Carbonade flamande

Les ingrédients

  • 2 feuilles de laurier
  • 3 clous de girofle
  • 4 branches de thym séché
  • 6 oignons
  • 20g de beurre doux
  • 8 tranches (160g) de pain d’épices
  • Sel, poivre
  • 3 c à s de farine
  • 3 c à s de vergeoise brune (ou cassonade)
  • 1 l de bière blonde ou ambrée
  • 3 c à s de vinaigre de vin rouge
  • 1,5 kg de viande de bœuf à braiser (gîte, paleron, jumeau…)

La préparation

  1. Découpez la viande en tranches épaisses. Epluchez les oignons et coupez-les en rondelles.
  2. Dans une cocotte, faites dorer les tranches de viande dans le beurre fondu. (en deux fois si la cocotte est petite). Assaisonnez.
  3. Ajoutez la farine et les oignons. Mélangez bien et laissez cuire 5 min tout en remuant, pour attendrir les oignons sans les colorer.
  4. Ajoutez le vinaigre et laissez cuire 2 min. Ajoutez la bière, 50 cl d’eau, la vergeoise, le thym, le laurier, les clous de girofle et 5 tranches de pain d’épices coupées en morceaux.
  5. Portez à ébullition, couvrez, baissez le feu pour laisser mijoter 2h45.
  6. Retirez le couvercle, augmentez le feu et faites cuire à découvert en remuant, jusqu’à ce que la sauce ait réduit de moitié.
  7. Faites griller les tranches de pain d’épices restantes et coupez-les en cubes.
  8. Servez avec les cubes de pain d’épices grillés.

La Belgique va perdre une de ses bières trappistes

Comme aucun moine ne sera plus impliqué dans le processus de brassage, une bière belge ne pourra plus être qualifiée de trappiste.

La bière Achel ne sera bientôt plus une bière trappiste. C’est la conséquence de la vente probable de l’abbaye Saint-Benoît, située dans le village du même nom en province du Limbourg, à l’entrepreneur Jan Tormans.

Jan Tormans, propriétaire du groupe Tormans, a signé une promesse d’achat concernant l’abbaye. L’entrepreneur aurait l’intention d’agrandir la brasserie, mais comme aucun moine ne sera plus impliqué dans le processus de brassage, la bière ne pourra plus être qualifiée de trappiste. Le goût ne devrait cependant pas changer.

Le départ des moines
Il y a trois ans, les derniers moines ont quitté la « Achelse Kluis » (nom donné à l’abbaye Saint-Benoît) pour l’abbaye de Westmalle (province d’Anvers). Comme les activités de brassage ont été poursuivies sous la supervision de l’abbaye de Westmalle, la bière d’Achel a pu continuer à être dénommée en tant que trappiste. Cependant, le label « Authentic Trappist Product » a disparu de l’étiquette et a été remplacé par le blason du monastère, car plus aucun moine ne vivait dans l’abbaye.

En plus de la brasserie proprement dite, il y a également un espace taverne et une boutique qui se trouvent dans l’abbaye Saint-Benoît. Il y a aussi quelques ex-toxicomanes qui y sont pris en charge par la communauté religieuse d’origine brésilienne « Fazenda da Esperança ». Au printemps 2021, des investissements avaient été réalisés pour augmenter la capacité de la brasserie à 5.000 hectolitres par an.

Une restauration des bâtiments
L’abbaye Saint-Benoît a été mise en vente depuis un certain temps par l’abbaye de Westmalle. Une partie des bâtiments nécessite d’être restaurée.

Jan Tormans souhaite se concentrer principalement sur la brasserie. Toutefois, selon les conditions de vente, il va devoir également s’assurer du bon entretien des bâtiments ainsi que de la nature environnante.

Avec la vente de la « Achelse Kluis », il n’y aura plus que cinq bières « trappistes » en Belgique : à Westmalle (province d’Anvers), Westvleteren (Flandre occidentale), Chimay (Hainaut), Orval (province de Luxembourg) et Rochefort (province de Namur).

Frites : 5 conseils pour qu’elles soient aussi bonnes qu’en Belgique

Impossible de comparer des frites de fast-food mangées en sortant de soirée et de délicieuses frites Belges. Ces deux recettes n’ont rien à voir, les unes étant molles et sans réel goût, les secondes étant renommées pour leur saveur caractéristique et leur croustillant. A l’occasion de la journée internationale de la frite Belge, on vous donne nos secrets pour faire des frites aussi bonnes qu’en Belgique.

Secret n°1 : Pas de bonnes frites sans la bonne variété de pomme de terre
Et la bonne variété, c’est la Bintje. On sait, il est de plus en plus compliqué d’en trouver dans les supermarchés, mais on est certain qu’avec un peu d’efforts et le bouche-à-oreille des amis, vous allez finir par trouver le filet de 2 kilos dont vous rêvez. En plus, elles ne sont pas forcément plus chères au kilo que les autres variétés, alors foncez ! Et si vous ne savez pas quoi faire des pommes de terre restantes, sachez que les bintje sont aussi parfaites pour faire de la purée, du hachis parmentier ou des gnocchi maison.

Pourquoi des bintje ? Parce que ce sont des pommes de terre à chair farineuses (contrairement aux pommes de terre à chair ferme), et c’est justement cette texture farineuse qui fait que nos frites seront moelleuses à cœur et croustillantes en surface après cuisson.

Secret n°2 : La découpe est primordiale pour une cuisson homogène
Pour ne pas se retrouver avec des pommes de terre gorgées d’huile, certaines bien trop brunes et d’autres toutes pâlottes, il n’y a pas de secret : il suffit de découper toutes les frites de la même épaisseur (environ 1cm) afin qu’elles cuisent de façon homogène.

Secret n°3 : Pensez à éponger vos frites avant et après cuisson
Non, non et non : on ne rince pas les tronçons de pommes de terre après les avoir coupées. Notre petite astuce, c’est de leur passer rapidement un coup de torchon dessus pour enlever l’excédent d’humidité sans en retirer l’amidon. S’il n’y avait qu’une chose à retenir, c’est que l’amidon forme une couche protectrice qui empêche les frites de se gorger d’huile et de devenir molles. Sans amidon : des frites molles et grasses. Avec amidon : des frites croustillantes et pas (trop) imbibées de gras. Nous, on a choisi notre team.

Secret n°4 : les frites Belges sont cuites au blanc de boeuf
Exit l’huile végétale, les vraies frites Belges sont cuites dans de la graisse de bœuf. Le secret des frites belges réussies, c’est une recette loin d’être vegan mais très riche en saveurs.

Nous vous conseillons de les faire cuire par petites quantités pour ne pas faire chuter la température de la graisse de bœuf. Si elle n’est pas assez chaude, la graisse ne saisira pas les frites mais les imbibera, ce qui donne un résultat très différent… et des frites très grasses. Alors on est patient et on cuit le saladier en plusieurs fois s’il le faut.

Secret n°5 : La double cuisson, c’est ce qu’il y a de mieux
Pour des frites à la fois croustillantes et dorées, il n’y a qu’une solution : la double cuisson. Faites cuire une première fois vos frites à environ 140°C pendant 6 minutes, puis laissez-les refroidir. Ensuite, replongez-les dans la graisse de bœuf cette fois chauffée à 175°C quelques minutes juste pour saisir les frites et les rendre bien dorées. D’abord, la cuisson à cœur. Ensuite, l’apparence et la texture.