Enfin une (vraie) astuce pour ne pas pleurer quand on épluche un oignon

Le moment tant redouté est arrivé : après avoir découpé le bœuf, épluché les carottes, c’est l’heure d’émincer les oignons. Mais rassurez-vous, avec notre astuce infaillible, fini les torrents de larmes incontrôlables et les lunettes de piscine en dernier recours

On ne vous apprendra rien en disant qu’émincer un oignon fait pleurer. Non pas que vous soyez particulièrement émotifs face à ce geste anodin, mais à cause du gaz qui s’échappe du condiment. On vous explique tout.

En éminçant l’oignon, le couteau (surtout s’il est mal aiguisé) en déchire les cellules. Le problème, c’est que ces cellules ont absorbé et stocké du soufre pendant tout le temps où l’oignon poussait.

Conséquence : à la découpe, les cellules relâchent tout ce soufre qui entre en contact avec certaines enzymes de l’oignon, ce qui crée une réaction chimique. Résultat : un gaz irritant et très volatil, comme un précurseur de l’acide sulfurique, nous picote les yeux. Pour s’en protéger, nos yeux se remplissent de larmes… et vous devenez une véritable Madeleine.

Alors, à moins de s’équiper d’un masque de plongée, la seule technique réellement efficace pour ne plus pleurer lorsque l’on découpe un oignon, c’est de le faire sous un filet d’eau avec un couteau qui coupe bien. Avec le poids de l’eau qui tombe, le gaz irritant ne pourra plus voler jusqu’à nos yeux. A nous les soupes à l’oignon, les tartes aux oignons, les confits et les onion rings !Enfin une (vraie) astuce pour ne pas pleurer quand on épluche un oignon.

Des jaunes d’œuf confits pour relever vos plats de pâtes

Le goût profond de l’œuf enfermé dans un petit diamant jaune brillant.

Encore une façon de cuire un œuf ? Oui. Est-ce bien utile ? Tout à fait. Confit au sel puis séché au four, ce jaune durci se transforme en petits copeaux sur un simple plat de pâtes, remplaçant sans pâlir le parmesan avec ses notes salées et son goût d’œuf riche et profond. Pour réussir à créer ces petits bonbons brillants, rien de bien sorcier, il vous faudra seulement du sel, des œufs et du temps.

Les ingrédients :

  • 6 œufs bio très frais
  • 300 grammes de sel de mer
  • Quelques tiges de romarin (facultatif)
  • #1 Préparer le lit de sel

    Dans un Tupperware, verser les trois quarts du sel et former de petites alvéoles pour y déposer les jaunes d’œuf. Pour infuser le sel, le mixer au préalable avec le romarin. Déposer délicatement les jaunes d’œuf sans les casser. Recouvrir du reste de sel, couvrir d’un film plastique, le trouer avec la pointe d’un couteau et le placer au frigo au moins 48 heures.

    #2. Sécher les jaunes d’œuf

    Retirer délicatement les jaunes du sel et les passer doucement sous l’eau froide pour retirer l’excédent de sel. Leur texture doit être caoutchouteuse et leur couleur orange profond, proche de celle d’un abricot. Placer les jaunes sur la grille du four et les laisser sécher 3 heures à 65 °C.

    #3. Utiliser les jaunes confits

    Après les avoir laissés refroidir, les jaunes d’œuf ont pris la texture d’une gomme, en gardant leur brillant. Vous pouvez les râper sur des pâtes, les gratter sur une tartine, ou pour les plus aventureux, les découper en lamelle sur des œufs de poisson.

Velouté de potiron, butternut, lait de coco et noix

Les ingrédients :

  • 0,5 kg de courges
  • 0,5 l d’eau filtrée
  • 1 échalote
  • 12,5 g de noix entières
  • 4 cl de lait de coco
  • Huile d’olive
  • 0,5 c. à c. de coriandre
  • 0,5 c. à c. de cumin en poudre
  • Sel ou sel fin & Poivre

La préparation :

  1. Éplucher les courges et les échalotes et les couper en morceaux grossiers. Les faire revenir 5 minutes dans une cocotte dans laquelle vous aurez préalablement versé 3 c à s d’huile d’olive.
  2. Verser l’eau filtrée dans la cocotte. Casser les noix (en garder quelques-unes pour la présentation) et les ajouter aux légumes. Laisser cuire ainsi à feu moyen pendant environ 20-30 minutes (les courges doivent devenir fondantes).
  3. Une fois les légumes cuits, mixer le tout. Ajouter ensuite le lait de coco, les épices et assaisonner. Bien mélanger. Rectifier l’assaisonnement si besoin. Servir bien chaud !

Sauce Teriyaki

Avec cuisson

  1. Incorporez dans une casserole 1 verre de sauce soja, 1/3 de verre de sucre granulé, 2 cuillères à café de vinaigre de riz et 1 cuillère à café d’huile de sésame. Mélangez bien tous les ingrédients.
  2. Hachez finement six ou sept gousses d’ail. Râpez 1 cuillère à soupe de gingembre frais. Incorporez l’ail et le gingembre au mélange chaud.
  3. Ajoutez du poivre noir fraîchement moulu. Pour une sauce épicée, ajoutez une pincée de flocons de piment rouge. Laissez la sauce Teriyaki mijoter pendant cinq minutes supplémentaires.
  4. Placez la sauce Teriyaki dans un récipient hermétique. Conservez au réfrigérateur jusqu’à utilisation.

