Les bienfaits du gingembre

 
🌞 Pour la petite histoire, le terme « gingembre » est dĂ©rivĂ© du sanskrit shringavera, qui signifie « en forme du bois du cerf ». De lĂ  sont apparus le grec ziggiberis et le latin zingiber, puis gingibre en français, et finalement gingembre, qui apparaĂźt pour la premiĂšre fois en 1256 dans un ouvrage Ă©crit.
On le surnomme « maha aushadh » en médecine ayurvédique, qui peut se traduire par « excellent médicament ».
UtilisĂ© depuis des millĂ©naires en Chine et en Inde, il est Ă©galement l’un des ingrĂ©dients favoris du rĂ©gime d’Okinawa, cette Ăźle du Japon oĂč l’on trouve le plus grand nombre de centenaires au monde.
IntĂ©ressant non ? Je crois que nous sommes maintenant prĂȘt Ă  en dĂ©couvrir d’avantage sur l’histoire et les bĂ©nĂ©fices du gingembre sur notre santĂ© physique et mentale.
 
 
🍀Un peu d’histoire

Le gingembre est utilisĂ© depuis prĂšs de 5.000 ans dans la mĂ©decine traditionnelle chinoise ainsi que dans la mĂ©decine ayurvĂ©dique. Cet aliment, appelĂ© « Shen Fiang » en chinois, Ă©tait destinĂ© Ă  protĂ©ger le corps contre les maladies liĂ©es Ă  une augmentation du Yin (associĂ©es au froid et Ă  l’humiditĂ©).
Sous l’empire romain, le gingembre Ă©tait populaire pour ses usages mĂ©dicinaux, en particulier pour soigner les problĂšmes gastriques et intestinaux, les troubles digestifs, la grippe et les douleurs musculaires. Avec la chute de l’Empire romain, le gingembre est cependant tombĂ© quelque peu dans l’oubli.
On retrouve des traces du gingembre un peu partout dans le monde et dans de nombreuses civilisations : Perse, Égypte, GrĂšce, Rome, France et mĂȘme Angleterre oĂč un bol de gingembre trouvait aisĂ©ment sa place sur la table d’Henry VIII.
 
🍀 Vitamines et nutriments
🌈Des vitamines B, C, et E
Le gingembre apporte de nombreuses vitamines, notamment des vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B9), de la vitamine C ainsi que de la vitamine E. Cette derniĂšre contribue Ă  la protection de nos cellules contre les radicaux libres responsables du vieillissement.
🌈Riche en manganùse
Il renferme aussi plusieurs minĂ©raux et oligo-Ă©lĂ©ments. On y trouve notamment de l’iode, du magnĂ©sium, du manganĂšse, du phosphore, du potassium et du zinc. Cette Ă©pice est particuliĂšrement riche en manganĂšse : 100 g de gingembre couvrent plus de 30 % des VNR (valeurs nutritionnelles de rĂ©fĂ©rence). Le manganĂšse contribue au maintien d’une ossature normale et Ă  un mĂ©tabolisme Ă©nergĂ©tique normal. Il protĂšge Ă©galement les cellules du stress oxydatif.
🌈Source de potassium
La teneur en potassium du gingembre est Ă©galement intĂ©ressante. C’est une bonne nouvelle pour les sportifs lorsque l’on sait que le potassium est trĂšs impliquĂ© dans la fonction musculaire et qu’il contribue au mĂ©tabolisme des glucides. Le potassium est un minĂ©ral indispensable pour la pratique sportive !
🌈Riche en fibre
Autre bonne nouvelle : le gingembre est un aliment riche en fibres. En effet, il apporte environ 2,7 g de fibres pour 100 g, ce qui est supérieur à la teneur moyenne en fibres des légumes. Les fibres sont bénéfiques pour le transit intestinal et ont un effet rassasiant.
 
Des principes actifs vertueux
Mais le principal atout nutritionnel de cette plante rĂ©side dans sa trĂšs forte concentration en principes actifs. Parmi eux se trouve le gingĂ©rol, Ă  l’origine des pouvoirs antioxydants et anti-inflammatoires du gingembre. Le gingĂ©rol est un constituant majeur du gingembre.
🍀Les principaux composĂ©s actifs responsables du goĂ»t piquant du gingembre frais sont le (6)-gingĂ©rol et le (10)-gingĂ©rol.
Durant la dĂ©shydratation du gingembre, les gingĂ©rols sont convertis en composĂ©s nommĂ©s shogaols. Ce groupe de composĂ©s se retrouve donc en plus grande quantitĂ© dans le gingembre sĂ©chĂ© ou en poudre que dans le gingembre frais. Une Ă©tude dĂ©montre que les shogaols pourraient protĂ©ger les cellules d’un composĂ© impliquĂ© dans le dĂ©veloppement de la maladie d’Alzheimer.
🍀Les gingĂ©rols et les shogaols contenus dans le gingembre joueraient un rĂŽle dans l’effet antiĂ©mĂ©tique (la capacitĂ© de prĂ©venir ou d’arrĂȘter les nausĂ©es et les vomissements), en agissant entre autres sur la rĂ©duction des mouvements de l’estomac.
Il est important de prĂ©ciser qu’Ă  ce jour, la majoritĂ© des Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avec du gingembre en poudre (capsules) et en le comparant Ă  un placebo. Ainsi, il est difficile de dĂ©terminer si la consommation de gingembre frais, cristallisĂ© ou en tisane, par exemple, pourrait procurer les mĂȘmes effets.
🍀Le gingembre soulage les problĂšmes digestifs. Les composĂ©s phĂ©nolites dans le gingembre ont Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© pour soulager l’irritation dans le tractus gastro intestinal. Ils aident Ă  stimuler la production de salive et de bile, tout en permettant aux aliments et aux liquides de se dĂ©placer Ă  travers le tractus gastro intestinal plus facilement.
Dans une Ă©tude 24 personnes en bonne santĂ©, ont pris 1,2g de poudre de gingembre avant un repas, ce qui a accĂ©lĂ©rĂ© la vidange de l’estomac, rĂ©duisant Ă  50% les indigestions.
🍀Les propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires de certains constituants du gingembre sont reconnues depuis fort longtemps et sont bien documentĂ©es. Parmi les composĂ©s connus, nous pouvons mentionner les gingĂ©rols, mais aussi les shogaols et les paradols qui exerceraient leurs effets par diffĂ©rents mĂ©canismes d’action. Chez l’humain, la consommation de gingembre a dĂ©montrĂ© des rĂ©sultats prometteurs quant Ă  la diminution des douleurs reliĂ©es Ă  l’arthrite (quelques Ă©tudes seulement, rĂ©alisĂ©es Ă  partir de gingembre frais). Par contre, les rĂ©sultats de ces Ă©tudes sont difficiles Ă  comparer, Ă©tant donnĂ© les diffĂ©rentes prĂ©parations et quantitĂ©s de gingembre utilisĂ©es (de 0,5 g Ă  50 g de gingembre par jour). Davantage d’études sont donc nĂ©cessaires avant de conclure Ă  un effet rĂ©el de la consommation de gingembre frais sur la prĂ©vention et le traitement des douleurs reliĂ©es Ă  des troubles inflammatoires chroniques.
🍀Une rĂ©cente Ă©tude scientifique rigoureuse a dĂ©montrĂ© un effet bĂ©nĂ©fique de la consommation de 3 g de poudre de gingembre pendant 8 semaines chez des individus atteints de diabĂšte de type 2. En effet, l’extrait de gingembre diminuerait les valeurs de glycĂ©mie Ă  jeun et d’hĂ©moglobline glycquĂ©e en plus d’amĂ©liorer la rĂ©sistance Ă  l’insuline.
 
🌈Un super anti-oxydant
Le gingembre frais possĂšde aussi une forte activitĂ© antioxydante comparativement Ă  d’autres lĂ©gumes et Ă©pices consommĂ©s en Asie. À la suite d’une trentaine d’analyses effectuĂ©es, le gingembre, ainsi que le curcuma, la menthe, la coriandre, le brocoli et les choux de Bruxelles, se sont classĂ©s parmi les quatorze vĂ©gĂ©taux frais les plus fortement antioxydants.
 
🌈 PrĂ©cautions
DiffĂ©rentes propriĂ©tĂ©s attribuĂ©es au gingembre (telles que des effets anticoagulant et hypoglycĂ©miant) laissent supposer que sa consommation pourrait interfĂ©rer avec certains mĂ©dicaments, plantes ou supplĂ©ments, en augmentant leurs effets. À ce sujet, plusieurs auteurs recommandent aux personnes prenant des mĂ©dicaments pour le sang (tels l’hĂ©parine, le coumadin ou l’aspirine) ou avant une chirurgie, d’éviter de consommer de grandes quantitĂ©s de gingembre afin de diminuer les risques de saignements excessifs.
De plus, de grandes doses de gingembre pourraient interfĂ©rer avec les mĂ©dicaments pour le coeur (effet cardiotonique) et les mĂ©dicaments pour le diabĂšte (action hypoglycĂ©miante). Ces risques d’interaction sont cependant thĂ©oriques et n’ont pas nĂ©cessairement Ă©tĂ© observĂ©s chez des patients.
 
🩋Il est donc recommandĂ© de consommer le gingembre de maniĂšre raisonnĂ©e et Ă©clairĂ©e !

Adoré ou détesté, le craquelin veut retrouver son lustre passé

Un livre retrace la riche histoire de ce biscuit ancestral qui est toujours consommé en Bretagne

Il est bien moins connu que le kouign-amann ou le far. Bien moins riche en beurre aussi. Le craquelin, sorte de biscotte bretonne, fait pourtant partie du patrimoine culinaire de la rĂ©gion. S’il reste toujours consommĂ© en Bretagne, le craquelin a toutefois perdu de son croquant au fil des annĂ©es. « C’est comme quand une langue meurt, la tradition s’est perdue », souligne Christophe Penot.

Auteur d’une soixantaine d’ouvrages, l’écrivain malouin a souhaitĂ© rendre ses lettres de noblesse Ă  ce biscuit Ă©chaudĂ©, d’abord cuit Ă  l’eau puis au four, dont il est devenu accro. « J’en mange une dizaine par jour, au petit-dĂ©jeuner avec du beurre ou pendant les repas Ă  la place du pain », indique-t-il. Dans La fabuleuse histoire des craquelins, qui vient de sortir aux Ă©ditions Cristel, Christophe Penot retrace la riche histoire de ce vieux biscuit dont on trouve trace dĂšs le Moyen Age.

