L’oeuf parfait, dernière lubie des chefs

Du bistrot de quartier aux tables gastronomiques et adresses dans le vent, il est partout. Décryptage d’un tic, non seulement de langage, mais surtout de toque.
Mais qu’ont-ils tous avec l' »œuf parfait »? On le voit sur toutes les cartes et ardoises, il a même prié son rival, l’œuf mollet, d’aller se faire cuire. Toute la nouvelle génération de chefs s’en est emparée. On le retrouve en version carbonara aux Affranchis, bistronomique chez Neva Cuisine, marié à l’oseille dans les assiettes de l’institution Lucas Carton, et jusque sur les tables les plus branchées: chez Pierre Sang on Gambey, où il est cuisiné avec des lentilles et du kimchi, et au Grand Pigalle, l’hôtel de la bande de l’Expérimental -l’un des meilleurs bars à cocktails de la capitale-, servi avec une crème de topinambours, des noisettes au beurre et des champignons.

S’il n’a rien de révolutionnaire -déjà en 2012, le Figaroscope le plaçait en bonne position dans sa liste des snobismes parisiens-, il se distingue par son jeu sensationnel de textures et de saveurs. Cuit à basse température, autour de 65°C, l’œuf parfait est plus tendre et plus onctueux qu’un œuf dur, plus ferme qu’un œuf mollet. Son blanc est tremblant et soyeux tandis que son jaune affiche un crémeux coulant. Argument de poids pour les restaurateurs, cette recette est très bon marché et s’accommode avec de nombreux produits. Il se murmure que le prix de vente affiché sur la carte d’un restaurant serait cinq à six fois supérieur à celui de sa réalisation. De quoi marger plutôt grassement…

L’œuf parfait éclot en 1987
L’œuf parfait ne date pourtant pas d’hier. Il est même l’un des derniers survivants d’une révolution menée au début des années 1990, la gastronomie moléculaire. Un croisement de la science et de l’art culinaire initié par le physicien Nicholas Kurti et le physico-chimiste Hervé This. A ce dernier revient la paternité de l’œuf parfait, qu’il présenta pour la première fois en 1987, dans le cadre de ses travaux sur l’œuf. Le chercheur y démontre que le blanc coagule à 62°C et le jaune, à 68°C, et joue sur une fourchette thermique de quelques degrés pour créer des recettes, exécutées par son ami Pierre Gagnaire, le chef 3 étoiles du Balzac.

C’est à cette période que les formules « œuf à basse température » ou « œuf à 65°C » éclosent; des expressions de laborantins, peu glamour. Depuis, elles ont laissé place à l' »œuf parfait », une formule de compétition taillée pour le succès. « C’était une erreur de l’avoir nommé ainsi. A l’époque, j’étais en quête de l’œuf dur parfait; encore faut-il définir objectivement la notion de perfection. Finalement, la version parfaite, c’est celle que l’on préfère », explique Hervé This. « Peu importe la durée, de une heure à quatre heures, la cuisson s’effectue à 65°C. A cette température, le blanc est moelleux et onctueux, et le jaune est pris sans durcir. A 67°C, il devient ‘pommade’, à 69°C, il s’assèche et perd sa couleur orangée », conclut le physico-chimiste.

L’œuf parfait a le blanc tremblant et soyeux, le jaune crémeux coulant. L’œuf parfait a le blanc tremblant et soyeux, le jaune crémeux coulant.Jérôme Galland pour L’Express Styles
L’œuf parfait connaît un destin mondial. D’El Bulli, en Catalogne, aux plus hautes cimes, chez Marc Veyrat, il devient l’emblème de cette mutation gastroculturelle. En hommage à ce produit, le chef Olivier Nasti, à Kaysersberg, a même nommé sa table étoilée 64° Le Restaurant.

Des origines antiques
Si Hervé This a créé l’expression « œuf parfait », le concept de cuisson à basse température se conjugue à l’imparfait, puisque l’œuf à 65 ° est un descendant des onsen tamago (« oeufs [tamago] cuits dans les sources [onsen] chaudes »). Une préparation traditionnelle nipponne consistant à les laisser pendant plus de quinze minutes dans une eau thermale riche en souffre, en dessous du point d’ébullition. On les déguste sur le pouce, accompagnés de sel et de poivre. « Je n’ai certes pas inventé la technique, mais la cuisson au degré près », rétorque Hervé This. Les communautés juives de Grèce et de Turquie avaient, elles aussi, leur méthode: les œufs hamine étaient cuits dans des braises pendant six heures, avant shabbat.

Autre mode de cuisson: le lave-vaisselle. « On peut y cuire les œufs si la température est à plus de 62°C; cela permet de faire des économies d’énergie! Et même sur un radiateur, si la chaudière est bien réglée », assure le physico-chimiste.

Mollet ou parfait, la bataille de l’œuf
Cette réincarnation moderne de l’œuf cuit à basse température a séduit de nombreux chefs, dont Enrico Bertazzo, du restaurant Les Affranchis, dans le IXe arrondissement de Paris: « Je me suis amusé à déstructurer la carbonara en y recréant le goût, mais sans les pâtes. Je le cuis à 62°C, il est parfait quand le jaune et le blanc ont la même texture. » Restent les opposants, fervents défenseurs de l’œuf mollet, comme Cyril Lignac, qui le propose en entrée, accompagné d’une poêlée de champignons, ricotta, noisettes dans son restaurant parisien Le Chardenoux.

Entre les deux, le cœur d’Eric Frechon (auteur d’œufs, éd. Solar) balance: « Le blanc de l’œuf parfait est trop clair, le jaune n’est pas assez crémeux à mon goût; l’ensemble manque de texture. Je préfère un œuf à mi-chemin des deux, cuit à 68°C, il est plus consistant; ensuite, on l’adapte à son goût: c’est ça, la perfection. Il y a des œufs parfaits correctement cuits mais ratés en termes de recette. » Le chef David Toutain, lui, reste modéré: « L’œuf est un produit magnifique, mais rien n’est parfait. » Si le terme fleurit sur les cartes, l’ingénieur agronome Bruno Goussault préfère l’expression « juste température ». L’œuf parfait, snobisme culinaire, radinerie de chef ou véritable exploit gastronomique? Un peu de tout cela à la fois, et c’est sans doute la raison de sa postérité.

Le conseil du chef
Plonger les œufs dans une casserole remplie d’eau à 65°C. Il s’agit de maintenir l’eau à bonne température, grâce à un thermomètre de cuisson: la casserole étant hors de la source de chaleur, soit on l’y remet très brièvement, soit on ajoute de l’eau tiède. On peut également utiliser un thermoplongeur ou un robot de cuisine de dernière génération équipé d’un thermostat précis. Hervé This, lui, place la boîte d’œufs directement dans le four, à 65°C.

Levure fraîche, levure sèche, levure chimique : quelles différences ?

La levure a une place de choix dans notre cuisine, et pour cause, elle se retrouve partout. Pains, brioches et autres pâtisseries qui doivent lever : rien n’y échappe. Sauf qu’il n’est pas toujours évident de trouver de la levure fraîche de boulanger. Alors, forcément, vous vous êtes posé LA question : est-ce que je peux remplacer la levure de boulanger d’une recette par de la levure chimique ? La réponse est non. On vous explique les différences entre toutes les levures, et donc l’intérêt d’utiliser la bonne levure dans la bonne recette.

La levure de boulanger : fraîche ou sèche ?

Révélation du jour : la levure de boulanger est vivante. Du moins, les champignons qui la composent… On sait, ça ne donne pas envie dit comme ça. Ces champignons (des saccharomyces cerevisiae pour les irréductibles latinistes) fermentent la pâte en transformant le sucre de la farine en gaz carbonique. Ce CO2 est emprisonné dans la pâte. Résultat ? Elle double, voire triple de volume. Mais pour ça, il faut être patient. Car produire tout ce gaz, ça ne se fait pas en un claquement de doigt, loin de là. Il faut laisser le temps à la pâte de lever avant de l’enfourner car, une fois exposée à une chaleur au-delà de 50°C, les champignons de la levure de boulanger meurent. Impossible donc de les ressusciter et de faire gonfler notre brioche une fois enfournée.

Bon, pour l’aspect pratique, la levure de boulanger fraîche se stocke au frigo et s’utilise dans les 2 semaines. Vous avez (enfin) réussi à mettre la main sur un cube de levure de boulanger ? Utilisez-le dans cette recette de brioche, de babka ou une baguette.

Mais on peut aussi trouver de la farine de boulanger déshydratée qui se garde plusieurs mois dans le placard, exactement comme de la levure chimique. Il suffit d’un peu d’eau tiède pour la réactiver. Quant à la levure de boulanger instantanée, pas besoin de la réactiver avec de l’eau. Pour les quantités, utilisez 3 fois moins de levure sèche de boulanger par rapport à la version fraîche.

Par contre, qu’importe celle que vous choisissez, attention à ne pas mettre votre levure en contact avec la pincée de sel de votre préparation. Il pourrait annuler la fermentation de la levure… adieu pain alvéolé, brioches moelleuses et viennoiseries légères.

La levure chimique : c’est quoi ?

Rien à voir avec la levure de boulanger. Ici, il n’y a aucun champignon pour fermenter la pâte. A la place, un mélange de bicarbonate de soude, de crème de tartre et d’amidon de maïs. Un bon mélange basique-acide qui se conservera longtemps au placard. Mais la principale différence, c’est que la levure chimique a besoin d’humidité et de chaleur pour faire gonfler la pâte. Sans liquide, pas de réaction entre les ingrédients, donc pas de gaz CO2 produit… et pas de gâteau aérien et moelleux. Tic tac, tic tac : Chaque minute perdue hors du four est un peu d’action levante qui se perd. Bref, à l’image d’une course contre la montre, on se dépêche d’enfourner le gâteau dès qu’on a incorporé la levure chimique. Vite, vite, la gourmandise n’attend pas !

Le petit conseil de Mercotte : comme on le disait, la levure chimique joue son rôle sous l’effet de la chaleur. Du coup, laissez refroidir votre beurre fondu ou tout autre ingrédient chaud avant de l’incorporer à votre pâte (max. 20°C), au risque de voir votre gâteau monter avant de l’enfourner… et qu’il ne gonfle plus une fois au four. Vous ne voulez pas d’un gâteau au yaourt tout raplapla, si ?

Connaissez-vous les ‘Dark Kitchen’, un nouveau concept de restaurant ?


Les restaurants virtuels se multiplient en toute discrétion dans la capitale. Immersion dans l’un de ces nouveaux repaires culinaires qui régalent les Bruxellois en deux clics.

Un peu comme une fashionista qui fait du lèche-vitrines en ligne en surfant sur Zalando, je m’amuse souvent à scroller sur Uber Eats et Deliveroo en quête de nouvelles adresses à tester. C’est ma technique quand je suis en panne d’inspiration pour une sortie resto ; du moins, c’était ma stratégie avant la pandémie. Avec les dizaines de photos de plats et les notes des clients, il y a peu de chance de se tromper… Si, comme moi, vous aimez décortiquer ces plateformes de livraison, vous avez dû vous apercevoir que certains établissements présents sur ces sites n’existent pas dans la vraie vie. C’est la définition même des dark ou ghost kitchens, des établissements qui n’ont pas de devanture physique et qui se consacrent entièrement aux livraisons à domicile.

Ultrapopulaire aux États-Unis, ce concept se faufile depuis deux, trois ans dans notre capitale. Pas de service à gérer, moins de paperasse administrative et, surtout, pas de loyer exorbitant à payer pour la salle : les avantages sont nombreux. Grâce au développement de plateformes de livraison comme Deliveroo ou Uber Eats, le concept est en plein essor dans les grandes villes belges, plus encore depuis la pandémie.


L’épicentre des dark kitchens
Si le phénomène est déjà bien installé à Bruxelles, c’est dans la commune d’Ixelles qu’on trouve le plus grand nombre d’établissements fantômes. Une position centrale stratégique, un public jeune et un grand nombre d’habitants au mètre carré, telles sont les raisons qui font de la commune bruxelloise l’épicentre des dark kitchens.

C’est d’ailleurs dans l’une des grandes artères du quartier européen que j’ai rendez-vous. À l’arrière d’un bel immeuble d’époque, dans une charmante petite cour, se trouve une cuisine pas comme les autres… ou plutôt quatre cuisines. Thomas Gendry démarre la visite des lieux ; il travaille pour la société Kumo Kitchens, qui déniche des espaces dans la capitale en vue de les transformer en cuisines et de les louer à des établissements en quête d’une ghost kitchen. « Auparavant, ce bâtiment accueillait un service traiteur. Nous l’avons transformé en quatre unités de cuisine qui font chacune entre 15 et 20m2. Il existe deux profils de dark kitchens.