Sans cuisson

  1. Versez 1 verre de miel dans un grand récipient. Incorporez 1 verre de sauce de soja et 1 verre de vin blanc sec, d’alcool de riz ou de saké japonais.
  2. Râpez 1/2 cuillère à café de gingembre frais dans le mélange. Ajoutez quelques gousses d’ail haché ou à défaut de l’ail en poudre. Pressez le jus de deux oranges fraîches, si vous le souhaitez. Remuez.
  3. Mélangez bien tous les ingrédients, puis placez la sauce Teriyaki dans un récipient ouvert.
  4. Conservez la sauce Teriyaki au congélateur. Utilisez-la une semaine plus tard.

Étoile de Noël

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Les ingrédients :

  • 200g de farine
  • 300g de farine t45
  • 30g de beurre
  • 20g de sucre
  • 130g de lait
  • 100g d’eau tiède
  • 7g de levure déshydratée
  • une pincée de sel
  • 1 œuf
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • le zeste d’un citron
  • 300g de nutella (pour garnir le gâteau)
  • 1 œuf (pour dorer le gâteau)

Tapenade aux olives noires

Les ingrédients :

  • 2 tasses olives noires dénoyautées environ 300g
  • 5 c. à soupe câpres au vinaigre
  • 3 c. à soupe huile d’olive
  • 1 c. à soupe jus de citron
  • 1 c. à soupe vinaigre de cidre
  • 1 c. à soupe ail frais
  • 1 c. à soupe échalote hachée
  • 2 c. à café thym sec

La préparation :

  1. Placer tous les ingrédients dans le blender et mixer jusqu’à ce que la consistance soit bien homogène.
  2. Votre tapenade est prête ! Vous pouvez la déguster sur des crackers, ou bien des bâtonnets de carotte, céleri, poivron, radis, ou encore chou fleur ou brocoli. Tous ces légumes se consomment tout à fait agréablement crus.

Kouign-amann

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Les ingrédients :

  • 250 g de farine
  • 5 g de sel
  • 15 g de levure boulangère
  • 165 g de lait fermier
  • 250 g de beurre demi-sel
  • 250 g de sucre

Le Saviez Vous ?

Kouign-amann (littéralement gâteau au beurre en breton) et le plus finistérien des gâteaux Bretons.

Le Kouign-amann a été inventé en 1865 à Douarnenez,  une plaque en son honneur à été inaugurée en juillet 2017 

Il serait le fruit d’un pur hasard. Un jour de pénurie, pour pouvoir proposer des gâteaux à ses clients clients, le boulanger Yves-René Scordia se lance dans la fabrication d’un gâteau avec se qui lui reste sous la main : du beurre, du sucre et de la pâte à pain. Le Kouign-amann est né !

il sera amélioré grâce à un savant pliage de la pâte lui donnant un aspect feuilleté qu’on lui connait aujourd’hui. 

Selon l’association Le Véritable Kouign-amann de Douarnenez qui défend le véritable Kouign-amann de Douarnenez, le véritable Kouign-amann est toujours Nature. Aujourd’hui de nombreuses déclinaisons existent pour varier les plaisirs gourmands !

Haupia, pudding de coco hawaïen

Les ingrédients : (16 pers)

  • 340 ml de lait de coco
  • 60 g de sucre
  • 60 g de maïzena
  • 180 ml d’eau
  • 1 c. à café d’extrait de noix de coco ou de vanille liquide
  • Copeaux de noix de coco grillée

La préparation :

  1. Versez le lait de coco dans une casserole et faites-le chauffer à feu doux.
  2. Pendant ce temps, mélangez l’eau et la maïzena. Versez dans le lait de coco et laissez cuire à feu doux en mélangeant, jusqu’à épaississement.
  3. Ajoutez l’extrait liquide et mélangez. La préparation doit être très épaisse.
  4. Versez dans un bol et ou un moule à brownie. Laissez refroidir puis placez au réfrigérateur pour la nuit.
  5. Le lendemain, servez en bol (comme une panna cotta) ou coupez en carrés (comme un brownie), puis décorez de noix de coco grillée.

Poke bowl à l’hawaïenne

Les ingrédients :

  • 1 kg de saumon frais cru
  • 3 avocats
  • 1 mangue
  • 3 oignons avec tige
  • 250 g de riz
  • 1 paquet de sésame
  • 1 bouquet de coriandre fraîche
  • 5 gingembre frais
  • 2 cuillères à soupe d’huile de sésame
  • 2 cuillères à soupe de sauce teriyaki
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
  • 1 petite cuillère de piment de Cayenne

La préparation :

  1. Préparer la marinade avec l’huile de sésame, la sauce teriyaki, le vinaigre de riz, le gingembre frais à râper, la coriandre (garder quelques feuilles), quelques cuillères à café de graines de sésame, le piment de Cayenne.
  2. Verser la marinade dans le saladier contenant le saumon et bien mélanger.
  3. Couper les avocats et la mangue en petits cubes.
  4. Émincer finement les petits oignons.
  5. Les mettre dans le saladier contenant le saumon et bien mélanger le tout. Placer au frais.
  6. Faire bouillir de l’eau puis faire cuire le riz pour 4 personnes.
  7. Égoutter le riz et le servir dans 4 petits bols, saupoudrer de graines de sésame et décorer avec quelques feuilles de coriandre.
  8. Sortir la préparation saumon-avocat-mangue-marinade du frigo, bien mélanger à nouveau et servir à table.
  9. E’ai kaua ! (Bon appétit en hawaïen!)

