Astuces de sommelier pour refroidir son vin

On a tous connu ce moment : un apéritif organisé à l’improviste et une bouteille de vin qui ne demande qu’à être refroidie en un claquement de doigts.

Pas de panique, c’est possible !

Si les vins rouges se consomment entre 14 et 20°C selon leur caractère, les blancs et les rosés sont eux plus exigeants quant à leur température. En effet, les rosés se dégustent en général entre 8 et 10°C, les vins blancs entre 8 et 13°C.

Un seau de glace et de sel
La méthode express : remplissez un seau à moitié d’eau froide et l’autre moitié de glaçons. Ajoutez-y une bonne poignée de sel fin dans l’eau : le sel accélère la fonte des glaçons et donc la baisse de température. Il ne vous suffit plus qu’à y plonger votre bouteille pendant quelques dizaines de minutes !

Un torchon imbibé d’eau
Autre possibilité : imbibez un torchon d’eau froide et enroulez-le autour de votre bouteille avant de placer le tout au réfrigérateur pendant une dizaine de minutes.

Des glaçons
Et pour mettre toutes les chances de votre côté quand il fait très chaud, vous pouvez également rafraîchir vos verres à l’aide de quelques glaçons que vous allez faire tourner sur les parois du verre. N’oubliez surtout pas de les retirer avant la dégustation !

À éviter : les glaçons en plastique qui risquent d’altérer les saveurs du vin. Les rafraîchisseurs à vin, sous forme de poches isothermes ou de seaux réfrigérants sont parfaits pour conserver le vin au frais, mais déconseillés pour le refroidir sur le pouce.

Le vin est enfin à la bonne température pour être apprécié comme il se doit. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon apéritif !

A Dinan, l’étonnant pain au goût de galette bretonne de la boulangerie Hébert

À la boulangerie Hébert, en centre-ville historique de Dinan (Côtes d’Armor), on prépare un pain avec tous les ingrédients d’une galette.

A Dinan (Côtes-d’Armor), suite au concours télévisé du meilleur boulanger de France auquel il avait participé avec cette recette, Laurent Hebert a commercialisé sa création. Dans ce pain, il y a tous les ingrédients d’une galette, jusqu’à la garniture fourrée à l’intérieur.

Issu d’un concours
Le boulanger aime se donner des défis et participe à de nombreux concours. « J’ai beaucoup d’idées, je fais beaucoup de concours, tous les ans, et à force on a plein d’idées. Ça nous fait avancer, sinon on stagne. »

Une recette originale
« C’est une recette originale, personne ne l’a faite nulle part. » Avec des matières premières faites maison, « tout est création maison chez nous », rappelle le boulanger.

Quand il est en vente, le pain a un beau succès, pour grignoter mais aussi en tant que déjeuner. « Il plait beaucoup, on a des habitués qui viennent l’acheter pour leur repas du midi ».

Un goût de sarrazin
Pour donner ce goût, c’est travaillé?: on torréfie le sarrazin dans du beurre. « L’idée était de donner le gout de la galette et c’est vraiment possible grâce au beurre ». Ensuite, l’œuf, le jambon et l’emmental sont ajoutés. « Il manque juste la crème », sourit le boulanger.

Pain naan : tout ce qu’il faut savoir

Le pain naan : le pain d’asie par excellence

Le pain naan est un petit pain rond et plat, légèrement levé, à base de farine de blé et de yaourt. Sa particularité réside dans son mode de cuisson puisqu’il est cuit sur la paroi d’un four : le tandoor.

Ce four en terre cuite se retrouve dans de nombreux pays d’Asie centrale comme l’Inde, le Pakistan, l’Iran, l’Afghanistan ou l’Ouzbékistan. Autant de pays où le pain naan est servi, le plus souvent en accompagnement de plats en sauce.

Le pain naan se diversifie

Dans les restaurants indiens, le pain naan sort des sentiers battus. Tout a commencé avec la création du célèbre « cheese naan », le naan au fromage fourré à la Vache qui rit. Pour la petite anecdote, c’est un restaurant indien parisien qui en réclame la paternité. Le petit pain au fromage serait donc né à deux pas des Champs Élysée au milieu des années 70.

Depuis quelques années, le pain naan s’est diversifié. On le retrouve préparé de façon toujours plus originale, fourré ou tartiné avec des ingrédients variés : viande hachée, légumes, champignons, truffe, fromages affinés, oignons, coriandre, piment, herbes fraîches ou séchées comme le zaatar…

Le pain naan dans la street-food et le fast-food

Au-delà du traditionnel restaurant indien, le pain naan se fraye désormais un chemin dans la street-food. On le retrouve ainsi dans deux types d’établissements.

Pain naan entre fast food et street food

La street food indienne

La street-food gagne du terrain dans tous les types de gastronomie. Et les cuisines du monde s’y prêtent particulièrement bien. Sans surprise, on retrouve des restaurants de street-food indienne en France, à l’image de Kuna Naan à Paris qui propose des sandwichs présentés dans un pain naan et garnis de recettes inspirées des saveurs traditionnelles : poulet tikka, porc effiloché au curry, panir (fromage indien), butter chicken…

Les fast-food

Autre curiosité dans le secteur de la restauration rapide : le mariage du pain naan et du kebab. De nombreuses enseignes remplacent désormais le pain maison ou wrap par ces petits pains orientaux. Ils sont ensuite garnis de façon classique par une viande cuite à la broche, des crudités, sauces et frites.

Et pour plus de générosité, certains n’hésitent pas à proposer le combo détonant : cheese naan et garniture kebab. Dans le domaine, les franchises se multiplient comme avec NBK la Naanerie à Rennes, Lyon, Grenoble et Redon ou la marque Naan Stop en région parisienne.

Comment adopter le pain naan dans votre restaurant ?

Vous souhaitez vous aussi mettre le pain naan à la carte de votre restaurant ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour le préparer.

Comment le cuire sans four tandoor ?

Vous ne possédez pas de four tandoor dans votre restaurant ? Pas de panique, les pains naans peuvent facilement être cuits d’une autre manière. Vous pouvez opter pour le four à pizza, la plancha ou une poêle bien chaude pour un rendu proche de celui du naan traditionnel.

Recette de pain naan

Les ingrédients

  • 500 g de farine de blé
  • 8 g de levure de boulanger
  • 2 pincées de levure chimique
  • 1 c. à café de sel
  • 1 c. à café de sucre
  • 1 pot de yaourt (125 g)
  • 4 c. à soupe d’huile végétale
  • 18 cl d’eau

La préparation

  1. Diluer la levure dans la moitié de l’eau chaude.
  2. Dans un bol, mélanger la farine, le sel et le sucre. Faire un puits et ajouter le yaourt, l’huile et la levure. Pétrir à la main ou au robot pâtissier, et ajouter l’eau petit à petit.
  3. Laisser la pâte sous un torchon dans le bol, de préférence dans un endroit chaud durant 1h30. Elle doit doubler de volume.
  4. Détailler la pâte en une dizaine de boules. Les étaler au rouleau à pâtisserie pour obtenir des cercles d’environ 18 cm avant de passer à la cuisson.
  5. Dans une poêle bien chaude, sans matière grasse, faire cuire les pains 4 minutes de chaque côté.

Un savoir-faire qui ne doit pas disparaître

Le craquelin vient de se voir inscrit au patrimoine culturel immatériel de la France. Une reconnaissance pour ce biscuit breton de tradition comme pour les cinq entreprises qui le fabriquent en pays de Rance, dont l’atelier de Thierry Margely, à Plumaudan (Côtes-d’Armor).

Le craquelin ? Ce biscuit en forme de bol, de tradition bretonne, vient d’être inscrit au patrimoine culturel immatériel de la France. « Certains prétendent que les paysans bretons le préparaient afin de l’utiliser comme récipient lors des repas dans les champs », aime à raconter Thierry Margely, à la tête de l’atelier des craquelins Margely, basé à Plumaudan, au sud de Dinan (Côtes-d’Armor).

L’entreprise, qui emploie quatre personnes, est une histoire familiale depuis 1929. À 16 ans, Étienne, le fils de Thierry, est d’ailleurs là pour donner un coup de main durant ses vacances. « Pendant l’été, les ventes augmentent ! On expédie régulièrement nos craquelins à Paris. »

Cinq entreprises à l’œuvre
Dans l’atelier de Plumaudan, pas le temps de discuter. Les deux fours de boulanger en service sont équipés de minuteurs. Le craquelin n’attend pas. C’est presque à la seconde près qu’il faut les défourner. Ils seront aussitôt ensachés « dans des sacs en papier transparent, on a aussi gardé cette tradition ».

Cette inscription au patrimoine culturel immatériel est le résultat d’un dossier d’inscription lancé en 2022 par les cinq entreprises des bords de Rance, en Côtes-d’Armor et Ille-et-Vilaine, qui ont conservé ce savoir-faire. Outre l’atelier de Plumaudan, les Craquelins de la Baie, à Saint-Père-Marc-en-Poulet, les Craquelins Bellier, à Pleudihen-sur-Rance, les Craquelins de Saint-Malo et le Petit Craquelin, à Fréhel, sont de la partie. « Mais chacun a conservé ses secrets et ses procédés, ajoute Thierry Margely. Notre craquelin est un peu plus mousseux. »

Une fabrication du Moyen Âge
Cœur Émeraude, qui porte le futur parc naturel régional, a aussi défendu le dossier. « L’histoire de ces biscuits, au goût unique, remonterait au Moyen Âge. Ils étaient également appréciés des Terre-Neuvas, qui les emportaient sur leurs bateaux, précise Dominique Mélec, technicien de l’association. Les marins les conservaient pendant des mois dans des sacs en toile de lin. Ce savoir-faire ne doit pas disparaître. »

Aujourd’hui, le craquelin a ses inconditionnels au petit-déjeuner. Pour autant, Thierry Margely n’a pas attendu cette reconnaissance pour diversifier sa production. « Mon père avait lancé le mini-craquelin, idéal pour l’apéritif. Ils représentent désormais 40 % de notre production. Et nous préparons aussi une recette de craquelins au blé noir. »

Thierry Marx se prend un bouillon à Saint-Ouen

Le chef star ouvre un vaste bistrot dans le 93 qui promet bonnes assiettes et petites additions

Quand il ne vante pas le Big Mac sur M6 ou qu’il a fini de tempêter contre les charges dans la restauration, Thierry Marx, chef télévisuel et président du puissant syndicat patronal des métiers de l’hôtellerie, revient un peu à la cuisine.