Il ne reste plus que cinq fabricants dans la vallée de la Rance
ConsidĂ©rĂ© Ă  l’époque comme une gourmandise, le craquelin n’avait alors rien de breton puisqu’on en consommait dans toute l’Europe, « de Brest jusqu’à Moscou ». Mais c’est en Bretagne que le craquelin, qui a la forme d’un disque Ă  bords relevĂ©s, s’est ancrĂ©. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, on comptait ainsi encore des centaines de craqueliniers dans le Grand Ouest. Ils ne sont dĂ©sormais plus que cinq, tous implantĂ©s dans la vallĂ©e de la Rance entre Dinan et Saint-Malo.

Comment expliquer ce dĂ©samour ? « L’alimentation et les goĂ»ts ont changé », rĂ©sume simplement Christophe Penot. Car mĂȘme en Bretagne, le craquelin ne fait pas consensus, bon nombre de personnes le trouvant fade. « Ce n’est pas un produit qui flatte le palais mais plutĂŽt l’imaginaire », souligne l’auteur.

« Une madeleine de Proust pour plusieurs générations de Bretons »
A l’heure de la mondialisation dans nos assiettes, le biscuit, fait Ă  base de farine de blĂ©, d’Ɠufs, d’eau et de malt d’orge, souffre en effet une image un peu vieillotte. « Dans l’esprit de beaucoup de gens, le craquelin est un produit d’hier qu’on mangeait Ă  l’époque de nos grands-parents ou de nos parents », indique RĂ©gis Boiron, prĂ©sident des Craquelins de Saint-Malo. « Mais non, c’est un produit d’aujourd’hui, qui est en plus du terroir et qui est trĂšs riche d’un point de vue nutritionnel », poursuit dirigeant de la PME, leader sur le marchĂ© du craquelin avec 17 millions d’unitĂ©s vendues chaque annĂ©e.

Avec ses concurrents et nĂ©anmoins amis, RĂ©gis Boiron mise beaucoup sur la dimension affective du produit qui fleure bon le goĂ»t de l’enfance. « C’est un peu comme une madeleine de Proust pour plusieurs gĂ©nĂ©rations de Bretons et de Bretonnes, ça Ă©voque tout de suite un heureux souvenir en famille », souligne-t-il.

Pour toucher de nouveaux consommateurs, RĂ©gis Boiron a Ă©galement Ă©largi sa gamme de produits en lançant des craquelins en format rĂ©duit pour l’apĂ©ritif ou des craquelins gourmands au caramel ou au chocolat. « On n’a pas le choix de s’adapter au marchĂ© pour faire perdurer le craquelin », assure-t-il.

Bûche de Noël façon tarte citron meringuée

Vous l’attendiez avec impatience depuis la publication de ma photo sur instagram
 Voici la recette de ma bĂ»che de NoĂ«l façon tarte au citron meringuĂ©e ! La meringue n’est pas trop sucrĂ©e car je n’aime pas les meringues trop sucrĂ©es. Le citron est bien acidulĂ©. Mais l’ensemble est trĂšs Ă©quilibrĂ©. Un dĂ©lice !

Les ingrédients :

    Pour le biscuit roulé :

  • 4 Ɠufs
  • 100 g de sucre
  • 100 g de farine
  • 1 pincĂ©e de sel
  • Pour la crĂšme citron :

  • 3 jus de citron (15cl)
  • 100 g de sucre
  • 15 g de fĂ©cule de maĂŻs
  • 25 g de beurre
  • 3 Ɠufs
  • Pour la meringue :

  • 2 blancs d’Ɠufs (80g)
  • 80 g de sucre

La préparation :

    Préparez le biscuit roulé :

  1. Battez les jaunes d’Ɠufs avec 50 g de sucre jusqu’à ce que le mĂ©lange blanchisse et ajoutez-y la farine.
  2. Montez les blancs en neige avec les 50 g de sucre restant et incorporez-les délicatement à la préparation précédente.
  3. Versez la pùte sur un moule à génoise de 23 x 33 cm.
  4. Enfournez pour 10 minutes à 180 °C.
  5. Démoulez le biscuit sur un torchon et roulez-le immédiatement. Laissez-le refroidir.
  6. Préparez la crÚme citron :

  7. Mélangez la fécule de maïs et le sucre. Délayez avec quelques cuillerées de jus de citron.
  8. Incorporez les Ɠufs battus et ajoutez le reste du jus de citron.
  9. Portez ce mélange sur le feu et montez à ébullition en fouettant constamment.
  10. Incorporez le beurre hors du feu, couvrez crÚme au contact et réservez-la.
  11. Déroulez le biscuit, étalez la crÚme et roulez délicatement et réservez-le 15 minutes au réfrigérateur.
  12. Dressez avec la meringue :

  13. Fouettez les blancs en neige, lorsqu’ils deviennent fermes, rajoutez le sucre et fouettez encore quelques secondes.
  14. Garnissez le dessus de la bĂ»che avec une poche Ă  douille et dorez la meringue Ă  l’aide d’un chalumeau.

Dans les coulisses de la cuisine des chefs Bras Ă  la Bourse du Commerce

Le pÚre et le fils Bras offriront une cuisine céréaliÚre en hommage à ce lieu, anciennement poumon des produits de la capitale.
Des pousses, des lĂ©gumineuses et des grains pour donner du « niac » aux plats proposĂ©s : c’est le nouveau restaurant des Bras pĂšre et fils Ă  Paris, clin d’Ɠil au lieu qui les accueille, l’ancienne Halle aux blĂ©s dans la Bourse de Commerce-Collection Pinault. « Ce lieu est profondĂ©ment ancrĂ© dans l’histoire des cĂ©rĂ©ales, c’était le poumon de ces produits de la capitale. Il y a une belle histoire Ă  raconter autour de cet univers », dĂ©clare SĂ©bastien Bras, en prĂ©sentant le restaurant « La Halle aux grains », abritĂ© dans l’ancienne Bourse du commerce transformĂ©e en musĂ©e d’art contemporain et qui ouvrira le 10 juin.

Dans son ouvrage sur la gastronomie française avant la RĂ©volution, l’agronome et auteur britannique Arthur Young dĂ©crivait en 1789 ce lieu bouillonnant : « Dans l’arĂšne, que de pois, de fĂšves, de lentilles. [
] Il y a de la farine sur les bancs. [
] On passe par des escaliers doubles dans des appartements spacieux pour mettre du seigle, de l’orge, de l’avoine. »

Les cĂ©rĂ©ales et lĂ©gumineuses, que les Français affectionnent moyennement mais dont la consommation est encouragĂ©e par les nutritionnistes et les Ă©cologistes, seront le fil conducteur des assiettes des Bras Ă  Paris. « Ce n’est pas une cuisine vĂ©gane, ni vĂ©gĂ©tarienne », souligne Michel Bras, pĂšre de SĂ©bastien et pionnier il y a 40 ans du menu axĂ© sur le vĂ©gĂ©tal dans son restaurant Ă©toilĂ© Le Suquet, sur l’Aubrac, pays de l’élevage.

Pousses, légumineuses et oléagineuses
La « brasserie premium » parisienne sera ouverte toute la journée pour les visiteurs de la collection Pinault et des convives extérieurs, à des prix plus accessibles que ceux du célÚbre Suquet. Dans la plupart des plats, pousses, légumineuses ou oléagineuses sont utilisées en « niac ». Un terme essentiel dans le vocabulaire gastronomique des Bras : il désigne ce qui « dynamise, tonifie et interroge par des provocations » et entraßne à de nouvelles saveurs.

« On va travailler autour des cĂ©rĂ©ales fermentĂ©es, de graines germĂ©es dĂ©shydratĂ©es. C’est un peu la moutarde du pot-au-feu, un point d’accroche sur chacun de nos plats, salĂ©s ou sucrĂ©s », dĂ©taille SĂ©bastien Bras. Des cĂ©rĂ©ales sont travaillĂ©es sous forme de pickles. Une kacha soufflĂ©e lĂ©gĂšrement assaisonnĂ©e de fleur de sel vient Ă©gayer un poisson Ă©tuvĂ©. De la lentille lactofermentĂ©e disposĂ©e sur le fond de l’assiette pour relever une piĂšce de bƓuf d’Aubrac rĂŽtie.

« On a simplifié »
Dans le restaurant gastronomique Le Suquet Ă  Laguiole, ces techniques Ă©taient dĂ©jĂ  utilisĂ©es, « mais pas de façon aussi poussĂ©e » qu’à Paris oĂč elles sont « au cƓur du projet », souligne SĂ©bastien Bras. Le dessert qui tient « le plus Ă  cƓur » Ă  Michel Bras ? Une crĂšme Ă  base de chicorĂ©e, accompagnĂ©e de meringues rĂ©alisĂ©es avec l’eau de cuisson de pois chiche. Et par-dessus un voile de kacha et des pousses de pois, qui amĂšnent la sucrositĂ© pour Ă©quilibrer la chicorĂ©e. Le tout servi avec un lait d’amarante.

Dans le mĂȘme esprit, une gamme de vins avec pour thĂ©matique un « grain de raison ». De nombreuses bouteilles sont des mono-cĂ©pages, « des vins Ă  prix abordables et d’interprĂ©tation facile », dĂ©clare Sergio Calderon, sommelier du restaurant gastronomique des Bras. « Les buveurs d’étiquettes sont dĂ©boussolĂ©s. Ici, ce sont les nĂŽtres et des producteurs connus se cachent derriĂšre », souligne-t-il.

« On a simplifiĂ©. On n’a pas la mĂȘme approche lorsqu’on sort d’une expo que quand on fait 700 kilomĂštres pour se dĂ©lecter », conclut-il, en rĂ©fĂ©rence au Suquet, sur le plateau volcanique de l’Aubrac, Ă  deux heures de la moindre ville de 40 000 habitants.

Jaunes d’Ɠuf confits

Le goĂ»t profond de l’Ɠuf enfermĂ© dans un petit diamant jaune brillant.
Encore une façon de cuire un Ɠuf ? Oui. Est-ce bien utile ? Tout Ă  fait. Confit au sel puis sĂ©chĂ© au four, ce jaune durci se transforme en petits copeaux sur un simple plat de pĂątes, remplaçant sans pĂąlir le parmesan avec ses notes salĂ©es et son goĂ»t d’Ɠuf riche et profond. Pour rĂ©ussir Ă  crĂ©er ces petits bonbons brillants, rien de bien sorcier, il vous faudra seulement du sel, des Ɠufs et du temps.

