait pas laisser ce patrimoine viticole à l’abandon. Outre la préservation des cuves, les caisses en bois, barriques et autres vestiges de l’époque viticole seront conservés. Tout comme ce Christ en croix, en fer forgé, qui veille sur la bâtisse, depuis plus de cent ans. Le Chai est prêt à ressuciter.

Histoire du croissant

La viennoiserie a le vent en poupe ! Avant même que les cronuts, les crookies et les New York rolls n’entament leur ascension sans précédent grâce aux médias sociaux, de grands pâtissiers comme Daniel Álvarez, Johan Martin et Antonio Bachour ont popularisé les différentes variantes des petits pains du petit-déjeuner. Avec leurs parfaits croissants, petits pains suisses et pains au chocolat, ils ont porté la viennoiserie à un nouveau niveau dans le monde entier.

Les origines
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le croissant n’est pas une invention française. Les origines de ce petit pain en forme de croissant se trouvent en Autriche et en Hongrie, ce qui explique le sens littéral de viennoiserie : « choses de Vienne ». À la fin du XXe siècle, le croissant est devenu un symbole mondial de l’artisanat français, presque un élément du patrimoine culturel.

L’histoire raconte que les boulangers autrichiens, pour célébrer leur contribution à la victoire, ont créé une friandise en forme de demi-lune, inspirée du drapeau ottoman. Cependant, cela semble être une histoire à dormir debout : n’est-il pas improbable de rendre hommage à l’ennemi en imitant le croissant de lune de son drapeau ? Quoi qu’il en soit, la base de notre croissant moderne a été créée : un petit pain fait d’une pâte à base de farine, de beurre, de sucre et d’amandes ou de noix, saupoudré de sucre. Le rouleau était appelé « kipferl », ce qui signifie « faucille » en allemand autrichien ; plus tard, il fut connu sous le nom de « croissant », ce qui signifie « lune croissante » ou « croissant ».

France
De nombreuses sources mentionnent que les premiers croissants en France ont été vendus à Paris entre 1837 et 1839. Le boulanger autrichien August Zang a ouvert une boulangerie viennoise rue Richelieu. Les versions du kipferl (en forme de demi-lune) et du kaisersemmel (petit pain kaiser) de cette boulangerie inspirent rapidement de nombreux boulangers. Vers 1850, le croissant est mentionné dans diverses sources comme un pain normal. La personne qui a décidé d’incorporer du beurre dans la pâte reste cependant un mystère.

Le beurre est la source d’arôme la plus importante dans la viennoiserie et doit donc être dosé avec précision. La proportion de beurre par rapport à la pâte varie entre 1 kilogramme de beurre pour 3 kilogrammes de pâte et 1 kilogramme de beurre pour 4-4½ kilogrammes de pâte. Dans les écoles de cuisine du siècle dernier, de 1960 à 1980, la matière grasse sous forme de beurre ou de margarine était répartie en morceaux de la taille du pouce sur les deux tiers de la pâte abaissée. Celle-ci était ensuite retournée jusqu’à ce que le nombre de couches souhaité soit formé. Cette technique est aujourd’hui simplifiée par l’incorporation d’une couche plate de beurre. Après le beurre, le temps est l’ingrédient le plus important de la viennoiserie. La pré-pâte doit bénéficier de suffisamment de temps et de repos pour permettre à la saveur de se développer de manière optimale.

Scandinavie
La Scandinavie a également joué un rôle important dans la popularité de la viennoiserie, également connue sous le nom de Wienerbrød dans les pays scandinaves. Sous le nom de « pâtisserie danoise », la pâte levée laminée aux formes variées est devenue très populaire, avec toutes sortes d’ajouts comme la confiture, la crème pâtissière, les amandes, la frangipane, la pâte d’amande, les cerises ou la cannelle. Le spandauer est l’un des favoris : une pâte pliée avec de la crème pâtissière et des cerises, recouverte de sucre fondant. Selon certaines sources, les Danois ont fait venir des boulangers autrichiens et italiens au Danemark au milieu du siècle dernier, car les boulangers locaux n’étaient pas assez nombreux pour répondre à la demande de pâtisseries danoises. D’autres sources soulignent l’influence des usines de margarine dans les années 60 et 70, qui ont perfectionné la recette en y incorporant du beurre.

La recette se perfectionne
À la fin du XXe siècle, le croissant est devenu un symbole mondial de l’artisanat français, presque un élément du patrimoine culturel. La recette actuelle daterait de 1905, mais a été mentionnée pour la première fois dans le Larousse Gastronomique en 1938. Le croissant est souvent associé à des petits déjeuners romantiques et décontractés. Cependant, tout comme la baguette, cette friandise tant appréciée est souvent produite à grande échelle par l’industrie alimentaire. Il va sans dire que le processus de fabrication traditionnel et artisanal n’est pas toujours respecté. Heureusement, il existe encore des passionnés, des perfectionnistes et des enseignants fiers de leur métier qui visent la perfection et repoussent toujours plus loin les limites de l’exploit. Il n’y a jamais eu autant de vidéos « comment faire » sur Internet pour vous montrer comment faire des tours parfaits, incorporer le beurre et réaliser les couches les plus fines.

Popularité
Tout comme le croissant est devenu un élément du petit-déjeuner romantique, la pâtisserie danoise a acquis une place dans les habitudes de petit-déjeuner et de café de différents pays. Le rouleau à la cannelle scandinave est devenu un élément incontesté de cette culture du petit-déjeuner. Le fait que les petits pains soient pratiques à emporter et puissent être consommés sur le pouce explique leur popularité : une gamme de produits « à emporter » est devenue un élément indispensable de la vie moderne. La viennoiserie a donc le vent en poupe dans le monde entier depuis longtemps.

L’essor des médias sociaux a propulsé la viennoiserie vers de nouveaux sommets ces dernières années. Le goût riche du beurre, les garnitures délicieuses, parfois extravagantes, et l’aspect souvent magnifique des petits pains sont très appréciés sur des canaux tels qu’Instagram et TikTok. Ils symbolisent le plaisir et un simple moment de détente. En outre, toutes sortes d’innovations sont devenues virales en ligne. Il s’agit par exemple de croissants géants ou de biscuits cubiques, ou encore d’hybrides tels que le cronut (combinaison d’un croissant et d’un beignet), le cretzel (combinaison d’un croissant et d’un bretzel) et une innovation récente aux Pays-Bas : le crompouce (un croissant qui ressemble à une pâtisserie appelée tompouce, fourré de crème pâtissière et recouvert d’un glaçage rosé). Par ailleurs, la viennoiserie comprend également des variantes salées telles que les roulés à la saucisse. Avec une pâte feuilletée au beurre levé, les combinaisons sont évidemment infinies et très créatives !

Les croissants sont fabriqués à partir de pâte feuilletée levée, la technique de laminage des couches de pâte étant combinée à la pâte levée. Les différents pays et les différentes formations en boulangerie utilisent leur propre jargon. Le pliage dans la graisse requiert les compétences, l’expérience et la discipline nécessaires. Les meilleurs croissants sont faits avec du beurre : c’est incontestable. Même les fabricants de margarine ajoutent des quantités importantes de beurre à leurs mélanges de légumes pour en améliorer le goût et l’arôme. À l’origine, un accord avait été conclu à ce sujet : les croissants à la margarine étaient cuits de travers (en forme de demi-lune), tandis que les croissants au beurre étaient cuits droits.

Lidl a caché une fève d’une valeur de 1 000 euros dans 60 galettes des rois

Lidl a caché une fève d’une valeur de 1 000 euros dans 60 galettes des rois : voici les détails de cette opération folle.

Lidl a caché une fève d'une valeur de 1 000 euros dans 60 galettes des rois

Vous aviez tenté votre chance l’an dernier sans succès ? Bonne nouvelle ! Lidl revient cette année avec son opération spéciale « fève gagnante » à l’occasion de l’Épiphanie. À la clé ? Des bons d’achat d’une valeur de 1 000 euros cachés dans les galettes. Voici les détails de cette opération folle.

Chaque début d’année, l’Épiphanie signe le grand retour de la galette des rois, une délicieuse tradition qui rassemble petits et grands autour d’un moment convivial. Que ce soit en solo, entre amis ou en famille, cette pâtisserie dorée, composée de pâte feuilletée croustillante et, le plus souvent, garnie d’une généreuse frangipane à l’amande, succède à l’incontournable bûche de Noël. Elle trouve facilement sa place aussi bien au dessert qu’au goûter, pour le plus grand plaisir des amateurs de douceurs. Cependant, après les dépenses parfois excessives des fêtes de fin d’année, s’offrir cette gourmandise chez le boulanger peut s’avérer onéreux, la rendant ainsi moins accessible à tous.