Ce jeudi 11 juillet, il ouvre ainsi le Bouillon du Coq à Saint-Ouen. Une vaste bâtisse rouge crête-de-coq (forcément) de 100 couverts à deux pas de la mairie. Ce bouillon populaire prend la suite du mythique Coq de la Maison Blanche, ex-temple du turbot poché et des repas d’affaires des métallurgistes.

Qu’est-ce que le kakigori, cette glace japonaise qui pourrait concurrencer la crème glacée ?

Dessert rafraîchissant à la croisée entre granité et crème glacée, le petit dôme de glace coloré inonde Instagram depuis quelque temps déjà. Mais qui est-il, d’où vient-il ? Découvrez avec nous le kakigori, ce dessert givré qui séduit de plus de Français en été.

Les dernières canicules l’ont prouvé : quand le mercure grimpe, peu de sucreries sont aussi prisées que les glaces. Aussi rafraîchissantes que délicieuses, elles promettent une décharge de sérotonine givrée. ?À l’italienne, en sorbets, servies dans un cône ou présentées autour d’un bâtonnet, les glaces n’ont pas à rougir de leur variété. Néanmoins, un petit nouveau venu tout droit du Japon pourrait bien faire concurrence aux stars du rayon surgelé : le kakigori. Devenue la coqueluche des réseaux sociaux, cette tendance givrée gagne de plus en plus de terrain dans les grandes métropoles françaises.

Un frisson givré

Mais quel est donc ce mets glacé qui déferle en Occident ? La réponse se trouve dans son nom : traduit littéralement, kakigori signifie glace (gori) râpée (kaki). Servi dans un pot ou un bol, le kakigori est un dôme de glace recouvert, selon les recettes, d’un sirop aromatisé, de lait concentré, de purée de fruits ou encore de fruits confits. Mais attention, le dessert nippon n’est pas qu’un simple granité glorifié : ?la texture de la glace, finement tranchée, se rapproche de celle de la neige. Pas complètement poudreux, ni granuleux, le kakigori se distingue donc des granités et autres glaces pilées. Au-delà de sa consistance étonnante, il surprend par l’intensité de ses saveurs. Et pour cause, contrairement aux désserts givrés traditionnels, la glace râpée n’est pas turbinée. Ce processus, qui donne une onctuosité à la préparation en la gonflant à l’air, atténue également ses saveurs.

Neutre, la préparation de base permet aux cuisiniers de laisser libre cours à leur créativité. Au Japon, deux recettes traditionnelles dominent : une première, avec du lait concentré, un coulis et des morceaux de fraises, est prisée par les plus jeunes, tandis que la seconde, à base de sirop de thé vert matcha, de pâte d’azukis rouges et de mini mochis convient davantage aux adultes.

À l’autre bout du monde, les cuisiniers des grandes métropoles françaises se sont aussi approprié le dessert givré en apportant parfois leur propre touche. Dans sa boutique parisienne, l’artisane chocolatière Jade Genin propose ainsi depuis un an ses « granités-neiges » qui revisitent les kakigoris japonais avec les saveurs de la granita sicilienne.

Un millénaire d’histoire

Le succès de ces boules de glace colorées dans les rues françaises est récent. Pourtant, l’histoire de cette sucrerie glacée remonte à l’époque Heian (794 à 1 185). Le dessert est alors réservé à l’élite : seuls les plus fortunés peuvent se permettre d’acheter des blocs de glace entiers ramenés des lacs gelés. Plus accessible depuis l’invention du congélateur, le kakigori est désormais un dessert populaire au Japon… et dans le monde entier.

Baskin-Robbins

Saviez-vous qu’Irvine « Irv » Robbins (1917-2008), co-fondateur de Baskin-Robbins, a ouvert son premier magasin de glaces en utilisant l’argent qu’il a économisé de sa BarMitzvah. Né à Winnipeg d’immigrants juifs d’Europe de l’Est, Robbins a grandi en travaillant dans le salon de glace de son père à Tacoma, Washington. Il finissait toujours la journée heureux et aimait rendre les autres heureux. Après avoir servi comme sergent de l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale, Robbins a ouvert le salon de glaces Snowbird en 1945 à Glendale, en Californie. En 1948, il rejoint ses forces avec son beau-frère Bert Baskin et le légendaire Baskin-Robbins est né !
Source : Jill Goltzer Baskin-Robbins

Chef


Pour le film Chef (2014), Jon Favreau a fait sa propre cuisine en s’entraînant avec le chef food truck Roy Choi. Choi a envoyé Favreau à une semaine de scolarité culinaire française intensive, où Favreau aiguisé ses talents au couteau et a appris à faire des sauces. Je l’ai amené dans la cuisine, et il s’est juste un peu adapté, se souvient Choi. Je lui ai fait quelques tests, comme une caisse de ciboulette, ou une caisse d’oignons, ou éplucher deux caisses d’avocats. Juste pour voir où son esprit, sa situation et ses capacités étaient et à quel point il était intéressé par ces choses. Il vient de les attaquer. Il en a vraiment fait partie.

Choi n’a accepté d’entraîner Favreau à cuisiner que si Favreau promettait d’être absolument authentique dans son interprétation d’un chef professionnel, de la façon dont son personnage Carl plie les serviettes au début du film, à la façon dont il nettoie sa station. Choi a également mis Favreau au travail dans plusieurs de ses cuisines en faisant des tâches répétitives et subalternes, comme la cueillette du persil. Cette formation a été conçue pour garder Favreau concentré sur les moindres détails, et pour servir d’exercice d’acteur de méthode, afin de comprendre l’état d’esprit d’un chef professionnel, qui doit être continuellement concentré sur les détails dans un environnement pressurisé, ce qui nécessite des tâches répétitives.

Finalement (cinq ans après la sortie de ce film) Favreau et Choi se sont de nouveau associés à l’émission de cuisine/documentaire Netflix The Chefs Show.

C’était sympa de retravailler sur un petit film comme celui-ci, où j’ai tant de responsabilités entre écrire et réaliser et jouer, et où tu vis et meurs par tes propres talents. Le sentiment de faire quelque chose de petit et de personnel me manquait, où je n’aurais pas à expliquer ma vision à qui que ce soit d’autre que les gens avec qui je collaborais

Beaucoup de critiques ont vu ce film comme une allégorie à la carrière de réalisateur de Jon Favreau, en retournant à ses racines de films indépendants, lui permettant ainsi de prendre ses propres décisions après avoir travaillé sous l’œil proche et exigeant des studios Marvel, et après la bande dessinée adaptation film, Cowboys & Aliens (2011) a été un léger échec au box-office. Cependant, Favreau a nié la comparaison. (IMDb)

Joyeux anniversaire Jon Favreau !

Le (très mauvais) restaurant de Salt Bae ferme à New York

La star d’Internet Salt Bae, surnom de Nusret Gökçe, connue pour saupoudrer du sel en le faisant tomber le long de son avant-bras, avait ouvert un restaurant de burgers à New York il y a trois ans. L’établissement était considéré comme « le plus mauvais restaurant en ville« .

Les feuilles d’or n’y feront rien : trois ans après son ouverture, le restaurant de Salt Bae à New York ferme définitivement ses portes. L’enseigne spécialisée dans les burgers était considérée comme « le pire restaurant de New York » par les critiques culinaires de la ville.

Salt Bae, le pseudonyme de Nusret Gökçe, avait ouvert ce restaurant en février 2020, dans une ville où le burger fait office de religion. L’enseigne proposait un Ladies burger végétarien et gratuit réservé aux femmes. Mais aussi un milkshake recouvert de feuilles d’or pour 99 dollars et un Gold Burger à 100 dollars. Le Guardian cite un critique gastronomique, Robert Sietsema, qui décrit l’atmosphère de Salt Bae Burger comme « aussi chaleureuse qu’un hangar à avions ».

Cette fermeture est un revers pour Nurset Gökçe, habitué à la gloire et au succès depuis 2017. Impresario de restaurants turcs, il est devenu célèbre en devenant un mème : sa technique de saupoudrage de sel lui a fait gagner plus de 52 millions de followers sur Instagram. Il a ouvert vingt restaurants à travers le monde, où de très grandes stars ont leurs habitudes.

Son image a quelque peu été écornée par son attitude lors de la finale de la Coupe du Monde de football 2022. Descendu sur le terrain à l’issue du match, Salt Bae a fait du forcing pour poser avec la coupe du Monde entre les mains, ou en essayant de s’imposer au côté de Leo Messi.

La Poste va vendre des timbres olfactifs qui sentent bon la baguette chaude

Après les timbres à l’effigie des métiers d’art, du Nouvel An chinois ou ceux en partenariat avec Lancôme, la Poste se réinvente en proposant de surprenants timbres olfactifs.

Depuis mi-mai, la Poste a mis en vente des timbres d’un nouveau genre : ils ne sont pas seulement ornés d’un joli dessin de baguette de pain, non, ils en ont aussi l’odeur ! Un joli clin d’œil au patrimoine français, que les philatélistes doivent déjà d’arracher et pour cause… Seulement 594 000 exemplaires de ce petit bijou sont en circulation. Ne tardez-pas si, vous aussi, vous les collectionnez !

Une collection spéciale J.O.
À l’origine de cette idée originale, il y a une envie de la Poste de faire rayonner le patrimoine français quelques semaines du début des Jeux Olympiques de Paris. Pour pousser les touristes à s’offrir un petit morceau de la France, tout a été minutieusement pensé. D’un côté, l’illustration se veut gourmande en représentant une jolie baguette bien dorée entourée de rubans bleus, blancs et rouges. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’artiste Stéphane Humbert-Basset a su magnifier la baguette.

De l’autre, ce qui fait la particularité de ces timbres, c’est bien entendu leur senteur alléchante. Pour que les effluves de pain juste sorti du four viennent chatouiller vos narines, l’imprimerie Philaposte de Boulazac, en Dordogne, a usé d’ingéniosité en utilisant des senteurs encapsulées. Après avoir gratté le papier, laissez-vous emporter par une odeur gourmande qui rappelle le petit-déjeuner du dimanche. Un délice !

Le timbre : petit par la taille, grand par la portée
Si le timbre a été choisi pour rendre hommage au patrimoine français, ce n’est pas un hasard. Classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis novembre dernier, ce petit bout de papier est unanimement reconnu comme un vecteur d’histoire qui se transmet souvent de génération en génération.