Pour le premier, il s’agit d’établissements qui possèdent déjà une marque forte dans une autre ville belge. Ils viennent d’Anvers, Gand ou Namur et essaient d’implanter leur cuisine à Bruxelles. Pour les autres, il s’agit de chefs qui n’ont pas encore d’établissement et qui souhaitent tester leur concept sans faire de gros investissements. La moitié de ces restaurateurs a pour objectif final d’ouvrir un restaurant dans la capitale, l’autre moitié cherche plutôt à se concentrer sur les livraisons. » Chambre froide partagée, cuisine compacte mais ergonomique et unités parfaitement rangées : tout est pensé pour optimiser l’espace et permettre la cohabitation de quatre restaurants virtuels.

Du Japon au Liban
Vers 16h30, les équipes commencent à mettre en place leur plan de travail. Près de l’entrée, se trouve Mission Masala, un concept anversois salué par les critiques du Gault & Millau, qui propose des spécialités indiennes et des burgers colorés inspirés des saveurs de Bombay. Leur objectif était de tester leur cuisine sur le public bruxellois et la mission semble déjà être un franc succès puisqu’ils cherchent une adresse physique où installer leur nouveau restaurant. Juste derrière, le chef de Sushi Me prépare ses légumes. Ce concept de sushis, donburis et poké, ne possède pas de restaurant fixe. Installé depuis l’automne, il souhaite étoffer son réseau de livraison. Un peu plus loin, deux enseignes se partagent une unité de cuisine, il s’agit de SumSum et Sumac, deux concepts imaginés par Raphaël Helsmoortel. Inspiré par ses nombreux voyages, cet ancien trader a lancé six établissements à Anvers. SumSum s’est spécialisé en dim sum et bao, tandis que Sumac met à l’honneur la streetfood libanaise. Appréciant autant les saveurs méditerranéennes qu’asiatiques, il développe des recettes qu’il délègue ensuite à ses chefs. Son objectif est clairement d’ouvrir un restaurant à Bruxelles, mais sans pour autant fermer sa dark kitchen. « Il y a un grand marché pour le take-away et le delivery car on ne va pas tous les jours au resto. Tous mes concepts de restaurant ont été également pensés pour la livraison car je savais que ce secteur allait prendre de l’ampleur. Le delivery et la nourriture fast casual en général connaissent une grande croissance, une tendance qui s’est accélérée avec la pandémie.».

Premières commandes
Il est 17h30, l’heure des premières commandes. Même si le mercredi est censé être une journée calme, on sent que les équipes se préparent au coup de feu. 80% des commandes s’effectuent entre 18h et 20h30. « Il faut être au top tous les jours. La livraison doit être rapide et les plats d’une qualité constante, c’est une pression quotidienne. Au restaurant, c’est une tout autre expérience, le service est là pour faire patienter le client. Un bon contact avec le serveur peut améliorer notre ressenti et faire oublier un plat moyen. Ce n’est pas le cas en delivery. Le client veut être servi le plus rapidement possible et n’hésitera pas à noter sa commande », explique Raphaël. Ces notes sont importantes car la satisfaction du client fait partie des facteurs qui définissent le référencement de ces établissements sur des sites comme Uber Eats. Un oubli, une livraison trop lente ou des mauvaises notes : il en faut peu pour que l’établissement soit sanctionné avec un moins bon référencement. Ce dernier est un point crucial pour les enseignes car plus vous apparaissez dans le haut des recherches, plus vous avez de chance que vos plats atterrissent dans le panier virtuel des consommateurs…

De la composition de la recette au contenant, les plats sont étudiés pour proposer une expérience de livraison optimale. Malgré la taille réduite des cuisines, les employés travaillent en parfaite synergie et ne semblent jamais être dans les « pattes » les uns des autres. Du côté de Sumac, Ishaq observe attentivement le four. « Il est à 400°C, nous y mettons le pain afin qu’il soit légèrement grillé », raconte le jeune Afghan qui vit en Belgique depuis douze ans. Polyvalent et grand amateur de food, le jeune homme a travaillé dans plusieurs établissements de l’Horeca avant d’arriver dans les cuisines de Sumac. À l’instar de ses trois collègues, il papillonne d’un post à l’autre pour préparer des spécialités libanaises. Présent depuis plusieurs mois, il ne jette même plus un regard sur les recettes détaillées accrochées au frigo.

Il est 18h30, les commandes s’accélèrent, les équipes sont concentrées. Même si la journée est calme, la pièce se réchauffe et les odeurs de cuisson des quatre coins du monde viennent titiller mes narines. D’alléchantes odeurs de curry, d’épices et de burgers en train de grésiller sur la plaque de cuisson proviennent de Mission Masala. Du côté de Sumac, le parfum du zaatar, poulet et kefta grillés se font sentir. Seul le poste de Sushi Me ne dégage pas d’odeurs particulières, mais vu qu’il s’agit de sushis et de poisson frais, c’est plutôt bon signe !


Coup de feu et dégustation
Si la pandémie a accéléré le phénomène, les ghost kitchens ne craignent pas pour autant la réouverture des restaurants. « Bien sûr nous connaîtrons sans doute une petite baisse, mais les restaurants et les dark kitchens peuvent cohabiter. La preuve : je développe ces deux types d’établissement, ils sont complémentaires. Les personnes qui commandent des plats à faire livrer sortent aussi au restaurant. Il s’agit du même public » explique Raphaël en dégustant la dernière création de Mission Masala. Bien qu’ils soient présents sur les mêmes plateformes, les chefs se soutiennent et ne cessent de tarir d’éloges sur les autres enseignes.

Igor Goudesone, le chef de Mission Masala en profite d’ailleurs pour nous parler des délicieux pancakes de Pop’s, l’établissement spécialisé en brunch et petit-déjeuner tenu par Thomas Gendry de Kumo Kitchens. « Ses pancakes sont à tomber, c’est le remède idéal contre les cuites », dit-il en riant. Pop’s a récemment quitté les cuisines Kumo Kitchen afin d’ouvrir un établissement physique, raison pour laquelle une des quatre unités de cuisine est inoccupée ce soir. « Nous avons trouvé un établissement à deux rues d’ici. Généralement Kumo Kitchen propose des contrats de six à douze mois, c’est le timing parfait pour tester sa cuisine et le quartier ». Ils n’auront pas de mal à trouver un remplaçant : les chefs désireux d’acquérir une cuisine fantôme à Ixelles sont sur liste d’attente. Vers 21h, c’est le temps des dernières commandes, de la vaisselle et du rangement. Couvre-feu oblige, les cuisines ferment aux alentours de 21h30.

Si l’atelier regorge de vie, l’ambiance se veut très calme dans la petite cour. À l’exception du ballet de livreurs qui attendent en silence les yeux rivés sur leur téléphone pour visualiser le trajet à suivre, on ne saurait deviner la présence de quatre restaurants virtuels. « On ne peut pas vraiment connaître l’ampleur du phénomène. Il y a certainement des dizaines et des dizaines d’établissements comme celui-ci », conclut Thomas Gendry.

Kerisac dévoile un cidre au goût galette-saucisse pour les (vrais) Bretons

Voici une idée qui va faire sourire tous les amoureux de la Bretagne et de sa gastronomie. La cidrerie Kerisac vient tout juste de dévoiler sa dernière création : un cidre aromatisé à… la galette-saucisse.

Pour ceux qui l’ignorent, la galette-saucisse est une spécialité très connue et appréciée en Bretagne. Cette saucisse chaude assaisonnée au sel de Guérande enroulée dans une traditionnelle galette de sarrasin est généralement associée aux fêtes et aux événements sportifs : les fans du Stade Rennais lui ont même dédié une chanson (et un clip) baptisée “Galette-saucisse je t’aime”.
Une spécialité devenue emblème de la gastronomie populaire de Bretagne qui est généralement accompagnée avec du cidre. De quoi donner des idées à la marque Kerisac, implantée depuis 1920 dans la vallée de l’Isac à Guenroüet et qui produit chaque année des milliers de cidres pur jus pour les crêperies bretonnes.

La cidrerie centenaire a créé le premier cidre au goût de galette-saucisse pour rassembler deux traditions culinaires en une seule. Évidemment, comme on est le 1er avril, il nous est permis de douter du sérieux de ce nouveau produit décalé qu’on devine plus comme un coup de communication humoristique de la marque.

Quoique, quand on parle de la galette-saucisse tout est possible. Et ce n’est pas la SGSB, l’association de Sauvegarde de la Galette-Saucisse Bretonne qui défend les intérêts de cette tradition depuis 1994 qui dira le contraire !

La Vegan Society demande la fin des biscuits en forme d’animaux

La Vegan Society, organisation britannique qui défend le végétalisme, ne veut plus voir de biscuits et autres bonbons en forme d’animaux dans les rayons de nos supermarchés, relate Radio Contact. La raison? Selon elle, ces confiseries renforcent l’idée d’une suprématie de l’homme sur l’animal.

Des biscuits en forme de dinosaures ou des oursons en guimauve? Nos enfants les adorent. Mais l’organisation Vegan Society, elle, est totalement contre. Cette dernière demande la fin de la mise en vente de ces bonbons en forme d’animaux. Selon elle, encourager nos bambins à manger ce genre de biscuits renforce l’idée que les humains sont supérieurs et qu’ils ont le contrôle sur les animaux.

“La consommation de biscuits animaux réitère aux enfants leur accès privilégié au monde naturel et aux subordonnés qui y vivent. En étant capable de ‘collecter’ des animaux, de les ramasser, de les manipuler et finalement de les manger, les notions de suprématie humaine sont soulignées“, a déclaré Corey Lee Wrenn, maître de conférence en sociologie à l’Université de Monmouth.

Un emballage modifié
En 2018, l’association PETA, qui défend les droits des animaux, a réussi à convaincre Nabisco de modifier l’emballage de ses emblématiques biscuits en forme d’animaux de la savane. Ces derniers étaient représentés en captivité dans des cages sur la face avant de l’emballage. Le dessin a été retravaillé pour présenter les animaux en liberté.

“La nouvelle boîte des biscuits reflète parfaitement le fait que notre société ne tolère plus la mise en cage et l’enchaînement des animaux sauvages pour les spectacles de cirque”, déclarait à l’époque Tracy Reiman, vice-présidente de PETA.

Manger du piment permettrait de vivre plus longtemps

Une étude scientifique prête de nouvelles vertus au piment.
Riche en vitamines C, B6 et K, source de fer, de cuivre ou encore de manganèse. Le piment améliorerait la digestion, protégerait la muqueuse de l’estomac… Et une nouvelle étude démontre maintenant qu’il réduirait les risques de cancer, de diabète et de maladies cardiovasculaires. Ainsi, les premiers résultats de l’American Heart Association indiqueraient que les consommateurs réguliers de piment pourraient vivre plus longtemps que les autres.

L’étude a comparé les résultats entre les personnes ne consommant pas ou peu de piment et ceux qui le mettent régulièrement dans leur assiette. L’étude a démontré que les fanatiques de piquant présentaient une réduction de 26 % du taux de mortalité face aux maladies cardiovasculaires, une réduction de 23 % du taux de mortalité face aux cancers ainsi qu’une baisse de 25 % de mortalité en général.

Si, aujourd’hui, l’étude sur l’espérance de vie n’est pas encore terminée et les chiffres encore difficiles à affirmer, une chose est sûre, manger épicé est bénéfique pour la santé. Et surtout, c’est tout bonnement délicieux.

Dans ton boul Ronald


McDonalds perd une bataille juridique avec le chef Jamie Olivier, qui a prouvé que la nourriture qu’ils vendent n’est pas apte à être ingérée parce qu’elle est hautement toxique.

Le chef Jamie Oliver a gagné une bataille contre la plus grande chaîne de malbouffe qui existe dans le monde. Une fois qu’Oliver a montré comment les hamburgers sont faits, McDonalds, la franchiseuse a annoncé qu’elle allait changer la recette.
D’après Oliver, les parties grasses de la viande sont « lavées » avec de l’hydroxyde d’ammoniac puis utilisées dans la confection du « gâteau » de viande pour remplir le burger. Avant ce processus, selon le présentateur, cette viande était déjà impropre à la consommation humaine.