Alors, si vous cherchez à faire des économies, la réaliser vous-même depuis votre cuisine peut être une solution idéale. Mais pour ceux qui manquent de temps, l’une des meilleures galettes est actuellement disponible en grande surface, proposant ainsi une alternative gourmande et abordable. Et cette année encore, Lidl promet une opération spéciale qui pourrait bien vous donner un petit coup de pouce financier pour commencer l’année en beauté.

Des bons d’une valeur de 1 000 euros cachés dans les galettes des rois vendues chez Lidl
Après le succès de la première édition qui s’est déroulée l’année dernière, Lidl transforme une fois de plus l’Épiphanie en une véritable chasse au trésor gourmande avec son opération « fève gagnante ». En effet, l’enseigne allemande dépasse la simple célébration traditionnelle pour offrir une expérience à la fois festive et ludique à ses consommateurs. Cette année, ce sont 60 fèves qui ont été dissimulées parmi les galettes vendues dans toute la France. Une fois celles-ci trouvées, les heureux gagnants pourront échanger leur fève contre un bon d’achat de 1 000 €.

En renouvelant cette initiative, l’enseigne discount affirme sa volonté de célébrer les moments de partage tout en apportant un soutien concret au pouvoir d’achat de ses clients. Dans un contexte marqué par une inflation persistante, où chaque dépense compte, cette opération se démarque par son caractère à la fois festif et solidaire. Elle offre ainsi une opportunité précieuse de démarrer l’année sur une note positive, malgré le poids des dépenses liées aux festivités de fin d’année.

Quelles sont les galettes des rois concernées par l’opération de Lidl ?
Pour participer, rien de plus simple ! Il vous suffit d’acheter une galette à la frangipane de 420 g dans un point de vente Lidl participant et d’espérer y découvrir la précieuse fève gagnante. Elles seront préparées directement sur place dans les boulangeries de l’enseigne et disponibles dans le rayon « point chaud ». Avec leur pâte feuilletée pur beurre dorée à souhait et leur généreuse garniture, elles promettent une expérience gustative aussi authentique que savoureuse.

Lancée le mercredi 4 décembre 2024, l’opération se poursuivra jusqu’au mardi 21 janvier 2025, offrant aux consommateurs plusieurs semaines pour tenter leur chance dans cette chasse au trésor à l’échelle nationale. Savourer un délicieux goûter tout en espérant décrocher une belle récompense : voilà l’expérience que propose Lidl, une tradition désormais incontournable qui succède ainsi à la magie des fêtes.

Le chef Jean Imbert ouvre un restaurant au Mont Saint-Michel

Le médiatique cuisinier Jean Imbert, bien connu à la télévision et sur les réseaux sociaux, a annoncé lundi 16 décembre 2024 l’ouverture de son restaurant le 16 janvier 2025 sur le site emblématique du Mont Saint-Michel (Manche).
Le chef Jean Imbert ouvre un restaurant au Mont Saint-Michel

Le message reste assez cryptique : « 1 000 ans qu’il existe ! Dans 1 mois, le 16 janvier, on ouvre son restaurant en haut du Mont Saint-Michel ! More soon… ». Le cuisinier, révélé lors de la finale en 2012 de « Top Chef », en dit peu sur son projet. Cependant, au vu des travaux réalisés sur le Mont, on sait que le restaurant prendra place dans l’ancienne caserne des pompiers, le logis Sainte-Catherine au pied de l’abbaye.

Pour ce projet, Jean Imbert s’est associé avec le fabricant d’ustensiles de cuisine Mauviel 1830, basé à Villedieu-les-Poêles. Initialement le programme promettait un restaurant de 50 places avec un jardin et une vue panoramique de la baie. La carte devrait être composée de produits frais du terroir. Le 16 janvier 2025 les fans de cuisine et de patrimoine pourront apprécier le résultat in situ.

Auguste Escoffier, début d’une vocation

Auguste Escoffier, le chef des plus grands, inventeur de la pêche Melba et de la poire Belle-Hélène
Auguste Escoffier, début d'une vocation
Rien ne destinait ce Provençal à devenir le chef du Grand Hôtel de Monaco, du Ritz de Paris, du Savoy, du Carlton de Londres… Il a, au cours de sa longue carrière côtoyé les grands de ce monde des deux côtés de l’Atlantique, avant de mourir, âgé de 89 ans en 1935, couvert d’honneurs.
Un demi-siècle après Antonin Carême, Auguste Escoffier reçoit la couronne de « Roi des cuisiniers et de cuisinier des rois ». À défaut d’avoir la vocation – il voulait être sculpteur – Auguste est tombé dès l’enfance dans la marmite. Son père est forgeron et maréchal-ferrant à Villeneuve-Loubet, mais trois de ses oncles et une tante sont restaurateurs à Nice. Et sa grand-mère est un cordon-bleu, dont il a hérité la finesse du palais et qui lui a prédit une belle carrière. Elle n’imaginait cependant pas qu’il deviendrait le cuisinier le plus célèbre de son temps et le maître incontesté des générations suivantes !
Dès l’âge de 13 ans, Auguste fait ses armes au Restaurant Français à Nice, fréquenté par des officiers russes, ce qui lui inspire, très tôt, une grande curiosité pour les cuisines étrangères. Puis en 1865, à Paris, il entre comme chef rôtisseur au Petit Moulin Rouge, réputé pour sa clientèle cosmopolite. Le jeune Provençal a encore du chemin à faire, mais c’est là qu’il observe, de l’intérieur, l’organisation et le fonctionnement d’un grand restaurant parisien, et qu’il songe aux améliorations à y apporter.

Un bus de la RATP explose la vitrine du restaurant de Thierry Marx

Le Bouillon du Coq, installé à Saint-Ouen, a été sérieusement amoché lors d’une sortie de route
Un bus de la RATP explose la vitrine du restaurant de Thierry Marx

C’était presque l’heure du dîner. Mardi soir, un bus de la RATP vraisemblablement affamé s’est encastré dans la vitrine du restaurant Le Bouillon du Coq de Thierry Marx. Situé à l’angle du boulevard Jean-Jaurès à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), l’établissement a vu sa façade être percutée par un bus.

D’après des témoins interrogés par Le Parisien, la conductrice aurait tenté d’éviter un scooter qui venait de lui faire une queue de poisson. En donnant un coup de volant, elle a terminé sa course dans le restaurant ouvert par l’ancien juré de l’émission télévisée « Top chef ».

L’accident n’a fait que deux blessés très légers selon les pompiers. Personne n’a été transporté à l’hôpital. On ignore pour l’heure si l’établissement pourra rester ouvert. Le restaurant avait été inauguré en juillet en présence du chef étoilé. Ce bouillon offre la promesse d’un repas à moins de 20 euros.

Les secrets de Cyril Lignac pour des profiteroles maison inoubliables

 

Les profiteroles, ces petits choux garnis et nappés de chocolat, sont une véritable invitation à la gourmandise. Mais comment réussir cette pâtisserie emblématique à la maison ? Avec les astuces du célèbre chef Cyril Lignac, suivez une approche originale mêlant recette et conseils pratiques pour un résultat digne des plus grandes pâtisseries.

Étape 1 : La pâte à choux, la base d’une réussite

Astuce : Préparer une pâte à choux maison

Commencez par une pâte à choux réussie :

1.Faites chauffer 12,5 cl d’eau, 12,5 cl de lait, 125 g de beurre fondu et une pincée de sel.

2.Hors du feu, incorporez 150 g de farine, mélangez énergiquement et desséchez la pâte sur le feu quelques minutes.

3.Ajoutez progressivement 4 œufs à l’aide d’un batteur jusqu’à obtenir une texture lisse et homogène.

Conseil du chef : Travaillez bien la pâte pour qu’elle ait une belle tenue lors de la cuisson.

Étape 2 : Pochage des choux, précision et patience

Astuce : Utiliser une poche à douille pour un pochage parfait

Sur une plaque recouverte de papier cuisson, pochez des choux de taille uniforme.

Petit plus de Lignac : Respectez les espacements pour éviter qu’ils ne se collent en gonflant.

Étape 3 : Le craquelin, la touche professionnelle

Astuce : Ajouter un craquelin pour une texture irrésistible

Pour sublimer vos choux, préparez un craquelin en mélangeant :

•100 g de farine,

•100 g de cassonade,

•100 g de beurre.