Si vous souhaitez constituer une belle collection pour votre descendance, il vous faudra débourser 1,96€ pour un timbre, et surtout vous dépêcher. Ces timbres risquent bien de partir comme des petits pains…

Morgan Spurlock, auteur du film « Super Size Me », est mort à 53 ans

L’acteur et réalisateur avait brillé dans ce documentaire dénonçant la malbouffe où il avait enchaîné trente jours à manger chez McDonald’s

Son documentaire sorti en 2004 avait été acclamé dans le monde entier. Il lui avait cependant coûté une prise de poids de dix kilos en un seul mois de tournage. Pour son film Super Size Me, Morgan Spurlock avait passé trente jours à consommer exclusivement le menu le plus large proposé par McDonald’s. Le réalisateur et acteur américain est décédé, a annoncé ce vendredi sa famille.

Agé de 53 ans, Spurlock a succombé à un cancer, subissant des complications à sa maladie. « C’est un jour triste, où nous avons dit au revoir à mon frère Morgan. Le monde a perdu un vrai génie créatif et un homme spécial. Je suis fier d’avoir eu l’opportunité de travailler avec lui », a déclaré son frère Craig, qui a travaillé sur plusieurs de ses projets.

Il avait commencé sur le film « Léon »
Morgan Spurlock avait commencé sa carrière dans le cinéma en 1994 en tant qu’assistant de production sur le film « Léon », réalisé par Luc Besson avec Jean Reno, Gary Oldman et Natalie Portman dans les rôles principaux. Sa carrière a véritablement décollé avec le documentaire Super Size Me.

A l’issue de son expérimentation, Morgan Spurlock, alors âgé de 32 ans, avait pris plus de dix kilos, vu son cholestérol s’envoler, son foie se détériorer du fait de l’excès de gras et était sujet à des troubles sexuels. Le film, nominé aux Oscars dans la catégorie « meilleur documentaire », avait nourri le débat sur les effets néfastes de l’industrie du fast-food sur la santé publique, en particulier à un moment où les Etats-Unis étaient confrontés à une hausse des cas d’obésité.

Une université le contredit
En 2007, une université suédoise avait mené une expérimentation similaire avec un groupe d’étudiants. Si les étudiants ont pris entre 5 % et 15 % de poids supplémentaire et se sentaient « fatigués et ballonnés », aucun n’avait développé les symptômes décrits par Morgan Spurlock à la fin de son documentaire. Une partie des conclusions du film avait d’ailleurs été remise en question en 2017, après que Spurlock avait reconnu « boire régulièrement depuis l’âge de 13 ans. Je n’ai jamais été sobre plus d’une semaine en trente ans. »

Il réalisera au total une quinzaine de documentaires, se mettant quasi systématiquement en scène, parmi lesquels Où se trouve Oussama ben Laden, en 2008, dans lequel il parcourt le monde à la recherche de l’ancien leader d’Al-Qaida. Son dernier film, Super Size Me 2, réalisé en 2017, mettait l’accent sur les stratégies commerciales des géants de la malbouffe afin de présenter leurs produits sous un meilleur jour, en matière de santé.

Il crée un faux restaurant à Londres, qui devient numéro un de la capitale

Un journaliste anglais a réussi à piéger le célèbre site TripAdvisor. Oobah Butler a créé un faux restaurant et demandé à ses amis de publier des avis élogieux et de fausses recommandations. Résultat?: six mois plus tard, son “Shed at Dulwich” passait en tête des établissements londoniens sans avoir jamais servi un seul plat. Récit d’une supercherie mitonnée façon vol-au-vent.

Une cuisine d’exception et un personnel charmant. Je recommande absolument

Cette appréciation d’un restaurant sur TripAdvisor a-t-elle été écrite par un anonyme sincère Le frère du patron Voire un critique payé par le restaurateur lui-même afin de publier des avis sur le fameux site qui fait et défait la réputation des hôtels et des restaurants du monde entier

Ce boulot, payé 10 livres sterling la recommandation, Oobah Butler l’a exercé pendant un temps. Et puis, un jour, il a décidé de voir jusqu’où pouvait aller le déni de réalité. Autrement dit, le mensonge. La supercherie. Avec une idée aussi simple qu’effrayante : « Dans le climat actuel de désinformation, et en prenant en compte la volonté de la société de croire n’importe quoi, se demande Oobah Butler, créer un faux restaurant est-il possible? »

Visiblement, la réponse est oui. Et on peut même, en six mois, devenir le restaurant classé numéro un de Londres sans jamais avoir servi un seul plat.

Une petite cabane de jardin
Comment? Rien de très compliqué. Il faut d’abord déclarer son restaurant et son nom – ce sera « The Shed at Dulwich », traduisez : « La Cabane de Dulwich ». Et pour cause : le faux établissement sera situé dans l’arrière-cour de la maison du journaliste, où trône une petite cabane de jardin. Il faut ensuite acheter un nom de domaine sur Internet, ouvrir un site avec de faux menus, de faux plats – évidemment alléchants, recherchés – accompagnés de photos fabriquées de toutes pièces.

Là, Oobah Butler laisse libre cours à sa créativité. Propose des menus « en fonction de l’humeur du moment » : « Luxure », « Empathie », « Amour », « Contemplation »… Prenons « Luxure » (au hasard) : « Rognons de lapin sur toast, safran et bisque d’huître, grenade soufflée ».

Quant aux photos, elles donnent envie. En tout cas quand on n’en connaît pas les coulisses de la fabrication : les faux plats sont réalisés avec de la mousse à raser, des tablettes javellisées pour toilettes et de la peinture.

Personne n’a encore mis les pieds chez lui
Oobah Butler soumet son restaurant à l’approbation de TripAdvisor, qui l’accepte et le classe 18 149e restaurant de Londres. « The Shed at Dulwich » vient d’arriver sur le site, il est automatiquement placé en dernière position, rien que de très normal. Reste maintenant à faire prendre la mayonnaise. Et à grimper dans ce classement.

Grâce à ses nombreux amis, qui écrivent des avis dithyrambiques sur son établissement depuis des ordinateurs multiples, son faux restaurant grimpe dans les 10?000 premiers en quelques semaines. Pas mal. D’autant que personne n’a encore mis les pieds chez lui.

Car le lieu cultive une part de secret. Il n’a pas d’adresse précise, juste une localisation. Les réservations ne peuvent se faire qu’en ligne?: Butler peut donc facilement annoncer qu’il n’y a pas de place. Tout est pris, tout le temps. Ce qui renforce encore l’attrait du lieu auprès des internautes. Ceci, associé au fait que les critiques élogieuses continuent de tomber, font grimper le restaurant à la 156e place.

Des plats surgelés tout-prêts
Par mail, « The Shed at Dulwich » reçoit des demandes de collaboration avec des restaurateurs, des offres d’emploi, des propositions de relations presse – et une société de production australienne propose même de venir tourner des images promotionnelles.

Six mois après son lancement, le faux restaurant reçoit la consécration suprême : la première place au classement des restaurants londoniens. Non sans avoir finalement accueilli, en novembre et pour une seule soirée, 10 « vrais » clients. De leur avoir servi des plats surgelés tout-prêts achetés au supermarché. Et de voir leurs « vrais » avis – pour la plupart favorables!- publiés sur TripAdvisor.

« The Shed at Dulwich » étant en tout cas en tête des établissements de la capitale, TripAdvisor finit par envoyer un mail de demande d’informations. Oobah Butler dévoile alors la supercherie. TripAdvisor reconnaît que ce n’est pas la première fois qu’il est confronté à un canular, mais que c’est la première fois que cela prend de telles proportions. « Et comme il n’y a aucun intérêt à créer un faux restaurant, ce n’est pas un problème que nous rencontrons régulièrement ». Une bonne nouvelle.

John Stith Pemberton

Né le 8 juillet 1831 à Knoxville, en Géorgie, John Stith Pemberton est entré dans l’histoire en tant qu’inventeur de l’une des boissons les plus populaires au monde : le Coca-Cola. Décédé le 16 août 1888 à Atlanta, sa vie fut marquée par l’innovation et la transformation d’une simple idée en un phénomène global.
 
John Pemberton, issu d’une famille modeste avec son père James Clifford Pemberton et sa mère Martha L. Gant, a montré très tôt un intérêt pour la chimie et la médecine. Après avoir terminé ses études au Wesleyan College, il a choisi de poursuivre une carrière en pharmacie, une décision qui allait s’avérer révolutionnaire.
 
En 1853, il épousa Ann Eliza Clifford Lewis. Le couple eut un fils, Charles Ney Pemberton, qui fut plus tard impliqué dans les affaires de son père. La vie familiale de Pemberton, bien qu’importante pour lui, était souvent éclipsée par ses expériences et découvertes en pharmacie.
Avant de créer sa recette mondialement célèbre, Pemberton avait déjà fait preuve d’innovation dans le domaine pharmaceutique. En effet, il fut un des premiers à formuler ce qu’on appelle des « sodas médicinaux », des boissons conçues pour soulager divers maux en utilisant des extraits de plantes.
 
L’histoire de Coca-Cola commence réellement dans les années 1880, lorsque Pemberton cherchait à créer un remède contre les maux de tête et la fatigue. Le contexte était celui d’une Amérique en pleine transformation, où l’urbanisation et le changement de mode de vie créaient de nouveaux besoins chez les citoyens.
 
La première version de ce qui deviendra le Coca-Cola était initialement une boisson alcoolisée à base de vin de coca, connue sous le nom de « French Wine Coca ». Toutefois, avec l’introduction des lois de prohibition à Atlanta en 1886, Pemberton a été contraint de reformuler sa boisson pour en retirer l’alcool, remplaçant le vin par un sirop sucré mélangé à de l’extrait de feuille de coca et à de la noix de kola, d’où le nom Coca-Cola.
 
Le nouveau breuvage fut d’abord vendu en pharmacie comme un remède exotique pour divers maux, mais son goût unique et rafraîchissant en fit rapidement une boisson appréciée à sa propre valeur. Pemberton n’avait pas les moyens de commercialiser massivement son invention, mais il a vu le potentiel de son produit. Il s’est associé avec des hommes d’affaires locaux et a commencé à vendre le sirop aux pharmacies de la région, où il était mélangé à de l’eau gazeuse et servi au comptoir.
 
Malheureusement, Pemberton ne verra pas le succès mondial de son invention. Affaibli par des années de dépendance à la morphine, une conséquence de blessures subies pendant la guerre de Sécession, il vendit les parts restantes de son entreprise à Asa Candler, un entrepreneur local. Candler fut celui qui transforma Coca-Cola en un géant mondial de l’industrie des boissons, utilisant des techniques de marketing innovantes pour rendre la marque synonyme de rafraîchissement et de plaisir.
 