Sashimi de thon à la sauce soja et gingembre

Les ingrédients :

  • 300 g de thon frais
  • 1/2 citron
  • 10 g de gingembre frais
  • 3 c. à soupe d’huile d’olive
  • 2 c. à soupe de sauce soja

La préparation :

  1. Nettoyez bien les filets de thon en retirant toutes les arêtes.
  2. Mettez-les dans un plat, couvrez-les de film alimentaire, et déposez-les dans la partie la plus froide de réfrigérateur pendant 1 heure.
  3. Après ce temps, découpez-les en tranches très fines et disposez-les ensuite sur des assiettes.
  4. Pelez et râpez très finement le gingembre frais.
  5. Pressez le demi citron (lavé) pour en récupérer le jus (attention de bien enlever tous les pépins).
  6. Dans une casserole, mélangez la sauce soja avec le gingembre râpé, le jus de citron et l’huile d’olive. Faites chauffer ce mélange à feu doux en remuant pendant 2 min.
  7. Nappez les filets de thon cru avec la sauce.
  8. Servez vos sashimi de thon à la sauce soja et gingembre avec quelques pousses de soja.

Blue Hawaiian

Les ingrédients :

  • 4 cl de rhum blanc
  • 2 cl de curaçao bleu
  • 8 cl de jus d’ananas
  • 4 cl de lait de coco

La préparation :

  1. Réalisez la recette « Blue Hawaiian » au shaker.
  2. Frappez les ingrédients au shaker avec des glaçons et versez en filtrant dans le verre rempli de glaçons ou de glace pilée.
  3. Servir dans un verre de type « verre tulipe ».
  4. Décorez avec un morceau d’ananas et d’une cerise confite.

Les nouilles chinoises ne sont (finalement) pas les ancêtres de la « pasta » italienne

Des chercheurs et historiens ont retracé l’origine des pâtes italiennes en Grèce.

Comme le veut la légende, Marco Polo est celui qui aurait ramené de voyage des nouilles chinoises en Italie, au XIIIe siècle. Des nouilles qui inspireront, plus tard, les pâtes italiennes que nous connaissons aujourd’hui. Mais si le Vénitien a, en effet, passé plusieurs années en Chine, il n’est pas acquis que les spaghettis et autres penne soient un héritage direct de ces nouilles.

En réalité, l’origine des pâtes serait bien plus ancienne, et surtout beaucoup plus locale. À l’aide de chercheurs italiens (évidemment), le South China Morning Post a retracé l’histoire de cette fierté italienne. Pour commencer, Anna Maria Pellegrino, historienne de l’alimentation et membre de l’Académie italienne de cuisine, le rappelle : il ne faut pas tout confondre. « Les nouilles sont une chose, les pâtes en sont une tout autre », prévient-elle.

Il n’est pas question d’assimiler les nouilles et les pâtes, véritable emblème culturel, identitaire, patrimonial et quasi-rituel, pour l’historienne. « Elles sont le reflet de deux cultures culinaires distinctes, des identités qui se sont développées en parallèle, leur seul point commun étant la nécessité de se nourrir et, surtout, de partager les mêmes sensations et les événements quotidiens de la vie autour d’une table. » Elle poursuit :

« La façon de les cuisiner, les récipients, les céréales utilisées, leur préparation, les ingrédients et les assaisonnements sont totalement différents, spécifiques à chaque civilisation. Il n’existe aucun lien direct entre la façon asiatique, italienne ou méditerranéenne de mélanger des céréales avec de l’eau pour créer des nouilles ou des pâtes. »

« Rien à voir »

Un parti pris et une théorie qui vont à l’encontre d’un Marco Polo importateur de nouvelles saveurs. Mauvaise foi ou hypothèse plausible ? Allez savoir. Une chose est sûre, c’est qu’au-delà de la dimension culturelle du mets, c’est aussi sa composition qui varie entre les deux pays.

Giorgio Franchetti, spécialiste de la Rome antique et de la gastronomie romaine de l’Antiquité, explique : « Les nouilles que Marco Polo a peut-être rapportées de Chine à la fin du XIIIe siècle sont faites avec du riz, et reposent sur une tradition culinaire différente, orientale, qui n’a rien à voir avec la nôtre. »

Si les pâtes ne viennent pas de Chine, d’où viennent-elles ? Giorgio Franchetti a désormais sa petite idée. Grâce aux textes laissés par Caton l’Ancien et aux documents et ustensiles retrouvés dans les environs du Vésuve, le volcan qui trône sur la baie de Naples, l’Italien a pu rédiger un livre de recettes. Car la conservation de Pompéi, ensevelie sous les cendres du Vésuve en l’an 79 puis redécouverte quinze siècles plus tard, a permis d’en apprendre plus sur la cuisine romaine et sur sa civilisation dans son ensemble.

« Un plat antidéprime, comme aujourd’hui »

Mais ce n’est pas tout, puisque des textes de poètes et d’historiens, qui remontent à des époques encore plus lointaines, permettent de replacer le décor… en Grèce. « Entre 1000 et 800 avant Jésus-Christ, les Grecs évoquent pour la première fois l’existence de laganon, une bande de pâte plate que l’on découpait en lanières irrégulières, adoptée par les Romains sous le nom, au pluriel, de laganae. Elle était utilisée dans les soupes, avec des poireaux et des pois chiches, un plat romain très populaire », dit Giorgio Franchetti.

Ces laganae seraient probablement à l’origine des lasagnes que l’on connaît aujourd’hui. « À l’époque romaine, les gens mangeaient des laganae quotidiennement, c’était un plat démocratique, simple, mais très nourrissant pour les pauvres et les classes laborieuses, explique Cristina Conte, présentée dans l’enquête comme cheffe archéologue. Un plat antidéprime, exactement comme les pasta aujourd’hui pour les Italiens. »

Les spaghettis sont-ils arabes ?

Le mot pasta, en italien, est le diminutif de pasta asciutta (pâtes sèches), celles que vous retrouvez aujourd’hui dans les supermarchés. Rien dans l’histoire ne précise si les pâtes mangées par les Romains étaient des pâtes fraîches ou sèches. Ce qui laisse entrevoir une autre origine possible pour les pâtes italiennes.