Étalez la pâte finement, découpez des disques et placez-les sur vos choux avant cuisson.

Pourquoi le craquelin ? Il régule la poussée des choux et leur donne un aspect croustillant et élégant.

Étape 4 : La garniture, laissez parler votre créativité

Astuce : Chantilly ou glace, à vous de choisir

Deux options s’offrent à vous :

•Garnissez vos choux de chantilly maison à l’aide d’une poche à douille.

•Ou bien, coupez vos choux en deux et ajoutez une boule de glace vanille ou tout autre parfum de votre choix.

Astuce de Lignac : Préparez une chantilly légèrement sucrée pour équilibrer avec le chocolat.

Étape 5 : La sauce au chocolat, l’indispensable

Astuce : Une sauce au chocolat maison pour le grand final

Pour sublimer vos profiteroles, réalisez une sauce chocolat onctueuse en faisant fondre du chocolat noir avec un peu de crème liquide. Versez-la généreusement sur vos choux au moment de servir.

Le conseil du chef : Servez vos profiteroles immédiatement pour profiter du contraste entre la chaleur de la sauce et la fraîcheur de la glace ou de la chantilly.

Avec ces astuces et cette méthode de présentation qui mêle étapes et conseils, vos profiteroles maison seront dignes des plus grands chefs. À vous de jouer pour impressionner vos convives et régaler vos papilles !

À Paris, le Hard Rock Café baisse le rideau après 33 ans d’existence

Très en vogue dans les années 1990-2000, le Hard rock café des Grands boulevards (IXe) ne faisait plus recette et était en difficulté financière. Sa fermeture laisse 90 salariés sur le carreau.


« Nous avons le regret de vous informer que nous sommes fermés. Nous vous remercions ainsi que la ville de Paris qui nous a accueillis chaleureusement avec enthousiasme. » C’est avec ce message laconique placardé devant son entrée que le Hard Rock Café annonce sa fermeture définitive.

Les vitres de la devanture ont été repeintes en blanc ce mardi 19 novembre mais par la porte entrouverte, on aperçoit des salariés en train d’enlever le mobilier. Un peu plus tôt, un camion est venu retirer des cartons de bouteilles et marchandises afin de vider les stocks.

C’est une page d’histoire qui se tourne pour la chaîne de restauration. Cette institution, installée depuis trente-trois ans sur le boulevard de Montmartre (IXe), juste à côté du musée Grévin, a baissé son rideau. Lundi soir, les clients se sont attablés une dernière fois autour d’un burger, de nachos… « Il y avait les fans de l’enseigne, des anciens employés et des clients de passage », confie un salarié. Le personnel a été informé de cette décision en septembre. Certains y travaillaient depuis l’ouverture.

Notre quartier va perdre encore un peu plus de son attractivité
« Je ne savais pas que l’établissement allait fermer lorsque je suis venu dîner lundi soir. C’est triste », murmure une jeune touriste revenue ce mardi matin pour changer un tee-shirt floqué au nom du Hard Rock Café Paris, acheté la veille, dans la boutique d’objets dérivés de l’établissement.

Même stupeur pour Olivier, un habitant du quartier, qui fréquentait ce lieu il y a encore quelques années. « J’y allais boire des verres parce que je connaissais des serveurs. Il y avait de l’ambiance. On y mangeait de la nourriture standardisée et chère. Le lieu attirait surtout les touristes qui repartaient avec des tasses, des casquettes et des porte-clés. Mais il ne correspondait pas à ce que les Parisiens recherchent », raconte cet assureur.

« C’est une perte pour notre quartier. L’enseigne attirait des touristes et créait de l’animation », regrette Laëtitia, responsable d’une boutique de bijoux du passage Jouffroy, voisin. « C’est une enseigne historique du quartier qui s’en va. C’est triste. Notre quartier va perdre encore un peu plus de son attractivité », s’inquiète le directeur de l’Indiana Café, situé à côté.

C’était le dernier implanté en France
La chaîne de restaurants est née à Londres en 1971. Le concept, novateur à l’époque, imaginé par Isaac Tigrett et Peter Morton, combinait cuisine américaine avec objets de collection liés au rock. Avec le succès rencontré, la marque s’est développée dans le monde et ses adresses sont devenues des lieux incontournables pour les amateurs de musique. Le groupe possède également une impressionnante collection de reliques du rock (guitares, dédicaces, blousons…), la plupart réparties dans ses établissements.

Le restaurant étoilé L’Arrivage va définitivement fermer ses portes

Jordan Yuste avait ouvert le restaurant en 2017 et obtenu sa première étoile Michelin en 2023..

Son chef Jordan Yuste, qui avait obtenu sa première étoile en 2023, indique sur ses réseaux sociaux vouloir « prendre du repos bien mérité ».

C’est une page de la cuisine sétoise qui se tourne. Le restaurant étoilé L’Arrivage, situé rue André-Portes, a annoncé qu’il allait fermer définitivement ses portes. « Après sept beaux chapitres, je vais clôturer le 15 décembre 2024 en vous proposant une dernière fois à Sète dans mon restaurant quelques moments de gourmandises exceptionnelles », indique le chef de l’établissement, Jordan Yuste, dans un post Instagram publié en début de semaine.

Tout en remerciant sa clientèle, ses proches ou encore ses collaborateurs, il précise : « Il va être temps pour moi de prendre du repos bien mérité, de prendre soin de ma santé qui a été perturbée sur cette dernière année notamment et surtout de m’occuper de mon fils qui grandit beaucoup trop vite ».

On se retrouvera
Technicien médical de formation, le jeune chef s’est tourné vers les fourneaux à l’âge de 25 ans, en passant son CAP à Sète et en débutant son apprentissage au Côté Mas à Montagnac. Après être passé par le restaurant Les Palmiers à Mèze puis par Le Mas, il ouvre son propre établissement, L’Arrivage, en 2017 au cœur de l’Île singulière.

Il y propose des menus « à l’aveugle », issus d’une cuisine créative, d’arrivage au gré du marché avec des produits frais qu’il sélectionne aux Halles toutes proches ou à la criée. En 2018, il fait son entrée dans le Guide du fooding et en 2020, il participe à l’émission télévisée Top Chef. Puis, en 2023, c’est la consécration avec l’obtention d’une première étoile par le Guide Michelin.

« On se retrouvera pour de futures aventures culinaires », conclut le chef dans son message publié sur les réseaux sociaux. « D’autres projets et aventures culinaires à venir », promet le restaurant sur son site internet. Pour ceux qui voudraient goûter une dernière fois la cuisine de Jordan Yuste et de son équipe, il ne reste que quelques disponibilités avant le dernier service, le 15 décembre prochain.

Thierry Marx dévoile la date d’ouverture de son Bouillon pour se régaler à moins de 20 euros

Vous rêviez de déjeuner chez Thierry Marx ? Sachez que vous pourrez bientôt le faire et à un prix abordable puisque le chef étoilé va sous peu ouvrir son Bouillon. Voici toutes les informations sur ce nouveau projet.

L’année dernière, on vous annonçait l’ouverture prochaine de la nouvelle adresse de Thierry Marx. Le chef à la tête du restaurant doublement étoilé “Sur-Mesure” au Mandarin Oriental avait décidé de prendre un tournant dans sa carrière en ouvrant pour la première fois un Bouillon.

En effet, depuis quelques années, ce type de restaurant fait fureur. L’avantage ? Ils mettent en avant de grands classiques de la cuisine française à des prix abordables. Face à ce succès, Thierry Marx a voulu apporter sa pierre à l’édifice et créer son adresse de Bouillon. Après des mois de préparation, le restaurant ouvrira prochainement ses portes. On vous dit tout.

La nouvelle adresse de Thierry Marx
Le Bouillon du Coq, nouveau restaurant de Thierry Marx, ouvrira rue Jean Jaurès à Saint-Ouen le 11 juillet prochain. Dans un cadre chaleureux, les clients seront répartis sur deux étages et une terrasse. Ils pourront déguster une cuisine traditionnelle et authentique à un prix abordable. En effet, grâce à cet établissement, manger chez Thierry Marx à moins de 20 euros sera désormais possible.