Pemberton mourut en 1888, laissant derrière lui une boisson qui deviendrait un symbole de la culture américaine et un produit consommé par des millions de personnes dans le monde. Sa vie et son œuvre restent un témoignage de l’ingéniosité et de l’entrepreneuriat, démontrant comment une simple idée peut évoluer pour devenir une partie intégrante de la vie quotidienne globale.

Cyril Lignac à la tête d’une nouvelle émission de cuisine sur M6

Cyril Lignac, une des personnalités culinaires préférée des français débarque bientôt sur nos petits écrans avec un tout nouveau concept d’émission. Il sera rejoint par d’autres visages familiers. Nous vous expliquons tout sur ce nouveau concept.

Cyril Lignac est connu pour sa carrière impressionnante, que ce soit ces multiples restaurants, ou bien de nombreux partenariats avec des marques.

Il a aussi participé à des émissions culinaires qui ont rencontré beaucoup de succès telles que Mon gâteau est le meilleur de France, l’Académie des gâteaux, ou encore Tous en cuisine.

Le chef s’apprête maintenant à lancer une émission avec un tout nouveau concept : Ma recette est la meilleure de France. Animée par le chef légendaire, elle est prévue pour une diffusion quotidienne en fin d’après-midi sur la chaîne M6.

Le concept de l’émission
Pour ce nouveau programme. Cyril Lignac et son équipe voyageront à travers différentes régions de France à la recherche des meilleures recettes amateurs.

Dans cette compétition, les participants sont invités à présenter leurs créations culinaires, qu’elles soient sucrées, salées ou revisitant des plats régionaux. C’est une occasion de montrer la diversité de la gastronomie française tout en mettant en avant des plats traditionnels ou plus innovants.

Une équipe en or
Cyril Lignac sera en bonne compagnie. En effet, un trio d’experts se joint à lui. Stéphanie Le Quellec, chef doublement étoilée et ancienne gagnante de Top Chef, apportera son expertise tandis que François-Régis Gaudry, critique culinaire bien connu, apportera son regard intransigeant sur la technique des participants.

Non seulement cette nouvelle émission pourra vous inspirer pour tester de nouvelles recettes, mais vous découvrirez sûrement des manières inattendues de cuisiner. Avec un concours rempli de suspens, l’émission promet d’être pleine de retournements !

Un influenceur veut manger gratuitement en échange de visibilité, la réponse du restaurateur fait le buzz

À Madrid, le patron d’un restaurant a été sollicité par un influenceur qui souhaitait manger gratuitement en échange d’un contenu sur ses réseaux sociaux. La réponse du restaurateur a fait le buzz !

C’est un phénomène que bon nombre de restaurateurs rencontrent de plus en plus souvent. Avec la puissance des réseaux sociaux et l’exposition médiatique qu’elle offre, de nombreux jeunes influenceurs partent à l’assaut du monde pour créer du contenu viral. Dans le milieu concurrentiel de la gastronomie, les médias numériques sont devenus incontournables et on ne compte plus les influenceurs food.

Généralement, ces influenceurs s’invitent dans les établissements et partagent leur expérience à leur communauté. En contrepartie, ces restaurants peuvent jouir d’une exposition soudaine et une notoriété qui peut s’avérer bonne pour les affaires.

Seulement voilà, quand le restaurant est déjà bien connu et jouit déjà d’une bonne réputation, nul besoin d’exposition supplémentaire. Un élément qu’un jeune influenceur français n’a pas forcément pris en compte au moment de contacter Stéphane Del Rio Brossier, chef d’un restaurant français situé à Madrid.

Le patron restaurateur a publié une capture d’écran de sa conversation échangée avec l’influenceur sur X. On y voit le long message de l’influenceur pour la prise de contact, dans lequel il demande une invitation pour manger gratuitement en échange de visibilité sur les réseaux sociaux.

Vous n’avez pas pensé à vous mettre au travail ?
L’influenceur expose alors son projet de “traverser l’Espagne sans dépenser un euro” en compagnie d’un caméraman et d’un collaborateur. En échange, il promet la réalisation d’une vidéo pour “mettre en avant votre établissement et l’expérience culinaire unique que vous proposez”.

Il vante aussi la puissance de sa communauté qui comprend 300 000 abonnés sur TikTok, 45 000 sur Instagram et 10 000 sur YouTube. Avant de finir son message en français : “De plus, nous sommes Français”.

Cependant, le pitch n’a pas semblé convaincre le chef français, qui a simplement répondu en espagnol : “Bonjour ! Et vous n’avez pas pensé à vous mettre au travail ?”. L’influenceur répond en rigolant en faisant mine de ne pas comprendre.

Sur X, en partageant la capture d’écran, le restaurateur a exprimé toute l’ironie de la situation : “Ecrivez-moi un samedi à 14h pour qu’on vous offre un dîner gratuit. Mais bien sûr, champion !”. Visiblement, l’influenceur n’a pas insisté.

D’où viennent les noms des différents formats de bouteilles ?

Jéroboam, Mathusalem, Nabuchodonosor… Vous avez déjà entendu ces noms, mais savez-vous d’où ils proviennent ? Ils ont, pour la plupart, des origines bibliques : cette coutume, qui remonte au XIXème siècle, est à l’origine le fait des négociants champenois. Elle sera ensuite étendue aux autres vignobles. Hélas, personne ne sait pourquoi. Aucun historien n’a trouvé d’explication à cette pratique, qui reste encore un des mystères de l’histoire du Champagne.

Le jéroboam doit son nom à deux rois d’Israël dont le premier est considéré comme le fondateur du royaume.
 
Le mathusalem emprunte évidemment son nom au célèbre patriarche dont on dit dans la Genèse qu’il aurait atteint l’âge de 969 ans. Il était l’aïeul de Noé, l’homme qui survécut au Déluge et qui mériterait que son nom soit donné à une bouteille, puisqu’on lui attribue la plantation des premières vignes.
 
Le salmanasar a cinq parrains, soit autant que de rois d’Assyrie qui portèrent ce nom. Le plus célèbre fut Salmanazar III (858 – 824 av. J.C.) qui ne réussit pas à vaincre les rois araméens, mais qui a laissé une réputation de grand bâtisseur.
 
Le balthazar pose un problème quant à l’origine de son nom. On pense généralement que c’est celui de l’un des rois mages qui vinrent adorer Jésus de Nazareth lors de sa naissance. Mais c’est inexact, car dans la Bible, les rois mages sont parfaitement anonymes. Leurs noms relèvent, en effet, d’une tradition populaire qui remonte à plusieurs siècles après sa publication. En revanche, le Balthazar cité dans la Bible est le dernier roi de Babylone (539 av. J.C.) qui fut vaincu par Cyrus, le roi des Perses, alors qu’il passait ses nuits à festoyer pendant le siège. Il nous en est resté l’expression “festin de Balthazar” pour qualifier un repas somptueux.
 
Le nabuchodonosor doit évidemment son nom à Nabuchodonosor II, dit “le Grand”, roi de Chaldée de 605 à 562 avant J.C. Il fit de Babylone la métropole du monde occidental et c’est lui qui s’empara de Jérusalem dont il exila la population. Une histoire qui inspira à Verdi son Nabucco présenté en 1842.

David Gallienne nous révèle son secret pour réussir ses œufs pochés à tous les coups


Si l’œuf est un aliment de tous les jours, les innombrables façons de le préparer peuvent le transcender. La cuisson pochée de cette denrée est certainement la plus délicate à maitriser. Le chef étoilé David Gallienne nous révèle son petit secret pour des œufs pochés parfaits.

Il peut être à la coque, au plat, mariné, mollet ou encore poché. Les manières de préparer les œufs sont nombreuses, mais certaines sont clairement plus techniques que d’autres comme l’œuf poché. Le chef étoilé David Gallienne nous livre ses petits secrets pour ne plus jamais rater un œuf poché et ainsi épater vos papilles ainsi que celles de vos convives avec cette délicieuse manière de savourer les œufs avec une texture tendre et un jaune coulant qui se marie parfaitement avec divers plats.

Tout d’abord, il vous faut le bon matériel.

  • Des œufs frais
  • De l’eau
  • Du vinaigre blanc
  • Une casserole
  • Une cuillère à soupe
  • Une écumoire

Les secrets de David pour un œuf poché comme jamais
Le premier secret est de plonger chaque œuf 10 minutes avant la cuisson dans un ramequin rempli de vinaigre blanc. L’albumine, c’est-à-dire le blanc de l’œuf, va ainsi se coaguler autour du jaune de l’œuf, ce qui évitera qu’il ne se disloque lors de la cuisson dans l’eau.

L’autre petit secret de David est de créer un léger tourbillon dans la marmite d’eau brûlante, mais surtout pas bouillante pour ne pas faire exploser l’œuf, puis de plonger l’œuf bien au milieu. Ce courant circulaire va aider l’œuf a bien gardé son blanc coagulé autour du jaune.

  • Le dernier paramètre important est le temps de cuisson. David Gallienne propose d’utiliser son moyen mémo technique du 3 – 6 – 9.
  • Trois minutes pour l’œuf poché et l’œuf à la coque avec un jaune qui est vraiment coulant.
  • Six minutes pour l’œuf mollet avec son jaune plus crémeux, mais pas tout à fait cuit.
  • Neuf minutes pour l’œuf dur avec un jaune bien cuit

Un dernier petit conseil pour la route : utilisez des œufs frais pour éviter que les blancs ne se dispersent dans l’eau.

Si vous respectez à la lettre ces quelques conseils, vous n’aurez, selon David, même plus besoin d’ébarber l’œuf avec une paire de ciseaux. Il sera naturellement parfaitement rond.

Maintenant que vous avez suivi ces étapes simples, vous êtes prêt à impressionner vos proches avec des œufs pochés parfaits à chaque fois. Bon appétit !

Le système de brigade de cuisine

Le système de brigades a été mis en place par Escoffier pour accélérer et simplifier le travail dans les cuisines des hôtels. Cela a servi à éliminer le chaos et les doubles emplois qui pourraient en résulter lorsque les travailleurs n’avaient pas de responsabilités claires. Sous ce système, chaque position a une saison et des responsabilités définies, décrites ci-dessous. Dans des opérations plus petites, le système classique est généralement abrégé et les responsabilités sont organisées de manière à tirer le meilleur parti de l’espace de travail et des talents. La pénurie de personnel qualifié a également amené à modifier le système des brigades.

L’introduction de nouveaux équipements a aidé à atténuer certains des problèmes associés au personnel de cuisine plus petit.