Oliver, chef militant radical, qui a assumé une guerre contre l’industrie alimentaire, dit : nous parlons de viandes qui auraient été vendues comme nourriture pour chiens et après ce processus, des êtres humains sont servis. En dehors de la qualité de la viande, l’hydroxyde d’ammonium est nuisible à la santé. Oliver dit à ceci : « Le processus de la merde rose ».
Quel être humain en bonne santé mettrait un morceau de viande trempée dans de l’hydroxyde d’ammonium dans la bouche d’un enfant ?

Dans une autre de ses initiatives Oliver a montré comment les nuggets de poulet sont faits : Après avoir sélectionné les « meilleures parties », les autres : graisse, pellets, cartilages, viscères, os, tête, pattes, sont soumises à un liquéfié séparation mécanique. C ‘ est l’euphémisme qu’utilisent les ingénieurs dans la nourriture, puis cette pâte rose par le sang, est déodorée, décolorée, réodorisée et repeinte, capée dans des mélcocha farinacea et frit, c’est réhabilitée dans des huiles généralement partiellement hydrogénées, c’est-à-dire toxiques.

Aux États-Unis, Burger King et Taco Bell ont déjà abandonné l’utilisation d’ammonium dans leurs produits. L’industrie alimentaire utilise l’hydroxyde d’ammonium comme agent anti-microbien, ce qui a permis à McDonalds d’utiliser dans ses hamburgers de la viande d’entrée impropre à la consommation humaine.

Le fromage pourrait rendre aussi accro que la cigarette, l’alcool ou la drogue

Aimez-vous le fromage ? En France, le fromage fait partie intégrante des repas. Un morceau de chèvre, de comté, de camembert ou de bleu avec du bon pain et un verre de vin c’est tellement traditionnel ! Pourtant, selon une étude, le fromage rendrait accro !

Des études avaient prouvé que le fromage était bon pour la mémoire et même recommandé au petit-déjeuner… Mais est-ce que l’amour des Français pour les fromages serait en fait une addiction ? Selon une édude de l’Université du Michigan publiée dans la National Library of Medicine , le fromage, tout comme l’alcool, le tabac et les drogues dures, rendrait accro.

Leur étude a porté sur les habitudes alimentaires de 500 étudiants. Le plat n°1 consommé par ces derniers est la pizza, recouverte évidemment de fromage. La dépendance que créé le fromage vient en fait du processus de transformation de l’aliment.

Cela vaut pour tous. Plus un aliment va être gras et transformé, plus les chercheurs ont noté qu’il allait généré des comportements alimentaires addictifs. L’addiction alimentaire serait également selon l’étude un résultat de comportements inscrits dans nos gènes qui nous ferait aimer particulièrement les graisses d’origine animale.

Concernant le fromage, les scientifiques ont indiqué qu’il contient en plus de la caséine. Cette protéine libère au moment de la digestion des opiacés appelés casomorphines. Cameron Wells, un diététicien américain qui a participé à cette étude, a expliqué au Los Angeles Times :

« Les casomorphines jouent vraiment avec les récepteurs de la dopamine et déclenchent cet élément de dépendance. »

Tout ça c’est très intéressant, mais est-ce que cette addiction au fromage est dangereuse ? Non si la consommation se fait avec modération, notamment pour son impact sur le taux de cholestérol. À choisir, préférez également des fromages locaux, plutôt que ultra transformés.

Faut-il commencer la cuisson des oeufs durs à l’eau froide ?


Pour les œufs durs, il y a deux écoles : plonger les œufs dans l’eau bouillante ou démarrer la cuisson dans l’eau froide, pour éviter la casse et les brûlures. La deuxième méthode est notre préférée. On vous la détaille.
La cuisson d’un œuf dur est une opération plus délicate qu’il n’y paraît : plongez l’œuf dans l’eau bouillante, il a de grandes chances de se casser. Plongez-le dans l’eau froide, vous serez bien en peine de savoir à quel moment mettre en route votre minuteur : immédiatement ? quand l’eau frémit ? Quand elle bout ? Et combien de minutes ? 9 ? 10 ? Pas si simple. Voici notre méthode infaillible pour faire des œufs durs parfaitement cuits. A vous les œufs mimosa et les salades protéinées.

La cuisson de l’œuf dur à l’eau froide
Traditionnellement, pour faire des œufs durs, on porte de l’eau à ébullition dans une petite casserole puis on y plonge délicatement les œufs. Mais les risques de casse sont grands. Voilà pourquoi, selon nous, pour un œuf dur, la cuisson se fait idéalement « départ à froid ».

La méthode : prenez une petite casserole, placez-y vos œufs que vous aurez conservés à température ambiante (c’est mieux) et recouvrez-les complètement d’eau. Le niveau de l’eau doit être au minimum 1 centimètre au-dessus des œufs. Allumez le feu et portez l’eau à petite ébullition puis baissez le feu pour éviter les gros bouillons qui risqueraient de casser vos coquilles. La cuisson de vos œufs durs est bien engagée, reste maintenant à bien la minuter.

Le temps de cuisson d’un œuf dur
L’autre question épineuse qu’on se pose quand on veut faire des œufs durs, c’est le temps de cuisson. L’œuf dur idéal cuit-il 9, 10, 11 minutes ? Réponse : pour un œuf dur, le temps de cuisson dépend de la taille de vos œufs. Les petits calibres cuiront en 9 minutes à partir de l’ébullition. Comptez 10 minutes pour des œufs normaux. 11 minutes pour les gros. On ne dépassera pas les 12 minutes, pour éviter d’obtenir un jaune caoutchouteux bordé d’un anneau gris peu appétissant.

Lorsque la cuisson est terminée, égouttez vos œufs et passez-les immédiatement sous l’eau froide pour stopper la cuisson. Il ne reste plus qu’à écaler vos œufs durs : cassez la coquille sur une surface dure puis roulez l’œuf entre vos mains pour décoller la coquille du blanc. La coquille devrait ensuite s’enlever très facilement. Vous pouvez écaler vos œufs sous un filet d’eau froide ou dans un bol d’eau pour faciliter l’opération et débarrasser vos œufs du moindre éclat de coquille.

Vous savez tout sur le temps de cuisson de l’œuf dur à l’eau froide. Pour aller plus loin, découvrez toutes nos recettes à base d’œufs durs. Mayonnaise, mimosa, gratinés… il y en a pour tous les goûts.

Le régime végan ne serait pas bon pour les os

Notre santé osseuse peut-elle vraiment se passer de protéines animales : viande, fromage, lait, œuf… ? La réponse est non selon des scientifiques allemands.
Malgré les différentes alternatives dans l’assiette et les suppléments anti-carences consommés en cas de véganisme, l’exclusion des protéines animales pourrait nuire à la santé osseuse.

Pour nous éclairer sur ce point, des chercheurs allemands (*) ont recruté 36 personnes véganes et 36 autres consommant de tout. Tous ont passé un test basé sur des ultrasons. Des prélèvements sanguins et urinaires ont aussi été effectués. « Ces examens nous ont permis d’observer le métabolisme osseux à partir de l’identification de douze biomarqueurs précis », décrit le Pr Andreas Hensel, principal auteur de l’étude. Il s’agit par exemple de la lysine, un acide aminé, mais aussi des vitamines A et B6. Résultat, « ces différents marqueurs étaient présents en quantité moindre chez les volontaires véganes comparés aux non-véganes ». Un point qui pourrait confirmer une moins bonne santé osseuse chez les personnes ne consommant aucune protéine animale.

Autre étude probante sur le sujet : un sur-risque de fracture osseuse de 43 % lié aux régimes véganes et végétariens a, en effet, été mis en avant par des chercheurs britanniques des Universités d’Oxford et de Bristol. Et ce comparé à des personnes consommant régulièrement de la viande et des produits laitiers. « De faibles apports en calcium et en protéines ont été associés à une qualité dégradée de la santé osseuse », décrit le Dr Tammy Tong, principal auteur de l’étude.

Les protéines et le calcium dans les légumes ?
Certes, une alimentation végétarienne ou végane peut apporter des protéines et du calcium : les légumineuses (lentilles, pois chiche, haricots, fèves…), les oléagineux (amandes, noisettes, noix…), les céréales (quinoa, sarrasin), certains légumes (le brocoli, le panais…), le tofu et le seitan contiennent des protéines. Le calcium, lui, se trouve dans le beurre de sésame, les laits et yaourts végétaux, les figues sèches, les amandes et le brocoli.

Mais les concentrations sont moindres comparées aux protéines animales. Et la consommation quotidienne de légumes, légumineuses et autres alternatives ne suffisent pas toujours à éviter des carences. À titre d’exemple, on trouve l’équivalent de 20 grammes de protéines dans :

  • 80 grammes de cuisse poulet rôti
  • 100 grammes de jambon
  • 200 grammes de lentilles cuites ou de tofu
  • 240 grammes de pois cassés ou de pois chiche
  • 490 grammes de quinoa cuit

* German Federal Institute for Risk Assessment (BfR)

5 fondues qui ne sont pas au fromage

Envie de fondue mais votre estomac vous rappelle la raclette de la veille et la tartiflette du déjeuner et vous supplie de ralentir sur le fromage ! Pas de panique, heureusement il existe une multitude de fondues sans fromage qui permettent de changer de la traditionnelle fondue savoyarde.

La fondue bourguignonne
Tout aussi populaire que la fondue savoyarde, la fondue bourguignonne consiste à tremper de délicieux morceaux de viande coupés en dés ( plus généralement du bœuf ) dans une huile bouillante. Elle permet de cuire sa viande comme on la souhaite et s’accompagne de différentes sauces.

La fondue bressane ( ou paysanne )
Variante de la fondue bourguignonne, la fondue bressane, aussi appelée fondue paysanne, consiste à recouvrir des morceaux de dinde de jaune d’œuf, ensuite de chapelure avant de les faire frire dans une huile bien chaude. Vous pouvez également rajouter quelques épices ou herbes aromatiques pour relever le goût de vos morceaux de dinde.

Elle s’accompagne généralement de pommes de terre, de légumes ou de salade.

La fondue chinoise
Originaire de la ville de Chongqing dans le sud-ouest de la Chine, la fondue chinoise existe depuis plus de 2000 ans. Peu calorique, elle est constituée d’un bouillon épicé ou non, disposé au centre de la table, où les convives peuvent faire cuire à l’aide de baguettes ou d’une petite épuisette de la viande découpée en fines lamelles, des crevettes, du poisson, du tofu, des légumes …

Il existe de nombreuses variantes de cette fondue suivant les régions ou les pays, comme la fondue coréenne ou la fondue japonaise appelée shabushabu. La fondue shabushabu est proche de la fondue chinoise puisque l’on trempe de fines tranches de viande dans un bouillon, une fois la viande cuite, on l’agrémente d’une sauce soja aux agrumes ( sauce ponzu ) ou d’une sauce au sésame.

La fondue au poisson
A base de fumet de poisson agrémenté de quelques oignons, d’ail et de jus de tomate (facultatif), cette fondue saura épater vos convives et vous transportera dans des ambiances marines.

Prévoyez des crevettes, des pétoncles, du saumon en dés et du poisson blanc comme de la daurade par exemple.

Cette fondue s’accompagne généralement de sauces au citron, à l’aneth ou au curry.

La fondue bretonne
Surprenante mais excellente, la fondue bretonne est une fondue à base de cidre chaud parfumé aux échalotes, aux oignons, à l’ail et de quelques petites herbes. Vous pourrez ainsi tremper dans votre préparation des morceaux de bœuf coupés en dés.

Steaks et nuggets végétaux : des produits ultratransformés dont il faut limiter la consommation


C’est une enquête qui pourrait remettre en cause pas mal d’idées reçues concernant les régimes végétariens. Le magazine 60 millions de consommateurs s’est intéressé aux imitations végétariennes ou véganes de la viande, des alternatives qui laissent parfois à désirer. Explications.

De la « viande végétale » ! À l’origine, l’idée aurait pu sembler géniale. Elle ne l’est pas autant qu’on le croit.

Depuis quelques années, de nombreux Français ont choisi de limiter leur consommation de viande pour des raisons environnementales, pour le bien-être animal ou pour leur propre santé. Mais que valent réellement les alternatives proposées en magasin ? Le magazine 60 millions de consommateurs a mené l’enquête.