Ingrédients :

  • 6 Ɠufs bio trĂšs frais
  • 300 grammes de sel de mer
  • Quelques tiges de romarin (facultatif)

#1 Préparer le lit de sel


Dans un Tupperware, verser les trois quarts du sel et former de petites alvĂ©oles pour y dĂ©poser les jaunes d’Ɠuf. Pour infuser le sel, le mixer au prĂ©alable avec le romarin. DĂ©poser dĂ©licatement les jaunes d’Ɠuf sans les casser. Recouvrir du reste de sel, couvrir d’un film plastique, le trouer avec la pointe d’un couteau et le placer au frigo au moins 48 heures.

#2. SĂ©cher les jaunes d’Ɠuf


Retirer dĂ©licatement les jaunes du sel et les passer doucement sous l’eau froide pour retirer l’excĂ©dent de sel. Leur texture doit ĂȘtre caoutchouteuse et leur couleur orange profond, proche de celle d’un abricot. Placer les jaunes sur la grille du four et les laisser sĂ©cher 3 heures Ă  65 °C.

#3. Utiliser les jaunes confits


AprĂšs les avoir laissĂ©s refroidir, les jaunes d’Ɠuf ont pris la texture d’une gomme, en gardant leur brillant. Vous pouvez les rĂąper sur des pĂątes, les gratter sur une tartine, ou pour les plus aventureux, les dĂ©couper en lamelle sur des Ɠufs de poisson.

J’ai ouvert une dark kitchen en plein confinement, et ça marche


Sortir du chemin tout tracĂ©, Antoine en fait sa maxime. AprĂšs avoir suivi celui qui lui Ă©tait quasiment prĂ©dĂ©fini au sortir de l’Ă©cole de commerce, il a retournĂ© la table pour se lancer dans la restauration, trois mois avant le confinement.

« Issu de la classe moyenne j’ai grandi en banlieue lyonnaise. Bac mention bien en poche, j’ai le choix entre partir faire de l’athlĂ©tisme Ă  haut niveau aux Etats-Unis ou bien intĂ©grer une classe prĂ©pa aux grandes Ă©coles de commerce. En bon cartĂ©sien, je choisis la prĂ©pa en me disant que le sport n’est pas chose Ă©ternelle. Fin des concours, j’intĂšgre l’EDHEC. Au bout de 5 ans, diplĂŽmĂ© et plein d’ambitions, j’opte pour le conseil en stratĂ©gie, ma vie professionnelle dĂ©bute Ă  Paris.

Dans ma tĂȘte je me dis que « oui, j’y suis arrivé », j’ai un bon job, ma mĂšre est fiĂšre de moi, les sacrifices financiers pour mon Ă©cole ou de rĂȘves sportifs outre-Atlantique en valaient la peine. Mais trĂšs vite, ça me rattrape, cette envie de faire quelque chose qui m’anime vĂ©ritablement avec cette ritournelle qui tourne dans ma tĂȘte : tu seras excellent dans ton travail que si celui-ci te passionne vraiment.

Ma passion, c’est l’Afrique, en tant que franco-camerounais, je suis trĂšs attachĂ© au continent. J’ai travaillĂ© au Cameroun dans la logistique, au Nigeria dans l’e-commerce et j’ai longtemps songĂ© Ă  vivre lĂ -bas. Mais ma vie est ici, en France, alors si je ne suis pas en Afrique, autant faire venir l’Afrique Ă  Paris.

Des débuts prometteurs
La restauration a Ă©tĂ© une Ă©vidence car elle conjuguait le fait que j’adore la bouffe et le constat sans appel que les cuisines africaines ne sont que trĂšs peu reprĂ©sentĂ©es dans le pays de la gastronomie. DĂ©but 2019, je quitte alors mon travail, fais mes valises – ou plutĂŽt mon sac Ă  dos – et part pour 6 mois de voyage Ă  travers le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et le SĂ©nĂ©gal avec un fil rouge : de la terre Ă  l’assiette. Aller Ă  la rencontre des producteurs, arpenter les Ă©tals des marchĂ©s de Lagos Ă  Dakar, cuisiner de longues heures avec des mamas et noter leurs secrets de cuisine
 un fantastique voyage qui marque vĂ©ritablement le dĂ©but de l’aventure Kuti.

De retour Ă  Pairs, je cherche un.e chef.fe afin de crĂ©er la carte que j’ai en tĂȘte. Je fais la rencontre de la talentueuse cheffe Clarence Kopogo qui m’accompagnera dans ce long dĂ©veloppement culinaire. DĂ©but 2020, j’ai la chance de pouvoir ouvrir un pop-up au 360 Paris Music Factory. Les choses se concrĂ©tisent : un vrai restaurant, une vraie cuisine, de vrais clients. Les dĂ©buts sont plutĂŽt prometteurs, on a rapidement des clients rĂ©guliers ce qui n’Ă©tait pas Ă©vident avec un brunch africain lancĂ©e en plein mois de janvier.

Tout remettre en question
14 mars 2020, il est 20h30, Edouard Philippe, le couperet tombe : fermeture des restaurants jusqu’Ă  nouvel ordre, la transmission du virus est devenue incontrĂŽlable
 c’est la fin du pop-up. Pour moi, ce premier confinement est l’occasion d’une pause, de faire le point sur le chemin parcouru et surtout, le moment de me concentrer sur l’ouverture de mon premier vrai restaurant, un lieu hyper expĂ©rientiel et sans livraison !

Mai 2020, alors que je viens d’intĂ©grer la FrĂ©gate, un incubateur de restaurants, je lis cet article du BCG qui scĂ©narise un horizon de sortie de crise sanitaire. Pour eux, sans vaccin, pas d’issue possible et compte tenu de la recherche vaccinale, des dĂ©lais de production et de distribution, aucun retour Ă  la normale avant 12 voire 24 mois. Pour moi, c’est la prise de conscience, cette situation va perdurer beaucoup plus longtemps qu’imaginĂ©, dans quelques mois mon chĂŽmage prendra fin, la mort du projet se fait poindre Ă  moins que je rĂ©flĂ©chisse Ă  un modĂšle « COVID proof » qui pourra vivre mĂȘme si on venait Ă  ĂȘtre reconfinĂ©.

C’est alors que je creuse le sujet des « dark kitchen », un modĂšle que je connaissais de nom mais qui Ă©tait diamĂ©tralement opposĂ© Ă  ce que je voulais faire. Je pose quand mĂȘme l’Ă©quation : lancer un modĂšle de restauration rapide sans salle et 100% livraison avec un investissement limitĂ© et une demande qui serait dopĂ©e en cas de confinement mais qui perdurait aprĂšs la crise, la livraison Ă©tant de plus en plus adoptĂ©e. Il Ă©tait Ă©vident que c’Ă©tait le modĂšle Ă  lancer dans les 2-3 prochains mois.

Mon challenge ? PĂ©nĂ©trer un marchĂ© dominĂ© par le triptyque « PBS » (Pizza-Burger-Sushi) avec une cuisine complĂštement inconnue du grand public et une marque qui n’existe pas. J’Ă©tais certains que les recettes dĂ©veloppĂ©es avaient un bon potentiel pour la livraison mais l’approche marketing devait ĂȘtre repensĂ©e et surtout hyper efficace car sans lieu physique les opportunitĂ©s de convaincre un client sont trĂšs rĂ©duites.

Un restaurant, c’est 1.500 alĂ©as Ă  la journĂ©e
Lancer un restaurant, mĂȘme sans salle, est un vĂ©ritable dĂ©fi Ă  la fois physique et psychologique. On est sur un mĂ©tier de flux physique, loin des claviers des prestations intellectuelles. On peut recevoir 100 kilo de viande d’un coup, on range, on porte, on dĂ©balle, c’est intense. Au dĂ©but, il manque toujours un truc, vous courrez Ă  droite Ă  gauche sans arrĂȘt, mon scooter s’est transformĂ© en utilitaire par nĂ©cessitĂ©. Un restaurant, c’est 1.500 alĂ©as Ă  la journĂ©e qu’il faut gĂ©rer en un temps record pour assurer un service midi et soir 7 jours sur 7.

Et puis il faut apprendre Ă  gĂ©rer du personnel – ici 4 salariĂ©s – l’encadrer, le former, l’accompagner. On prend conscience que son activitĂ© fait maintenant vivre des personnes qui ont eux aussi leur vie Ă  gĂ©rer, des loyers Ă  payer, des prĂȘts Ă  rembourser, le versement des salaires est toujours un moment stressant oĂč il ne faut pas faire d’erreur. Bref, on lance une boite et en mĂȘme temps on apprend Ă  la faire tourner, ce n’est pas toujours Ă©vident, parfois trĂšs dur, mais on sait pourquoi on s’est engagĂ© lĂ -dedans, on y croit et on finit toujours par trouver une solution.

Prochaine Ă©tape : un restaurant physique
AprĂšs 5 mois d’ouverture, des moments de doutes, de remise en question, les rĂ©sultats sont lĂ  : Hello Afro – la marque crĂ©Ă©e pour la livraison – gĂ©nĂšre entre 80 et 100 commandes par jour pour un ticket moyen de 24 euros, on rivalise certaines semaines avec la cuisine voisine qui appartient au plus « Big » des groupes de restaurants italiens et qui a rĂ©cemment lancĂ© son « Gang » en dark kitchen. J’avoue ĂȘtre moi-mĂȘme un peu surpris par nos chiffres, je reste prudent en me disant que la pĂ©riode un peu particuliĂšre que nous vivons favorise nĂ©cessairement la livraison et qu’un ralentissement est Ă  prĂ©voir. Mais je suis dĂ©jĂ  trĂšs fier d’avoir rĂ©ussi Ă  promouvoir les cuisines africaines, leur terroir sur un marchĂ© a priori incompatible et je rĂȘve de poursuivre l’aventure notamment avec l’ouverture de restaurants physiques qui pousseront encore plus loin cette dĂ©couverte des cuisines et cultures africaines. »

La pomme noire du Tibet, la reine des pommes !