  • Chef de cuisine (Chef de cuisine) – Responsable de toute la gestion de la cuisine. Il supervise les employés, crée des menus et avec l’aide du « directeur du restaurant », établit la planification de l’achat des ingrédients, forme les apprentis, supervise et maintient l’hygiène des zones de préparation alimentaire.
  • Sous-chef de cuisine (Sous-chef de cuisine) – Il reçoit directement des commandes du chef de cuisine pour la gestion de la cuisine et représente souvent le chef de cuisine lorsqu’il/elle n’est pas présent.
  • Chef de partie (chef de départ) – Responsable de la gestion d’une station donnée dans la cuisine lorsqu’un plat spécial est préparé. Lorsque ce travail est effectué dans une station inférieure, il est appelé demi-chef.
  • Cuisinier (Cuisinier) – Cette position est indépendante et est généralement celle qui prépare et surveille la cuisson des plats dans une station. On peut également appeler un cuisinier de partie.
  • Commis (assistant de cuisine) – Effectue des travaux spécifiques dans une station, mais rapporte directement au chef de partie et effectue des travaux d’entretien de la station qui est à sa charge.
  • Apprenti(e) (Apprenti) – Il s’agit souvent d’étudiants qui apprennent des compétences et des connaissances en cuisine. Ils effectuent généralement des travaux de nettoyage ou de préparation d’espaces.
  • Garde manger (Superviseur de snacks) – Il est responsable de la préparation des plats froids et des apéritifs tels que les hors d’oeuvres et de l’organisation des grands buffets.
  • Entremetier (Préparateur d’entrées) – Préparez les soupes, crèmes et autres plats qui ne contiennent pas comme ingrédient viande ou poisson, y compris les œufs et les plats de légumes.
  • Legumier (Cuisinier de légumes) – Cette personne signale l’entremetteur dans les grandes cuisines et prépare les plats de légumes.
  • Potager (Cuisinier de potages) – Dans les grandes cuisines cette personne se présente à l’entremetier et prépare les potages et cuits.
  • Saucier (Salsero) – Préparez les sauces, réchauffez les hors d’oeuvres, complétez les plats à placer), c’est généralement l’une des positions les plus respectées dans la brigade de cuisine.
  • Rôtisseur (Rôtisseur) – Gère un groupe de cuisiniers qui se consacrent à la grillade de viandes ou de poissons ainsi qu’à la friture de divers aliments.
  • Grillardin (Grillardin) – Dans les grandes cuisines cette personne est spécialisée dans la grillade de plats de viande ou de poisson.
  • Friturier (Friturier) – Dans les grandes cuisines, il faut une personne spécialement consacrée à la friture et à la surveillance des poêles à l’huile bouillante.
  • Poissonnier (Cuisinier de poisson) – Préparez des plats de poisson et de fruits de mer qui, en raison de leur temps de préparation, nécessitent une personne qui s’y consacre.
  • Pâtissier (Pâtissier) – Préparez les desserts et autres repas sucrés ainsi que les pains du four. Vous pouvez parfois préparer les pâtes pour le restaurant.
  • Boulanger (Boulanger) – Préparez le pain, les brioches et les gâteaux, cette fonction est faite par le pâtissier dans les petites cuisines.
  • Décorateur (Reposter) – Décore et place les desserts, dans les petites cuisines ce travail est fait par le pâtissier.
  • Confiseur (Confiseur) – Prépare des bonbons et des petits fours dans les petits restaurants cette opération est réalisée par le pâtissier.
  • Glacier (Glacier) – Préparez des glaces et des desserts froids dans les grands restaurants, chez les petits ce travail est fait par le pâtissier.
  • Boucher (Boucher) – S’occupe de couper les viandes des volailles, de la chasse et parfois du poisson.
  • Plongeur (Lave-vaisselle) – Nettoie la vaisselle, les couverts et parfois la verrerie, travail pour lequel il peut être facilement instruit.
  • Marmiton – (Lava marmites et marmites) Nettoie les casseroles, casseroles et autres récipients afin qu’il ne reste plus de traces pouvant modifier les saveurs dans les différentes préparations.
  • Tournant (Rondateur) – Se déplace le long de la cuisine pour remplacer ou assister à d’autres positions en urgence.
  • Aboyeur (Barman) – prend les commandes et les distribue le long de la cuisine, cette position est parfois effectuée par le sous-chef de partie.
  • Communard (Communero) – S’occupe de préparer et de servir la nourriture aux employés qui travaillent au restaurant.
  • Garçon de cuisine (Aide-Cuisine) – Effectue des travaux très simples, aidant les autres cuisiniers quand ceux-ci le demandent.

Comment réutiliser l’huile de vos boîtes de sardines

À partir d’aujourd’hui, c’est décidé, on ne jette plus l’huile des sardines, mais on la recycle. Voici comment

Parce qu’on sait que manger du poisson permet de faire le plein d’oméga 3, de minéraux et de vitamine B, les boîtes de sardines s’empilent dans les placards. Lorsque vient le moment de les ouvrir, notre premier geste est d’en vider l’huile. Pourtant, il existe des astuces pour lui donner une seconde vie et ainsi limiter le gaspillage. Prêt à les découvrir ?

3 astuces pour réutiliser l’huile des sardines
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’huile dans laquelle baignent nos sardines en boîte peut tout à faire être consommée, à l’instar de celle dans les pots de fromage mariné ou la saumure dans les bocaux de cornichons. Vous pouvez, d’abord, vous en servir pour donner plus de saveurs à une viande, à un poisson ou à un plat de légumes. Pour cela, versez l’huile récupérée dans un plat, agrémentez-la d’herbes, d’épices, de sel et d’un peu de poivre, puis plongez-y l’aliment à sublimer. Filmez, puis laissez reposer le tout au réfrigérateur pendant plusieurs heures. Il ne vous reste plus qu’à égoutter votre pièce de viande, votre poisson ou vos légumes marinés, et à passer à la cuisson. Promis, vous ne pourrez que vous régaler !

Seconde idée : utiliser l’huile des sardines pour en faire une sauce. Cet ingrédient entre, en effet, dans la composition d’un grand nombre de préparations comme la mayonnaise, la vinaigrette ou encore la sauce cocktail. Apportez-leur un grain de folie avec une huile délicatement aromatisée !

Pour finir, vous pouvez simplement utiliser l’huile des sardines pour réaliser différentes préparations comme de la focaccia ou du cake au thon.

Pourquoi ne pas verser l’huile des sardines dans le lavabo
Le saviez-vous ? Vous débarrasser de l’huile de sardines en la versant dans le lavabo peut avoir de graves conséquences ? En effet, au contact de l’eau, l’huile se solidifie et peut ainsi boucher ou endommager les canalisations. Si elle arrive à s’échapper de nos tuyaux, elle finit bien souvent sa course dans les cours d’eau, où elle asphyxie les êtres vivants qui y résident.

Pour se débarrasser de ses huiles alimentaires, le mieux est donc de la conserver dans un bidon et de l’apporter en déchetterie, là où elle sera traitée et recyclée.

Tout savoir sur la galette de blé noir : de ses origines chinoises à la gastronomie bretonne

La galette, c’est la madeleine de Proust des Bretons. Beaucoup lui imaginent des racines bretonnes alors que ses origines viennent de bien plus loin. Une certitude, les artisans crêpiers Bretons ont su lui donner ses lettres de noblesse. Plongée dans un plat bien beurré.

Foulard sur le nez, en regardant les maisons à colombages du centre historique de Rennes. Un couple de touriste se réchauffe en savourant les spécialités locales. Galette saucisse pour Marc et complète pour Lise, ces Bretons d’un jour se régalent avec le plat typique régional, la galette de blé noir. “Il y a une queue incroyable pour commander une galette. Je ne savais pas que c’était autant un succès ” sourit le jeune homme.

La galette, tradition en Bretagne
C’est une tradition, le samedi matin, les Rennais se donnent rendez-vous au cœur du marché des Lices devant les camions de galettes à emporter. Et pour tous les gourmands pas de doute, la galette est bretonne et son image est associée au drapeau de la région.

Et non ! Trop chauvins les Bretons. Beaucoup ont oublié que l’origine de cette préparation se situe bien plus loin. “Le mot galette, n’est pas forcément breton” sourit Alain-Gilles Chaussat. L’historien ruraliste spécialiste du sarrasin, l’ingrédient de base pour la recette de la galette, pose les bases. “On mange de la galette partout dans le monde et depuis des époques reculées. La galette est la forme de consommation de la farine la plus primitive”.

Made in China
Dans les ruelles du marché de Rennes, l’historien précise. “Le sarrasin a été cultivé en Asie, dans la vallée des Trois rivières en Chine dans une zone proche du Tibet”.

La graine a mis du temps pour venir en France et en Bretagne. “C’est les déplacements de population, de civils, de marchands ou des soldats que le sarrasin a été importé depuis la Chine vers l’Ouest”.

Difficile de savoir précisément quand la galette est arrivée en Bretagne. Selon l’historien, un point est certain. À la fin du 16è siècle la galette est la principale denrée alimentaire pour les Bretons. “C’était le pain du pauvre” souffle Alain-Gilles Chaussat. “Elle se mangeait épaisse, plus d’un centimètre et toujours nature. Les Bretons en préparaient une fois par semaine et ils la réchauffaient au fil des jours et la découpaient en lambeau ».

Le beurre salé, l’ingrédient qui sublime la galette
“Le premier aliment que les Bretons ont mis dessus, c’est le beurre” assure l’historien. “Au 18è siècle, ceux qui le pouvaient y mettaient un œuf pour les invités de marque”. Les premières mentions de lard ou de saucisse n’arrivent que vers la fin du 19è siècle.

Et si la Bretagne s’est rendue célèbre pour ses galettes, c’est par le talent des crêpiers et maître crêpier. “Faire reposer la pâte, la faire avec amour” rappelait Joséphine, devenue le visage des crêpières traditionnelles. À quelques billigs de Rennes, dans la crêperie “Le comptoir” dans l’intra-muros de Saint-Malo, Julien Hubert manie la rozell.

Les Malouins gourmands se rendent dans sa crêperie Breizh Café, en solo, en famille ou entre collègues. Le secret de Julien ? “Du bon beurre, des produits de saison, locaux pour une galette bien beurrée, croustillante et moelleuse”.

Tendre et craquante, pour réussir cette injonction contradictoire, le crêpier qui exerce depuis 12 ans assure qu’il faut avant tout “une farine de qualité”.