Quel est le menu ?
Justement, la question qui nous brûle les lèvres est la suivante : que va t’on manger ? A l’instar de tous les Bouillons, on retrouvera à la carte les classiques comme les intemporels oeufs mayo, la soupe à l’oignon, le poulet fermier et son gratin dauphinois, ou encore la mousse au chocolat dont on ne se lasse pas. Le menu sera fixé à une quinzaine d’euros en moyenne. Pour nous donner un avant goût de ce qui nous attend, le chef a d’ores et déjà dévoilé un menu via un post Instagram. Ce dernier est ainsi composé de tomate cœur de bœuf, vinaigrette + de saucisse au couteau et purée de pomme de terre + d’une crème brûlée. Le tout au prix de 15,60 euros.

Plus que quelques jours avant de découvrir cette nouvelle adresse qui fera sans aucun doute un très bon spot pour cet été !

Le Bouillon du Coq par Thierry Marx – Saint-Ouen

37 Boulevard Jean Jaurès

93400 Saint Ouen

Cyril Lignac de retour avec Tous en cuisine

M6 s’habille aux couleurs de Noël avec le retour attendu de Tous en cuisine. Cyril Lignac et Jérôme Anthony retournent aux fourneaux dès le lundi 2 décembre prochain pour proposer des menus à même de combler les téléspectateurs pour les fêtes de fin d’année.

C’est un rendez-vous qui s’est installé dans le foyer des Français pendant le premier confinement. Profitant du fait que les téléspectateurs tournaient en rond chez eux, M6 et Cyril Lignac leur ont proposé à l’approche du dîner une émission pour (re)découvrir le cuisinier qui somnolait en eux. Bingo, Tous en cuisine s’est révélé comme une émission à ne pas manquer pour les apprentis chefs, ravis de pouvoir reproduire à la maison des recettes aussi accessibles que gourmandes. D’autant que, pistache sur la mortadelle, l’association entre le sérieux du chef croquant-gourmand et l’espièglerie de son acolyte Jérôme Anthony a fait merveille et donné lieu à des séquences mémorables.

Fort de ce carton, M6 a décidé de décliner ce programme à toutes les sauces chaque année. Alors pour ne pas que ça sente le réchauffé, la chaîne a pensé à varier les saveurs, laissant par exemple Cyril Lignac détailler ses recettes depuis sa maison de Saint-Tropez l’été dernier.

Menu spécial fêtes au programme
C’est dans une configuration plus classique que Tous en cuisine s’apprête à effectuer son retour sur la Six. A partir du lundi 2 décembre prochain, l’émission prendra le relais du Juste Prix d’Eric Antoine dans la case 18h35/19h40. Les aficionados retrouveront leur duo préféré aux fourneaux avec un trublion, qui a une nouvelle fois, exporté ses casseroles dans sa camionnette aux quatre coins de la France, dans une ambiance de Noël. Au menu de leur nouvelle collaboration : des mets spécialement concoctés pour les fêtes de fin d’année. Tiramisu revisité façon Mont-Blanc, pot au feu de foie gras, saumon confit ou soufflé aux noisettes sont ainsi annoncés pour donner envie aux téléspectateurs de sortir des traditionnels chapon et bûche. Un premier cadeau sous le pied du sapin de millions de Français.

Subway

In 1965, the first Subway store was opened in Bridgeport, Connecticut, by 17-year-old Fred DeLuca and his family friend, Dr. Peter Buck. Originally conceived as a way to fund Fred’s college education, the shop was initially called “Pete’s Super Submarines,” reflecting the delicious submarine sandwiches that would soon gain popularity. The duo saw an opportunity in the fast-food market and aimed to offer a healthier alternative to the typical fare available at the time. This innovative approach laid the foundation for what would become a global franchise, driven by their commitment to quality and customer satisfaction.

Fred DeLuca and Dr. Buck faced numerous challenges in the early days of the business, from securing funding to attracting customers. With just $1,000 borrowed from Dr. Buck, they set up the modest eatery, which focused on fresh ingredients and made-to-order sandwiches. The initial success of their venture was largely due to the dedication of DeLuca and Buck, who worked tirelessly to ensure every customer left satisfied. Their emphasis on freshness and quality helped distinguish Subway from other fast-food options, creating a loyal customer base that would support their growth.

As the years went by, Subway evolved into a global phenomenon, expanding rapidly throughout the United States and beyond. The brand became synonymous with the sub sandwich and healthy eating, with DeLuca and Buck at the helm guiding its vision. Today, Subway operates thousands of locations worldwide, revolutionizing the fast-food industry and demonstrating the power of entrepreneurship and innovation. The story of Fred DeLuca and Dr. Peter Buck’s humble beginnings serves as an inspiring testament to how a simple idea can transform into a successful business that impacts millions of people around the globe.

Naissance de Pepsi

Pepsi a été inventé pour la première fois en 1893 sous le nom de « Brad’s Drink » par Caleb Bradham, qui vendait la boisson dans sa pharmacie de New Bern, en Caroline du Nord.

Il a été rebaptisé Pepsi-Cola en 1898, « Pepsi » parce qu’il était annoncé pour soulager la dyspepsie (indigestion) et « Cola » faisant référence à la saveur du cola. Certains ont également suggéré que « Pepsi » pouvait être une référence à une boisson félicitant la digestion comme pepsine, une enzyme digestive, mais la pepsine elle-même n’a jamais été utilisée comme ingrédient du Pepsi-Cola.

La recette originale comprenait également du sucre et de la vanille. Bradham cherchait à créer une boisson en fontaine attrayante, qui faciliterait la digestion et stimulerait l’énergie.

En 1903, Bradham a transféré la mise en bouteille de Pepsi dans sa pharmacie vers un entrepôt loué, et la société Pepsi-Cola a été créée le 16 juin. Cette année-là, Bradham a vendu 7 968 gallons de sirop.

L’année suivante, Pepsi a été vendu en bouteille de six onces et les ventes ont augmenté jusqu’à 19 848 gallons.

Astuces de sommelier pour refroidir son vin

On a tous connu ce moment : un apéritif organisé à l’improviste et une bouteille de vin qui ne demande qu’à être refroidie en un claquement de doigts.

Pas de panique, c’est possible !

Si les vins rouges se consomment entre 14 et 20°C selon leur caractère, les blancs et les rosés sont eux plus exigeants quant à leur température. En effet, les rosés se dégustent en général entre 8 et 10°C, les vins blancs entre 8 et 13°C.

Un seau de glace et de sel
La méthode express : remplissez un seau à moitié d’eau froide et l’autre moitié de glaçons. Ajoutez-y une bonne poignée de sel fin dans l’eau : le sel accélère la fonte des glaçons et donc la baisse de température. Il ne vous suffit plus qu’à y plonger votre bouteille pendant quelques dizaines de minutes !

Un torchon imbibé d’eau
Autre possibilité : imbibez un torchon d’eau froide et enroulez-le autour de votre bouteille avant de placer le tout au réfrigérateur pendant une dizaine de minutes.

Des glaçons
Et pour mettre toutes les chances de votre côté quand il fait très chaud, vous pouvez également rafraîchir vos verres à l’aide de quelques glaçons que vous allez faire tourner sur les parois du verre. N’oubliez surtout pas de les retirer avant la dégustation !

À éviter : les glaçons en plastique qui risquent d’altérer les saveurs du vin. Les rafraîchisseurs à vin, sous forme de poches isothermes ou de seaux réfrigérants sont parfaits pour conserver le vin au frais, mais déconseillés pour le refroidir sur le pouce.

Le vin est enfin à la bonne température pour être apprécié comme il se doit. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon apéritif !

A Dinan, l’étonnant pain au goût de galette bretonne de la boulangerie Hébert

À la boulangerie Hébert, en centre-ville historique de Dinan (Côtes d’Armor), on prépare un pain avec tous les ingrédients d’une galette.

A Dinan (Côtes-d’Armor), suite au concours télévisé du meilleur boulanger de France auquel il avait participé avec cette recette, Laurent Hebert a commercialisé sa création. Dans ce pain, il y a tous les ingrédients d’une galette, jusqu’à la garniture fourrée à l’intérieur.

Issu d’un concours
Le boulanger aime se donner des défis et participe à de nombreux concours. « J’ai beaucoup d’idées, je fais beaucoup de concours, tous les ans, et à force on a plein d’idées. Ça nous fait avancer, sinon on stagne. »

Une recette originale
« C’est une recette originale, personne ne l’a faite nulle part. » Avec des matières premières faites maison, « tout est création maison chez nous », rappelle le boulanger.

Quand il est en vente, le pain a un beau succès, pour grignoter mais aussi en tant que déjeuner. « Il plait beaucoup, on a des habitués qui viennent l’acheter pour leur repas du midi ».