Blanche-Neige  en aurait Ă©tĂ© toute retournĂ©e
  Selon certains chroniqueurs autorisĂ©s, elle aurait entrainĂ©  la sĂ©paration des Beatles,  et de leur cĂ©lĂšbre label. Quant Ă  la jalousie de  Steve Jobs,  n’en parlons pas ! Il existe, bel et bien, une pomme complĂštement noire. Oui, vous avez bien lu. Noire comme du cirage. C’est la reine des pommes. Toutes les autres en sont jalouses et rougissent de colĂšre. Certaines en verdissent de rage.

Mais d’oĂč lui vient sa couleur ?
Originaire de la rĂ©gion autonome du Tibet, prĂšs de Linzhi, sa “couleur” vient du fait qu’elle pousse  en altitude, Ă  3000 m environ,  et   Ă   un ensoleillement exceptionnel. L’indice UV est particuliĂšrement Ă©levĂ© et la diffĂ©rence de tempĂ©rature notable entre le jour et la nuit (les nuits sont fraĂźches Ă  3000 m
) font qu’elle grille littĂ©ralement sur l’arbre ! Paradoxalement, son cycle de croissance est plus long que celui d’une pomme ordinaire, ce qui renforce d’autant l’aspect “charbon”.

À cette altitude, touristes et  insectes ravageurs sont moins nombreux, notre diamant noir a donc toutes les chances de grossir et mĂ»rir en toute quiĂ©tude jusqu’à donner des fruits Ă  la chair  trĂšs ferme  et au goĂ»t  trĂšs sucrĂ©, “comme du miel”, selon certains producteurs locaux. Elle est trĂšs croquante, presque croustillante pour les gourmets qui ont eu la chance de la savourer. Il faut dire qu’à 10 € la pomme, on la dĂ©guste !

La pomme noire du Tibet contient  un taux trĂšs Ă©levĂ© d’oligo-proanthocyanidines  (OPC) aux propriĂ©tĂ©s antioxydantes reconnues. Vous en trouverez certainement chez tout bon  apothicaire, sous forme de gĂ©lules, d’huiles essentielles ou autres


On la trouve exclusivement au Tibet et en Chine, oĂč elle est Ă©videmment  un produit de luxe  qu’on offre aux personnes qui nous sont chĂšres.

Chantilly et crÚme fouettée : quelle est la différence ?

C’est en lisant vos commentaires sur les rĂ©seaux sociaux que nous avons eu envie de clarifier ce point. En effet, mĂȘme si l’on a la fĂącheuse tendance Ă  employer les deux termes “crĂšme chantilly” et “crĂšme fouettĂ©e” au petit bonheur la chance, ce sont deux choses diffĂ©rentes.

La crĂšme fouettĂ©e est une crĂšme de base de la pĂątisserie française. On l’obtient en fouettant Ă  la main, au batteur Ă©lectrique ou au robot pĂątissier muni d’un fouet, une crĂšme liquide bien froide Ă  au moins 30% de matiĂšres grasses.

Le secret de rĂ©ussite de la crĂšme fouettĂ©e est de commencer Ă  fouetter lentement afin de foisonner la crĂšme puis d’augmenter la vitesse. Elle va devenir plus ferme et va quasiment doubler de volume. On arrĂȘte de fouetter quand on voit les marques du fouet dans la crĂšme et quand elle a une consistance de mousse Ă  raser.

C’est une base utilisĂ©e pour faire pas mal d’entremets (parfait glacĂ©, mousse de fruit, etc) ou de crĂšmes de base, comme la crĂšme diplomate ou bavaroise.

La crĂšme chantilly est juste une crĂšme fouettĂ©e Ă  laquelle on ajoute du sucre (glace, c’est mieux pour ne pas sentir de grains) et Ă©ventuellement de la vanille. Le must est de faire infuser la vanille (ou une autre Ă©pice) dans la crĂšme froide au moins un nuit au frais, avant de la fouetter.

La crĂšme chantilly va servir Ă  agrĂ©menter un dessert (choux chantilly, Saint-HonorĂ©, vacherin, gaufres, etc) ou une glace, alors que la crĂšme fouettĂ©e va plus servir d’ingrĂ©dient pour d’autres crĂšmes de base de la pĂątisserie et des entremets (voir plus haut).

Bon Ă  savoir
Si vous incorporez une crĂšme fouettĂ©e Ă  une autre prĂ©paration, notamment quand vous prĂ©parez un entremet, il est important de ne pas trop la monter. Elle doit rester bien mousseuse afin de bien s‘incorporer et surtout de ne pas donner de sensation de gras Ă  la dĂ©gustation. En effet, plus vous allez la fouetter, plus elle va devenir grasse. Ce n’est pas pour rien que le beurre est fabriquĂ© Ă  partir de la crĂšme. On appelle souvent cette crĂšme fouettĂ©e dans le jargon pĂątissier une “crĂšme montĂ©e mousseuse”.

Nems

Pour bien réussir la recette, il faut bien mesurer les ingrédients et les préparer avant de commencer la recette. Il faut également respecter le temps et la température de cuisson, ainsi suivez pas-à-pas les étapes décrites ci-dessous 


Les ingrédients :

  • 1 oignon blanc
  • 1 belle carotte
  • 250 g de porc hĂąchĂ©
  • 6 champignons parfumĂ©s chinois (pas des champignons noirs)
  • 1 poignĂ©e de vermicelles de riz (cheveux d’ange)
  • 1 poignĂ©e de germes de soja
  • 3 Ɠufs
  • 4 cuillĂšres Ă  soupe de Nuoc mam
  • 2 gousses d’ail
  • suffisamment de galettes de riz vietnamiennes (les grandes)

La préparation :

    Préparation de la farce :

  1. Faites tremper les champignons parfumĂ©s dans de l’eau froide pendant 1 h (l’odeur peut vous paraĂźtre un peu forte mais ils donnent un goĂ»t extra Ă  la farce), puis Faites tremper les vermicelles dans de l’eau froide pendant 10 min
  2. Mixez et mĂ©langez le porc, l’oignon, la carotte, les champignons, les vermicelles, les germes de soja et les Ɠufs.
  3. Rajoutez un peu de poivre et le nuoc mam pour l’assaisonnement.
  4. Pour rouler les nems :Trempez une galette de riz dans l’eau et Ă©talez-la sur un chiffon en coton.
  5. Laissez ramollir pendant 30 secondes. (si elle n’est pas assez molle, vous pouvez l’humidifier de quelques gouttes d’eau supplĂ©mentaires).
  6. DĂ©posez une cuillĂšre Ă  soupe de farce sur un bord et rouler la galette.
  7. Secret de grand mĂšre : il ne faut pas trop serrer le nem sinon il Ă©clate lors de la cuisson).
  8. Gardez les nems, séparés les uns des autres, sur un chiffon car ils sont trÚs collants à ce stade !
  9. La cuisson :

  10. Faites frire Ă  feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient bien dorĂ©s.
  11. Secret de grand mùre : rajoutez les deux gousses d’ail dans l’huile de friture, ça donne un parfum trùs doux aux nems.
  12. Et voila, le tour est joué !
  13. Servez les nems avec des feuilles de salade, de menthe et de coriandre.
  14. On peux tremper les nems dans de la sauce pour nems : mĂ©lange de nuoc mam, d’eau, de jus de citron et de purĂ©e de piments
  15. Remarques :

  16. On peux mettre n’importe quelle viande dans la farce : porc, bƓuf, crabe, poulet, crevettes.
  17. Ma mÚre fait les nems avec un mélange porc-crevettes ou porc-crabe.
  18. J’ai mĂȘme une tante qui fait un mĂ©lange porc-surimi mais je trouve ça un peu trop sec.
  19. Note : La plupart de nos recettes sont adaptés pour 4 à 5 personnes.

Chips dorées au miel

Un mariage déroutant mais totalement réussi.

C’est le hit sucrĂ© du trĂšs chic restaurant Oiji Ă  New York, une recette Ă©tonnante et ultra-addictive de chips salĂ©es recouvertes d’une fine couche de miel et de beurre pour un effet caramel ultra-croustillant et servies avec une boule de glace vanille. On s’est lancĂ© dans cette recette, remise au goĂ»t du jour de la maniĂšre la plus simple possible par la journaliste Sohla El-Waylly dans une vidĂ©o pour le New York Times ; et si l’idĂ©e peut vous paraĂźtre dĂ©routante le rĂ©sultat lui est absolument incroyable.

Les ingrédients :

  • 1 paquet de chips salĂ©es
  • 200 grammes de miel liquide
  • 60 grammes de beurre
  • 2 cuillĂšres Ă  cafĂ© de sucre muscovado
  • 1 pincĂ©e de piment de Cayenne
  • glace vanille

Faire fondre le beurre avec le miel, le sucre et le piment dans une casserole ou une poĂȘle Ă  feu doux et laisser Ă©vaporer quelques minutes le maximum d’humiditĂ©. Placer les chips dans un grand saladier et verser le mĂ©lange Ă  base de miel directement par-dessus en remuant pour napper un maximum de chips tout en essayant de ne pas les casser. Laisser figer quelques minutes et servir encore tiĂšde avec la glace Ă  la vanille.

Le 9 juin sera plus fort & plus significatif

Les restaurateurs pourront rouvrir la moitiĂ© des terrasses de leur Ă©tablissement ce mercredi 19 mai. Si cette premiĂšre Ă©tape du dĂ©confinement est attendue, certains patrons hĂ©sitent Ă  reprendre l’activitĂ©. Pour Jacques David, prĂ©sident gĂ©nĂ©ral de l’Union des mĂ©tiers et des industries de l’hĂŽtellerie d’Ille-et-Vilaine (Umih 35), la marche suivante, le 9 juin, sera encore plus importante.

Les terrasses des bars et des restaurants rouvrent ce mercredi 19 mai. Quel regard portez-vous sur la situation dans le département ?
Ce que l’on sait : les Ă©tablissements rouvriront s’ils ont des terrasses, sauf les hĂŽtels, qui peuvent accueillir leur clientĂšle en restauration avec une jauge Ă  50 %. Pour les restaurants, les terrasses sont limitĂ©es Ă  50 %. À Rennes, il y a une possibilitĂ© d’exploiter les abords du restaurant qui, habituellement, ne le sont pas. Une charte a Ă©tĂ© signĂ©e. Une fois tout cela pris en compte, le restaurateur va se demander s’il a suffisamment de clients possibles pour rouvrir.