La forme et la texture des pâtes sèches que l’on connaît aujourd’hui pourraient bien être héritées du mode de vie des nomades arabes. Des peuples qui auraient commencé à sécher leurs pâtes afin de leur garantir une plus longue conservation pendant leur voyage.

Dans un livre de cuisine arabe du IXe siècle, écrit par Ibn al-Mibrad, il est fait mention d’un mets qui consisterait à mixer les pâtes sèches avec des légumineuses. Une recette qui aurait donné le rechta d’aujourd’hui, toujours consommé à travers le Moyen-Orient.

L’influence arabe sur les pâtes ne s’arrête pas là, puisque les spaghettis aussi semblent venir de cette même culture. Un géographe arabe, Al-Idrin, mentionne dans un livre daté de 1154 « de longs brins de pâtes enroulés comme des boules de laine et exportés dans des tonneaux en bois le long des routes méditerranéennes » depuis Palerme en Sicile, alors sous la domination arabe.

Alors, romaine, grecque ou même arabe, l’origine des pâtes est encore floue. Ce qui est certain, c’est qu’elles ont traversé les siècles et les civilisations, et ça ne risque pas de s’arrêter tout de suite. 

Pain perdu par Julie Andrieu

Les ingrédients :

  • 4 tranches de pain de campagne au levain un peu rassises de 2 cm d’épaisseur environ (mais ça marche avec tous les pains)
  • 10 cl de lait entier
  • 10 cl de crème liquide
  • 1 gousse de vanille
  • 80 g de sucre
  • 3 jaunes d’œufs
  • 30 g de beurre

La préparation :

  1. Mélangez 40 g de sucre, la crème, le lait, les jaunes d’œufs et les grains de la gousse de vanille. Versez dans un plat creux et à fond plat, déposez les tranches de pain bien serrées et couvrez de crème. Laissez-les se gorger de crème 2 à 5 h au frais (selon la fraicheur du pain) en les retournant régulièrement. Elles doivent être souples avant cuisson.
  2. Chauffez le beurre dans une grande poêle, égouttez les tranches de pain et faites-les dorer à feu vif 1 minute de chaque côté. Saupoudrez-les de sucre d’un côté, faites dorer puis recommencez de l’autre côté. Quand elles sont bien dorées et caramélisées, servez, accompagné de glace vanille ou tel quel.
  3. Conseil : généralement le pain perdu est cuisiné sans croute mais personnellement j’aime bien le contraste qu’elle apporte.

Cheesecake New-Yorkais

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Les ingrédients :

    Pour la base biscuitée :

  • 140g de biscuits « Thé brun »
  • 40g de spéculoos
  • 90g de beurre
  • 20g de sucre
  • Pour l’appareil à cheesecake :

  • 540g de fromage à tartiner (philadelphia)
  • 360g de crème fraîche épaisse
  • 160g de sucre
  • 40g de farine
  • 5 œufs
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 citron jaune (zeste + jus)
  • 1 c. à s. d’arôme vanille
  • ½ c. à c. de sel + 150g de crème fraîche épaisse pour le glaçage

La Spiruline : plus qu’une algue, un super-aliment

PROVENANCE ET CULTURE

Le nom de la Spiruline vient de sa forme en spirale. Elle existe depuis plusieurs milliards d’années.

La spiruline est une micro algue que l’on retrouve dans les eaux chaudes du Tchad ou de l’Inde mais elle fait l’objet aujourd’hui d’une culture plus locale qui reproduit les conditions idéales pour garantir sa qualité.

En effet, en France, la Spiruline est produite dans des étangs artificiels peu profonds 40cm environ), dans une eau chaude agrémentée de sel et d’engrais naturels.

Elle est l’un des micro-organismes les plus anciens sur terre. Cette algue, est considérée comme un complément alimentaire naturel.

Elle est ensuite récoltée et séchée pour être consommée en poudre que l’on dissout dans les boissons ou encore dans les aliments.

On peut la retrouver sous forme de poudre, de brindilles ou incorporée dans des barres énergétiques.

COMPOSITION

Cette algue verte est très faible en calories, mais dotée de nombreux nutriments.

La Spiruline est très riche en protéines, en calcium, en fer, en bêta-carotène, en vitamine B12 et vitamine E.

A elle seule, elle distribue à notre organisme de nombreux éléments vitaux et nécessaires à nos cellules.

USAGES

LUTTER CONTRE LA FATIGUE

Fatigue passagère, système immunitaire en perte de vitesse, période de révision,  la Spiruline vous apporte les protéines, vitamines et oligo-éléments adaptés à ces situations avec un effet antioxydant.

SOURCE DE PROTÉINES

Elle permet de diminuer la tension artérielle mais aussi de bien récupérer après une séance d’effort.

Amie des sportifs, elle peut être consommée quotidiennement ou les jours de pratique sportive ou de compétition.

ECOLOGIQUE

La Spiruline demande peu de ressources à notre planète pour être produite, elle ne détruit l’environnement dans lequel elle est cultivée et ne rejette pas de déchet, elle est donc bénéfique pour l’Homme et pour la Terre.

Pain au thon express

Un pain savoureux à déguster en toutes occasions et en toutes saisons !

