Beaver Tails Maison (Queues de Castor)

Beaver Tails Maison (Queues de Castor)

Les ingrédients

  • 400 g de farine
  • 50 g de sucre
  • 1/2 c. à café de sel
  • 1 sachet de levure boulangère sèche (7 g)
  • 180 ml de lait tiède
  • 1 œuf
  • 40 g de beurre fondu
  • Huile pour friture
  • 100 g de sucre fin (pour l’enrobage)
  • 1 c. à café de cannelle (optionnelle mais traditionnelle)

La préparation

  1. Préparer la pâte
    Mélange la farine, le sucre, le sel et la levure. Ajoute le lait tiède, l’œuf et le beurre fondu. Pétris 5 min jusqu’à obtenir une pâte souple et lisse.
  2. Laisser lever
    Couvre et laisse lever 1 h jusqu’à ce que la pâte double de volume.
  3. Façonner les beaver tails
    Dégaze la pâte puis forme 8 boules. Étale chaque boule en forme ovale fine (comme une queue de castor).
  4. Faire frire
    Chauffe l’huile à 180°C. Dépose les pâtons un par un et fais frire 1 minute par côté, jusqu’à obtenir une belle couleur dorée.
  5. Enrobage sucré
    Égoutte légèrement, puis roule immédiatement les beaver tails dans le sucre (et la cannelle si utilisée).
  6. Astuce pour faciliter la recette
    Laisse reposer les disques 5 minutes avant de frire : cela évite qu’ils se rétractent dans l’huile.
  7. Ingrédient à échanger
    Tu peux remplacer la cannelle par du cacao pour une version chocolatée très gourmande.
  8. Astuce de cuisson
    Ne surcharge pas la friteuse : cuire un ou deux beaver tails à la fois permet une friture régulière et évite qu’ils absorbent trop d’huile.

Pancakes américains épais au sirop d’érable

Pancakes américains épais au sirop d’érable

Les ingrédients

  • Farine – 180 g
  • Sucre – 25 g
  • Œuf – 1
  • Lait – 230 ml
  • Beurre fondu – 30 g
  • Levure chimique – 2 c. à café
  • Sel – 1 pincée
  • Beurre – 1 petit cube pour le dessus
  • Sirop d’érable – généreuse quantité pour napper

La préparation

  1. Mélanger les ingrédients secs
    Dans un grand bol, mélange la farine, le sucre, la levure et le sel.
  2. Ajouter les ingrédients liquides
    Dans un autre bol, fouette l’œuf avec le lait. Ajoute le beurre fondu tiédi.
  3. Former la pâte
    Verse le mélange liquide dans le sec. Mélange doucement : la pâte doit être légèrement grumeleuse (c’est le secret du moelleux).
  4. Chauffer la poêle
    Fais chauffer une poêle bien antiadhésive. Huile-la légèrement.
  5. Cuire les pancakes
    Dépose une petite louche de pâte. Quand des bulles apparaissent en surface, retourne délicatement et poursuis la cuisson 1 minute.
  6. Former la pile épaisse
    Empile les pancakes bien dorés les uns sur les autres pour garder la chaleur et la texture moelleuse.
  7. Ajouter le beurre
    Pose un petit cube de beurre sur le dessus pour qu’il fonde joliment.
  8. Verser le sirop d’érable
    Nappe abondamment de sirop d’érable chaud, comme sur la photo, jusqu’à ce qu’il coule sur les côtés.
  9. Astuce pour faciliter la recette
    Laisse reposer la pâte 5 minutes avant cuisson pour des pancakes encore plus gonflés.
  10. Ingrédient à échanger
    Remplace le beurre fondu par de l’huile de coco fondue pour une version plus légère.
  11. Astuce de cuisson
    Cuire à feu moyen-doux : un feu trop fort colore trop vite sans laisser l’intérieur devenir bien fluffy.