Beaucoup de restaurateurs se posent la question ?
Oui, et beaucoup disent : je ne rouvre pas, car je n’ai pas assez d’espace disponible. Appliquer 50 % sur l’augmentation de terrasses que le patron aura pu faire ne sera pas suffisant pour ouvrir correctement. Le couvre-feu est un autre paramĂštre Ă  prendre en compte. Il sera Ă  21 h mercredi, et passera Ă  23 h le 9 juin. J’ai surtout l’impression que la mĂ©tĂ©o arbitrera tout cela au final. Pour cette semaine, en tout cas pour mercredi, je crains qu’elle ne douche les intentions des uns et des autres. Pour filer la mĂ©taphore : tout le monde est en tenue, mais j’ai l’impression qu’il y aura bien plus de monde dans le couloir du vestiaire que sur la pelouse. Le 9 juin sera plus fort, plus significatif. Ceux qui hĂ©sitaient n’hĂ©siteront plus, car les surfaces intĂ©rieures seront concernĂ©es.

Le calendrier annoncé par le gouvernement, en trois étapes, vous semble-t-il efficace ?
Il a le mĂ©rite d’exister et de poser des dates. C’était un souhait. On connaĂźt les paramĂštres et on sait Ă  quoi s’en tenir. Il n’y a qu’une inconnue, sur laquelle on va se battre, ce sont les discothĂšques. Il faut absolument que l’on ait des indications plus prĂ©cises. Et que l’on sorte le pass sanitaire pour les discothĂšques. Les maires du littoral sont en train de bouger. Cela ferait un captage de clientĂšle, ferait renoncer aux rave parties sauvages et clandestines. Cela inciterait sans doute davantage la jeunesse Ă  se faire vacciner. Et ne pas permettre aux discothĂšques d’ouvrir entraĂźne une discrimination sur une partie de la sociĂ©tĂ© : les jeunes.

Les entreprises de la restauration ont-elles les reins solides aprùs plus d’un an de crise sanitaire, aprùs plusieurs ouvertures et fermetures ?
L’État a couvert le risque. Les banquiers ne sont pas trop inquiets car l’État, qui a garanti les prĂȘts, est leur crĂ©ancier. C’est quelque chose qui a Ă©tĂ© tenu et rĂ©gulier. Il faut cependant nuancer le bilan. Aujourd’hui, tous les restaurateurs ont eu des aides, mais ont aussi dĂ» dĂ©tĂ©riorer une partie de leurs actifs personnels pour tenir. Tous ne vont pas en ressortir indemnes. On risque d’avoir le rĂ©sultat de la casse dans un ou deux ans.

Pouvez-vous tirer un bilan du week-end de l’Ascension pour l’hĂŽtellerie et la restauration dans le dĂ©partement ?
Je n’ai pas de remontĂ©e de chiffres. Mais si on se base sur les flux automobiles sur les routes, cela devrait ĂȘtre bon, car il y a eu du monde.

Savez vous faire des galettes Ă  l’ancienne ?

Vous allez sĂ»rement ressentir beaucoup de joie en retrouvant les Amis du Pain de Plouguenast dans les CĂŽtes d’Armor. En effet ils mettent en place des journĂ©es dĂ©diĂ©es Ă  la fabrication de galettes de blĂ© noir avec des gestes ancestraux qui seront remis au goĂ»t du jour.

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons contactĂ© Jean-Paul Martinet le prĂ©sident de l’Association… RĂ©apprendre le Pain… qui revient sur cette journĂ©e du 21 mai.

Comment les menus vĂ©gĂ©tariens Ă  la cantine « dĂ©chaĂźnent les passions » Ă  l’AssemblĂ©e

La bataille des repas Ă  la cantine fait rage dans l’hĂ©micycle.

« C’est un sujet qui dĂ©chaĂźne les passions » : les menus vĂ©gĂ©tariens Ă  la cantine ont Ă  nouveau animĂ© les dĂ©bats vendredi Ă  l’AssemblĂ©e nationale, qui a pĂ©rennisĂ© l’obligation de proposer au moins une fois par semaine un tel menu aux Ă©lĂšves. Cette rĂšgle avait Ă©tĂ© votĂ©e sous forme d’expĂ©rimentation en 2018, lors de la loi Egalim. L’AssemblĂ©e a votĂ© pour gĂ©nĂ©raliser la mesure au cours de l’examen en premiĂšre lecture du projet de loi climat.

Cet amendement de la corapporteure LREM CĂ©lia de Lavergne complĂšte la loi climat, dont l’article 59 propose aux seules collectivitĂ©s volontaires l’expĂ©rimentation d’un choix vĂ©gĂ©tarien quotidien dans les cantines – et plus seulement hebdomadaire.

Dans la foulĂ©e, les dĂ©putĂ©s ont votĂ© des amendements de CĂ©lia de Lavergne et Vincent ThiĂ©baut (LREM), demandant Ă  l’État d’ĂȘtre « exemplaire » en la matiĂšre avec, dĂšs 2023, une option « vĂ©gĂ©tarienne quotidienne dans ses administrations, les Ă©tablissements publics et les entreprises publiques », en cas de menus multiples.

Cette fois, la ministre de la Transition Ă©cologique Barbara Pompili et son collĂšgue de l’Agriculture Julien Denormandie ont affichĂ© leur unitĂ©, alors qu’une polĂ©mique avait divisĂ© la majoritĂ© fin fĂ©vrier Ă  propos des menus sans viande dans les cantines de la municipalitĂ© EELV de Lyon. C’est un sujet qui « dĂ©chaĂźne les passions », « gardons-nous de polĂ©miques infondĂ©es », « ce dispositif est bon pour la santĂ©, le climat et notre agriculture », a soulignĂ© Mme Pompili.

Chez LREM, le dĂ©putĂ© paysan Jean-Baptiste Moreau est revenu Ă  la charge contre l’article 59 et les « campagnes antiviande » : « PlutĂŽt que de dire qu’on en mange moins, il faut en manger mieux, de meilleure qualitĂ© et française. » Le LR Thibault Bazin s’est inquiĂ©tĂ© du risque de pĂ©naliser les familles modestes dont les enfants n’ont parfois que la cantine pour manger de la viande.

La « prioritĂ©, c’est remplacer la viande importĂ©e par de la viande française Ă©levĂ©e Ă  l’herbe », a aussi argumentĂ© le communiste AndrĂ© Chassaigne. CĂ©lia de Lavergne dĂ©fend Ă  l’inverse le « bon Ă©quilibre » du texte et ses amendements. « On rĂ©pond Ă  une attente et on incite les collectivitĂ©s Ă  faire pareil » que l’État.

Le Conseil national de la restauration collective a testé plusieurs recettes, dont sept sont « vraiment appréciées des enfants », selon Célia de Lavergne, comme les lasagnes végétariennes, le « chili sin carne » ou le couscous végétarien. En commission, citant des sondages, elle avait indiqué que « 5 % des Français mangent végétarien et 12 % des 18-25 ans. Surtout, de plus en plus de Français pratiquent une alternative végétarienne dans leur alimentation, prÚs de 30 % se disent flexitariens ».

En soirée, les députés ont voté un amendement fixant un minimum de 60 % de viande et poisson de qualité dans les cantines, à compter de 2024, pour éviter les produits transformés ou importés.

Mini croque-monsieur au saumon

Les ingrédients :

  • 4 tranches de pain de mie
  • 2 tranches de saumon fumĂ©
  • 0,5 boite de fromage aux fines herbes
  • 25 g de chapelure
  • 1 oeuf
  • 5 cl de lait
  • 2 c. Ă  s. d’huile d’arachide
  • Sel ou sel fin & Poivre

La préparation :

  1. A l’aide d’un emporte-piĂšce rond, coupez des cercles de 7 cm de diamĂštre dans chaque tranche de pain de mie.
  2. Tartinez de fromage frais.
  3. Ajoutez des morceaux de saumon fumé sur la moitié des tranches.
  4. Refermez avec un autre cercle de pain de mie.
  5. Dans une assiette creuse mélangez à la fourchette les oeufs, le lait, le sel et le poivre. Dans une autre assiette versez la chapelure. Plongez chaque mini-croque dans le mélange oeufs-lait.
  6. Passez-les ensuite dans la chapelure sur chaque cÎté.
  7. Faites chauffer l’huile dans une poĂȘle et faites frire les croques 2 minutes sur chaque cotĂ©.
  8. DĂ©posez-les sur une assiette recouverte de papier absorbant. Parsemez les mini-croque saumon de persil frais. Servez-les tiĂšdes
  9. Bonne dégustation !

Calzone Ă  la bolognaise

Les ingrédients :

    pour la pĂąte Ă  pizza :

  • 500 g de farine
  • 300 g d’eau
  • 2 cuil. Ă  cafĂ© de levure de boulangerie
  • 2 cuil. Ă  cafĂ© de sel
  • 2 cuil. Ă  soupe d’huile d’olive
  • pour la bolognaise :

  • 500 g de viande de bƓuf hachĂ©e
  • 1 gros oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 2 carottes
  • 150 g de champignons
  • 1 boite de sauce pizza
  • 200 g de gruyĂšre rĂąpĂ©
  • 2 cuil. Ă  soupe d’huile d’olive
  • Sel & Poivre

La préparation :

  1. PrĂ©parer la pĂąte Ă  pizza. Dans un saladier, verser la farine et la levure et mĂ©langer. Verser l’eau petit Ă  petit et pĂ©trir avec les mains. Ajouter le sel et l’huile d’olive et pĂ©trir Ă  nouveau. Recouvrir la pĂąte d’un torchon humide pour Ă©viter qu’elle ne sĂšche et laisser reposer pendant 10 minutes. PĂ©trir Ă  nouveau jusqu’à l’obtention d’une pĂąte bien souple et lisse (pendant environ 10 minutes). Fariner le saladier et y placer la boule de pĂąte recouverte d’un torchon humide. Laisser lever la pĂąte pendant 2 h minimum.
  2. PrĂ©parer la bolognaise. Dans une cocotte, faire chauffer l’huile d’olive et y faire fondre l’oignon Ă©mincĂ© et l’ail Ă©crasĂ©. À feu vif, ajouter la viande hachĂ©e, les carottes et les champignons coupĂ©s en petits dĂ©s. Ajouter 1 pack de sauce pizza Zapetti et laisser mijoter Ă  feu doux pendant 30 minutes.
  3. Préchauffer le four à 250°C avec une plaque à pizza ou une plaque de four.
  4. Diviser la pĂąte en 4 pĂątons et les Ă©taler. Étaler sur la pĂąte de la sauce pizza et rĂ©partir la bolognaise sur la moitiĂ© des pĂątes et parsemer gĂ©nĂ©reusement de gruyĂšre rĂąpĂ©. Replier la pĂąte pour former un chausson, faire un pli sur le bord et bien souder en appuyant avec une fourchette. Étaler un peu de sauce pizza Zapetti sur le dessus.
  5. Enfourner directement sur la plaque bien chaude pour 10 minutes environ.