Incontournable dans la gastronomie bretonne
Pour Bertrand Larcher qui a façonné cette crêperie comme tant d’autres en Bretagne, Paris ou même au Japon, un sarrasin de qualité est l’ingrédient indispensable pour donner ses lettres de noblesse au plat typique de la région. “Le sarrasin est une plante emblématique chez nous et la galette est incontournable dans la culture gastronomique bretonne” commente le célèbre porte-drapeau de la culture sarrasin.

“La galette, c’est une cuisine traditionnelle. Le métier de crêpier fait partie de notre patrimoine comme les crêperies et les moulins”. Pour soutenir l’économie locale et s’assurer de la farine de blé noir de qualité, Bertrand Larcher fait cultiver son propre sarrasin sur des terres près de Cancale.

Le retour du blé noir en Bretagne

“On importe beaucoup de sarrasins des pays de l’Est ou du Canada” constate Alexandre Forgeoux, maraîcher dans l’exploitation agricole. Le chiffre est saisissant. Plus de 70% de la consommation de farine de sarrasin en France vient de l’étranger. En grande partie de Chine.

Le jeune agriculteur est heureux d’avoir 10 hectares de sarrasin dans son exploitation. “Au bord de mer, le sarrasin se développe très bien. Le climat en Bretagne est idéal pour la plante. Le sarrasin déteste l’humidité” sourit Alexandre.

Et pourtant le sarrasin a progressivement disparu des paysages bretons. La production de sarrasin s’est effondrée dans les années 70. En 1957, la Bretagne produisait 26 000 tonnes de blé noir. En 1972, seulement 800 tonnes.

Aujourd’hui, le sarrasin fleurit de nouveau sur le massif armoricain. “Sa culture revient sur le devant de la scène” précise le maraîcher. “Par ses intérêts écologiques, agronomiques, le sarrasin a toute sa place dans une culture durable et propre”. Car le blé noir ne nécessite ni engrais, ni pesticides pour bien se développer.

Crêpier, métier d’avenir
Période de développement de la plante, entre avril et septembre. Travail des meuniers, importance des produits locaux et de saison. Ces notions sont apprises aux futurs crêpiers. “Pour que la galette ait de l’avenir, il faut penser à la transmission” souffle Bertrand Larcher. Le célèbre crêpier a ouvert, face au port de Saint-Malo, une école pour artisan crêpier.

Des billigs en nombre, des râteaux pour étaler la pâte, des louches et des spatules en nombre, le matériel est présent en grande quantité. “Mais le plus important c’est l’humain” rappelle le maître des lieux. “Il faut des valeurs et des convictions, soigner l’accueil comme on soigne ses produits” souligne Bertrand Larcher qui a créé ce lieu pour partager son expérience.

Et c’est sans doute cela le secret qui a permis aux Bretons de s’approprier la galette. Le blé noir a trouvé en Bretagne, une terre et une météo favorable. Le sarrasin a pu s’y développer et nourrir une population pauvre. Mais surtout, au fil des siècles les maîtres crêpiers ont su sublimer leur savoir-faire pour élever au rang d’art cette cuisine. Toujours bien beurrée, gourmande et facile à partager.

L’origine de la soupe vietnamienne phô

La soupe phô est une véritable institution au Vietnam. Ses origines ont pourtant mal connues. Elle pourrait être inspirée de la cuisine française.


C’est l’un des plats les plus connus de la cuisine vietnamienne. Typique de la street-food locale, la soupe phô a largement dépassé les frontières du Vietnam. On y retrouve un concept assez populaire en Extrême-Orient : un bouillon de viande (le plus souvent du bœuf) dans lequel on retrouve des nouilles et divers ingrédients. Comme tout basique, le phô connaît de nombreuses variations selon les régions du Vietnam. On la retrouve ainsi parfois dans des versions très épurées avec seulement quelques herbes et légumes, ou avec de belles tranches de porc ou de bœuf.

Un pot-au-feu à la vietnamienne ?
Le phô est un plat relativement récent. Il aurait été inventé au XIXe siècle dans la province de Nam Ðinh, dans le nord du pays. Mais son histoire reste assez mystérieuse. La théorie la plus répandue quant à la création du concept et de son nom est assez étonnante. Ce plat vietnamien par excellence serait en réalité inspiré de la cuisine française. Le terme phô a une prononciation assez proche de « feu ». Par ailleurs, l’idée d’une viande mijotée dans son bouillon n’est pas sans rappeler un grand classique français.Les colons auraient demandé aux locaux de créer un plat leur rappelant leur pot-au-feu national avec les produits à leur disposition. D’autres recettes à travers le monde auraient vu le jour de la même façon, comme le Mulligatawny indien.

Cette version est d’autant plus convaincante que les Vietnamiens n’étaient pas de grands consommateurs de bœuf avant l’arrivée des Français. Il n’est pas sûr que la soupe vienne d’une volonté de recréer le pot-au-feu et que ce soit l’origine de son nom. Certains affirment d’ailleurs que le phô existait avant la colonisation. Il est cependant très probable qu’il ait au moins trouvé son essor parce qu’il convenait aussi bien aux uns qu’aux autres. À l’origine destiné aux classes populaires et très peu cher, le phô se retrouve désormais aussi bien dans les bouis-bouis que sur les meilleures tables du pays.

Thierry Marx quitte le Mandarin Oriental

Le chef 4 toques Gault&Millau a annoncé son départ du Mandarin Oriental Paris dans un communiqué de presse.

C’est fini ! Après plus de 10 ans de bons et loyaux services dans les cuisines du palace parisien, Thierry Marx a décidé de quitter le Mandarin Oriental Paris. Dans un courrier adressé à Marc Esquerré, directeur des enquêtes Gault&Millau, le chef a déclaré nous « informer de son départ officiel du Restaurant Sur mesure et du Groupe Mandarin Oriental après 14 ans de collaboration. »

Pourquoi Thierry Marx quitte le Mandarin Oriental ?
La raison de cette décision ? Le chef souhaite « poursuivre de façon pleine et entière le développement de son restaurant Onor. » Dans le communiqué joint à la lettre, le cuisinier explique que ce choix représente « la finalité de 25 ans de travail sur une économie différente, à impact social et environnementale. Le bon moment donc pour faire grandir le « label » Onor. »

En effet, dans son adresse située 258 Rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, le chef œuvre chaque jour pour donner vie à une gastronomie responsable, durable et respectueuse des produits – avec le label Bleu-Blanc-Cœur notamment – et de l’environnement de façon plus générale. L’établissement met également un point d’honneur à l’inclusion des personnes en difficultés professionnelles. 20% de ses équipes sont issues des écoles Cuisine mode d’emploi(s) qu’il a fondées.

Bien sûr, Thierry Marx n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude envers le Mandarin Oriental Paris pour l’expérience qu’il a pu connaître en France, mais aussi en Asie. « Je remercie chaleureusement Édouard Ettedgui, Christophe Mares, David Nicholls et Philippe Leboeuf, mes équipes ainsi que mes fidèles clients pour leur soutien continu. »

Lasagnes maison : le conseil d’un grand chef italien

Sur son compte Instagram, le chef italien Simone Zanoni a révélé un conseil plutôt surprenant pour réussir ses lasagnes. Suivez le guide !

Quoi de plus savoureux que des lasagnes maison ? Avec elles, on est certain de contenter toute la famille ! Cette savoureuse spécialité de pâtes farcies a fait le tour du monde et plaît aussi bien aux enfants comme aux plus grands. Il existe autant de recettes que de cuisiniers (amateurs ou non !), et les lasagnes peuvent se décliner avec du bœuf, du veau ou de l’agneau, ou se préparer en version végétarienne. Mais ce petit conseil du très réputé chef italien Simone Zanoni va peut-être vous surprendre… On vous en dit plus !

L’astuce de Simone Zanoni pour des lasagnes parfaites
Inutile de faire durer le suspense trop lontgemps ! Levons le voile : le meilleur conseil que le chef italien puisse donner pour faire des lasagnes « bomba atomica » comme il aime à dire, est tout simplement de toujours les faire la veille !

Une fois vos lasagnes cuisinées, laissez-les tiédir puis placez-les au réfrigérateur toute une nuit. Ce temps de repos va permettre à la pâte de bien absorber toutes les saveurs et les parfums. C’est un peu comme le boeuf bourguignon, la blanquette de veau ou le poulet au curry : c’est bien connu, ces plats mijotés sont encore meilleurs réchauffés !

Le lendemain, il ne vous reste plus qu’à glisser votre plat de lasagnes au four, avec un peu de parmesan, et à laisser réchauffer le tout. Vos lasagnes n’en seront que plus savoureuses et ne demanderont plus qu’à être dévorées !

Nos conseils pour réussir les lasagnes
Si les recettes de lasagnes sont légion, il existe quelques autres secrets pour les réussir à la perfection.

Pensez à précuire les feuilles de lasagne (même s’il est mentionné « sans pré-cuisson » sur l’emballage). Cela permettra ainsi à la pâte de se fondre parfaitement à la garniture. En pratique, plongez chaque plaque de pâte dans une grande casserole d’eau bouillante salée (ou mieux, un bouillon) pendant 1 minute puis épongez sur un linge propre.

Nappez vos lasagnes d’une sauce tomate à la bonne texture. Trop épaisse, elle risque d’être moins bien absorbée par les pâtes, et vos lasagnes pourraient être un peu dures. Attention, la sauce tomate ne doit pas non plus être trop liquide, au risque de détremper les pâtes. Il faut trouver le juste milieu !

N’hésitez pas à varier les viandes. Si l’on a l’habitude de préparer les lasagnes avec du bœuf, le mieux est d’utiliser un mélange de viande de bœuf et de porc (de la chair à saucisse par exemple).

La béchamel est quasi incontournable pour garantir des lasagnes bien moelleuses et onctueuses. Ne zappez pas cette étape !

Pensez à graisser votre plat à four avant d’y verser la préparation. Le mieux est d’utiliser de l’huile d’olive (pour rester dans les saveurs ensoleillées !).

Pour plus de gourmandise, n’oubliez pas de parsemer un peu de parmesan râpé sur vos lasagnes avant de les faire gratiner au four. Vous pourrez aussi opter pour du pecorino, de l’emmental ou de la mozzarelle.

Du Japon à la Bretagne, la success story d’un roi de la crêpe

Bertrand Larcher est un entrepreneur à succès, en France et au Japon. Fondateur de « Breizh café », il s’apprête à ouvrir une nouvelle enseigne à Rennes. Son secret ? Défendre « le meilleur de la gastronomie bretonne ».

Originaire d’un petit village près de Fougères, Bertrand Larcher est devenu un entrepreneur à succès. Tout a commencé pour lui avec une première crêperie… Qu’il ouvre au Japon. Aujourd’hui, il possède sept restaurants sur l’archipel nippon et 12 en France avec son enseigne Breizh café… Dont une ouverture, prévue à Rennes, en 2024, dans le quartier des lices.