Les ingrédients :

  • 320 g de thon au naturel en boîte
  • 140 g de fromage blanc
  • 50 g de farine
  • 10 g de beurre
  • 4 oeufs
  • 2 échalotes
  • 1 c. à s. de ciboulette
  • 1 c. à s. de moutarde
  • Piment d’Espelette
  • Sel ou sel fin

La préparation :

  1. Préchauffer le four à 180°C. Egoutter le thon et le travailler à la fourchette dans un saladier pour bien l’émietter. Ajouter le fromage blanc, les œufs, la farine, la moutarde.
  2. Bien mélanger à l’aide d’un fouet. Réserver. Eplucher et hacher les échalotes, les incorporer à l’appareil. Ciseler la ciboulette et l’incorporer également au mélange précédent. Rajouter le sel et le piment d’Espelette, mélanger.
  3. Chemiser un moule à cake (le beurrer et le fariner). Verser la préparation dans le moule. Mettre au four durant 45 minutes environ. Attendre 10 minutes avant de démouler et servir. Ce cake peut s’accompagner d’une belle salade verte.

Gâteau au lait sans farine sans beurre et sans huile

Découvrez ce dessert parfumé et délicieux, le gâteau au lait sans farine sans beurre et sans huile. Un dessert avec beaucoup de lait frais irrésistible, avec une consistance crémeuse qui fond en bouche. Après le gâteau crémeux à la ricotta et la tarte aux pommes crémeuse au lait et au yaourt, me voici aujourd’hui pour vous offrir ce gâteau au lait sans farine dans la pâte , sans beurre, sans huile, mais avec beaucoup de lait frais.
Un gâteau facile sans farine crémeux et vanillé , le dessert parfait pour de nombreuses occasions, mais délicieux pour une collation ainsi que pour le petit déjeuner. Le gâteau au lait crémeux est parfait pour servir également de dessert à la fin d’un déjeuner importé, à servir à volonté avec crème chantilly qui rappelle le parfum vanillé du gâteau au lait.

Les ingrédients :

  • 3 Oeufs
  • 140g Sucre
  • 1 Gousse de vanille
  • 160g Maïzena
  • 400g Lait

La préparation :

  1. Avec un couteau, couper la gousse de vanille. Dans un bol, mettre les œufs et le sucre, fouetter avec un fouet électrique.
  2. Ajoutez les graines de la gousse de vanille et retournez le tout.
  3. On ajoute la farine tamisée et on mélange la pâte avec une cuillère ou des fouets électriques au minimum.
  4. Toujours avec les fouets électriques en mouvement, verser le lait dans la pâte.
  5. Prendre un moule avec un cercle ouvrable, le tapisser à l’intérieur de papier cuisson, verser la pâte et cuire dans un four préchauffé à 180 ° pendant environ 40 minutes.
  6. Une fois le gâteau au lait sans farine sans beurre et sans huile cuit, laissez-le refroidir et servez, je le recouvre de beaucoup de sucre glace vanille.

Flan pâtissier maison

Le flan pâtissier que l’on appelle aussi tarte au flan ou flan Parisien est un dessert classique que l’on adore déguster à l’heure du goûter.

Les ingrédients :

  • 1 pâte feuilletée
  • 1 oeuf
  • 1 jaune d’oeuf
  • 120 g de sucre
  • 90 g de fécule de maïs
  • 70 cl de lait entier
  • 30 cl de crème liquide entière ( 30% de MG )
  • 1 gousse de vanille
  • 2 c. à s. de rhum

La préparation :

  1. Dans un bol, fouettez les oeufs et le sucre. Ajoutez la fécule, le lait, la crème et les graines d’une gousse de vanille. Mélangez.
  2. Versez dans une casserole et faites cuire à feu doux pour que la préparation épaississe. Quand l’ébullition commence, fouettez bien pendant une quarantaine de secondes. Hors du feu, ajoutez le rhum.
  3. Préchauffez le four à 180°C ou Th.6.
  4. Garnissez un moule avec la pâte feuilletée et versez la préparation dessus.
  5. Enfournez le flan pâtissier pour 20 à 25 minutes. La surface va brunir un peu. Laissez refroidir après cuisson.

Deluxe potatoes

Croustillantes à l’extérieur, moelleuses à l’intérieur et bien charnues, comment résister aux potatoes ?

Les ingrédients :

  • 1 kg de pommes de terre à chair farineuse
  • 80 g de farine de blé blanche (T55)
  • 50 g de beurre demi-sel
  • 50 g de parmesan râpé
  • 1 c. à s. de paprika
  • 1 c. à c. d’epices mexicaines
  • 1 c. à c. de sel au céleri

La préparation :

  1. Coupez les pommes de terre en deux puis en quartiers.
  2. Versez les pommes de terre dans un bol, ajoutez la farine et le parmesan.
  3. Ajoutez les épices.
  4. Ajoutez le sel de céleri.
  5. Ajoutez le paprika et le sel.
  6. Mélangez bien.
  7. Mettez le beurre dans un grand plat, enfournez et allumez le four sur 200°C ou th.6/7.
  8. Ajoutez les pommes de terre dans le plat le beurre doit être chaud et mousseux. Les pommes de terre doivent être sur un seule couche ou presque sinon elles ne vont pas bien dorer.
  9. Faites cuire entre 30 à 40 minutes, en mélangeant à mi-cuisson. Servez bien chaud.

Sablé sapin à poser sur une tasse

Les fêtes de fin d’année sont propices à gâter les autres mais aussi à prendre le temps de préparer des douceurs à la maison. Ce petit sablé tout bête risque de beaucoup plaire.