Les moules farcies à la sétoise

Ingrédients pour les moules farcies :

  • Une douzaine de grosse moules dites « à farcir »
  • 500 gr de chair Ă  saucisse ou de la farce porc et bƓuf
  • 2 branches de persil
  • 2 gousses d’ail
  • 1 Ɠuf
  • 3 tranches de pain rassis
  • Sel et poivre

Ingrédients pour la sauce :

  • Une petite boite de concentrĂ© de tomate (150 gr)
  • Un petit verre de vin blanc
  • Un oignon
  • 1 Ɠuf

La préparation :

  1. Faire tremper le pain rassis dans de l’eau pour qu’il gonfle. Une fois essorĂ© ce pain viendra allĂ©ger la farce.
  2. Hachez l’ail et le persil.
  3. MĂ©langez ensemble, le hachis, l’ail, le persil, le pain trempĂ© essorĂ© pressĂ© dans la main.
  4. Ajoutez l’Ɠuf et mĂ©langez encore.
  5. Salez, poivrez.
  6. Ouvrez les moules par le milieu sans casser la charniĂšre. Donnez un quart de tour aux deux coquilles en les tenant une dans chaque main pour rompre le muscle sans casser la charniĂšre pour ne pas que les moules s’ouvrent Ă  la cuisson.
  7. Farcissez une à une les moules et mettez les bien arrangées dans un faitout.
  8. La sauce

  9. Dans une casserole faites revenir l’oignon et l’ail jusqu’Ă  coloration.
  10. Mettez le concentrĂ© de tomate et faites lui prendre un tour avec l’oignon.
  11. Mouillez avec le vin blanc et faites cuire quelques minutes.
  12. Ajoutez la sauce Ă  la casserole des moules farcies et cuire l’ensemble une vingtaine de minutes.
  13. Surveillez la rĂ©duction, au besoin ajoutez un peu d’eau.
  14. Il faut que la sauce soit moyennement Ă©paisse, mais pas liquide non plus.

Servez les moules dans un plat et liez la sauce avec un bon ailloli.
Les moules farcies peuvent ĂȘtre garnies de spaghettis ou de riz.

Elle redonne un coup de jeune aux billigs

À Quimper, VĂ©ronique StĂ©phan reculotte les billigs. Autrement dit, elle donne une seconde jeunesse aux plaques de fonte encrassĂ©es par la fabrication de crĂȘpes.

La soirĂ©e crĂȘpes peut vite virer au cauchemar si les crĂȘpes collent au billig. Dans ce cas-lĂ , deux hypothĂšses : soit la pate est ratĂ©e ; soit la billig est encrassĂ©e. Il faut alors mieux faire appel Ă  un professionnel pour refaire la lourde plaque de fonte.

Depuis février 2021, Véronique Stéphan a développé une petite activité de nettoyage et culottage de billigs sous le nom : Clean breizh billig.

J’ai crĂ©Ă© cette entreprise pour m’occuper car je suis au chĂŽmage partiel depuis un an. Je suis animatrice commerciale pour une marque de crĂȘpes. Cela fait 32 ans que je travaille dans ce secteur ! J’ai tout fait, de la crĂȘpe Ă  emporter, de la dĂ©gustation…

Véronique Stéphan
Clean breizh billig

Huile de pépins de raisins et huile de coude
Depuis le mois de fĂ©vrier, elle a remis Ă  neuf une trentaine de billigs encrassĂ©es par les annĂ©es. « Il n’y a rien Ă  faire pour empĂȘcher cela. Toutefois, plus on fait de crĂȘpes, plus la billig est en bon Ă©tat », juge VĂ©ronique StĂ©phan, 52 ans.

Il lui faut 2h30 minimum pour nettoyer une crĂȘpiĂšre :

Je commence par la poncer avec une pierre. Ca peut prendre 20 ou 30 minutes. Ensuite, je culotte en passant des couches successives d’huile de pĂ©pins de raisins Ă  haute tempĂ©rature. Et c’est reparti !

Véronique Stéphan

Le culottage permet de créer une couche protectrice sur la fonte, la rendant résistante à la corrosion.
La crĂȘpiĂšre devrait reprendre son activitĂ© d’animatrice des ventes en juillet, mais elle compte continuer le nettoyage de billigs. Sur ce secteur d’activitĂ©, la concurrence est trĂšs limitĂ©e.

Mais pourquoi tout le monde déteste la coriandre ?

Vous n’avez pas rĂȘvĂ©, le club des ennemis de la coriandre a de trĂšs TRÈS nombreux adhĂ©rents.

Selon une Ă©tude publiĂ©e en 2012 dans la revue Flavour, 21% des Asiatiques, 17% des EuropĂ©ens et 14% des Africains n’aimeraient pas le goĂ»t de la coriandre, une herbe trĂšs aromatique et trĂšs rĂ©pandue dans la cuisine sud-asiatique ou d’AmĂ©rique latine. Et c’est souvent le mĂȘme argument qui revient dans le discours des anti : la coriandre aurait un abominable goĂ»t de savon.

Vous trouvez ça absurde ? Il y a pourtant une explication rationnelle derriĂšre tout ça. « Cela vient du fait que la coriandre contient des composĂ©s organiques trĂšs volatiles : les aldĂ©hydes », explique le docteur Philippe Pouillart, immuno-pharmacologue spĂ©cialisĂ© en pratique culinaire et santĂ©, interrogĂ© par le Figaro madame : Faites-vous partie du club des dĂ©testeurs de coriandre ?. Or l’aldĂ©hyde est aussi un composant chimique que l’on trouve dans le savon. VoilĂ  pourquoi certaines personnes assimilent les deux goĂ»ts.

Par ailleurs, il est trÚs probable que, chez les personnes allergiques au goût de la coriandre, un certain gÚne (le gÚne OR6A2, qui contrÎle la sensibilité aux aldéhydes) soit sur-exprimé, explique également le spécialiste.

la CrĂȘpizz, le mariage de la galette de sarrasin et de la pizza

RĂ©unir les saveurs bretonnes et italiennes. Tel est le pari de Christophe Bonhomme avec sa CrĂȘpizzÂź, l’union de la galette de sarrasin et de la pizza. On a goĂ»tĂ© pour vous.
Un mĂ©lange de galette de blĂ© noir et de pizza pour « retrouver les saveurs authentiques de la Bretagne dans un format convivial ». Tel est le pari de Christophe Bonhomme. À 57 ans, ce baroudeur originaire du FinistĂšre a lancĂ© sa CrĂȘpizzÂź il y a trois mois Ă  Saint-Malo.

On a testé pour vous
DĂ©coupĂ©es comme une pizza, ces galettes (ou crĂȘpes salĂ©es si vous habitez Ă  l’ouest de la Bretagne) remplissent leurs missions : partager et se rĂ©galer.

LĂ©gĂšre, croustillante, bien garnie et conviviale, la CrĂȘpizz est une bonne surprise en bouche.

« En Bretagne, on adore prendre l’apĂ©ro, se retrouver, faire la fĂȘte. Et il n’y a pas de produit qui reprĂ©sente la rĂ©gion et qu’on puisse dĂ©guster Ă  emporter ou partager avec des amis. LĂ , tu prends trois CrĂȘpizz, tu picores et tu partages. »

Un vrai dĂ©lice pour un prix de 8,50 € Ă  9,50 €.

L’idĂ©e est simple mais astucieuse. Pourtant, c’est aprĂšs de multiples essais et en laissant ses crĂȘpes gratiner sur son bilig, qu’il trouve la recette parfaite.

« J’utilise essentiellement de la farine bio de sarrasin. C’est un produit qui a des qualitĂ©s nutritives et gustatives. »

Sept CrĂȘpizz diffĂ©rentes
IntĂ©ressons-nous dĂ©sormais Ă  la carte. Christophe propose sept CrĂȘpizz. Des classiques, comme la « jambon, Ɠuf, fromage », ou la « saucisse bretonne, Ɠuf, fromage ». Des plus originales telles que la « chĂšvre, miel, noix », ou aux saveurs bretonnes comme la « pomme cuite au beurre, andouille ».

Pour l’apĂ©ritif donc, mais sans oublier la gourmandise du dessert. « Chocolat, poire, amande » et la traditionnelle « pomme cuite, caramel au beurre salĂ© maison ».

La Crepizz ForestiĂšre : oeuf, lardons, emmental, champignons.

La Crepizz Seguin : chĂšvre, miel, oeuf, noix.

Un premier commerce Ă  Nantes
Christophe se dĂ©place dans la rĂ©gion malouine pour des fĂȘtes privĂ©es ou des repas d’entreprise. « J’ai toujours rĂȘvĂ© d’ĂȘtre crĂȘpier », raconte-il avec le sourire. AprĂšs 23 ans dans la propriĂ©tĂ© intellectuelle, Christophe voit son projet se rĂ©aliser.

AprĂšs avoir passĂ© l’étĂ© Ă  Saint-Malo, les CrĂȘpizz prendront la direction de Nantes. Le concept va se franchiser et un premier commerce ouvrira ses portes. Avant « je l’espĂšre », revenir en terre malouine.

Sucre de coco: meilleur que le sucre blanc?

Avez-vous dĂ©jĂ  entendu parler du sucre de coco? On voit de plus en plus de recettes qui l’utilise et ce sucre est souvent considĂ©rĂ© comme une « alternative santé » aux sucres rĂ©guliers. Est-ce vraiment le cas?

D’oĂč ça vient, le sucre de coco?
Premiùrement, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce sucre n’est pas extrait de la noix de coco, mais plutît des fleurs du cocotier!