Beignets Sucrés Moelleux

Beignets Sucrés Moelleux

Les ingrédients

  • 450 g de farine
  • 1 œuf
  • 180 ml de lait tiède
  • 60 g de sucre
  • 60 g de beurre mou
  • 10 g de levure boulangère sèche (ou 20 g fraîche)
  • 1 pincée de sel
  • Sucre cristallisé pour l’enrobage

La préparation

  1. Mélanger les ingrédients secs
    Dans un grand bol, mélange la farine, le sucre, la levure et le sel.
  2. Ajouter les ingrédients liquides
    Ajoute l’œuf et le lait tiède, puis commence à pétrir pour former une pâte.
  3. Incorporer le beurre
    Ajoute le beurre mou en plusieurs fois et pétris 8 à 10 min jusqu’à une pâte souple et élastique.
  4. Laisser lever
    Couvre d’un linge et laisse pousser 1 heure : la pâte doit doubler de volume.
  5. Façonner les beignets
    Étale la pâte sur 1,5 cm d’épaisseur, découpe des cercles puis perce le centre pour former les beignets.
  6. Deuxième levée
    Dépose les beignets sur une plaque farinée et laisse lever encore 30 minutes.
  7. Cuire en friture
    Fais chauffer l’huile à 170°C. Plonge les beignets 1 minute de chaque côté jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
  8. Enrober de sucre
    Égoutte-les sur du papier absorbant puis roule-les dans le sucre cristallisé.
  9. Astuce pour faciliter la recette
    Pour une pâte parfaite à travailler : légèrement coller aux doigts = super moelleux après cuisson.
  10. Ingrédient à échanger
    Tu peux remplacer le lait par du lait végétal (avoine ou amande) sans changer la texture.
  11. Astuce de cuisson
    Fais toujours cuire à 170°C : plus chaud, ils brûlent ; plus froid, ils absorbent trop d’huile.

Tarte aux bleuets sauvages du Canada

Tarte aux bleuets sauvages du Canada

Les ingrédients

  • 600 g de bleuets sauvages (frais ou surgelés)
  • 120 g de sucre
  • 2 c. à soupe de fécule de maïs (Maïzena)
  • 1 c. à soupe de jus de citron
  • 1 c. à café de vanille
  • 20 g de beurre en petits dés
  • 2 pâtes brisées
  • 1 jaune d’œuf (pour la dorure)
  • 1 pincée de sel

La préparation

    Préparer les bleuets

  1. Mélange les bleuets avec le sucre, la fécule, le citron, la vanille et le sel.
  2. Laisse reposer 10 minutes : ils vont légèrement s’imbiber et rendre un jus violet intense.
  3. Foncer le moule

  4. Dépose la première pâte dans un moule à tarte et pique le fond avec une fourchette.
  5. Garnir généreusement

  6. Verse les bleuets dans le moule et répartis les petits morceaux de beurre par-dessus.
  7. Préparer le treillis

  8. Découpe la seconde pâte en bandes et forme un joli quadrillage sur toute la surface.
  9. Dorure

  10. Badigeonne le treillis avec le jaune d’œuf pour obtenir une finition brillante et dorée.
  11. Cuisson

  12. Enfourne 40 minutes à 190°C, jusqu’à ce que la pâte soit bien croustillante et que les bleuets bouillonnent.
  13. Repos

  14. Laisse tiédir au moins 30 minutes avant de découper : la garniture se fige et devient parfaite à servir.
  15. Astuce pour faciliter la recette

  16. Si tu utilises des bleuets surgelés, ne les décongèle pas : ajoute simplement 1 c. à soupe de fécule supplémentaire pour absorber l’humidité.
  17. Ingrédient à échanger

  18. Tu peux remplacer une partie des bleuets par des canneberges fraîches pour une touche acidulée canadienne typique.
  19. Astuce de cuisson

  20. Si les bords dorent trop vite, couvre-les avec un cercle de papier aluminium pour laisser le centre continuer à cuire sans brûler.

Terrine de Saumon Fumé Côte Ouest & Légumes Croquants

Terrine de Saumon Fumé Côte Ouest & Légumes Croquants

Les ingrédients

    Pour la garniture crémeuse

  • 200 g de fromage frais (type St-Môret / Philadelphia)
  • 1 c. à soupe de jus de citron
  • 1 petit poivron rouge (80 g), coupé en petits dés
  • 80 g de petits pois (cuits et refroidis)
  • 1 c. à soupe d’aneth ciselé
  • Sel, poivre
  • Pour la couche supérieure

  • 400 g de saumon fumé côte Ouest (pavés fumés au bois d’aulne, découpés en larges lamelles)
  • Quelques pluches d’aneth pour la finition