Les ingrédients :

  • 250 g de farine
  • 125 g de beurre demi-sel mou
  • 125 g de sucre
  • 1 oeuf
  • Sucre de canne roux ou cassonade pour la finition

La préparation :

  1. Dans un bol, versez le beurre mou coupé en dés et ajoutez le sucre.
    Ajoutez l’œuf puis mélangez à la spatule afin d’avoir un mélange crémeux.
    Ajoutez la farine et commencez à mélanger à la spatule.
  2. Quand la pâte s’amalgame, pétrissez à la main juste assez pour que la pâte forme une boule.
    Déposez la pâte sur du papier cuisson et étalez grossièrement à la main en une galette.
    Recouvrez la pâte avec une feuille de papier cuisson, étalez sur 0,5 cm et mettez au frais pendant une heure ou plus.
  3. Détaillez des sapins à l’aide d’un emporte pièce de 8 cm de haut et déposez-les sur une plaque de cuisson.
    Faites une entaille de 3,5 cm de haut et de 0,8 cm de large dans chaque sablé.
    Saupoudrez chaque sablés avec du sucre cassonade.
    Enfournez pour 10 à 12 minutes dans un four à 170°C. Les sablés doivent êtres blonds. Déposez-les sur une grille pour les faire refroidir.

Gratin de poireaux au reblochon

Les ingrédients :

  • Sel ou sel fin
  • Poivre
  • Beurre
  • 2 c. à s. de crème fraîche
  • 1 reblochon
  • 2 échalotes
  • 4 poireaux

La préparation :

  1. Couper les blancs de poireaux en rondelles et les faire cuire 10 minutes dans une casserole d’eau salée. Bien égoutter.
  2. Faire revenir à feux doux dans du beurre, les échalotes émincées et ajouter les poireaux. Verser la crème. Bien mélanger.
  3. Disposer dans un plat à gratin, la préparation aux poireaux puis répartir sur le dessus des lamelles de reblochon.
  4. Enfourner 20 minutes à 200°C.

Faut-il beurrer son moule en silicone ?

Les moules en silicone sont utilisés par les professionnels de la pâtisserie et de la cuisine depuis une trentaine d’années. Ils rendent d’immenses services aussi bien pour les moulages (chocolats, gelées, glaces, crèmes pour entremets, etc.) que pour démouler sans encombre gâteaux, madeleines, financiers et d’autres petits gâteaux tels que des muffins ou mini-cakes.

Bien pratiques aussi : les feuilles en silicone à déposer sur des plaques de cuisson pour éviter l’utilisation de papier cuisson.

Il y a 15 ans, nous les avons vu apparaître dans le domaine du grand public, d’abords de manière discrète puis à plus large échelle. Il font aujourd’hui partie de notre quotidien.

La promesse : permettre un démoulage facile, sans graisser le moule.
Il m’est arrivé néanmoins de voir des pros graisser leurs moules en silicone.

Alors : faut-il beurrer ou non son moule en silicone ?
En dehors des marques qui préconisent de le faire lors de la première utilisation, il n’est pas utile de les beurrer ni des les graisser avec de l’huile. C’est ce qui fait la force de ce matériau.

En revanche, certains pâtissiers préconisent de le faire si vous en faites un usage intensif (comme c’est le cas dans les laboratoires de pâtisserie) afin d’allonger leur durée de vie. Si vous sortez vos moules en silicone uniquement pour vos gâteaux du dimanche, vous pouvez allègrement zapper cette étape.

Faut-il vraiment conserver ses oeufs au frigo ?

Pour les œufs, il y a la team température ambiante et la team frigo. Qui a raison ? On s’est penché sur la question.

Où faut-il conserver ses œufs, une fois qu’on les a achetés ? La question se pose d’abord sur le plan sanitaire : on veut éviter le développement des salmonelles et d’autres bactéries comme E. coli. Sur ce point, les directives européennes sont plutôt étranges : elles préconisent de garder les œufs à température ambiante pendant leur transport et leur commercialisation (en magasin, les oeufs ne sont jamais stockés dans les frigos) mais de les mettre au frigo après achat (cf. les indications de conservation notées sur les boîtes).

En 2013, pour tenter de mettre fin au débat frigo/température ambiante, le quotidien britannique Daily Mail a commandé une étude sur le sujet. Pour les besoins de cette étude, un lot d’œufs a été conservé à 6°C, un autre lot à température ambiante. Résultat : aucune différence observée en termes de contamination microbienne.

Évitez les changements de température
D’autres études ont prouvé que la question n’est pas tellement la température mais plutôt les changements de température, qui fragilisent la coquille de l’œufs et permettent la pénétration des germes à l’intérieur de l’œufs. Les températures supérieures à 22°C devraient aussi être évitées.

La meilleure solution semble donc de garder ses œufs à température ambiante, dans un coin de la cuisine qui ne subit pas de sautes de température et de coups de chaud (on évite les abords du four).

Et pour le goût ?
Parmi les chefs, on est plutôt du parti de la température ambiante, non sans raison. La coquille de l’œufs est poreuse, c’est-à-dire que, même encoquillé, l’œufs capte les odeurs qui l’entourent. Or, le réfrigérateur est souvent un lieu odorant et plein d’effluves de caractère (fromage, ail, oignon…)

Dernier argument en faveur de la température ambiante : un œuf froid a toutes les chances de se casser quand on le plonge dans l’eau bouillante (pour faire un œuf à la coque, par exemple). Il serait aussi plus difficile à émulsionner avec d’autres ingrédients. Il ne vous reste qu’à trouver une place sur votre étagère pour ranger votre boîte d’œufs.

Brioche Suisse aux pépites de chocolat

La brioche suisse est une viennoiserie garnie de crème pâtissière et de pépites de chocolat très répandue dans les boulangeries. On les retrouve parfois sous le terme « drops » qui veut dire pépites en anglais. Désormais vous allez pouvoir la préparer facilement à la maison grâce à notre recette en pas à pas.