La sĂšve produite par ces fleurs est ainsi tout simplement portĂ©e Ă  Ă©bullition jusqu’à ce que le liquide soit Ă©vaporĂ©. Les cristaux caramĂ©lisĂ©s deviennent du sucre de coco!

Avec des grains un peu plus grossiers que pour le sucre blanc, le sucre de coco a un goĂ»t qui rappelle la cassonade, mais avec plus de saveur, incluant des notes de caramel. Ça ne goĂ»te pas le coco! Pas plus que le sucre blanc goĂ»te les betteraves, sa matiĂšre premiĂšre.

Ce sucre est principalement produit en Indonésie, aux Philippines, en Thaïlande et au Sri Lanka.

Ses bienfaits

Les dĂ©fenseurs de cet aliment affirment que le sucre de coco est supĂ©rieur au sucre blanc, Ă  la cassonade ou Ă  d’autres sucres comme le sirop de maĂŻs (trĂšs utilisĂ© dans les produits industriels) parce que :

Le sucre de coco est beaucoup moins transformé. Effectivement, sa fabrication ne comporte que deux étapes et est souvent réalisée de maniÚre artisanale.
Son index glycĂ©mique est moins Ă©levĂ© que les autres sucres. Ce dernier aurait Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  35, comparĂ© Ă  60 pour le sucre blanc. L’index glycĂ©mique mesure l’impact des aliments sur notre taux de glucose sanguin et moins il est Ă©levĂ©, mieux c’est.
Le sucre de coco contient une petite quantitĂ© de fibres, plus spĂ©cifiquement de l’inuline, qui prĂ©sente certains avantages, comme de stimuler les bactĂ©ries bĂ©nĂ©fiques de notre microbiote et de ralentir l’absorption des sucres dans le sang.
Il contient de plus des traces de minéraux essentiels comme du fer, du zinc, du calcium et du potassium.
Il est approuvĂ© pour les rĂ©gimes palĂ©o (c’est le seul sucre) puisqu’il Ă©tait consommĂ© durant la PrĂ©histoire.
Il est aussi plus acceptable que les autres sucres pour les personnes diabétiques.
Les désavantages du sucre de coco
Si on se fie seulement Ă  ses faits, le sucre de coco deviendrait le produit idĂ©al n’est-ce pas?

Sauf que ce produit qui vit un « buzz » prĂ©sentement a aussi ses dĂ©tracteurs. Et voici ce qu’ils disent :

Les nutriments dans ce sucre (minĂ©raux, fibres et antioxydants) ne sont pas vraiment assez importants pour que ça fasse une diffĂ©rence, Ă  moins d’en manger une quantitĂ© phĂ©nomĂ©nale. Ce qui n’est Ă©videmment pas souhaitable.
Le sucre de coco contient autant de calories que le sucre blanc.
Il contient aussi la mĂȘme proportion de fructose que le sucre blanc, alors il fait rĂ©agir l’organisme exactement de la mĂȘme maniĂšre.
Du sucre, c’est du sucre, point barre. Ça reste des calories vides.
Puisqu’on fait ce sucre avec la fleur, ça veut dire qu’on empĂȘche les noix de coco de pousser. Tant que la production reste assez marginale ça va, mais ce produit n’aurait pas intĂ©rĂȘt Ă  devenir trop populaire

Évidemment, contrairement au sucre blanc, au sirop d’érable ou au miel, le sucre de coco coĂ»te plus cher et est plus difficile Ă  trouver. Habituellement, on en offre dans les supermarchĂ©s santĂ© ainsi que les magasins d’aliments naturels.

Comment l’utiliser

Alors, tout ceci ne veut pas dire que le sucre de coco n’est pas un bon aliment! Simplement qu’il faut toujours voir les deux cĂŽtĂ©s de la mĂ©daille. Il peut ĂȘtre intĂ©ressant de s’en procurer et de l’essayer quand mĂȘme, ne serait-ce que pour faire changement! Le petit goĂ»t caramĂ©lisĂ© est en effet vraiment intĂ©ressant.

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on peut remplacer le sucre blanc ou la cassonade par la mĂȘme quantitĂ© de sucre de coco. Simple de mĂȘme! On peut donc faire Ă  peu prĂšs n’importe quoi avec ce sucre : des biscuits, des muffins, des brownies, des cupcakes, des gĂąteaux, des gaufres et des crĂȘpes
 On peut Ă©galement l’utiliser dans des breuvages et autres plats, sucrĂ©s comme salĂ©s.

Quelques trucs
La texture des pùtisseries cuisinées avec ce sucre sera similaire à celles faites avec du sucre blanc, mais puisque le sucre de coco présente des grains plus gros, les aliments peuvent avoir un aspect un peu moins lisse. Ils seront également plus foncés.

Avant de faire cuire les pùtisserie faites avec du sucre de coco, on peut laisser la pùte reposer 5 minutes avant de la mélanger à nouveau. Ceci permettra au sucre de bien se dissoudre.

Une exception Ă  garder en tĂȘte : le goĂ»t du sucre de coco ne s’harmonise pas trĂšs bien au goĂ»t du citron.

Le sucre de coco peut Ă©galement remplacer la cassonade, mais comme il est moins humide, il est prĂ©fĂ©rable d’ajouter un peu plus de beurre, d’huile ou de liquide que ce que la recette spĂ©cifie, Ă  raison d’environ 1 c. Ă  soupe pour 1 tasse de sucre.

Sucre D’Ă©rable

Qu’est-ce que les pĂ©pites de sucre d’Ă©rable ?

Il s’agit de sirop d’Ă©rable que l’on a dĂ©shydratĂ© en le chauffant, puis concassĂ© en petites pĂ©pites.

Il s’agit donc d’un Ă©dulcorant naturel rĂ©sultant d’une transformation du sirop d’Ă©rable. Il possĂšde un indice glycĂ©mique de 50, soit un indice infĂ©rieur Ă  celui du sucre de betterave ou canne (70) et celui du miel (entre 55 et 87).
Parmi les meilleurs Ă©dulcorants du monde, on retrouve aussi le sucre de coco,le sucre de palme ou encore la fameuse stĂ©via.
Les granulĂ©s de sucre d’Ă©rable en vente ici sont confectionnĂ©es Ă  partir du fameux sucre d’Ă©rable de Plessisville, qui est toujours transformĂ© dans la plus pure tradition amĂ©rindienne.
Elles sont donc fabriquĂ©es de maniĂšre totalement artisanale, de premiĂšre qualitĂ©, pures Ă  100%, sans aucun additif, colorant, ou agent de conservation. Elles ne subissent aucun processus de raffinage non plus, comme le sucre muscovado ou notre sucre noir du Japon.

Quelles sont sa saveur et sa consistance ?

Les pĂ©pites de sirop d’Ă©rable sont fidĂšles au sirop d’Ă©rable avec leur fort arĂŽme boisĂ© aux touches de rĂ©glisse, caractĂ©ristique du sirop d’Ă©rable. Un goĂ»t entre le miel et une sorte de caramel, en moins sucrĂ©.
Il possĂšde une saveur gĂ©nĂ©rale riche dĂ©licate. Les pĂ©pites possĂšdent une texture croquante et deviennent ensuite fondantes.

Comment est-il fabriqué ?

Avec l’arrivĂ©e du printemps a lieu le dĂ©gel dans les forĂȘts canadiennes, et particuliĂšrement dans la province de QuĂ©bec, c’est alors que les Ă©rables offrent leur prĂ©cieuse eau qui est transformĂ©e en sirop, jusqu’au dĂ©but de l’Ă©tĂ©.
L’eau d’Ă©rable est distincte de la sĂšve d’Ă©rable qui arrive en fin de printemps et qui produit un sirop d’un goĂ»t amer moins agrĂ©able. On rĂ©colte en effet l’eau sur l’érable Ă  sucre, en entaillant le tronc sur 3 cm de profondeur, alors coule lentement son eau qui est recueillie dans un seau.
L’eau d’Ă©rable est alors amenĂ©e vers ce qu’on appelle la cabane Ă  sucre, Ă©lĂ©ment central de l’érabliĂšre, oĂč elle sera portĂ©e Ă  Ă©bullition pour en retirer le maximum d’eau et ainsi la transformer en sirop bien Ă©pais : le sirop d’Ă©rable.
Une partie du sirop est refroidie rapidement tout en Ă©tant brassĂ©e pour obtenir une pĂąte de consistance similaire au beurre, que l’on appelle beurre d’Ă©rable. Pour le transformer en granules de sucre d’Ă©rable, on chauffe le sirop jusqu’Ă  une tempĂ©rature d’ébullition de 114°C Ă  125°C, puis on le fait refroidir afin qu’il cristallise.
Le sucre d’Ă©rable est donc le dernier produit obtenu aprĂšs le rĂ©duit, le sirop, la tire et le beurre.

Comment bien le conserver ?

C’est un sucre sec, conservez-le Ă  l’abri de la lumiĂšre et de l’humiditĂ©, idĂ©alement dans une boĂźte hermĂ©tique.