Des produits dont il faut limiter la consommation
Au total, « seize produits issus de la grande distribution (Findus, Herta, Carrefour Veggie…) et des magasins bios (Céréalpes, Tossolia…) » ont été testés, pour un résultat édifiant : quatorze des seize substituts végétaux testés entrent dans la catégorie des aliments « ultratransformés », dont il faut « limiter la consommation si l’on veut préserver sa santé », indique le magazine. Ce qui équivaut à 87,5% des produits testés.

Cela montre bien que les alternatives végétariennes ne sont pas automatiquement synonymes de bonne santé pour le consommateur, qui doit toujours rester attentif aux critères nutritionnels, en autres.

Un degré de transformation trop élevé
Si le Nutri-score affiché sur ces produits est souvent relativement bon (A ou B dans la majorité des cas), il ne prend pas en compte, selon les enquêteurs, un élément déterminant : l’indice d’ultratransformation des aliments (indice Siga). Son objectif est de « quantifier le degré de transformation d’une denrée ».

L’indice Siga 1 correspond aux aliments bruts (carotte, pomme, riz…) ; l’indice 2 aux aliments « peu transformés » que l’on obtient par les procédés culinaires utilisés à la maison ou au restaurant (découpe, cuisson, pressage…) ; l’indice 3 aux mêmes aliments lorsqu’on y ajoute du sucre, du sel ou du gras.

Ainsi, le magazine précise que « l’indice Siga 1 correspond aux aliments bruts (carotte, pomme, riz…) ; l’indice 2 aux aliments « peu transformés » que l’on obtient par les procédés culinaires utilisés à la maison ou au restaurant (découpe, cuisson, pressage…) ; l’indice 3 aux mêmes aliments lorsqu’on y ajoute du sucre, du sel ou du gras. »

Dans la sélection précitée pour l’enquête, seul un produit présente l’indice Siga 3. « Tous les autres produits affichent un indice de 5 ou 7, synonyme d’aliment ultratransformé : ils contiennent au moins un « marqueur d’ultratransformation », autrement dit un additif (texturant, arôme, colorant…) ou un ingrédient obtenu par des procédés industriels très agressifs », indique le magazine.

Plus de risque de développer des maladies chroniques
Or, comme le précise Anthony Fardet, chercheur en alimentation préventive durable et holistique à l’Inrae cité par le magazine, « les gros consommateurs d’aliments ultratransformés sont plus à risque de développer des maladies chroniques : diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, obésité, syndrome de l’intestin irritable ».

La seule arme dont dispose le consommateur est de bien regarder la composition : la présence d’ingrédients qui n’existent pas dans ses placards de cuisine doit l’alerter.

Pour le Pr Serge Hercberg, fondateur du Nutri-Score lui aussi cité par le magazine, un indice peut aider à éviter les pièges en attendant un marquage sur les produits ultratransformés : « La seule arme dont dispose le consommateur est de bien regarder la composition : la présence d’ingrédients qui n’existent pas dans ses placards de cuisine doit l’alerter. »

Pour éviter toute confusion, les produits végétariens ne pourront plus, bientôt, s’appeler « steak », « saucisses » ou « filets », comme le prévoit l’article L. 420-10 du code de la consommation.

Créé en juin 2020, ce dernier est toujours dans l’attente d’un décret d’application pour entrer en vigueur.

Boire du jus de citron à jeun est-il bon pour la santé ?

C’est une idée répandue : consommer dès le matin du jus de citron, à jeun, serait « bon pour la santé ». La réputation de cette recette de grand-mère est-elle justifiée ? L’acidité du citron ne peut-elle pas être risquée dans certains cas ? Des spécialistes nous répondent.
Se presser un jus de citron au saut du lit. Un réflexe « santé » pour certains, qui prêtent à ce breuvage acide ingurgité le matin, à jeun, des avantages supposés : aide à la perte de poids, dents plus blanches, apport de vitamine C, voire prévention contre le cancer…

Boire du jus de citron à jeun, est-ce vraiment une bonne habitude ? N’y a-t-il que des bénéfices pour l’organisme ? Ou bien est-ce une idée fausse ? On fait le point.

Vitamine C

Remède de grand-mère indémodable, le jus de citron est, c’est vrai, un excellent moyen de refaire le plein de vitamine C : « Le jus de citron est littéralement bourré de vitamine C. Ce fruit est assez richement doté », nous confirme la diététicienne nutritionniste Pauline Pied, installée à Cesson-Sévigné, près de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Indispensable au corps humain, ce nutriment aide l’organisme à fabriquer le collagène, une protéine essentielle à la formation du tissu conjonctif de la peau, des ligaments et des os. La vitamine C contribue aussi au maintien de la fonction immunitaire, elle active la cicatrisation des plaies, participe à la formation des globules rouges et augmente l’absorption du fer contenu dans les végétaux.

« La vitamine C protège également les parois vasculaires et aide à prévenir des maladies cardio-vasculaires, récise la spécialiste de la nutrition. ? Dans un jus de citron de 100 grammes fait maison, il y a 42,4 milligrammes de vitamine C, la teneur équivalente à celle d’une petite orange », ajoute-t-elle.

À titre de comparaison, l’apport journalier recommandé de vitamine C pour un adulte est de 110 milligrammes. « Il faudra donc nécessairement compléter ses apports de vitamine C par un autre fruit. »

Antioxydant naturel
Autre point positif, le citron est un antioxydant naturel. Cela signifie qu’il « aide l’organisme à lutter contre le stress oxydatif en limitant l’action des radicaux libres, des molécules très instables qui agressent les cellules du corps », résume la naturopathe Juliette Delbreuve, sur le site internet Femina.fr.

« La pollution, le tabac, les perturbateurs endocriniens et une mauvaise hygiène de vie sont autant de facteurs qui augmentent la quantité de radicaux libres, rappelle-t-elle. Il est donc fondamental de faire le plein d’antioxydants. »

Quand boire son jus de citron ?

Le matin, à jeun ou après avoir pris son petit-déjeuner ? Pour la nutritionniste Pauline Pied, il s’agit d’abord d’une question de dosage et d’envie.

« Tout dépend des besoins et désirs de chacun et de sa sensibilité. Après, quant à l’intérêt de le boire à jeun, il n’y en a pas, note la spécialiste de l’alimentation. Et il faut garder en tête que tout excès est mauvais pour la santé. »

La modération est de mise quant à l’ingestion de jus de citron, insiste-t-elle. Car s’il est « bon pour la santé » dans une certaine mesure, cela ne peut évidemment pas se substituer à un suivi thérapeutique pour certaines affections : « Le jus de citron ne fait par exemple pas maigrir et n’équilibre pas non plus le pH de la bouche. Boire du jus de citron dans un but thérapeutique ne remplacera jamais un médecin et des consultations », souligne-t-elle.

Le citron néfaste pour les dents

S’il est plutôt recommandé pour la santé de consommer du jus du citron à petites doses, son excès peut cependant avoir des conséquences néfastes, en particulier sur les dents. Sa cible favorite ? L’émail.

Cette couche naturelle protectrice des dents peut en effet être mise à mal par la présence répétée de l’acide citrique contenu dans cet agrume : « L’excès de citron va attaquer l’émail dentaire qui va se réduire au fur et à mesure », nous confirme le Dr Thomas Jéhanin, dentiste installé à Rennes (ille-et-Vilaine).

« Une consommation excessive de citron peut entraîner la perte de l’émail, laisser se découvrir la couche dentinaire, poursuit-il. Cette dernière subira alors une augmentation de la sensibilité au froid et au chaud. À terme, ces variations de température de la dent vont créer un stress sur la pulpe qui peut amener à la nécrose d’une dent. »

Interrogé sur France 3 en 2019, le Dr Matthieu Perard, chirurgien-dentiste au Centre hospitalier universitaire de Rennes, estimait que le citron ne devait pas être consommé pur « de manière quotidienne, car beaucoup trop acide » pour les dents.

Attention aux estomacs sensibles

Son confrère le Dr Thomas Jéhanin rappelle que certaines pratiques sont ainsi à proscrire comme « le brossage de dents avec du citron », souvent présenté comme une « astuce » pour blanchir les dents. « Ce sont des conseils à ne surtout pas suivre, insiste-t-il. Cela abîme les dents. »

Autre effet collatéral de l’acidité du citron : ses conséquences sur le système digestif. « L’acidité du citron attaque directement les muqueuses de l’estomac et l’œsophage. Je déconseille donc le jus de citron aux personnes ayant des reflux acides », ajoute la nutritionniste Pauline Pied. Pour les personnes ressentant régulièrement des brûlures d’estomac, une trop grande consommation de jus de citron n’est « clairement pas recommandée ».

7 règles d’or pour cuire parfaitement du riz

Votre riz est toujours trop dur, trop mou ou trop collant ? Suivez notre mode d’emploi pour un résultat toujours parfait.

Pas comme les pâtes
Faire bouillir une grande quantité d’eau, y plonger le riz, laisser cuire une dizaine de minutes puis égoutter… Cette méthode « classique » figure souvent sur les paquets de riz mais ne rend pas vraiment justice au produit, car on jette la plupart des nutriments et des saveurs du grain avec l’eau de cuisson. Si vous avez acheté une variété haut de gamme comme le riz basmati, c’est carrément un crime de lèse-majesté.

Pour un riz savoureux à la texture parfaite, misez plutôt les méthodes par absorption comme la cuisson pilaf ou la cuisson à la créole. Encore plus simple, la cuisson au rice cooker fonctionne également par absorption et se fait automatiquement sans surveillance. Elle permet en bonus de maintenir le riz au chaud pendant plusieurs heures.

La bonne casserole
Si vous n’avez pas de rice cooker, utilisez une casserole à fond épais et munie d’un couvercle, comme, par exemple, une cocotte en fonte : cela permet que le riz n’accroche pas. Elle doit être suffisamment grande pour que la couche de riz qui s’y trouve ne dépasse pas les deux centimètres.

Rincez le riz
Rincer le riz permet d’en laver les éventuelles impuretés et surtout d’éliminer l’excès d’amidon (responsable des riz qui collent). Utilisez un petit saladier, versez-y le riz et rincez-le plusieurs fois jusqu’à ce que l’eau soit claire. Attention, on ne rince pas le riz à risotto puisque c’est son amidon qui donnera sa fameuse texture liée au plat.

Faites-le tremper
Cette étape peut être oubliée si vous êtes pressé mais un trempage court (20 min à 1h dans l’eau froide) permet d’écourter le temps de cuisson et de rendre le riz plus digeste. Il est particulièrement intéressant si vous utilisez un riz semi-complet ou complet.

La juste quantité d’eau
La quantité d’eau à ajouter varie en fonction des variétés de riz mais on compte généralement entre une et deux mesures d’eau pour une mesure de riz. Pas plus. Utilisez de l’eau chaude et salez à ce moment-là. Couvrez la casserole.

Sortez votre minuteur
Le temps de cuisson varie aussi en fonction de la variété de riz. On compte autour de 10 minutes pour un riz blanc, 25 à 30 minutes pour un riz semi-complet et 45 minutes pour un riz complet. Le riz est cuit lorsque toute l’eau a été absorbée et que des trous se forment dans la couche de riz.

Laissez reposer à couvert
C’est le petit secret connu des meilleurs. Attendez quelques minutes avant de servir votre riz et laissez-le à couvert. Cela permet aux grains de riz de finir leur cuisson en douceur.

Enfin une (vraie) astuce pour ne pas pleurer quand on épluche un oignon

Le moment tant redouté est arrivé : après avoir découpé le bœuf, épluché les carottes, c’est l’heure d’émincer les oignons. Mais rassurez-vous, avec notre astuce infaillible, fini les torrents de larmes incontrôlables et les lunettes de piscine en dernier recours

On ne vous apprendra rien en disant qu’émincer un oignon fait pleurer. Non pas que vous soyez particulièrement émotifs face à ce geste anodin, mais à cause du gaz qui s’échappe du condiment. On vous explique tout.

En éminçant l’oignon, le couteau (surtout s’il est mal aiguisé) en déchire les cellules. Le problème, c’est que ces cellules ont absorbé et stocké du soufre pendant tout le temps où l’oignon poussait.

Conséquence : à la découpe, les cellules relâchent tout ce soufre qui entre en contact avec certaines enzymes de l’oignon, ce qui crée une réaction chimique. Résultat : un gaz irritant et très volatil, comme un précurseur de l’acide sulfurique, nous picote les yeux. Pour s’en protéger, nos yeux se remplissent de larmes… et vous devenez une véritable Madeleine.