Un goût de sarrazin
Pour donner ce goût, c’est travaillé?: on torréfie le sarrazin dans du beurre. « L’idée était de donner le gout de la galette et c’est vraiment possible grâce au beurre ». Ensuite, l’œuf, le jambon et l’emmental sont ajoutés. « Il manque juste la crème », sourit le boulanger.

Pain naan : tout ce qu’il faut savoir

Le pain naan : le pain d’asie par excellence

Le pain naan est un petit pain rond et plat, légèrement levé, à base de farine de blé et de yaourt. Sa particularité réside dans son mode de cuisson puisqu’il est cuit sur la paroi d’un four : le tandoor.

Ce four en terre cuite se retrouve dans de nombreux pays d’Asie centrale comme l’Inde, le Pakistan, l’Iran, l’Afghanistan ou l’Ouzbékistan. Autant de pays où le pain naan est servi, le plus souvent en accompagnement de plats en sauce.

Le pain naan se diversifie

Dans les restaurants indiens, le pain naan sort des sentiers battus. Tout a commencé avec la création du célèbre « cheese naan », le naan au fromage fourré à la Vache qui rit. Pour la petite anecdote, c’est un restaurant indien parisien qui en réclame la paternité. Le petit pain au fromage serait donc né à deux pas des Champs Élysée au milieu des années 70.

Depuis quelques années, le pain naan s’est diversifié. On le retrouve préparé de façon toujours plus originale, fourré ou tartiné avec des ingrédients variés : viande hachée, légumes, champignons, truffe, fromages affinés, oignons, coriandre, piment, herbes fraîches ou séchées comme le zaatar…

Le pain naan dans la street-food et le fast-food

Au-delà du traditionnel restaurant indien, le pain naan se fraye désormais un chemin dans la street-food. On le retrouve ainsi dans deux types d’établissements.

Pain naan entre fast food et street food

La street food indienne

La street-food gagne du terrain dans tous les types de gastronomie. Et les cuisines du monde s’y prêtent particulièrement bien. Sans surprise, on retrouve des restaurants de street-food indienne en France, à l’image de Kuna Naan à Paris qui propose des sandwichs présentés dans un pain naan et garnis de recettes inspirées des saveurs traditionnelles : poulet tikka, porc effiloché au curry, panir (fromage indien), butter chicken…

Les fast-food

Autre curiosité dans le secteur de la restauration rapide : le mariage du pain naan et du kebab. De nombreuses enseignes remplacent désormais le pain maison ou wrap par ces petits pains orientaux. Ils sont ensuite garnis de façon classique par une viande cuite à la broche, des crudités, sauces et frites.

Et pour plus de générosité, certains n’hésitent pas à proposer le combo détonant : cheese naan et garniture kebab. Dans le domaine, les franchises se multiplient comme avec NBK la Naanerie à Rennes, Lyon, Grenoble et Redon ou la marque Naan Stop en région parisienne.

Comment adopter le pain naan dans votre restaurant ?

Vous souhaitez vous aussi mettre le pain naan à la carte de votre restaurant ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour le préparer.

Comment le cuire sans four tandoor ?

Vous ne possédez pas de four tandoor dans votre restaurant ? Pas de panique, les pains naans peuvent facilement être cuits d’une autre manière. Vous pouvez opter pour le four à pizza, la plancha ou une poêle bien chaude pour un rendu proche de celui du naan traditionnel.

Recette de pain naan

Les ingrédients

  • 500 g de farine de blé
  • 8 g de levure de boulanger
  • 2 pincées de levure chimique
  • 1 c. à café de sel
  • 1 c. à café de sucre
  • 1 pot de yaourt (125 g)
  • 4 c. à soupe d’huile végétale
  • 18 cl d’eau

La préparation

  1. Diluer la levure dans la moitié de l’eau chaude.
  2. Dans un bol, mélanger la farine, le sel et le sucre. Faire un puits et ajouter le yaourt, l’huile et la levure. Pétrir à la main ou au robot pâtissier, et ajouter l’eau petit à petit.
  3. Laisser la pâte sous un torchon dans le bol, de préférence dans un endroit chaud durant 1h30. Elle doit doubler de volume.
  4. Détailler la pâte en une dizaine de boules. Les étaler au rouleau à pâtisserie pour obtenir des cercles d’environ 18 cm avant de passer à la cuisson.
  5. Dans une poêle bien chaude, sans matière grasse, faire cuire les pains 4 minutes de chaque côté.

Un savoir-faire qui ne doit pas disparaître

Le craquelin vient de se voir inscrit au patrimoine culturel immatériel de la France. Une reconnaissance pour ce biscuit breton de tradition comme pour les cinq entreprises qui le fabriquent en pays de Rance, dont l’atelier de Thierry Margely, à Plumaudan (Côtes-d’Armor).

Le craquelin ? Ce biscuit en forme de bol, de tradition bretonne, vient d’être inscrit au patrimoine culturel immatériel de la France. « Certains prétendent que les paysans bretons le préparaient afin de l’utiliser comme récipient lors des repas dans les champs », aime à raconter Thierry Margely, à la tête de l’atelier des craquelins Margely, basé à Plumaudan, au sud de Dinan (Côtes-d’Armor).

L’entreprise, qui emploie quatre personnes, est une histoire familiale depuis 1929. À 16 ans, Étienne, le fils de Thierry, est d’ailleurs là pour donner un coup de main durant ses vacances. « Pendant l’été, les ventes augmentent ! On expédie régulièrement nos craquelins à Paris. »

Cinq entreprises à l’œuvre
Dans l’atelier de Plumaudan, pas le temps de discuter. Les deux fours de boulanger en service sont équipés de minuteurs. Le craquelin n’attend pas. C’est presque à la seconde près qu’il faut les défourner. Ils seront aussitôt ensachés « dans des sacs en papier transparent, on a aussi gardé cette tradition ».

Cette inscription au patrimoine culturel immatériel est le résultat d’un dossier d’inscription lancé en 2022 par les cinq entreprises des bords de Rance, en Côtes-d’Armor et Ille-et-Vilaine, qui ont conservé ce savoir-faire. Outre l’atelier de Plumaudan, les Craquelins de la Baie, à Saint-Père-Marc-en-Poulet, les Craquelins Bellier, à Pleudihen-sur-Rance, les Craquelins de Saint-Malo et le Petit Craquelin, à Fréhel, sont de la partie. « Mais chacun a conservé ses secrets et ses procédés, ajoute Thierry Margely. Notre craquelin est un peu plus mousseux. »

Une fabrication du Moyen Âge
Cœur Émeraude, qui porte le futur parc naturel régional, a aussi défendu le dossier. « L’histoire de ces biscuits, au goût unique, remonterait au Moyen Âge. Ils étaient également appréciés des Terre-Neuvas, qui les emportaient sur leurs bateaux, précise Dominique Mélec, technicien de l’association. Les marins les conservaient pendant des mois dans des sacs en toile de lin. Ce savoir-faire ne doit pas disparaître. »

Aujourd’hui, le craquelin a ses inconditionnels au petit-déjeuner. Pour autant, Thierry Margely n’a pas attendu cette reconnaissance pour diversifier sa production. « Mon père avait lancé le mini-craquelin, idéal pour l’apéritif. Ils représentent désormais 40 % de notre production. Et nous préparons aussi une recette de craquelins au blé noir. »

Thierry Marx se prend un bouillon à Saint-Ouen

Le chef star ouvre un vaste bistrot dans le 93 qui promet bonnes assiettes et petites additions

Quand il ne vante pas le Big Mac sur M6 ou qu’il a fini de tempêter contre les charges dans la restauration, Thierry Marx, chef télévisuel et président du puissant syndicat patronal des métiers de l’hôtellerie, revient un peu à la cuisine.

Ce jeudi 11 juillet, il ouvre ainsi le Bouillon du Coq à Saint-Ouen. Une vaste bâtisse rouge crête-de-coq (forcément) de 100 couverts à deux pas de la mairie. Ce bouillon populaire prend la suite du mythique Coq de la Maison Blanche, ex-temple du turbot poché et des repas d’affaires des métallurgistes.

Qu’est-ce que le kakigori, cette glace japonaise qui pourrait concurrencer la crème glacée ?

Dessert rafraîchissant à la croisée entre granité et crème glacée, le petit dôme de glace coloré inonde Instagram depuis quelque temps déjà. Mais qui est-il, d’où vient-il ? Découvrez avec nous le kakigori, ce dessert givré qui séduit de plus de Français en été.