Pour la petite histoire :

Une lĂ©gende rĂ©pandue au Canada nous explique l’origine du sirop d’Ă©rable : au dĂ©but du printemps, une vieille femme Micmac, un peuple amĂ©rindien de la cĂŽte nord-est d’AmĂ©rique, alla ramasser la sĂšve des Ă©rables. Elle mit le prĂ©cieux jus dans un pot qu’elle plaça au-dessus du feu de son tipi. FatiguĂ©e, elle s’endormit, et quand elle se rĂ©veilla, elle trouva un sirop clair, dorĂ© et sucrĂ© : le sirop d’Ă©rable.
Au-delĂ  de la lĂ©gende, ce sont en effet les Indiens d’AmĂ©rique qui ont, les premiers, confectionnĂ© du sucre d’Ă©rable. Ils s’en servaient surtout comme aliment aux vertus tonique Ă  la sortie de l’hiver.
Chez certaines nations, la rĂ©colte commençait Ă  l’apparition de la premiĂšre pleine lune du printemps, appelĂ© la « lune de sucre », chez d’autres, elle commençait Ă  la premiĂšre vue d’un oiseau, le bruant des neiges, appelĂ© « l’oiseau de sucre ».
Chaque tribu avait sa technique d’entaille propre. Les techniques d’Ă©vaporation Ă©taient aussi diffĂ©rentes : soit on y plongeait directement des pierres brĂ»lantes, soit on utilisait un chaudron comme chez les cĂ©lĂšbres Iroquois.
Les premiers EuropĂ©ens adoptĂšrent vite le sirop sucrĂ© aux dĂ©licieux parfums. Citons le tĂ©moignage d’AndrĂ© ThĂ©vet, cosmographe du roi de France, datant de 1557, qui raconte une anecdote Ă  propos d’un Ă©rable : « quelcun le voulant coupper en faillit un suc, lequel fut trouvĂ© d’autant bon goust, & delicat, que le bon vin d’Orleans ou de Beaune. »
Les colons continuĂšrent d’utiliser la mĂ©thode indienne pour prĂ©parer le sirop d’Ă©rable. C’est lorsqu’ils apportĂšrent des chaudrons en mĂ©tal d’Europe, permettant de chauffer Ă  des tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es, que les colons fabriquĂšrent par hasard du sucre d’Ă©rable.
On dit que Louis XIV Ă©tait friand du sucre d’Ă©rable qu’il mangeait comme friandise.
C’est aujourd’hui la star des cuisines du Canada, surtout du QuĂ©bec et de l’Ontario oĂč on en consomme tous les jours Ă  la place du sucre.
Principalement 3 espĂšces d’Ă©rable sont employĂ©es pour confectionner sirop d’Ă©rable : l’Ă©rable noir (Acer nigrum), l’Ă©rable rouge, et l’Ă©rable Ă  sucre (Acer saccharum). Sa production se fait principalement au Canada, avec prĂšs de 80 % de la production mondiale, et plus prĂ©cisĂ©ment au QuĂ©bec, avec 95 % de la production canadienne.
Les acĂ©riculteurs rĂ©coltent l’eau d’Ă©rable durant la pĂ©riode qu’on nomme « saison des sucres » ou le « temps des sucres ». Ils entailleront uniquement les arbres de plus de 45 ans d’Ăąge, arbres qui peuvent vivre jusqu’Ă  300 ans.
Une fois le sirop d’Ă©rable prĂ©parĂ©, il est classĂ© par teinte :
 
– DorĂ© : goĂ»t dĂ©licat
– AmbrĂ©, goĂ»t riche
– FoncĂ©, goĂ»t robuste
– TrĂšs foncĂ©, goĂ»t prononcĂ©
 
GĂ©nĂ©ralement, plus un sirop est clair, plus il sera jugĂ© de qualitĂ©, mĂȘme si aujourd’hui, c’est de moins en moins vrai, tout Ă©tant question de goĂ»t.

Comment utiliser le sucre d’Ă©rable en cuisine ?

Usage dans la cuisine sucrée :

Absolument partout dans la cuisine sucrĂ©e, il n’y a pas de recette qu’il ne sublimera pas ! Il apportera une texture moelleuse, une jolie couleur dorĂ©e, et un parfum caractĂ©ristique.
Le sucre d’Ă©rable du QuĂ©bec remplacera le sucre blanc et brun dans votre quotidien. Utilisez-le dans vos boissons : cafĂ©, thĂ©, infusions, etc. Employez ces pĂ©pites croquantes comme une cassonade, pour sucrer et parfumer vos yaourts, fromages blancs, salades de fruits, fruits poĂȘlĂ©s, sirop de fruits, fraises, etc. Je l’adore particuliĂšrement sur un pamplemousse frais.
Remplacez le sucre classique de vos recettes de pĂątisserie par du sucre d’Ă©rable afin de sucrer plus sainement et apporter plus de goĂ»t Ă  vos desserts : tartes, gĂąteaux, cookies, muffins, pĂąte Ă  crĂȘpes, gaufres, pancake, clafoutis, crumble, fondant, etc.
Elles se dégustent comme une friandise ou décorent un dessert, juste ajoutées dessus avant de servir. Mettez-en quelques pépites sur vos glaces avant de les servir, effet garanti !

Usage dans la cuisine salé :

Certes, les pĂ©pites d’Ă©rable sucrent, mais elles parfument, c’est pourquoi on pourra les utiliser dans les recettes salĂ©es.
Dans les plats sucrĂ©s-salĂ©s, servez-vous en pour caramĂ©liser des endives, des coquilles St-Jacques, des crevettes, etc. Il suffit de saisir les noix ou les crevettes, puis, une fois dorĂ©es, ajouter le sucre d’Ă©rable, un peu d’eau et pourquoi pas, une Ă©pice de votre choix : un tandoori ou un curry.
Les pĂ©pites de sucre d’Ă©rable s’utilisent aussi pour glacer un canard Ă  mi-cuisson. Vous pouvez les employer directement sur un rĂŽti de porc ou volailles, vous en servir pour aromatiser une choucroute, etc.
Vous pouvez aussi vous en servir dans les lĂ©gumes, par exemple en glaçant vos courges, navets, oignons, carottes, betteraves, courgettes, etc. Il suffit de couper le lĂ©gume en morceaux, les couvrir d’eau dans une casserole avec des pĂ©pites de sucre d’Ă©rable, et cuire jusqu’Ă  ce que le lĂ©gume soit cuit, puis servir avec le jus que vous aurez fait rĂ©duire.
AgrĂ©mentez vos sauces avec un peu de sucre d’Ă©rable, par exemple, pour accompagner un poisson : faites fondre du beurre avec du sucre d’Ă©rable, un peu de moutarde et de citron.
Le sucre d’Ă©rable peut parfumer toutes huiles, vinaigre, vinaigrettes, et sauces d’assaisonnement. C’est le roi pour donner du goĂ»t aux sauces. J’adore en faire usage dans les marinades : mĂ©langez-en Ă  de l’huile d’olive, un peu de vinaigre balsamique et des Ă©pices de votre choix, et mettez Ă  mariner travers de porc, ailes de poulet, cuisses de dinde, magret de canard, cĂŽtelettes de porc, filets de poisson.

Quels sont les bienfaits du sucre de sirop d’Ă©rable pour la santĂ© ?

Attention, mĂȘme si c’est un Ă©dulcorant, il ne faut pas en abuser non plus ! Il prĂ©sente tout de mĂȘme un certain nombre d’avantages qui devraient pour inciter Ă  remplacer votre sucre de table classique.

Un indice glycémique bas :

L’indice glycĂ©mique (IG) du sucre d’Ă©rable est de 55, alors qu’un sucre blanc classique, comme notre sucre Ă  chouquettes, sera de 70. Il ne bat quand mĂȘme pas le champion de la catĂ©gorie, le sucre de fleur de coco, avec son IG de 24.5.
L’IG permet de classifier les aliments selon leur taux de glucides et leur effet sur la glycĂ©mie, c’est-Ă -dire le taux de glucides dans le sang. Plus un aliment a un index glycĂ©mique Ă©levĂ©, plus il va faire monter la glycĂ©mie, plus le pancrĂ©as devra produire d’insuline pour rĂ©Ă©quilibrer la glycĂ©mie. Avec le temps, l’organisme va dĂ©velopper une rĂ©sistance Ă  l’insuline, qui, en perdant de son efficacitĂ© ne va plus Ă©quilibrer la glycĂ©mie. En consĂ©quence : diabĂšte de type 2, obĂ©sitĂ©, hypertension, etc.
Attention, ce n’est pas pour cela que les personnes atteintes de diabĂšte doivent en consommer sans surveillance, ils devraient juste le privilĂ©gier en cas d’usage.
L’indice glycĂ©mique est un facteur de prise de poids, car un aliment avec un fort taux va d’autant plus favoriser le stockage des graisses. En plus, le sucre d’Ă©rable est moins calorique que les sucres classiques, environ 1/3 de calories en moins.

Une composition riche :

Le sucre d’Ă©rable contient de nombreux nutriments et composĂ©s chimiques bon pour la santĂ©. Citons qu’il est trĂšs riche en antioxydants (plus de 20 composĂ©s antioxydants), une teneur entre 3 et 5 fois plus que le miel, comparable aux fruits et lĂ©gumes comme les brocolis.
Les antioxydants permettent de lutter contre l’oxydation des cellules causĂ©e par les radicaux libres, et ainsi de lutter contre le vieillissement prĂ©maturĂ© des cellules et des maladies qui en dĂ©coulent : cancers, Parkinson, Alzheimer, etc. Les antioxydants sont aussi essentiels pour un bon Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral, ainsi que contre la pollution, les infections, etc.
Au-delĂ  des antioxydants, il contient plus de minĂ©raux que la plupart des autres produits sucrants, citons sa teneur exceptionnelle en ManganĂšse et Zinc, il est aussi riche en sels minĂ©raux tels que le potassium (1 300-3 900 ppm), le calcium (400-2 800 ppm), le magnĂ©sium (12-360 ppm), et le phosphore (79-183 ppm).

Des effets anti-inflammatoires :

Des chercheurs de l’UniversitĂ© Laval ont dĂ©montrĂ© des propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires d’une molĂ©cule prĂ©sente dans le sirop d’Ă©rable : le quĂ©bĂ©col. Cette molĂ©cule pourrait permettre un nouveau traitement pour l’arthrite ainsi que d’autres maladies inflammatoires.

Un sucre naturel, sans allergĂšne :

Il ne subit aucune transformation si ce n’est la cuisson, il n’est pas raffinĂ©, et il ne contient ni colorant, ni additif, ni conservateur. Il faut savoir que les acĂ©ricoles QuĂ©bĂ©cois signent une dĂ©claration de non-utilisation d’allergĂšnes lors du processus de fabrication garantissant un produit pouvant ĂȘtre consommĂ© de tous.

Valeur nutritionnelle pour 100 g :

  • Apport Ă©nergĂ©tique : 252 kcal
  • Glucides 67,04 g
  • Sucres 67,90 g
  • ProtĂ©ines 0,04 g
  • Lipides 0,06 g
  • MinĂ©raux & Oligo-Ă©lĂ©ments
  • Calcium 102 mg
  • Fer 0,11 mg
  • MagnĂ©sium 21 mg
  • Phosphore 2 mg
  • Potassium 212 mg
  • Sodium 12 mg
  • Zinc 1.47 mg
  • Vitamines
  • Vitamine B1 0.066 mg
  • Vitamine B2 1.270 mg
  • Vitamine B3 (ou PP) 0.081 mg
  • Vitamine B6 0.002 mg