Les ingrédients :

    Pour la pâte

  • 300 g de farine
  • 10 g de levure de boulanger fraîche
  • 3 oeufs
  • 165 g de beurre
  • 30 g de sucre en poudre ou sucre semoule
  • 1 c. à c. rase(s) de sel ou sel fin
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • Pour la crème pâtissière

  • 2 jaunes d’oeuf
  • 75 g de sucre
  • 25 cl de lait
  • 20 g de fécule de maïs
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 25 g de beurre
  • 50 g de pépites de chocolat
  • Pour le sirop

  • 50 g de sucre en poudre ou sucre semoule
  • 5 cl d’eau
  • 1 c. à s. d’eau de fleur d’oranger

La préparation :

  1. La pâte
    Versez la farine dans un saladier. Creusez en puits, versez au centre la levure préalablement mélangée avec une cuillère à café d’eau.
    Ajoutez le sucre, le sucre vanillé, le sel, les œufs et le beurre coupé en dés.
  2. Mélangez le tout à la main. La pâte est collante, c’est normal.
    Mettez la pâte sur un plan de travail fariné et pétrissez énergiquement pendant 10 minutes, afin que la pâte soit ferme. Formez une boule, remettez-la dans le saladier. Couvrez d’un torchon et laissez lever 1 heure à l’abri des courants d’air. Réservez ensuite 2 heures dans le réfrigérateur.
  3. La crème pâtissière
    Faites chauffer le lait dans une casserole, afin qu’il soit frémissant.
    Dans un bol, fouettez les jaunes d’œufs, le sucre et le sucre vanillé. Ajoutez la maïzena, fouettez puis versez petit à petit le lait frémissant, tout en fouettant.
    Reversez dans la casserole puis fouettez sur feu doux afin de faire épaissir la crème.
    Laissez tiédir, ajoutez le beurre, fouettez, couvrez et réservez.
  4. Les brioches
    Après le temps de pause de la pâte, farinez généreusement le plan de travail. Étalez la pâte sur 5 mm d’épaisseur en forme de rectangle, à l’aide d’un rouleau.
  5. Avec un couteau, égalisez les bords de la pâte afin qu’ils soient bien réguliers.
  6. Badigeonnez la moitié inférieure du rectangle de pâte avec la crème pâtissière.
  7. Parsemez de pépites au chocolat.
  8. Rabattez la partie de la pâte sans crème sur la partie garnie. Donnez un léger coup délicat de rouleau.
  9. Découpez dans la pâte 10 rectangles de 3 cm de large.
  10. Déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Laissez lever pendant 1 heure à température ambiante.
    Préchauffez le four à 180°C.
    Badigeonnez les brioches avec un jaune d’œuf battu, enfournez pour 15 minutes.
    Pendant la cuisson des brioches préparez le sirop en faisant bouillir l’eau et le sucre. Laissez refroidir, ajoutez l’eau de fleur d’oranger, mélangez et réservez.
  11. Une fois cuites, sortez les brioches du four, puis à l’aide d’un pinceau badigeonnez-les de sirop.
  12. Laissez refroidir avant de déguster.

Pulled pork de chez Holybelly

Marinade sèche et bonne bière pour un porc effiloché incroyable.

Il n’y a pas que les pancakes dans la vie ! Profitant du confinement pour partager des recettes, Sarah, cheffe des restaurants Holybelly à Paris, nous a donné envie de nous lancer nous aussi. Pour aller plus loin, vous trouverez sur le profil Instagram du restaurant une recette de sauce BBQ fumée et de buns pour accompagner cet incroyable festin.

Les ingrédients :

  • rouelle de porc de 1,4 kilo environ
  • 2 cuillères à soupe de sucre muscovado
  • 1 cuillère à café et demi de fleur de sel
  • 1 cuillère à café de poivre noir
  • 1 cuillère à café de paprika fumé
  • 1 cuillère à café d’ail en poudre
  • 1 cuillère à café d’oignon en poudre
  • herbes aromatiques (romarin, thym…)
  • 2 bières
  • 30 centilitres de bouillon
  • 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol
  • 20 centilitres de sauce BBQ
  • 6 buns

La préparation :

  1. Marinade sèche


  2. Mélanger les épices et le sucre. Sécher la viande à l’aide de papier absorbant, puis la masser profondément avec la poudre obtenue. Filmer et laisser reposer au frigo jusqu’à 24 heures.

  3. Cuisson


  4. Faire préchauffer un filet d’huile dans le fond d’une grande cocotte en fonte. Marquer la viande sur toutes ses faces à feu vif. Ajouter les bières, le bouillon et porter à ébullition. Baisser le feu à très doux, ajouter les herbes aromatiques, puis couvrir. Laisser mijoter à couvert, soit à feu très doux soit au four à 130 °C, pendant 6 heures. Sortir du feu, découvrir et laisser la viande reposer encore une heure dans son jus.

  5. Assaisonnement


  6. Récupérer la viande et l’effilocher. Filtrer le jus de cuisson, puis le mettre au frais pour séparer la graisse du jus. Mélanger la viande effilochée avec la sauce BBQ et quelques louches du jus de cuisson filtré et dégraissé. Servir avec les buns, des pickles et plus de sauce BBQ.

Six aliments qu’il ne faut surtout pas manger périmés

Ces tranches de jambon traînent dans votre frigo depuis pas mal de temps ? Vous n’aimez pas gaspiller et vous vous demandez si vous pouvez les manger, alors que la date de péremption est passée ? Nous avons demandé à une nutritionniste de nous aider à établir la liste des aliments périmés qu’il ne faut surtout pas consommer.
« On n’est pas à un jour près », entend-on souvent dire au sujet d’un aliment dont la date de péremption est passée. En fait, tout dépend de ce qu’on entend par « périmé » et de ce à quoi correspond cette date indiquée sur l’emballage.

Durabilité minimale et limite de consommation

La mention « à consommer de préférence avant le… » correspond à ce qu’on appelle la date de durabilité minimale (DDM). Il s’agit de la date jusqu’à laquelle une denrée est censée conserver ses qualités nutritives, physiques et gustatives.