Alors, à moins de s’équiper d’un masque de plongée, la seule technique réellement efficace pour ne plus pleurer lorsque l’on découpe un oignon, c’est de le faire sous un filet d’eau avec un couteau qui coupe bien. Avec le poids de l’eau qui tombe, le gaz irritant ne pourra plus voler jusqu’à nos yeux. A nous les soupes à l’oignon, les tartes aux oignons, les confits et les onion rings !Enfin une (vraie) astuce pour ne pas pleurer quand on épluche un oignon.

Les nouilles chinoises ne sont (finalement) pas les ancêtres de la « pasta » italienne

Des chercheurs et historiens ont retracé l’origine des pâtes italiennes en Grèce.

Comme le veut la légende, Marco Polo est celui qui aurait ramené de voyage des nouilles chinoises en Italie, au XIIIe siècle. Des nouilles qui inspireront, plus tard, les pâtes italiennes que nous connaissons aujourd’hui. Mais si le Vénitien a, en effet, passé plusieurs années en Chine, il n’est pas acquis que les spaghettis et autres penne soient un héritage direct de ces nouilles.

En réalité, l’origine des pâtes serait bien plus ancienne, et surtout beaucoup plus locale. À l’aide de chercheurs italiens (évidemment), le South China Morning Post a retracé l’histoire de cette fierté italienne. Pour commencer, Anna Maria Pellegrino, historienne de l’alimentation et membre de l’Académie italienne de cuisine, le rappelle : il ne faut pas tout confondre. « Les nouilles sont une chose, les pâtes en sont une tout autre », prévient-elle.

Il n’est pas question d’assimiler les nouilles et les pâtes, véritable emblème culturel, identitaire, patrimonial et quasi-rituel, pour l’historienne. « Elles sont le reflet de deux cultures culinaires distinctes, des identités qui se sont développées en parallèle, leur seul point commun étant la nécessité de se nourrir et, surtout, de partager les mêmes sensations et les événements quotidiens de la vie autour d’une table. » Elle poursuit :

« La façon de les cuisiner, les récipients, les céréales utilisées, leur préparation, les ingrédients et les assaisonnements sont totalement différents, spécifiques à chaque civilisation. Il n’existe aucun lien direct entre la façon asiatique, italienne ou méditerranéenne de mélanger des céréales avec de l’eau pour créer des nouilles ou des pâtes. »

« Rien à voir »

Un parti pris et une théorie qui vont à l’encontre d’un Marco Polo importateur de nouvelles saveurs. Mauvaise foi ou hypothèse plausible ? Allez savoir. Une chose est sûre, c’est qu’au-delà de la dimension culturelle du mets, c’est aussi sa composition qui varie entre les deux pays.

Giorgio Franchetti, spécialiste de la Rome antique et de la gastronomie romaine de l’Antiquité, explique : « Les nouilles que Marco Polo a peut-être rapportées de Chine à la fin du XIIIe siècle sont faites avec du riz, et reposent sur une tradition culinaire différente, orientale, qui n’a rien à voir avec la nôtre. »

Si les pâtes ne viennent pas de Chine, d’où viennent-elles ? Giorgio Franchetti a désormais sa petite idée. Grâce aux textes laissés par Caton l’Ancien et aux documents et ustensiles retrouvés dans les environs du Vésuve, le volcan qui trône sur la baie de Naples, l’Italien a pu rédiger un livre de recettes. Car la conservation de Pompéi, ensevelie sous les cendres du Vésuve en l’an 79 puis redécouverte quinze siècles plus tard, a permis d’en apprendre plus sur la cuisine romaine et sur sa civilisation dans son ensemble.

« Un plat antidéprime, comme aujourd’hui »

Mais ce n’est pas tout, puisque des textes de poètes et d’historiens, qui remontent à des époques encore plus lointaines, permettent de replacer le décor… en Grèce. « Entre 1000 et 800 avant Jésus-Christ, les Grecs évoquent pour la première fois l’existence de laganon, une bande de pâte plate que l’on découpait en lanières irrégulières, adoptée par les Romains sous le nom, au pluriel, de laganae. Elle était utilisée dans les soupes, avec des poireaux et des pois chiches, un plat romain très populaire », dit Giorgio Franchetti.

Ces laganae seraient probablement à l’origine des lasagnes que l’on connaît aujourd’hui. « À l’époque romaine, les gens mangeaient des laganae quotidiennement, c’était un plat démocratique, simple, mais très nourrissant pour les pauvres et les classes laborieuses, explique Cristina Conte, présentée dans l’enquête comme cheffe archéologue. Un plat antidéprime, exactement comme les pasta aujourd’hui pour les Italiens. »

Les spaghettis sont-ils arabes ?

Le mot pasta, en italien, est le diminutif de pasta asciutta (pâtes sèches), celles que vous retrouvez aujourd’hui dans les supermarchés. Rien dans l’histoire ne précise si les pâtes mangées par les Romains étaient des pâtes fraîches ou sèches. Ce qui laisse entrevoir une autre origine possible pour les pâtes italiennes.

La forme et la texture des pâtes sèches que l’on connaît aujourd’hui pourraient bien être héritées du mode de vie des nomades arabes. Des peuples qui auraient commencé à sécher leurs pâtes afin de leur garantir une plus longue conservation pendant leur voyage.

Dans un livre de cuisine arabe du IXe siècle, écrit par Ibn al-Mibrad, il est fait mention d’un mets qui consisterait à mixer les pâtes sèches avec des légumineuses. Une recette qui aurait donné le rechta d’aujourd’hui, toujours consommé à travers le Moyen-Orient.

L’influence arabe sur les pâtes ne s’arrête pas là, puisque les spaghettis aussi semblent venir de cette même culture. Un géographe arabe, Al-Idrin, mentionne dans un livre daté de 1154 « de longs brins de pâtes enroulés comme des boules de laine et exportés dans des tonneaux en bois le long des routes méditerranéennes » depuis Palerme en Sicile, alors sous la domination arabe.

Alors, romaine, grecque ou même arabe, l’origine des pâtes est encore floue. Ce qui est certain, c’est qu’elles ont traversé les siècles et les civilisations, et ça ne risque pas de s’arrêter tout de suite. 

La Spiruline : plus qu’une algue, un super-aliment

PROVENANCE ET CULTURE

Le nom de la Spiruline vient de sa forme en spirale. Elle existe depuis plusieurs milliards d’années.

La spiruline est une micro algue que l’on retrouve dans les eaux chaudes du Tchad ou de l’Inde mais elle fait l’objet aujourd’hui d’une culture plus locale qui reproduit les conditions idéales pour garantir sa qualité.

En effet, en France, la Spiruline est produite dans des étangs artificiels peu profonds 40cm environ), dans une eau chaude agrémentée de sel et d’engrais naturels.

Elle est l’un des micro-organismes les plus anciens sur terre. Cette algue, est considérée comme un complément alimentaire naturel.

Elle est ensuite récoltée et séchée pour être consommée en poudre que l’on dissout dans les boissons ou encore dans les aliments.

On peut la retrouver sous forme de poudre, de brindilles ou incorporée dans des barres énergétiques.

COMPOSITION

Cette algue verte est très faible en calories, mais dotée de nombreux nutriments.

La Spiruline est très riche en protéines, en calcium, en fer, en bêta-carotène, en vitamine B12 et vitamine E.

A elle seule, elle distribue à notre organisme de nombreux éléments vitaux et nécessaires à nos cellules.

USAGES

LUTTER CONTRE LA FATIGUE

Fatigue passagère, système immunitaire en perte de vitesse, période de révision,  la Spiruline vous apporte les protéines, vitamines et oligo-éléments adaptés à ces situations avec un effet antioxydant.

SOURCE DE PROTÉINES

Elle permet de diminuer la tension artérielle mais aussi de bien récupérer après une séance d’effort.

Amie des sportifs, elle peut être consommée quotidiennement ou les jours de pratique sportive ou de compétition.

ECOLOGIQUE

La Spiruline demande peu de ressources à notre planète pour être produite, elle ne détruit l’environnement dans lequel elle est cultivée et ne rejette pas de déchet, elle est donc bénéfique pour l’Homme et pour la Terre.

Faut-il beurrer son moule en silicone ?

Les moules en silicone sont utilisés par les professionnels de la pâtisserie et de la cuisine depuis une trentaine d’années. Ils rendent d’immenses services aussi bien pour les moulages (chocolats, gelées, glaces, crèmes pour entremets, etc.) que pour démouler sans encombre gâteaux, madeleines, financiers et d’autres petits gâteaux tels que des muffins ou mini-cakes.

Bien pratiques aussi : les feuilles en silicone à déposer sur des plaques de cuisson pour éviter l’utilisation de papier cuisson.

Il y a 15 ans, nous les avons vu apparaître dans le domaine du grand public, d’abords de manière discrète puis à plus large échelle. Il font aujourd’hui partie de notre quotidien.

La promesse : permettre un démoulage facile, sans graisser le moule.
Il m’est arrivé néanmoins de voir des pros graisser leurs moules en silicone.

Alors : faut-il beurrer ou non son moule en silicone ?
En dehors des marques qui préconisent de le faire lors de la première utilisation, il n’est pas utile de les beurrer ni des les graisser avec de l’huile. C’est ce qui fait la force de ce matériau.

En revanche, certains pâtissiers préconisent de le faire si vous en faites un usage intensif (comme c’est le cas dans les laboratoires de pâtisserie) afin d’allonger leur durée de vie. Si vous sortez vos moules en silicone uniquement pour vos gâteaux du dimanche, vous pouvez allègrement zapper cette étape.

Faut-il vraiment conserver ses oeufs au frigo ?

Pour les œufs, il y a la team température ambiante et la team frigo. Qui a raison ? On s’est penché sur la question.

Où faut-il conserver ses œufs, une fois qu’on les a achetés ? La question se pose d’abord sur le plan sanitaire : on veut éviter le développement des salmonelles et d’autres bactéries comme E. coli. Sur ce point, les directives européennes sont plutôt étranges : elles préconisent de garder les œufs à température ambiante pendant leur transport et leur commercialisation (en magasin, les oeufs ne sont jamais stockés dans les frigos) mais de les mettre au frigo après achat (cf. les indications de conservation notées sur les boîtes).

En 2013, pour tenter de mettre fin au débat frigo/température ambiante, le quotidien britannique Daily Mail a commandé une étude sur le sujet. Pour les besoins de cette étude, un lot d’œufs a été conservé à 6°C, un autre lot à température ambiante. Résultat : aucune différence observée en termes de contamination microbienne.

Évitez les changements de température
D’autres études ont prouvé que la question n’est pas tellement la température mais plutôt les changements de température, qui fragilisent la coquille de l’œufs et permettent la pénétration des germes à l’intérieur de l’œufs. Les températures supérieures à 22°C devraient aussi être évitées.

La meilleure solution semble donc de garder ses œufs à température ambiante, dans un coin de la cuisine qui ne subit pas de sautes de température et de coups de chaud (on évite les abords du four).

Et pour le goût ?
Parmi les chefs, on est plutôt du parti de la température ambiante, non sans raison. La coquille de l’œufs est poreuse, c’est-à-dire que, même encoquillé, l’œufs capte les odeurs qui l’entourent. Or, le réfrigérateur est souvent un lieu odorant et plein d’effluves de caractère (fromage, ail, oignon…)

Dernier argument en faveur de la température ambiante : un œuf froid a toutes les chances de se casser quand on le plonge dans l’eau bouillante (pour faire un œuf à la coque, par exemple). Il serait aussi plus difficile à émulsionner avec d’autres ingrédients. Il ne vous reste qu’à trouver une place sur votre étagère pour ranger votre boîte d’œufs.

Six aliments qu’il ne faut surtout pas manger périmés

Ces tranches de jambon traînent dans votre frigo depuis pas mal de temps ? Vous n’aimez pas gaspiller et vous vous demandez si vous pouvez les manger, alors que la date de péremption est passée ? Nous avons demandé à une nutritionniste de nous aider à établir la liste des aliments périmés qu’il ne faut surtout pas consommer.
« On n’est pas à un jour près », entend-on souvent dire au sujet d’un aliment dont la date de péremption est passée. En fait, tout dépend de ce qu’on entend par « périmé » et de ce à quoi correspond cette date indiquée sur l’emballage.

Durabilité minimale et limite de consommation

La mention « à consommer de préférence avant le… » correspond à ce qu’on appelle la date de durabilité minimale (DDM). Il s’agit de la date jusqu’à laquelle une denrée est censée conserver ses qualités nutritives, physiques et gustatives.