Les dernières canicules l’ont prouvé : quand le mercure grimpe, peu de sucreries sont aussi prisées que les glaces. Aussi rafraîchissantes que délicieuses, elles promettent une décharge de sérotonine givrée. ?À l’italienne, en sorbets, servies dans un cône ou présentées autour d’un bâtonnet, les glaces n’ont pas à rougir de leur variété. Néanmoins, un petit nouveau venu tout droit du Japon pourrait bien faire concurrence aux stars du rayon surgelé : le kakigori. Devenue la coqueluche des réseaux sociaux, cette tendance givrée gagne de plus en plus de terrain dans les grandes métropoles françaises.

Un frisson givré

Mais quel est donc ce mets glacé qui déferle en Occident ? La réponse se trouve dans son nom : traduit littéralement, kakigori signifie glace (gori) râpée (kaki). Servi dans un pot ou un bol, le kakigori est un dôme de glace recouvert, selon les recettes, d’un sirop aromatisé, de lait concentré, de purée de fruits ou encore de fruits confits. Mais attention, le dessert nippon n’est pas qu’un simple granité glorifié : ?la texture de la glace, finement tranchée, se rapproche de celle de la neige. Pas complètement poudreux, ni granuleux, le kakigori se distingue donc des granités et autres glaces pilées. Au-delà de sa consistance étonnante, il surprend par l’intensité de ses saveurs. Et pour cause, contrairement aux désserts givrés traditionnels, la glace râpée n’est pas turbinée. Ce processus, qui donne une onctuosité à la préparation en la gonflant à l’air, atténue également ses saveurs.

Neutre, la préparation de base permet aux cuisiniers de laisser libre cours à leur créativité. Au Japon, deux recettes traditionnelles dominent : une première, avec du lait concentré, un coulis et des morceaux de fraises, est prisée par les plus jeunes, tandis que la seconde, à base de sirop de thé vert matcha, de pâte d’azukis rouges et de mini mochis convient davantage aux adultes.

À l’autre bout du monde, les cuisiniers des grandes métropoles françaises se sont aussi approprié le dessert givré en apportant parfois leur propre touche. Dans sa boutique parisienne, l’artisane chocolatière Jade Genin propose ainsi depuis un an ses « granités-neiges » qui revisitent les kakigoris japonais avec les saveurs de la granita sicilienne.

Un millénaire d’histoire

Le succès de ces boules de glace colorées dans les rues françaises est récent. Pourtant, l’histoire de cette sucrerie glacée remonte à l’époque Heian (794 à 1 185). Le dessert est alors réservé à l’élite : seuls les plus fortunés peuvent se permettre d’acheter des blocs de glace entiers ramenés des lacs gelés. Plus accessible depuis l’invention du congélateur, le kakigori est désormais un dessert populaire au Japon… et dans le monde entier.

Baskin-Robbins

Saviez-vous qu’Irvine « Irv » Robbins (1917-2008), co-fondateur de Baskin-Robbins, a ouvert son premier magasin de glaces en utilisant l’argent qu’il a économisé de sa BarMitzvah. Né à Winnipeg d’immigrants juifs d’Europe de l’Est, Robbins a grandi en travaillant dans le salon de glace de son père à Tacoma, Washington. Il finissait toujours la journée heureux et aimait rendre les autres heureux. Après avoir servi comme sergent de l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale, Robbins a ouvert le salon de glaces Snowbird en 1945 à Glendale, en Californie. En 1948, il rejoint ses forces avec son beau-frère Bert Baskin et le légendaire Baskin-Robbins est né !
Source : Jill Goltzer Baskin-Robbins

Chef


Pour le film Chef (2014), Jon Favreau a fait sa propre cuisine en s’entraînant avec le chef food truck Roy Choi. Choi a envoyé Favreau à une semaine de scolarité culinaire française intensive, où Favreau aiguisé ses talents au couteau et a appris à faire des sauces. Je l’ai amené dans la cuisine, et il s’est juste un peu adapté, se souvient Choi. Je lui ai fait quelques tests, comme une caisse de ciboulette, ou une caisse d’oignons, ou éplucher deux caisses d’avocats. Juste pour voir où son esprit, sa situation et ses capacités étaient et à quel point il était intéressé par ces choses. Il vient de les attaquer. Il en a vraiment fait partie.

Choi n’a accepté d’entraîner Favreau à cuisiner que si Favreau promettait d’être absolument authentique dans son interprétation d’un chef professionnel, de la façon dont son personnage Carl plie les serviettes au début du film, à la façon dont il nettoie sa station. Choi a également mis Favreau au travail dans plusieurs de ses cuisines en faisant des tâches répétitives et subalternes, comme la cueillette du persil. Cette formation a été conçue pour garder Favreau concentré sur les moindres détails, et pour servir d’exercice d’acteur de méthode, afin de comprendre l’état d’esprit d’un chef professionnel, qui doit être continuellement concentré sur les détails dans un environnement pressurisé, ce qui nécessite des tâches répétitives.

Finalement (cinq ans après la sortie de ce film) Favreau et Choi se sont de nouveau associés à l’émission de cuisine/documentaire Netflix The Chefs Show.

C’était sympa de retravailler sur un petit film comme celui-ci, où j’ai tant de responsabilités entre écrire et réaliser et jouer, et où tu vis et meurs par tes propres talents. Le sentiment de faire quelque chose de petit et de personnel me manquait, où je n’aurais pas à expliquer ma vision à qui que ce soit d’autre que les gens avec qui je collaborais

Beaucoup de critiques ont vu ce film comme une allégorie à la carrière de réalisateur de Jon Favreau, en retournant à ses racines de films indépendants, lui permettant ainsi de prendre ses propres décisions après avoir travaillé sous l’œil proche et exigeant des studios Marvel, et après la bande dessinée adaptation film, Cowboys & Aliens (2011) a été un léger échec au box-office. Cependant, Favreau a nié la comparaison. (IMDb)

Joyeux anniversaire Jon Favreau !

Le (très mauvais) restaurant de Salt Bae ferme à New York

La star d’Internet Salt Bae, surnom de Nusret Gökçe, connue pour saupoudrer du sel en le faisant tomber le long de son avant-bras, avait ouvert un restaurant de burgers à New York il y a trois ans. L’établissement était considéré comme « le plus mauvais restaurant en ville« .

Les feuilles d’or n’y feront rien : trois ans après son ouverture, le restaurant de Salt Bae à New York ferme définitivement ses portes. L’enseigne spécialisée dans les burgers était considérée comme « le pire restaurant de New York » par les critiques culinaires de la ville.

Salt Bae, le pseudonyme de Nusret Gökçe, avait ouvert ce restaurant en février 2020, dans une ville où le burger fait office de religion. L’enseigne proposait un Ladies burger végétarien et gratuit réservé aux femmes. Mais aussi un milkshake recouvert de feuilles d’or pour 99 dollars et un Gold Burger à 100 dollars. Le Guardian cite un critique gastronomique, Robert Sietsema, qui décrit l’atmosphère de Salt Bae Burger comme « aussi chaleureuse qu’un hangar à avions ».

Cette fermeture est un revers pour Nurset Gökçe, habitué à la gloire et au succès depuis 2017. Impresario de restaurants turcs, il est devenu célèbre en devenant un mème : sa technique de saupoudrage de sel lui a fait gagner plus de 52 millions de followers sur Instagram. Il a ouvert vingt restaurants à travers le monde, où de très grandes stars ont leurs habitudes.

Son image a quelque peu été écornée par son attitude lors de la finale de la Coupe du Monde de football 2022. Descendu sur le terrain à l’issue du match, Salt Bae a fait du forcing pour poser avec la coupe du Monde entre les mains, ou en essayant de s’imposer au côté de Leo Messi.

La Poste va vendre des timbres olfactifs qui sentent bon la baguette chaude

Après les timbres à l’effigie des métiers d’art, du Nouvel An chinois ou ceux en partenariat avec Lancôme, la Poste se réinvente en proposant de surprenants timbres olfactifs.

Depuis mi-mai, la Poste a mis en vente des timbres d’un nouveau genre : ils ne sont pas seulement ornés d’un joli dessin de baguette de pain, non, ils en ont aussi l’odeur ! Un joli clin d’œil au patrimoine français, que les philatélistes doivent déjà d’arracher et pour cause… Seulement 594 000 exemplaires de ce petit bijou sont en circulation. Ne tardez-pas si, vous aussi, vous les collectionnez !

