L’entreprise Mars a publié un brevet pour fabriquer du chocolat… qui ne fond pas

Malgré le plaisir qu’elle procure aux gourmands, la nature fondante du chocolat reste problématique pour les industriels de la confiserie. Elle complique notamment le stockage, le transport ou la manipulation des produits. L’entreprise Mars aurait trouvé une solution sous la forme d’une recette de chocolat capable de supporter, sans fondre, des températures pouvant aller jusqu’à 37 degrés Celsius.

Le géant de la confiserie Mars aurait découvert le secret du chocolat qui ne fond pas, ou en tout cas qui fond moins vite que le produit traditionnel. L’entreprise a déposé un brevet international concernant cette innovation. Le document officiel rendu public le 28 février dernier indique que les chercheurs de l’entreprise ont effectué plusieurs tests au cours desquels leur formule de chocolat n’a commencé à fondre qu’à 32,7, puis 35 et enfin 37,7 degrés Celsius, rapporte le média Food & Wine.

Des explications accompagnant le brevet précisent que la température de fonte habituelle du chocolat avoisine 30 degrés Celsius. Mars aurait réussi sa prouesse en remplaçant le beurre de cacao – traditionnellement utilisé dans la fabrication du chocolat – par un polyol naturel aux caractéristiques bien particulières. La substance possède un point d’ébullition qui atteint, voire dépasse, les 40,5 degrés Celsius, permettant de retarder le seuil de fonte.

Difficultés de stockage, transport et manipulation
Food & Wine note cependant que la nature exacte du polyol utilisé n’a pas été précisée par Mars. L’entreprise qui possède les marques M & M’s, Mars, Snickers, Twix ou encore Bounty n’a pas non plus communiqué sur la date de sortie des confiseries fabriquées avec ce nouveau chocolat. La nature des produits qui bénéficieront de cette innovation n’est pas davantage connue.

Le créateur de la barre chocolatée explique par ailleurs avoir mis au point un emballage composé de plusieurs couches, un procédé ralentissant également la fonte du chocolat. Dans son brevet, le groupe met pourtant en avant l’importance de « la capacité du chocolat à fondre rapidement et entièrement afin de procurer au consommateur une expérience alimentaire grasse et agréable« . Mais il met également en avant des problématiques en matière de stockage, de transport et de manipulation, particulièrement dans les pays chauds.