Si l’emballage n’a pas été altéré, « les denrées dont la DDM est dépassée peuvent être consommées sans risque par le consommateur », précise la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sur son site internet. Bref, ce ne sera pas forcément aussi bon, mais on ne risque pas de s’empoisonner.

Là où il faut faire attention, c’est avec les aliments sur lesquels figure la mention « à consommer jusqu’au… ». On ne parle alors plus de DDM mais de date limite de consommation ou DLC.

« La DLC indique une limite impérative, explique la DGCCRF. Elle s’applique à des denrées microbiologiquement très périssables, et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine. »

Vigilance avec les conserves abîmées

Certains produits restent donc tout à fait consommables même si la date figurant sur l’emballage est dépassée de quelques jours : c’est le cas des gâteaux secs, du chocolat, du miel, des pâtes, du riz, des épices, des produits surgelés ou encore des boîtes de conserve.

La Dr Corinne Chicheportiche-Ayache, médecin nutritionniste, préconise cependant d’être vigilant avec les conserves abîmées, qu’il vaut mieux « ne pas consommer si la boîte est bombée » et ce, que la date soit passée ou non, « car il y a un risque de produit infecté par des germes et donc de botulisme », explique-t-elle. Le botulisme alimentaire est dû à la présence d’une toxine, qui peut entraîner des troubles graves, jusqu’à la paralysie et la mort.

La plupart des aliments secs peuvent être consommés sans risque peu après leur date de durabilité minimale, mais quelques produits frais également, comme les yaourts que vous pouvez garder environ « jusqu’à sept jours supplémentaires », précise la nutritionniste.

En revanche, pour d’autres catégories d’aliments, il est primordial et même vital de respecter scrupuleusement la date limite de consommation.

1. La charcuterie
Même s’il ne vous reste que cette tranche de jambon crue dont la date est passée depuis quelques jours, ne la mangez pas. Que son odeur soit forte ou tolérable, mieux vaut s’en débarrasser. En la consommant, vous vous exposez à un risque de contamination bactérienne.

La salmonelle, bactérie la plus fréquente dans la charcuterie est dangereuse et peut être mortelle, surtout chez les personnes âgées. Les femmes enceintes s’exposent aussi à un risque accru de fausse couche. La charcuterie achetée à la coupe doit être consommée le jour même

2. La viande rouge
La viande rouge périmée est elle aussi à bannir de votre réfrigérateur. « Notamment la viande hachée, précise Corinne Ayache, car la surface de la viande avec l’air est augmentée, ce qui augmente ainsi le risque de développement de bactéries comme la salmonelle, la listeria ou les staphylocoques… »

Ces bactéries provoquent des troubles digestifs importants et des symptômes potentiellement graves. Quant à la viande hachée à la demande chez le boucher, elle doit être consommée dans les 12 heures. En général, on détecte facilement la viande avariée : son odeur est déplaisante et sa couleur devient brunâtre. Dès qu’un doute subsiste, aussi mince soit-il, ne prenez pas de risques.

3. Le poisson frais
De même que pour la charcuterie ou la viande rouge, il est préférable de consommer le poisson frais le jour même ou le lendemain de son achat. Évitez de l’oublier trop longtemps dans votre réfrigérateur pour éviter toute contamination.

« Plus largement, il faut être vigilant sur la conservation de tout ce qui est acheté à la coupe », préconise la nutritionniste. Un poisson frais doit être, comme son nom l’indique, consommé frais. Si sa peau est terne et que son œil n’est plus vif, ne le mangez pas.

4. Les œufs
Il faut être « très attentif aux œufs », conseille la Dr Corinne Chicheportiche-Ayache. Ceux-ci peuvent être en principe consommés jusqu’à 28 jours après la ponte, « mais les œufs restent parfois en rayon dans les supermarchés 21 jours », signale-t-elle. Pour les œufs durs, la nutritionniste conseille même de ne pas dépasser « trois semaines après la date de ponte ». La membrane de l’œuf, plus ou moins poreuse, s’amoindrit « et le risque, c’est que les germes passent ».

Privilégiez donc, en faisant vos courses, les œufs aux dates de ponte les plus proches. Il en va de même pour toutes les autres denrées en général, tentez de faire attention aux dates de péremption. Enfin, si la coquille est fendue, il faut jeter l’œuf, insiste la nutritionniste. Si la coquille est sale, mieux vaut éviter de la laver sous l’eau car cela « diminue l’imperméabilité de la coquille et augmente le risque de contamination », explique-t-elle.

5. Les plats cuisinés
Les plats préparés aux dates de péremption dépassées sont eux aussi à éliminer de vos placards. « Notamment tous ceux avec des sauces et des crèmes, soit la quasi-majorité des plats cuisinés, qu’il faut consommer tout de suite, recommande la nutritionniste. Les autres peuvent être mangés grand maximum deux jours après la date limite indiquée sur l’emballage. »

6. Le fromage
Comme pour le vin, on pense souvent (à tort) qu’un fromage est meilleur quand il prend de l’âge. On le laisse mûrir au fond du bac dans l’espoir d’une apparition de saveurs sensationnelles. Que nenni. « Tout dépend du mode de préparation, explique Corinne Chicheportiche-Ayache. Par exemple, un fromage au lait cru, c’est-à-dire non-pasteurisé, est à proscrire totalement s’il est périmé. »

Les autres, en revanche, peuvent encore être consommés pendant quelques jours après la date fatidique, « mais pas plus d’une semaine », préconise-t-elle. Enfin, que ce soit pour le fromage ou pour tout autre aliment, lorsque des traces de moisissures apparaissent, mieux vaut s’abstenir de le manger.

Pourquoi manger du chocolat peut vous rendre plus intelligent

Quoi de mieux que d’allier l’utile à l’agréable… Des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont établi que manger du chocolat ou boire un bon verre de cacao serait bénéfique à notre cerveau.

C’est une (très) bonne nouvelle pour tous les amateurs de cacao et les aficionados de la tasse de chocolat chaud au petit-déjeuner. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature le 24 novembre, consommer cette petite douceur sucrée nous rendrait en effet plus intelligent.

Comment ? Le chocolat contient des molécules de flavonoïdes. Ces pigments végétaux de la famille des polyphénols aideraient à booster nos capacités cognitives. On vous explique.

Une étude en « double aveugle »
Les flavonoïdes, des antioxydants d’exception présents dans la fève de cacao, favorisent la circulation du sang, renforcent nos vaisseaux sanguins et nous protègent contre les maladies vasculaires… Ils seraient en outre capables de nous rendre « plus intelligents », en nous « protégeant contre le vieillissement cognitif », selon les auteurs de l’étude parue dans Nature.

Pour le démontrer, ces chercheurs américains et anglais de l’Université de l’Illinois ont fait passer des tests cognitifs à 18 jeunes adultes en bonne santé et non-fumeurs.

Après avoir préparé deux boissons à base de cacao (acheté en grande surface), l’une très riche en flavanols, l’autre beaucoup moins, les chercheurs les ont distribuées aux participants de façon aléatoire et « en double aveugle ». Objectif : ne pas influencer les scientifiques ni les participants, et éviter ainsi d’avoir un résultat biaisé.

Deux heures après la consommation de ces boissons, les scientifiques sont ensuite passés à la dernière étape de leur expérience en faisant respirer aux participants de l’air contenant 5 % de dioxyde de carbone (soit 100 fois plus que la concentration normale dans l’air). Une technique qui a pour effet d’augmenter le flux sanguin vers le cerveau et permettant ainsi de tester la réactivité du système vasculaire cérébral.

Un cerveau mieux oxygéné
Une fois tout ce protocole mis en place, l’équipe de chercheurs a enfin pu mesurer l’impact de la consommation de flavanols sur le cerveau. Pour ce faire, ils ont observé l’oxygénation dans le cortex frontal des participants, « une région du cerveau qui joue un rôle clé dans la planification, la régulation du comportement et la prise de décision ».

Le constat fut sans appel : les participants ayant consommé la boisson la plus concentrée en flavanols ont eu une réponse d’oxygénation cérébrale plus forte et plus rapide que ceux ayant consommé la boisson la moins concentrée.

« Les niveaux d’oxygénation maximale étaient plus de trois fois plus élevés chez ceux ayant consommé le cacao à haute teneur en flavanols, et la réponse d’oxygénation était environ une minute plus rapide », précise Catarina Rendeiro, co-autrice de l’étude, dans le blog de l’Université de l’Illinois.

Bénéfique pour les « tâches cognitives difficiles »
Après avoir ingéré la boisson plus concentrée en flavanols de cacao, les participants ont en outre obtenu de meilleurs résultats aux tests cognitifs les plus difficiles auxquels ils ont été soumis. Ils ont notamment subi le test « Stroop », censé évaluer l’attention d’un candidat malgré la présence d’un élément « interférent ».

Ils ont dû par exemple réaliser le test du « bon mot » dans un temps imparti, où il leur était demandé de nommer la couleur dans laquelle était écrit un mot, alors même que le mot désignait une autre couleur. Par exemple, le mot « rouge » écrit en bleu.

Les participants ayant ingéré la plus forte consommation de flavanols ont ainsi résolu correctement ces tests complexes « 11 % plus rapidement qu’ils ne le faisaient au départ sans avoir consommé la boisson » ou « par rapport à ceux ayant consommé une boisson moins riche en flavanols ».

Il n’y avait cependant aucune différence notable de performance sur les tâches les plus faciles, ce qui suggère que « les flavanols pourraient être bénéfiques uniquement lors de tâches cognitives plus difficiles », conclut Catarina Rendeiro.

C’est quoi la vraie différence entre une crêpe et une galette ?

On les adore, et pas seulement à la Chandeleur ! Mais y-a-t-il vraiment une différence entre crêpes et galettes ? On a mené l’enquête !

Une question de région

Selon le chef Baptiste Bianic, en Basse Bretagne (c’est-à-dire dans les départements du Finistère et du Morbihan), personne ne vous parlera de galette. Pour les habitants de cette région, il n’existe que les crêpes du plat au dessert, point final !

En revanche, en Haute Bretagne (Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, parties orientales du Morbihan et des Côtes-d’Armor), on parle le plus souvent de « galette » pour le plat principal et de « crêpe » pour les desserts.

Finalement, personne n’a raison ou n’a tort… c’est simplement une question de point de vue et de géographie !

Quid du choix des ingrédients ?

En règle générale, la galette désigne les préparations salées à base de blé noir, le froment étant réservé aux crêpes sucrées. Rappelons que le « blé noir » n’est pas une céréale et n’a rien à voir avec le blé (atout de taille pour les intolérants au gluten !). Il s’agit d’une plante de la famille des polygonacées (comme l’oseille ou la rhubarbe) originaire d’Asie …. et qui se cultive beaucoup en Bretagne. Dans la recette authentique, la pâte à galette se fait uniquement avec de la farine de sarrasin, de l’eau et du sel.

Cela dit, il est tout à fait possible de faire du sucré avec de la pâte au blé noir et du salé avec du froment ! Ainsi, comme l’explique notre chef crêpier, on peut tout à fait réaliser une crêpe « beurre–sucre » avec une pâte à base de sarrasin ….de même qu’une pâte à crêpe au froment peut sans problème être utilisée pour concocter une « crêpe complète » (œuf, jambon, fromage)

S’agit-il d’une question d’épaisseur de la crêpe ou de la galette ?

Une galette se veut plus épaisse, notamment si elle est préparée sur le « Billig » (cet appareil typiquement breton spécialement conçu pour réaliser des crêpes et des galettes). Une crêpe est en général beaucoup plus fine qu’une galette. Elle peut même être qualifiée de « crêpe dentelle » lorsqu’elle est particulièrement fine et beurrée.

L’info bonus : comment reconnaître une bonne crêpe (ou une bonne galette !) ?

Une bonne crêpe, c’est d’abord une pâte réalisée avec de bons produits, un temps de repos adapté (une pâte à galette de blé noir repose idéalement 12 h), et une bonne cuisson.

On peut aussi reconnaître une bonne crêpe ou galette selon sa couleur et sa cuisson. Ainsi, une « beurre sucre » réussie sera bien dorée, ni trop blanche ni trop foncée. C’est tout le talent du crêpier que de trouver le juste milieu !

Alors crêpes ou galettes, finalement, le plus important n’est-il pas qu’elles soient bonnes et qu’elles nous plaisent, tout simplement ? !