Une collection spéciale J.O.
À l’origine de cette idée originale, il y a une envie de la Poste de faire rayonner le patrimoine français quelques semaines du début des Jeux Olympiques de Paris. Pour pousser les touristes à s’offrir un petit morceau de la France, tout a été minutieusement pensé. D’un côté, l’illustration se veut gourmande en représentant une jolie baguette bien dorée entourée de rubans bleus, blancs et rouges. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’artiste Stéphane Humbert-Basset a su magnifier la baguette.

De l’autre, ce qui fait la particularité de ces timbres, c’est bien entendu leur senteur alléchante. Pour que les effluves de pain juste sorti du four viennent chatouiller vos narines, l’imprimerie Philaposte de Boulazac, en Dordogne, a usé d’ingéniosité en utilisant des senteurs encapsulées. Après avoir gratté le papier, laissez-vous emporter par une odeur gourmande qui rappelle le petit-déjeuner du dimanche. Un délice !

Le timbre : petit par la taille, grand par la portée
Si le timbre a été choisi pour rendre hommage au patrimoine français, ce n’est pas un hasard. Classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis novembre dernier, ce petit bout de papier est unanimement reconnu comme un vecteur d’histoire qui se transmet souvent de génération en génération.

Si vous souhaitez constituer une belle collection pour votre descendance, il vous faudra débourser 1,96€ pour un timbre, et surtout vous dépêcher. Ces timbres risquent bien de partir comme des petits pains…

Morgan Spurlock, auteur du film « Super Size Me », est mort à 53 ans

L’acteur et réalisateur avait brillé dans ce documentaire dénonçant la malbouffe où il avait enchaîné trente jours à manger chez McDonald’s

Son documentaire sorti en 2004 avait été acclamé dans le monde entier. Il lui avait cependant coûté une prise de poids de dix kilos en un seul mois de tournage. Pour son film Super Size Me, Morgan Spurlock avait passé trente jours à consommer exclusivement le menu le plus large proposé par McDonald’s. Le réalisateur et acteur américain est décédé, a annoncé ce vendredi sa famille.

Agé de 53 ans, Spurlock a succombé à un cancer, subissant des complications à sa maladie. « C’est un jour triste, où nous avons dit au revoir à mon frère Morgan. Le monde a perdu un vrai génie créatif et un homme spécial. Je suis fier d’avoir eu l’opportunité de travailler avec lui », a déclaré son frère Craig, qui a travaillé sur plusieurs de ses projets.

Il avait commencé sur le film « Léon »
Morgan Spurlock avait commencé sa carrière dans le cinéma en 1994 en tant qu’assistant de production sur le film « Léon », réalisé par Luc Besson avec Jean Reno, Gary Oldman et Natalie Portman dans les rôles principaux. Sa carrière a véritablement décollé avec le documentaire Super Size Me.

A l’issue de son expérimentation, Morgan Spurlock, alors âgé de 32 ans, avait pris plus de dix kilos, vu son cholestérol s’envoler, son foie se détériorer du fait de l’excès de gras et était sujet à des troubles sexuels. Le film, nominé aux Oscars dans la catégorie « meilleur documentaire », avait nourri le débat sur les effets néfastes de l’industrie du fast-food sur la santé publique, en particulier à un moment où les Etats-Unis étaient confrontés à une hausse des cas d’obésité.

Une université le contredit
En 2007, une université suédoise avait mené une expérimentation similaire avec un groupe d’étudiants. Si les étudiants ont pris entre 5 % et 15 % de poids supplémentaire et se sentaient « fatigués et ballonnés », aucun n’avait développé les symptômes décrits par Morgan Spurlock à la fin de son documentaire. Une partie des conclusions du film avait d’ailleurs été remise en question en 2017, après que Spurlock avait reconnu « boire régulièrement depuis l’âge de 13 ans. Je n’ai jamais été sobre plus d’une semaine en trente ans. »

Il réalisera au total une quinzaine de documentaires, se mettant quasi systématiquement en scène, parmi lesquels Où se trouve Oussama ben Laden, en 2008, dans lequel il parcourt le monde à la recherche de l’ancien leader d’Al-Qaida. Son dernier film, Super Size Me 2, réalisé en 2017, mettait l’accent sur les stratégies commerciales des géants de la malbouffe afin de présenter leurs produits sous un meilleur jour, en matière de santé.

Il crée un faux restaurant à Londres, qui devient numéro un de la capitale

Un journaliste anglais a réussi à piéger le célèbre site TripAdvisor. Oobah Butler a créé un faux restaurant et demandé à ses amis de publier des avis élogieux et de fausses recommandations. Résultat?: six mois plus tard, son “Shed at Dulwich” passait en tête des établissements londoniens sans avoir jamais servi un seul plat. Récit d’une supercherie mitonnée façon vol-au-vent.

Une cuisine d’exception et un personnel charmant. Je recommande absolument

Cette appréciation d’un restaurant sur TripAdvisor a-t-elle été écrite par un anonyme sincère Le frère du patron Voire un critique payé par le restaurateur lui-même afin de publier des avis sur le fameux site qui fait et défait la réputation des hôtels et des restaurants du monde entier

Ce boulot, payé 10 livres sterling la recommandation, Oobah Butler l’a exercé pendant un temps. Et puis, un jour, il a décidé de voir jusqu’où pouvait aller le déni de réalité. Autrement dit, le mensonge. La supercherie. Avec une idée aussi simple qu’effrayante : « Dans le climat actuel de désinformation, et en prenant en compte la volonté de la société de croire n’importe quoi, se demande Oobah Butler, créer un faux restaurant est-il possible? »

Visiblement, la réponse est oui. Et on peut même, en six mois, devenir le restaurant classé numéro un de Londres sans jamais avoir servi un seul plat.

Une petite cabane de jardin
Comment? Rien de très compliqué. Il faut d’abord déclarer son restaurant et son nom – ce sera « The Shed at Dulwich », traduisez : « La Cabane de Dulwich ». Et pour cause : le faux établissement sera situé dans l’arrière-cour de la maison du journaliste, où trône une petite cabane de jardin. Il faut ensuite acheter un nom de domaine sur Internet, ouvrir un site avec de faux menus, de faux plats – évidemment alléchants, recherchés – accompagnés de photos fabriquées de toutes pièces.

Là, Oobah Butler laisse libre cours à sa créativité. Propose des menus « en fonction de l’humeur du moment » : « Luxure », « Empathie », « Amour », « Contemplation »… Prenons « Luxure » (au hasard) : « Rognons de lapin sur toast, safran et bisque d’huître, grenade soufflée ».

Quant aux photos, elles donnent envie. En tout cas quand on n’en connaît pas les coulisses de la fabrication : les faux plats sont réalisés avec de la mousse à raser, des tablettes javellisées pour toilettes et de la peinture.

Personne n’a encore mis les pieds chez lui
Oobah Butler soumet son restaurant à l’approbation de TripAdvisor, qui l’accepte et le classe 18 149e restaurant de Londres. « The Shed at Dulwich » vient d’arriver sur le site, il est automatiquement placé en dernière position, rien que de très normal. Reste maintenant à faire prendre la mayonnaise. Et à grimper dans ce classement.

Grâce à ses nombreux amis, qui écrivent des avis dithyrambiques sur son établissement depuis des ordinateurs multiples, son faux restaurant grimpe dans les 10?000 premiers en quelques semaines. Pas mal. D’autant que personne n’a encore mis les pieds chez lui.

Car le lieu cultive une part de secret. Il n’a pas d’adresse précise, juste une localisation. Les réservations ne peuvent se faire qu’en ligne?: Butler peut donc facilement annoncer qu’il n’y a pas de place. Tout est pris, tout le temps. Ce qui renforce encore l’attrait du lieu auprès des internautes. Ceci, associé au fait que les critiques élogieuses continuent de tomber, font grimper le restaurant à la 156e place.

Des plats surgelés tout-prêts
Par mail, « The Shed at Dulwich » reçoit des demandes de collaboration avec des restaurateurs, des offres d’emploi, des propositions de relations presse – et une société de production australienne propose même de venir tourner des images promotionnelles.

Six mois après son lancement, le faux restaurant reçoit la consécration suprême : la première place au classement des restaurants londoniens. Non sans avoir finalement accueilli, en novembre et pour une seule soirée, 10 « vrais » clients. De leur avoir servi des plats surgelés tout-prêts achetés au supermarché. Et de voir leurs « vrais » avis – pour la plupart favorables!- publiés sur TripAdvisor.