Formé au lycée hôtelier de Dinard, il s’était ensuite en Suisse, avant de filer au Japon. Son credo depuis toujours : « Une cuisine simple, saine et gourmande ». Son produit phare : le sarrasin, une protéine végétale dont il n’hésite jamais à vanter les qualités nutritionnelles, mais aussi environnementales. Il a fondé une école internationale de crêpier, à Saint-Malo, et il possède aussi une ferme bio, à Saint-Coulomb. Sur 15 ha, il a planté évidemment… Du sarrasin !

A la Mort Subite

Pour connaître l’origine de la dénomination peu ordinaire de cette bière, il nous faut remonter plus que 100 ans d’ici. C’est en effet, vers 1910 que Monsieur Théophile VOSSEN exploitait l’établissement « LA COUR ROYALE » situé au coin des rues d’Assaut et de la Montagne. Parmi sa clientèle, nombreux étaient les « habitués » de la banque Nationale (Courtiers, encaisseurs, etc..) Le nombre de guichets y étant trop restreint, l’on comprend qu’il leur était plus agréable de « tuer » le temps à attendre entre copains devant un bon verre, plutôt que devant les guichets. Et les « tournées » se succédaient, se gagnaient ou se perdaient au « PITJESBAK » devenu de nos jours le jeu de dés « 421 » Le malheureux perdant devenait le mort. Lorsque le temps pressait, on procédait à une « der des der  » que l’on jouait en un coup sec,……D’ou le nom  » MORT SUBITE « .
Bien vite, cette appellation étant devenue courante dans le langage des habitués de la COUR ROYALE, Monsieur Théophile VOSSEN rebaptisa son établissement, lui donnant comme nouvelle enseigne « A LA MORT SUBITE ». De là à donner le nom à sa gueuze, il n’y avait qu’un pas qu’il franchit allègrement. Fin 1928, Monsieur VOSSEN déménage, mais reste néanmoins dans le quartier.
René et Jean-Pierre VOSSEN continuèrent la tradition de leur grand-père pendant 36 ans. Actuellement, les arrières-petits-fils VOSSEN, Bernard et Olivier, 4 ème génération du nom, vous servent de biens délicieuses gueuze au n° 7 de la rue Montagne aux Herbes Potagères, dans l’établissement qu’ils exploitent et qui, tout en gardant son cadre d’origine classé a toujours comme enseigne :
Source Wikipédia

Michel Sarran intègre La Meilleure Boulangerie de France

La nouvelle saison de « La Meilleure Boulangerie de France » sera de retour sur M6 pour une 11ème saison encore plus gourmande. À son bord, le boulanger Bruno Cormerais et la pâtissière Noémie Honiat, un duo de choc complété par un petit nouveau dans l’aventure, le chef Michel Sarran.

Le trio de la nouvelle saison de La Meilleure Boulangerie de France sera inédit. En 2024, le chef étoilé Michel Sarran viendra compléter le duo Bruno Cormerais et Noémie Honiat. Ce dernier remplace Norbert Tarayre, qui avait annoncé son départ de l’émission en septembre 2023. Lors de la conférence de presse organisée par la chaîne M6, la rédaction de Cuisine Actuelle a eu l’occasion d’en savoir un peu plus et de poser quelques questions à Michel Sarran sur ce nouveau rôle inattendu. On vous dit tout !

Quel est le rôle de Michel Sarran dans La Meilleure Boulangerie de France ?
Rejoindre cette émission, Michel Sarran ne l’aurait jamais envisagé. D’autant que remplacer un personnage comme Norbert Tarayre, ce n’est pas rien, « j’étais inquiet, angoissé, stressé avant de commencer. Est-ce que je vais correspondre à ce qu’ils attendent de moi ? Norbert avait une personnalité forte dans l’émission, alors moi j’essaie d’être moi-même à mon tour » nous confie Michel Sarran. Le chef aura l’occasion de montrer de quoi il est capable à travers plusieurs prismes de l’émission. Pour cette nouvelle saison, il va s’occuper de la partie salée, en lançant des défis aux boulangers, comme de revisiter des produits et recettes des régions de France ou préparer des tutos cuisine pour les téléspectateurs. Évidemment, Michel Sarran sera aussi aux côtés de Bruno Cormerais et Noémie Honiat pour les dégustations finales.

Comment s’est passée l’arrivée de Michel Sarran dans l’équipe de l’émission ?
Comme Norbert Tarayre la saison précédente, Michel Sarran ne sera pas sur les routes toute la semaine mais seulement le week-end pour les dégustations finales. Un rôle à distance qui a empêché le chef de parfaitement s’intégrer au duo formé par Bruno Cormerais et Noémie Honiat : « Je n’ai pas forcément été bien accueilli tout de suite, Bruno est très méfiant (rires). Je me suis dit, je vais avoir du mal à me faire une place dans ce programme. D’abord parce que je viens d’arriver et que je n’ai pas la connaissance et l’expertise de Bruno. C’est très difficile d’arriver dans une émission à la 11ème saison. Bruno est chez lui, il est à l’aise, il a vu du monde passer. Ça a duré une émission puis ensuite tout s’est super bien passé avec les deux. On a le même discours, on aime les mêmes choses. Et même si on a chacun notre expertise, mis ensemble ça fait une belle équipe. »

Ce que Michel Sarran pense de l’émission La Meilleure Boulangerie de France
Michel Sarran n’a pas accepté tout de suite de faire l’émission car il n’avait pas envie de « faire de la télé pour faire de la télé ». Mais finalement, en découvrant plus en profondeur l’émission sur M6, le chef a eu un déclic, « quelque chose est évident dans ce programme : la découverte de mon pays, des régions, la découverte autour des métiers de bouche qui sont importants pour la France. Le fait de rencontrer des artisans qui dont la richesse de ce patrimoine, lancer des défis ça m’a donné envie ».

La relation de Michel Sarran avec le pain
Depuis sa participation à l’émission, le chef étoilé a découvert un tout nouvel univers. Impressionné par le travail des boulangers, Michel Sarran s’est rendu compte de la complexité du pain, des différentes techniques, saveurs, textures, « c’est incroyable comme univers et je n’ai pas cette connaissance-là. Pour nous, chefs, le pain vient en complément d’un repas. On le choisit bien avec nos plats mais je ne suis pas capable d’avoir une analyse pointue sur le pain. J’ai découvert qu’il y a de multiples possibilités. J’ai découvert beaucoup de choses. L’expertise de Bruno m’a beaucoup apporté ».

Cette année encore, le niveau sera impressionnant !

Elle reçoit une facture de restaurant de 55 000 € après avoir partagé par erreur une photo de son repas

Sur les réseaux sociaux, elle exposait sans le savoir son QR code et tout le monde en a profité pour commander.

Ce 23 novembre, une cliente chinoise dînait tranquillement dans un restaurant lorsque le personnel lui a amené une facture de 430 000 yuans (soit 55 000 euros environ).

En analysant l’addition, la jeune femme, dénommée Wang, a été d’autant plus surprise qu’elle n’avait pas commandé ces plats. La faute, en revanche, était bien la sienne. Plus tôt dans la soirée, rapporte le média South China Morning Post, la cliente avait publié une photo de son repas sur WeChat Moments, un réseau social avec un accès restreint des contacts. Sans le savoir, le QR code de sa commande apparaissait en fond.

Près de 10 000 plats de pâtes aux crevettes
Immédiatement, et malgré le nombre limité de gens ayant accès à cette photo, des dizaines de personnes l’ont utilisé pour passer leur propre commande à l’aide de leur smartphone. Au vu des 1 850 portions de canard, 2 580 plats de calamars et des 9 990 pâtes aux crevettes commandés, Wang a supposé qu’un internaute avait téléchargé sa photo pour la publier à un nombre plus large de personnes. Supprimer sa publication n’a en effet rien changé et les commandes ont continué de s’accumuler.

Devant les commandes massives reçues par l’établissement, le personnel du restaurant s’est penché de plus près sur la question et a fini par relier les commandes à la jeune femme. Heureusement pour elle, le restaurant n’a pas obligé Wang à payer l’addition, ignorant toutes les nouvelles commandes passées via le code.

La Belle Étincelle risque la fermeture

Le restaurant popularisé par le téléfilm La Belle Étincelle est menacé de fermeture à cause de difficultés économiques.

Il y a quelques semaines, nous vous parlions de la fabuleuse histoire de La Belle Étincelle, un restaurant inclusif mis en lumière grâce au téléfilm du même nom, diffusé sur M6. Malheureusement, est menacé de fermeture. Une cagnotte est ouverte pour le sauver.

Une aventure humaine et culinaire
Vous avez peut-être suivi les belles aventures de Philippe, Virginie, Noé et tous les autres, dans le téléfilm La Belle Étincelle. Si tel est le cas, vous savez sans doute que le scénario est inspiré d’une histoire vraie… et que le restaurant est, aussi, bel et bien réel.

Situé Boulevard Pasteur, dans le 15e arrondissement de Paris, La Belle Étincelle accueille ses premiers clients en septembre 2020. À l’origine de ce projet : le souhait de favoriser l’insertion professionnelle et sociale des personnes en situation de handicap. Pari réussi puisque les clients affluent. Oui mais voilà, malgré cela, la rentabilité n’est pas au rendez-vous. Interrogé par Le Parisien, Fabrice Goldstein, le producteur à l’origine du téléfilm, explique : “Le coût de fonctionnement est très élevé. Le restaurant est certes complet tous les midis mais il n’est ouvert que trois soirs par semaine. Ces jeunes ne peuvent pas travailler exactement comme les autres. Il faut des permanents pour les encadrer, une psychologue…” L’aventure de La Belle Étincelle est donc plus que jamais en péril.

Des pistes pour redresser la barre
Abasourdis par la situation, les parents des employés s’inquiètent : “La stabilité est très importante pour ces jeunes.” Toutes les solutions ont donc été examinées afin d’éviter la fermeture de La Belle Étincelle. Mécénat, fonds d’investissement ,et une cagnotte en ligne… qui a été ouverte.Tous les moyens sont bons pour sauver le restaurant. Après avoir tant donné, La Belle Étincelle mérite maintenant de recevoir.

Cet élan de solidarité redonne une lueur d’espoir à toute l’équipe et lui permet de rêver à un avenir meilleur. Pour l’heure, l’établissement doit éponger ses dettes et se pencher sur un nouveau modèle économique viable ainsi qu’un nouveau fonctionnement plus optimisé.