Les 6 bienfaits étonnants du gingembre


Energisant, aphrodisiaque et même utile pour lutter contre certaines maladies graves, le gingembre est un aliment aux nombreuses vertus.
Qu’il soit consommé frais – en tisane et en jus par exemple -,mariné pour parfumer une viande, confit, en poudre, ou encore mijoté dans un plat, le gingembre présente de nombreux bienfaits pour l’organisme. Voici six raisons de passer outre le goût piquant de cette racine.

1/ Des vertus aphrodisiaques
Envie de donner un petit coup de boost à votre libido ? Pourquoi ne pas essayer le gingembre ?

La plante aurait en effet des vertus aphrodisiaques pour les hommes comme pour les femmes. Le gingérol, une des substances présentes dans la racine, serait à l’origine d’une action stimulante et revitalisante pour l’organisme. Le gingembre aurait également un effet vasodilatateur utile pour favoriser l’érection. Il est conseillé de le consommer avec du ginseng pour décupler ses effets.
Toutefois, les effets aphrodisiaques du gingembre n’ont pas été démontrés scientifiquement.

2/ Des propriétés anti-inflammatoires et anti-virales
Utilisé en médecine chinoise, le gingembre a également un effet anti-inflammatoire. Le rhizome de la plante contient en effet de l’oléorésine constituée de shogaol et de gingérol permettant de combattre les inflammations.

Associé au curcuma, un autre inflammatoire naturel, l’aliment peut donc s’avérer efficace pour calmer les douleurs liés à l’arthrose, à la maladie de Crohn, à l’endométriose ainsi qu’à l’ensemble des maladies inflammatoires.
Mais ce n’est pas tout puisque le gingembre a aussi des vertues anti-virales. Râpé puis infusé dans de l’eau chaude, il représentera notamment un très bon remède naturel contre le rhume.

3/ Un puissant antioxydant
Le gingembre fait partie des aliments les plus antioxydants avec le brocoli, les myrtilles, le cassis, la grenade, le curcuma et le thé vert.

En neutralisant les radicaux libres, les antioxydants permettent de lutter contre le vieillissement cellulaire et contre certaines maladies comme le cancer et les atteintes cardio-vasculaires.
Ses effets antioxydants seraient décuplés en le cuisinant avec de l’ail et de l’oignon.

4/ Un effet énergisant
Mais ce n’est pas tout puisque le gingembre serait aussi un excellent allié contre les coups de fatigue.

Contenant de nombreuses vitamines, des sels minéraux et des oligo-éléments, cette plante permet de stimuler naturellement l’organisme. Il aurait aussi pour vertu de renforcer les défenses immunitaires.

5/ Un anti-nausées et vomissements
La racine peut aussi s’avérer un bon médicament naturel pour soulager les nausées ou les vomissements. Râpé et infusé dans de l’eau chaude, ou en extrayant son jus, le gingembre offre un effet anti-nausées. Ajoutez du jus de citron dans votre préparation pour plus d’efficacité.

De plus, le gingembre frais est aussi efficace contre les ballonnements et autres problèmes de digestion.

6/ Un allié contre le diabète
Plusieurs études ont démontré que la consommation régulière de gingembre en poudre aurait des effets positifs pour les personnes souffrant de diabète de type 2.
Elle permettrait de diminuer le taux de glucose dans le sang d’une part, et de réduire la résistance à l’insuline, d’autre part.

L’entreprise Mars a publié un brevet pour fabriquer du chocolat… qui ne fond pas

Malgré le plaisir qu’elle procure aux gourmands, la nature fondante du chocolat reste problématique pour les industriels de la confiserie. Elle complique notamment le stockage, le transport ou la manipulation des produits. L’entreprise Mars aurait trouvé une solution sous la forme d’une recette de chocolat capable de supporter, sans fondre, des températures pouvant aller jusqu’à 37 degrés Celsius.

Le géant de la confiserie Mars aurait découvert le secret du chocolat qui ne fond pas, ou en tout cas qui fond moins vite que le produit traditionnel. L’entreprise a déposé un brevet international concernant cette innovation. Le document officiel rendu public le 28 février dernier indique que les chercheurs de l’entreprise ont effectué plusieurs tests au cours desquels leur formule de chocolat n’a commencé à fondre qu’à 32,7, puis 35 et enfin 37,7 degrés Celsius, rapporte le média Food & Wine.

Des explications accompagnant le brevet précisent que la température de fonte habituelle du chocolat avoisine 30 degrés Celsius. Mars aurait réussi sa prouesse en remplaçant le beurre de cacao – traditionnellement utilisé dans la fabrication du chocolat – par un polyol naturel aux caractéristiques bien particulières. La substance possède un point d’ébullition qui atteint, voire dépasse, les 40,5 degrés Celsius, permettant de retarder le seuil de fonte.

Difficultés de stockage, transport et manipulation
Food & Wine note cependant que la nature exacte du polyol utilisé n’a pas été précisée par Mars. L’entreprise qui possède les marques M & M’s, Mars, Snickers, Twix ou encore Bounty n’a pas non plus communiqué sur la date de sortie des confiseries fabriquées avec ce nouveau chocolat. La nature des produits qui bénéficieront de cette innovation n’est pas davantage connue.

Le créateur de la barre chocolatée explique par ailleurs avoir mis au point un emballage composé de plusieurs couches, un procédé ralentissant également la fonte du chocolat. Dans son brevet, le groupe met pourtant en avant l’importance de « la capacité du chocolat à fondre rapidement et entièrement afin de procurer au consommateur une expérience alimentaire grasse et agréable« . Mais il met également en avant des problématiques en matière de stockage, de transport et de manipulation, particulièrement dans les pays chauds.

Comment détecter un whisky contrefait sans ouvrir la bouteille ?

Rien de tel que le plaisir de siroter un bon whisky. Mais comment être sûr d’apprécier le bon breuvage, et non une contrefaçon bon marché ? Bonne nouvelle : des physiciens ont développé un moyen de tester l’authenticité des bouteilles sans jamais avoir à les ouvrir.

La demande de whiskies rares (et donc très coûteux) étant en plein essor, on observe en parallèle une augmentation du nombre de bouteilles contrefaites infiltrant le marché. Ces “faux” représentent un véritable problème économique pour le producteur, mais aussi un problème de santé potentiel pour le consommateur. Et le phénomène est plus courant qu’on ne le pense.

Dans le cadre d’une étude menée en 2018 notamment, des chercheurs avaient effectué une datation au radiocarbone de 55 bouteilles sélectionnées au hasard dans des ventes aux enchères. Les tests, menés au Centre de recherche environnementale des universités écossaises (East Kilbride), avaient été sans appel. Sur cet échantillon, 21 d’entre elles étaient en effet soit des “faux”, soit des whiskies non distillés au cours de l’année indiquée sur l’étiquette. Parmi ces 21 bouteilles, dix étaient tout de même censées être des scotchs single malt de 1900, ou plus anciens encore.

À chaque whisky son “empreinte”
Les whiskies sont des boissons incroyablement complexes. Le temps passé dans un fut, ou encore l’âge et la composition de ce dernier, produisent une signature chimique unique. C’est la compréhension détaillée de cette composition chimique qui permet de faire la différence entre un whisky rare et une contrefaçon.

Dans cet esprit, les chercheurs tentent de développer des techniques permettant justement de mieux appréhender tous ces composés.

Une équipe de l’Université de Glasgow avait annoncé l’année dernière la mise au point d’une langue artificielle capable de distinguer une multitude de single malts. Quelle qu’en soit la marque, le fût dans lequel il a été vieilli, ou même son âge, ce dispositif serait capable de l’identifier.

L’inconvénient de cette méthode est qu’elle nécessite l’ouverture des bouteilles, mais aussi de retirer une petite quantité de son contenu pour effectuer les tests. Ce qui s’avère très problématique pour des bouteilles à plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est pourquoi beaucoup préfèrent éviter.

Analyser le whisky par spectroscopie
D’autres chercheurs s’intéressent également à l’utilisation de la spectroscopie pour identifier les composés chimiques à l’intérieur d’une bouteille de whisky.

De manière très grossière, l’idée consiste à projeter un rayon laser sur une bouteille. Les photons issus du rayonnement transfèrent aux composés analysés une énergie qui excite les molécules, atomes ou ions traversés. Ainsi, une partie du rayonnement incident est absorbé. Il ressort alors différentes longueurs d’onde (couleurs) qui correspondent aux composés chimiques présents à l’intérieur.

La technique est déjà connue et expérimentée depuis quelques années. Son principal défi est que les bouteilles en verre elles-mêmes produisent un signal spectral important, qui éclipse les autres. De ce fait, il est ensuite compliqué de discerner les véritables composés contenus à l’intérieur.

C’est pourquoi, jusqu’à présent, la technique de spectroscopie nécessitait, là encore, d’ouvrir la bouteille pour en sortir le whisky.

Une méthode non intrusive
Pour contourner ce problème, les chercheurs du Scotch Whiskey Research Institute (SWSRI) d’Édimbourg (Écosse), ont développé une nouvelle méthode.

Plutôt que d’éclairer la bouteille avec un faisceau laser standard, l’équipe trouvé le moyen de façonner la lumière afin de produire un anneau laser sur la surface de la bouteille ET un point étroitement focalisé sur le contenu liquide. Étant donné que le signal du verre de la bouteille et celui du contenu se retrouvent sur des positions différentes, un détecteur permet alors de n’enregistrer que le signal du contenu.

À terme, l’idée serait de mettre au point un spectromètre portable permettant aux professionnels de mesurer ces différentes compositions chimiques avec un minimum de formation. Notez que, si vous n’êtes pas très whisky, les chercheurs ont démontré que la méthode fonctionnait également avec la vodka et le gin.

La moutarde, un indispensable sur nos tables

Elle pique, elle grattouille, elle nous monte au nez mais elle est toujours la bienvenue pour accompagner nos viandes et pimper nos assaisonnements…

Sel, poivre et moutarde… Voilà un trio inséparable ! Mustard de l’autre côté de l’Atlantique ou Moster chez nos amis allemands, la moutarde aime la compagnie des hot dogs ou des bretzels. Mais pas que.

Déjà préparée par les Romains avec du moût de raisin, la moutarde est un condiment qui a traversé les âges. On a coutume de citer la moutarde de Dijon mais il faut savoir que cette appellation correspond à un procédé de fabrication, il ne s’agit pas d’une appellation d’origine protégée. Il existe en revanche une IGP (indication géographique protégée) en Bourgogne depuis plus de 10 ans. Une bonne nouvelle qui a incité de nombreux producteurs bourguignons à relancer la culture de la petite graine de moutarde.

La moutarde de Dijon peut être fabriquée avec des graines provenant d’Inde, du Canada mais aussi du Népal ou de Russie. En Inde, les graines de moutarde sont utilisées comme des épices.

Petites mais puissantes…
Les graines ne mesurent pas plus de 2 millimètres, elles peuvent être de différentes couleurs : noires, jaunes ou blanches. Elles peuvent être utilisées dans les marinades. Vous en trouverez aussi dans les pots de cornichons, associées à du vinaigre, elles permettent de conserver les aliments.

On peut aussi s’amuser à les faire germer et les mélanger à du fromage blanc. Ce sera parfait avec des légumes crus, à l’apéritif.

Essayer la moutarde maison…
Des graines de moutarde, de l’eau, du vinaigre de cidre, du miel, du curcuma… Et, une pincée de magie vous dira Marc Désarménien, dirigeant et petit-fils du moutardier Edmond Fallot à Beaune, en Bourgogne.

Outre un parcours de visite très bien conçu autour de la moutarde, vous pourrez participer à des ateliers de fabrication de moutarde.

Vous l’aimez comment la moutarde ?
La moutarde fine est plus piquante que la moutarde à l’ancienne où les graines sont simplement broyées.
La moutarde aime la compagnie, elle se décline à l’infini, au basilic, à la noix, aux fines herbes, à l’estragon, au miel…
Les Suisses, dans le canton de Fribourg, savourent la moutarde de Bénichon sur une tranche de brioche, comme la confiture.

Qu’allons-nous adopter comme alimentation en 2050 ?