Si l’emballage n’a pas été altéré, « les denrées dont la DDM est dépassée peuvent être consommées sans risque par le consommateur », précise la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sur son site internet. Bref, ce ne sera pas forcément aussi bon, mais on ne risque pas de s’empoisonner.

Là où il faut faire attention, c’est avec les aliments sur lesquels figure la mention « à consommer jusqu’au… ». On ne parle alors plus de DDM mais de date limite de consommation ou DLC.

« La DLC indique une limite impérative, explique la DGCCRF. Elle s’applique à des denrées microbiologiquement très périssables, et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine. »

Vigilance avec les conserves abîmées

Certains produits restent donc tout à fait consommables même si la date figurant sur l’emballage est dépassée de quelques jours : c’est le cas des gâteaux secs, du chocolat, du miel, des pâtes, du riz, des épices, des produits surgelés ou encore des boîtes de conserve.

La Dr Corinne Chicheportiche-Ayache, médecin nutritionniste, préconise cependant d’être vigilant avec les conserves abîmées, qu’il vaut mieux « ne pas consommer si la boîte est bombée » et ce, que la date soit passée ou non, « car il y a un risque de produit infecté par des germes et donc de botulisme », explique-t-elle. Le botulisme alimentaire est dû à la présence d’une toxine, qui peut entraîner des troubles graves, jusqu’à la paralysie et la mort.

La plupart des aliments secs peuvent être consommés sans risque peu après leur date de durabilité minimale, mais quelques produits frais également, comme les yaourts que vous pouvez garder environ « jusqu’à sept jours supplémentaires », précise la nutritionniste.

En revanche, pour d’autres catégories d’aliments, il est primordial et même vital de respecter scrupuleusement la date limite de consommation.

1. La charcuterie
Même s’il ne vous reste que cette tranche de jambon crue dont la date est passée depuis quelques jours, ne la mangez pas. Que son odeur soit forte ou tolérable, mieux vaut s’en débarrasser. En la consommant, vous vous exposez à un risque de contamination bactérienne.

La salmonelle, bactérie la plus fréquente dans la charcuterie est dangereuse et peut être mortelle, surtout chez les personnes âgées. Les femmes enceintes s’exposent aussi à un risque accru de fausse couche. La charcuterie achetée à la coupe doit être consommée le jour même

2. La viande rouge
La viande rouge périmée est elle aussi à bannir de votre réfrigérateur. « Notamment la viande hachée, précise Corinne Ayache, car la surface de la viande avec l’air est augmentée, ce qui augmente ainsi le risque de développement de bactéries comme la salmonelle, la listeria ou les staphylocoques… »

Ces bactéries provoquent des troubles digestifs importants et des symptômes potentiellement graves. Quant à la viande hachée à la demande chez le boucher, elle doit être consommée dans les 12 heures. En général, on détecte facilement la viande avariée : son odeur est déplaisante et sa couleur devient brunâtre. Dès qu’un doute subsiste, aussi mince soit-il, ne prenez pas de risques.

3. Le poisson frais
De même que pour la charcuterie ou la viande rouge, il est préférable de consommer le poisson frais le jour même ou le lendemain de son achat. Évitez de l’oublier trop longtemps dans votre réfrigérateur pour éviter toute contamination.

« Plus largement, il faut être vigilant sur la conservation de tout ce qui est acheté à la coupe », préconise la nutritionniste. Un poisson frais doit être, comme son nom l’indique, consommé frais. Si sa peau est terne et que son œil n’est plus vif, ne le mangez pas.

4. Les œufs
Il faut être « très attentif aux œufs », conseille la Dr Corinne Chicheportiche-Ayache. Ceux-ci peuvent être en principe consommés jusqu’à 28 jours après la ponte, « mais les œufs restent parfois en rayon dans les supermarchés 21 jours », signale-t-elle. Pour les œufs durs, la nutritionniste conseille même de ne pas dépasser « trois semaines après la date de ponte ». La membrane de l’œuf, plus ou moins poreuse, s’amoindrit « et le risque, c’est que les germes passent ».

Privilégiez donc, en faisant vos courses, les œufs aux dates de ponte les plus proches. Il en va de même pour toutes les autres denrées en général, tentez de faire attention aux dates de péremption. Enfin, si la coquille est fendue, il faut jeter l’œuf, insiste la nutritionniste. Si la coquille est sale, mieux vaut éviter de la laver sous l’eau car cela « diminue l’imperméabilité de la coquille et augmente le risque de contamination », explique-t-elle.

5. Les plats cuisinés
Les plats préparés aux dates de péremption dépassées sont eux aussi à éliminer de vos placards. « Notamment tous ceux avec des sauces et des crèmes, soit la quasi-majorité des plats cuisinés, qu’il faut consommer tout de suite, recommande la nutritionniste. Les autres peuvent être mangés grand maximum deux jours après la date limite indiquée sur l’emballage. »

6. Le fromage
Comme pour le vin, on pense souvent (à tort) qu’un fromage est meilleur quand il prend de l’âge. On le laisse mûrir au fond du bac dans l’espoir d’une apparition de saveurs sensationnelles. Que nenni. « Tout dépend du mode de préparation, explique Corinne Chicheportiche-Ayache. Par exemple, un fromage au lait cru, c’est-à-dire non-pasteurisé, est à proscrire totalement s’il est périmé. »

Les autres, en revanche, peuvent encore être consommés pendant quelques jours après la date fatidique, « mais pas plus d’une semaine », préconise-t-elle. Enfin, que ce soit pour le fromage ou pour tout autre aliment, lorsque des traces de moisissures apparaissent, mieux vaut s’abstenir de le manger.