Netflix lance un livre de recettes de cuisine inspirées de ses films et séries

C’est bien connu, Netflix ne recule devant aucune intention pour faire perdurer l’engouement autour de ses films et séries au-delà des écrans. Récemment, la plateforme de streaming a donc décidé de sortir de ses sentiers battus et de publier un livre de recettes cuisine insolite inspiré par son catalogue.

Le traditionnel pop-corn de nos soirées télé pourrait bien se faire remplacer par tout un tas de recettes gourmandes sur lesquelles nous avons déjà saliver en regardant nos programmes préférés.

En effet, l’ouvrage propose une compilation de 70 recettes sucrées et salées mais aussi de cocktails pour satisfaire tous les goûts. On retrouve notamment le cocktail Michelada au piment de Narcos, un échiquier au chocolat en l’honneur du Jeu de la Dame, le dalgona Candy de Squid Game ou encore le bourguignon de Witchmas de The Witcher. Mais rassurez-vous, de nombreux autres séries, films et télé-réalité tels qu’Ozark, Emily in Paris, Stranger Things ou bien American Barbecue : le grand défi.

Le Livre de cuisine officiel Netflix est d’ores et déjà disponible sur Fnac, Cultura et bien d’autres librairies au prix de 29,90€. De quoi faire des heureux à coups sûrs ce Noël !

Et pour les fins gourments, souvenez-vous Netflix a ouvert son premier restaurant à Los Angeles où sont servis des plats issus de ses séries.

Le Jeu de la dame

La Casa de Papel

Les Petites Choses

Le Monstre des Mers

American Barbecue : le grand défi

La bûche de Noël « bonhomme de neige » de Cédric Grolet suscite interrogations et railleries sur les réseaux sociaux

La dernière création du pâtissier star, Cédric Grolet, est l’objet de commentaires loin d’être élogieux sur les réseaux sociaux.

La saison des bûches de Noël a débuté chez les grands noms de la pâtisserie. La concurrence est rude entre pâtissiers stars pour rivaliser d’originalité pour ce « must-have » du repas de Noël en famille. Le pâtissier, qui exerce à l’hôtel Meurice, et dans ses propres boutiques, Cédric Grolet, n’échappe pas à la règle et propose lui aussi ses bûches pour les célébrations de fin d’année. Parmi la liste, le « bonhomme de neige », une création originale composée de guimauve coco, ganache coco, cubes de mangue fraîche, dacquoise coco, croustillant coco. Appétissant sur le papier.

La création de saison est pourtant l’objet de commentaires loin d’être élogieux sur les réseaux. La journaliste indépendante, qui écrit sur l’alimentation, Nora Bouazzouni s’est fendue d’un commentaire cassant sur l’œuvre du pâtissier star. « Je suis morte de rire. C’est un tel niveau d’arnaque qu’il faudrait inventer un nouveau mot », raille-t-elle sur Twitter, notamment en raison du prix de 95 euros. Un prix qui correspond pourtant aux standards de la pâtisserie de luxe.

Le post de l’autrice de « Mangez les riches, la lutte des classes passe par l’assiette », (Paris, Nouriturfu, 2023) est rapidement devenu viral avec plus de 735 000 vues sur le réseau social X, anciennement Twitter. La journaliste indépendante reconnaît ne pas avoir goûté ce dessert précisément et juge les des pâtisseries et viennoiseries de Cédric Grolet : « C’est *pas bon* et les prix sont totalement injustifiés ». D’autres internautes se moquent eux de la « gueule » de ce bonhomme de neige.

D’autres rappellent que le pâtissier star a été étrillé par la critique culinaire récemment notamment le célèbre chroniqueur François Simon.

D’autres soulignent même l’arnaque de ce produit.

La tarte aux fraises était déjà « dans la sauce »
Déjà en juin dernier, Cédric Grolet avait suscité une polémique sur les réseaux sociaux. La TikTokeuse Clara Marz avait fait référence à la tarte aux fraises du pâtissier dans un post. Une tarte qui avait suscité une vague de parodie sur X, notamment. Le tweet initial ayant lancé le débat avait été vu plus de 21 millions de fois.

Clara Marz avait révélé être finalement déçue de la pâtisserie sur son compte TikTok. « Je comprends ce que tu payes quand tu payes ce prix-là, mais la tarte je suis déçue, en fait le sablé est super salé et le cœur trop sucré », avait-elle aussi critiqué après avoir mangé la tarte. Contacté, Cédric Grolet n’a pas encore réagi à cette polémique.

Le cheesecake, un long voyage de la Grèce antique à New York

Le Cheesecake, un gâteau au fromage avec un goût de reviens-y

Saviez-vous que son origine n’est pas américaine ?

À l’origine, il s’agit d’une spécialité d’Europe centrale et orientale, savourée bien des siècles avant qu’il ne soit remis au goût du jour par les américains.

Selon l’histoire, le cheesecake s’est répandu à travers l’Europe, notamment grâce à l’invasion romaine de la Grèce. Les Romains ont adapté la recette en utilisant leurs propres ingrédients, donnant naissance à de nouvelles variantes du dessert. Et c’est au fil des siècles que le cheesecake s’est propagé dans toute l’Europe et a évolué en fonction des goûts et des ingrédients locaux. Par exemple, en Angleterre, on utilisait souvent du fromage blanc, tandis qu’en Allemagne et en Italie, on préférait la ricotta.

Malgré tout, d’après les aficionados du cheesecake, le vrai cheesecake a été créé à New York. Le premier aurait été réalisé grâce au crémier New Yorkais, Arnold Reubeun Jr, qui souhaitait copier le fromage Français « Neufchâtel », et a ainsi créé accidentellement un fromage plus crémeux. Reubeun Jr a donc baptisé son fromage Philadelphia pour rendre hommage à la ville qui était réputée pour sa qualité gastronomique.

De nos jours et selon les pays et les coutumes, il existe de nombreuses variantes du cheesecake. Mais le véritable cheesecake contemporain est donc bel et bien New Yorkais et comme le disent les Américains : « Cheesecake wasn’t really cheescake until it was cheesecake in New York » vous voulez la version française ? La voici : «Le Cheesecake n’était pas vraiment un cheesecake avant que ce ne soit le cheesecake à New York. ».

Chef dans un hôpital, Euloge Malonga triomphe au Bocuse d’or

Ce chef qui a fait carrière dans les cuisines des hôpitaux a remporté la partie suisse du Bocuse d’or, organisée le 13 novembre à Genève.


Euloge Malonga, chef adjoint au Hirslanden Salemspital à Berne, s’est imposé lors de la poule suisse du Bocuse d’or Europe 2024. Le concours s’est déroulé dans le cadre de Cook’n’Show à Genève lundi 13 novembre. Euloge Malonga représentera la Suisse au prochain Bocuse d’or Europe en mars 2024 à Trondheim, en Norvège.

Les deux finalistes suisses ont dû réaliser trois plats créatifs et modernes pour 14 personnes en moins de 5h30 en suivant les thèmes officiels du concours. Les ingrédients avaient été communiqués aux candidats 12 semaines en amont du concours.

Le chef suisse Anton Mosimann, et le roi de la lutte Christian Stucki ont remis les lauriers du vainqueur à Euloge Malonga.

Euloge Malonga, 39 ans, a alterné toute sa carrière entre des postes dans des restaurants et des postes dans les cuisines des hôpitaux. Originaire de République démocratique du Congo, il s’est distingué de nombreuses fois dans des concours de cuisine, remportant la Swiss Culinary Cup 2019 et finissant à la 3ème place du Cuisinier d’or en 2021.

Gault & Millau couronne Le Jardin des Sens

Ce lundi 6 novembre 2023, le guide Gault&Millau a dévoilé son palmarès des meilleures tables de France pour 2024. Le Jardin des Sens, restaurant montpelliérain, y figure.

Meilleur pâtissier, sommelier, directeur de salle de l’année, ainsi que les meilleures tables de France. Ce lundi 6 novembre 2023, le guide français de la gastronomie Gault&Millau a publié son palmarès 2024. Fondé en 1972 par Henri Gault et Christian Millau, il accompagne, valorise les restaurants, leurs employés et recense 2 500 établissements tous les ans.

En 1998, Montpellier était déjà mis en avant grâce à Jacques et Laurent Pourcel, sacrés cuisinier de l’année pour le restaurant Le Jardin des Sens. Un résultat pas si différent de celui actuel. En effet, l’établissement est une nouvelle fois sacré pour cette année 2024 parmi les tables de prestige.

comme une salle de théâtre
On est très satisfait, c’est le résultat de beaucoup de travail depuis deux ans et demi après l’ouverture du Jardin des Sens », se félicite le chef Jacques Pourcel. « On a rien lâché sur la table et c’est une véritable reconnaissance pour les équipes dans les cuisines et en salle », ajoute celui-ci, pour qui « c’est un honneur de se trouver parmi les 80 meilleures tables de France.

Le restaurant, c’est comme une salle de théâtre, et on se met en scène deux fois par jour, surtout en gastronomie où les clients payent des sommes assez importantes, reconnaît Jacques Pourcel.

Faire briller les bonnes adresses
L’objectif de ce guide Gault&Millau est de mettre en avant de bons restaurants, de bons restaurateurs, des jeunes talents et surtout de les faire découvrir à ceux qui ne connaissent que peu de choses à la gastronomie française. Le Guide France 2024 est disponible dès ce 9 novembre 2023.

Gault & Millau développe également deux autres ouvrages, toujours en lien avec le monde culinaire : Le Livre des Champagnes, qui référence les meilleurs domaines et leurs cuvées d’exception, disponible dès le 30 novembre, mais aussi un magazine qui dévoile des actualités en lien avec cet univers. Arrêté depuis 6 ans, le magazine fait son retour dès le 9 novembre.

L’émission Tous en cuisine de Cyril Lignac en cours de tournage

Gourmand, croquant !

Rendue populaire durant le confinement en mars 2020, l’émission Tous en cuisine présentée par le célèbre chef Cyril Lignac sera de nouveau diffusée sur M6 à partir du 13 novembre sur le thème des fêtes de fin d’années.

Les tournages s’enchaînent actuellement dans le sud de la France du côté de Salon-de-Provence ou encore Sète. Ce vendredi en fin d’après-midi, ce sera la place d’Assas de Nîmes qui sera le théâtre de l’enregistrement de l’émission culinaire ouverte au public.

Si le chef star ne sera pas présent à Nîmes mais cuisinera en duplex, deux animateurs de M6 devraient être présents dans la cité des Antonin.