Quelle révolution se prépare dans nos assiettes ? Les gélules vont-elles remplacer le traditionnel steak-frite-salade ? Loin des clichés, l’Inserm dresse les tendances de ces 50 prochaines années pour faire face à une « crise alimentaire » sans précédent…

Selon le rapport annuel de l’Inserm dans son numéro de mars 2020, l’alimentation représente un enjeu crucial pour notre siècle. En effet, d’une part, selon Mathilde Touvier – épidémiologiste et directrice de l’Eren – nos systèmes alimentaires ne sont guère efficaces à l’heure actuelle. Trop sucré, trop salé, trop riche en graisses saturées,… Ces mauvaises habitudes alimentaires sont à la base d’une pandémie d’obésité et de malnutrition. L’ONU parle même de près de 50% de la population qui serait mal nourrie. D’autre part, face au changement climatique, l’impact environnemental de l’alimentation pèse lourd dans la balance. Les raisons sont variées : surconsommation des ressources naturelles, gaspillage de l’eau, déforestation et pollution en tout genre complètent un tableau déjà bien noir.

Nous sommes à l’aube d’une 5e transition alimentaire qui a débuté au début des années 2000 avec un souci de la population de mieux s’alimenter et de préserver l’environnement. Toujours selon notre experte, il faut : «Pour préserver la santé des populations et éviter de renoncer à protéger notre planète ou à nourrir tout le monde, nous n’aurons pas le choix : il nous faudra impérativement changer nos modes de production et nos habitudes alimentaires ». Selon le FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la tendance sera donc d’aller vers une alimentation durable. Certes des changements dans l’assiette se dessinent. Toutefois, ce ne sont pas forcément ceux que l’on attend !

Halte aux clichés : les superaliments ne sont pas l’avenir

Bonne nouvelle ! Les superaliments et gélules ne seront pas le futur de la cuisine. Pourquoi donc ? Car manger est avant tout une affaire de culture, de goûts et de pratiques sociales et doit rester un plaisir. Comme le corps médical le conseille actuellement, il est nécessaire de diversifier son alimentation tout en la gardant équilibrée pour non seulement subvenir à ses besoins, mais aussi diminuer la concentration intégrée de polluants. La pillule « alimentaire » a de quoi nous laisser sur notre faim…aussi bien visuelle que gustative et donc, ce n’est pas demain la veille qu’elle trônera au milieu de notre assiette.

La part belle aux végétaux

Ce n’est pas nouveau, nous ne consommons pas assez de végétaux. A l’avenir, il est toujours recommandé de manger 5 fruits et légumes par jours. Toutefois, on suggère aussi d’incorporer les légumineuses, les céréales et fruits à coque non salés à notre alimentation. Ceux-ci, riches en fibres, favorisent le transit et contrôlent le taux de cholestérol pour prévenir du diabète et des maladies cardiaques. Outre ces bénéfices, certaines études avancent qu’ils seraient aussi bons pour lutter contre l’anxiété et la dépression.

Le boum du « bio » et du « local »

Pour contrer le réchauffement climatique, il serait nécessaire de favoriser une production locale et de saison. Ainsi, cela éviterait notamment les cultures hors saisons en serre et la pollution engendrée par les transports.
En outre, privilégier le bio serait gage de « non-pesticides » et contribuerait indirectement à prendre soin de la planète et de notre corps. Mais est-ce que le 100% bio est vraiment faisable ? Selon une étude de l’Eren, cette hypothèse est possible si deux conditions sont remplies : la première est de limiter le gaspillage alimentaire, 30% de l’alimentation produite; la seconde est de limiter l’usage de produits animaliers afin de diminuer la concurrence entre la production humaine et animale.

La fin des aliments gras et ultra-transformés

Depuis 2016, le gouvernement français a mis en place le nutri-score, un système d’étiquetage nutritionnel à 5 niveaux allant de A à D : la lettre A désignant l’alimentation la plus saine comprenant ,notamment les légumes et yaourt nature, et la lettre D la moins équilibrée, reprenant la « junk food » et les produits transformés majoritairement. Ce système a été repris par d’autres gouvernements dont la Belgique. Dans le futur, les produits notés « D » et « E » seront donc à proscrire car ils auraient des effets négatifs sur notre santé à long terme, notamment en favorisant le risque de cancers, les maladies cardiovasculaires, l’obésité et la mortalité. Les aliments de type « D » et « E », étant les moins bons, seront donc à éviter dans le futur.

Adieu à la viande ? Pas de si tôt…

Surconsommée (plus de 500g par semaine), la viande rouge, telle que le bœuf ou le cheval, favoriserait le diabète et les maladies cardiovasculaires car elle comprend beaucoup de « mauvaises graisses », appelées acide-gras saturés. Celles-ci peuvent engendrer des maladies d’ordre cardiovasculaire. Toutefois, loin de la bannir de notre assiette, on conseille d’adopter un régime flexitarien : essentiellement des protéines végétales avec une consommation de viande une fois par semaine environ. Un monde 100% vegan est donc bien loin.

Les probiotiques revisités

De nouveaux probiotiques pourraient faire leur apparition sur le marché tel que l’Amibiote. Incorporés à des yaourts ou céréales, ils se révèlent excellents pour la santé. Les marques ont notamment joué sur cet effet de mode telle que la marque de yaourt Activia renfermant le Bifidus actif regularis, une sorte de probiotiques.

Cependant, selon Matteo Serino – chercheur à lnserm à l’IRSD de Toulouse – la tendance des produits à base de probiotiques et prébiotiques ne va pas se généraliser. En effet, cela restera réservé aux personnes dont la microbiote a été altérée : chaque individu ayant un microbiote propre.

Les novel foods , une percée contrastée

Les novel foods, ou « nouveaux aliments » dans sa version française, tels que les micro-algues ou insectes, souvent vantés par les médias, semblent être une des tendances fortes à venir.

Riches en protéines, ces derniers ont une valeur proche de celle de la viande. En outre, leur élevage est moins polluant que le traditionnel élevage bovin : selon le FAO – l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture – 1kg d’insectes émet 100X moins de gaz à effet de serre qu’1kg de porc. Les algues telles que la spiruline, quant à elles, sont aussi riches en protéines.

Néanmoins, il semble peu probable que cette tendance s’installe dans nos mentalités. Plusieurs raisons peuvent expliquer. Interdits actuellement à la consommation, ils doivent être évalués par l’Efsa – l’Autorité européenne de sécurité des aliments . Nos pratiques culinaires sont loin d’être compatibles avec les asticots et autres verts…même transformés pour le moment.

Quant à la viande in vitro ? Il est encore plus improbable que celle-ci perce dans nos assiettes. En effet, depuis 2013 avec le premier steak créé en laboratoire, la population se méfie des innovations de ce genre. Ils craignent des risques pour leur santé. Elle serait donc même plus rejetée que les insectes, jugés naturels eux !

Décidément, l’assiette de 2050 change peu de celle de 2020. Elle se veut un rien plus verte et équilibrée : plus de végétaux et produits sains pour la santé tout en évitant le gaspillage et la consommation intempestive de viandes et produits transformés. Elle donne presque envie. A voir si dans 30 ans, notre palais , lui aussi, sera de cet avis !

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Comment réussir la cuisson d’un œuf dur ou d’un œuf mollet à tous les coups

Une histoire de temps et de température.

Pour réussir à coup sûr la cuisson de vos œufs, il suffit d’être un brin méthodique en se munissant d’un chronomètre, d’œufs à température ambiante (les œufs n’ont absolument pas besoin d’être conservés au frais), et de glaçons pour stopper la cuisson. Ne reste plus qu’à les accompagner d’une mayo maison pour l’œuf dur ou de faire flotter l’œuf mollet dans votre bol de ramen.

#1. Cuisson


Porter un grand volume d’eau à frémissement. Plonger délicatement les œufs dans l’eau. Les retirer à 6 minutes pour les œufs mollets et à 9 minutes pour les œufs durs en les plongeant directement dans un grand volume d’eau glacée pour arrêter la cuisson.

#2. Écaler


Taper délicatement vos œufs sur une surface dure et les écaler sous un filet d’eau en commençant par le « cul » de l’œuf afin que l’eau passe entre la membrane et l’œuf et que la coquille se retire facilement sans abîmer le blanc. Servir tout simplement avec du poivre noir et de la fleur de sel, ou évidemment avec une mayo maison.

Voici la méthode la plus saine pour faire son café

Le café est l’une des boissons les plus consommées dans le monde. Une étude norvégienne a montré que la façon dont on le prépare, selon que l’on utilise ou non un filtre, aurait une influence sur la santé des consommateurs.

Dans le monde, plus de 2,6 milliards de tasses de café sont consommées chaque année. Qu’elle soit choisie pour donner de l’énergie ou pour sa saveur, cette boisson est l’une des plus consommées au monde.

Sucré, cappuccino, latté… le café se boit à toutes les sauces. Mais une étude menée en Norvège explique que c’est la façon dont le café est filtré qui compterait le plus pour la santé.

Une étude de grande ampleur

Publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology le 22 avril, cette étude est le fruit d’un travail de longue haleine, mené pendant 20 ans sur plus de 500 000 Norvégiens âgés de 20 à 79 ans.

Ce qui a déjà été montré dans plusieurs études, notamment celle publiée en 2018 dans le JAMA International Medicine, c’est que boire du café peut être bon pour la santé, notamment grâce aux antioxydants qui entrent dans sa composition.

Autre chose déjà prouvée : le café peut aussi avoir de mauvais effets sur le corps, en augmentant les risques d’accidents cardiovasculaires lorsqu’il est surconsommé, notamment si la personne est fumeuse ou souffre de cholestérol par exemple.

Café et cholestérol

En effet, le cafestol entre dans la composition du café, et aurait pour effet d’élever le taux de mauvais cholestérol dans le sang, lorsque le café est surconsommé.

Ce qui est nouveau dans cette récente étude norvégienne, c’est le filtrage du café. S’il n’est pas filtré, le café va être plus riche en cafestol, et augmenter le cholestérol sanguin. A contrario, lorsqu’il est passé au filtre, cela « réduit le risque de crise cardiaque et de décès prématuré« , explique Dag Thelle, professeur de santé à l’université d’Oslo en Norvège, et auteur de l’étude.

Sur cette dernière, on peut voir que le café filtré est associé à une réduction de 15 % du risque de décès, peu importe la cause. Dans le détail, on note moins 12 % de risque de décès par maladie cardiovasculaire chez les hommes, et moins 20 % chez les femmes, par rapport à la consommation de café non filtré.

Pourquoi filtrer son café ?

Si l’on regarde de plus près les résultats, ceux qui ont bu entre une et quatre tasses de café par jour pendant ces vingt ans ont le taux de mortalité le plus faible. « Le fait que ceux qui boivent du café filtré s’en sortent mieux que ceux qui en boivent du non filtré ne peut pas être expliqué par une autre variable comme l’âge, le sexe, ou les habitudes de vie », explique Dag Thelle.

Ce qui interpelle également, c’est que ces personnes qui boivent entre une et quatre tasses de café par jour ont même une espérance de vie supérieure à celles qui ne boivent pas du tout de café. Quoi qu’il en soit, cette boisson star peut être bonne pour la santé, à condition de la filtrer avec un filtre en papier par exemple, et de la consommer avec modération.

Farine T45, T55, etc. : les astuces pour y comprendre quelque chose

Quand on se lance dans la préparation d’un pain complet, d’une brioche ou d’un gâteau au yaourt, on n’a pas envie de se louper. Mais quand on voit écrit T65 sur la recette et que l’on a que de la farine de blé T45 qui traîne dans le placard, on se demande bien s’il y a une vraie différence et, surtout, si ça va jouer un rôle sur notre préparation. Est-ce que c’est grave d’utiliser de la farine T45 au lieu de la T55 ? Quelles sont leurs différences ? Quand utiliser la farine T110 ? On répond à toutes vos questions dans cet article.

Commençons par le commencement : Le T correspond au type de farine, et le chiffre qui suit correspond au niveau de raffinage de la farine. Plus le chiffre est élevé(T110, T150), moins la farine est raffinée, c’est-à-dire qu’il y aura + d’enveloppe de blé (le son). Mais concrètement, ça change quoi ?

Côté nutrition : le son contient beaucoup de fibres ainsi que des sucres lents. Plus une farine est complète, meilleure elle sera en termes nutritionnels.

Côté utilisation : plus la farine est complète, et plus elle absorbera les liquides en donnant un résultat plus compacte. Choisissez donc votre farine en fonction de ce que vous voulez faire. Du pain complet ? Prenez de la farine T110 ou T150. Si l’on veut faire une brioche ou autre pâte levée, on utilisera au contraire des farines très raffinées (type T45 ou T55) qui ont l’avantage de contenir plus de gluten et donc plus d’élasticité aux pâtes.

Attention : les farines complètes et semi-complètes donnent un petit goût rustique aux préparations, ce qui n’est pas toujours voulu dans certains gâteaux.