« The Shed at Dulwich » étant en tout cas en tête des établissements de la capitale, TripAdvisor finit par envoyer un mail de demande d’informations. Oobah Butler dévoile alors la supercherie. TripAdvisor reconnaît que ce n’est pas la première fois qu’il est confronté à un canular, mais que c’est la première fois que cela prend de telles proportions. « Et comme il n’y a aucun intérêt à créer un faux restaurant, ce n’est pas un problème que nous rencontrons régulièrement ». Une bonne nouvelle.

John Stith Pemberton

Né le 8 juillet 1831 à Knoxville, en Géorgie, John Stith Pemberton est entré dans l’histoire en tant qu’inventeur de l’une des boissons les plus populaires au monde : le Coca-Cola. Décédé le 16 août 1888 à Atlanta, sa vie fut marquée par l’innovation et la transformation d’une simple idée en un phénomène global.
 
John Pemberton, issu d’une famille modeste avec son père James Clifford Pemberton et sa mère Martha L. Gant, a montré très tôt un intérêt pour la chimie et la médecine. Après avoir terminé ses études au Wesleyan College, il a choisi de poursuivre une carrière en pharmacie, une décision qui allait s’avérer révolutionnaire.
 
En 1853, il épousa Ann Eliza Clifford Lewis. Le couple eut un fils, Charles Ney Pemberton, qui fut plus tard impliqué dans les affaires de son père. La vie familiale de Pemberton, bien qu’importante pour lui, était souvent éclipsée par ses expériences et découvertes en pharmacie.
Avant de créer sa recette mondialement célèbre, Pemberton avait déjà fait preuve d’innovation dans le domaine pharmaceutique. En effet, il fut un des premiers à formuler ce qu’on appelle des « sodas médicinaux », des boissons conçues pour soulager divers maux en utilisant des extraits de plantes.
 
L’histoire de Coca-Cola commence réellement dans les années 1880, lorsque Pemberton cherchait à créer un remède contre les maux de tête et la fatigue. Le contexte était celui d’une Amérique en pleine transformation, où l’urbanisation et le changement de mode de vie créaient de nouveaux besoins chez les citoyens.
 
La première version de ce qui deviendra le Coca-Cola était initialement une boisson alcoolisée à base de vin de coca, connue sous le nom de « French Wine Coca ». Toutefois, avec l’introduction des lois de prohibition à Atlanta en 1886, Pemberton a été contraint de reformuler sa boisson pour en retirer l’alcool, remplaçant le vin par un sirop sucré mélangé à de l’extrait de feuille de coca et à de la noix de kola, d’où le nom Coca-Cola.
 
Le nouveau breuvage fut d’abord vendu en pharmacie comme un remède exotique pour divers maux, mais son goût unique et rafraîchissant en fit rapidement une boisson appréciée à sa propre valeur. Pemberton n’avait pas les moyens de commercialiser massivement son invention, mais il a vu le potentiel de son produit. Il s’est associé avec des hommes d’affaires locaux et a commencé à vendre le sirop aux pharmacies de la région, où il était mélangé à de l’eau gazeuse et servi au comptoir.
 
Malheureusement, Pemberton ne verra pas le succès mondial de son invention. Affaibli par des années de dépendance à la morphine, une conséquence de blessures subies pendant la guerre de Sécession, il vendit les parts restantes de son entreprise à Asa Candler, un entrepreneur local. Candler fut celui qui transforma Coca-Cola en un géant mondial de l’industrie des boissons, utilisant des techniques de marketing innovantes pour rendre la marque synonyme de rafraîchissement et de plaisir.
 
Pemberton mourut en 1888, laissant derrière lui une boisson qui deviendrait un symbole de la culture américaine et un produit consommé par des millions de personnes dans le monde. Sa vie et son œuvre restent un témoignage de l’ingéniosité et de l’entrepreneuriat, démontrant comment une simple idée peut évoluer pour devenir une partie intégrante de la vie quotidienne globale.

Cyril Lignac à la tête d’une nouvelle émission de cuisine sur M6

Cyril Lignac, une des personnalités culinaires préférée des français débarque bientôt sur nos petits écrans avec un tout nouveau concept d’émission. Il sera rejoint par d’autres visages familiers. Nous vous expliquons tout sur ce nouveau concept.

Cyril Lignac est connu pour sa carrière impressionnante, que ce soit ces multiples restaurants, ou bien de nombreux partenariats avec des marques.

Il a aussi participé à des émissions culinaires qui ont rencontré beaucoup de succès telles que Mon gâteau est le meilleur de France, l’Académie des gâteaux, ou encore Tous en cuisine.

Le chef s’apprête maintenant à lancer une émission avec un tout nouveau concept : Ma recette est la meilleure de France. Animée par le chef légendaire, elle est prévue pour une diffusion quotidienne en fin d’après-midi sur la chaîne M6.

Le concept de l’émission
Pour ce nouveau programme. Cyril Lignac et son équipe voyageront à travers différentes régions de France à la recherche des meilleures recettes amateurs.

Dans cette compétition, les participants sont invités à présenter leurs créations culinaires, qu’elles soient sucrées, salées ou revisitant des plats régionaux. C’est une occasion de montrer la diversité de la gastronomie française tout en mettant en avant des plats traditionnels ou plus innovants.

Une équipe en or
Cyril Lignac sera en bonne compagnie. En effet, un trio d’experts se joint à lui. Stéphanie Le Quellec, chef doublement étoilée et ancienne gagnante de Top Chef, apportera son expertise tandis que François-Régis Gaudry, critique culinaire bien connu, apportera son regard intransigeant sur la technique des participants.

Non seulement cette nouvelle émission pourra vous inspirer pour tester de nouvelles recettes, mais vous découvrirez sûrement des manières inattendues de cuisiner. Avec un concours rempli de suspens, l’émission promet d’être pleine de retournements !

Un influenceur veut manger gratuitement en échange de visibilité, la réponse du restaurateur fait le buzz

À Madrid, le patron d’un restaurant a été sollicité par un influenceur qui souhaitait manger gratuitement en échange d’un contenu sur ses réseaux sociaux. La réponse du restaurateur a fait le buzz !

C’est un phénomène que bon nombre de restaurateurs rencontrent de plus en plus souvent. Avec la puissance des réseaux sociaux et l’exposition médiatique qu’elle offre, de nombreux jeunes influenceurs partent à l’assaut du monde pour créer du contenu viral. Dans le milieu concurrentiel de la gastronomie, les médias numériques sont devenus incontournables et on ne compte plus les influenceurs food.

Généralement, ces influenceurs s’invitent dans les établissements et partagent leur expérience à leur communauté. En contrepartie, ces restaurants peuvent jouir d’une exposition soudaine et une notoriété qui peut s’avérer bonne pour les affaires.

Seulement voilà, quand le restaurant est déjà bien connu et jouit déjà d’une bonne réputation, nul besoin d’exposition supplémentaire. Un élément qu’un jeune influenceur français n’a pas forcément pris en compte au moment de contacter Stéphane Del Rio Brossier, chef d’un restaurant français situé à Madrid.

Le patron restaurateur a publié une capture d’écran de sa conversation échangée avec l’influenceur sur X. On y voit le long message de l’influenceur pour la prise de contact, dans lequel il demande une invitation pour manger gratuitement en échange de visibilité sur les réseaux sociaux.

Vous n’avez pas pensé à vous mettre au travail ?
L’influenceur expose alors son projet de “traverser l’Espagne sans dépenser un euro” en compagnie d’un caméraman et d’un collaborateur. En échange, il promet la réalisation d’une vidéo pour “mettre en avant votre établissement et l’expérience culinaire unique que vous proposez”.

Il vante aussi la puissance de sa communauté qui comprend 300 000 abonnés sur TikTok, 45 000 sur Instagram et 10 000 sur YouTube. Avant de finir son message en français : “De plus, nous sommes Français”.

Cependant, le pitch n’a pas semblé convaincre le chef français, qui a simplement répondu en espagnol : “Bonjour ! Et vous n’avez pas pensé à vous mettre au travail ?”. L’influenceur répond en rigolant en faisant mine de ne pas comprendre.

Sur X, en partageant la capture d’écran, le restaurateur a exprimé toute l’ironie de la situation : “Ecrivez-moi un samedi à 14h pour qu’on vous offre un dîner gratuit. Mais bien sûr, champion !”. Visiblement, l’influenceur n’a pas insisté.