La préparation

  1. Préparer la base crémeuse
    Dans un saladier, mélange le fromage frais, le jus de citron, le poivron rouge, les petits pois et l’aneth. Assaisonne légèrement de sel et poivre.
  2. Chemiser le moule
    Tapisse un moule rectangulaire avec du film alimentaire pour faciliter le démoulage.
  3. Former la couche de saumon fumé
    Dispose les lamelles épaisses de saumon fumé côte Ouest au fond du moule, en les serrant bien pour former une surface régulière.
  4. Ajouter la préparation crémeuse
    Étale uniformément la préparation aux légumes par-dessus le saumon, en pressant légèrement pour éviter les bulles d’air.
  5. Repos au froid
    Couvre et laisse prendre au réfrigérateur au moins 4 h, idéalement toute une nuit, pour une texture ferme et nette à la coupe.
  6. Démouler et servir
    Retourne la terrine sur un plat. Retire délicatement le film alimentaire. Décore avec des brins d’aneth. Découpe en tranches épaisses et sers bien frais.
  7. Astuce pour faciliter la recette
    Mets ton moule au congélateur 10 minutes avant d’y déposer le saumon : il adhérera mieux et restera bien en place.
  8. Ingrédient à échanger
    Remplace les petits pois par du concombre en petits dés pour une version plus fraîche et croquante.
  9. Astuce de préparation
    Passe le couteau sous l’eau chaude avant de trancher pour obtenir des parts nettes, comme dans un service traiteur.

Bagels de Montréal au Sésame

Bagels de Montréal au Sésame

Les ingrédients

  • 500 g de farine
  • 40 g de sucre
  • 1 c. à café de sel
  • 8 g de levure sèche de boulanger
  • 250 ml d’eau tiède
  • 2 c. à soupe de miel (pour le pochage)
  • 60 g de graines de sésame

La préparation

    Mélanger les ingrédients secs

  1. Dans un grand bol, mélanger la farine, le sucre, le sel et la levure (en évitant le contact direct sel/levure).
  2. Ajouter l’eau tiède

  3. Verser l’eau tiède et pétrir 8 à 10 minutes pour obtenir une pâte souple, élastique et légèrement ferme, caractéristique des bagels montréalais.
  4. Première levée

  5. Couvrir le bol et laisser pousser 1 heure, jusqu’à ce que la pâte double de volume.
  6. Façonner les bagels

  7. Diviser la pâte en 8 portions égales, former des boules puis percer un trou au centre.
  8. Élargir délicatement le trou pour obtenir la forme typique.
  9. Préparer le pochage

  10. Porter une grande casserole d’eau à frémissement et ajouter le miel.
  11. Ce pochage donne le fameux goût légèrement sucré des bagels montréalais.
  12. Pocher les bagels

  13. Plonger les bagels 30 secondes de chaque côté.
  14. Les retirer avec une écumoire et les déposer sur une plaque.
  15. Enrober de sésame

  16. Parsemer généreusement chaque bagel de graines de sésame pour une couverture uniforme.
  17. Cuisson

  18. Enfourner 20 à 22 minutes à 200°C, jusqu’à obtenir une couleur bien dorée, brillante et une croûte légèrement ferme.
  19. Astuce pour faciliter la recette

  20. Humidifie légèrement tes mains avant de façonner les bagels : la pâte se lisse mieux et garde une belle forme ronde.
  21. Ingrédient à échanger

  22. Tu peux remplacer le sésame par du pavot pour obtenir une seconde version classique 100 % montréalaise.
  23. Astuce de cuisson

  24. Si tu veux une brillance encore plus intense, badigeonne-les juste avant cuisson avec un mélange jaune d’œuf + 1 c. à soupe d’eau.

Feuilletés dorés au sésame

Feuilletés dorés au sésame

Les ingrédients

  • Pâte feuilletée – 2 rouleaux
  • Farce neutre à base de fromage frais (type cream cheese) – 200 g
  • Sel & poivre – 1 pincée de chaque
  • Jaune d’œuf – 1 (pour dorer)
  • Graines de sésame blanc – 1 c. à soupe

La préparation

    Préparer la pâte feuilletée

  1. Déroule la pâte feuilletée et coupe-la en 6 grands rectangles réguliers.
  2. Déposer la farce

  3. Étale 1 à 2 c. à soupe de farce au fromage au centre de chaque rectangle.
  4. Assaisonne légèrement pour ne pas masquer la délicatesse du feuilletage.
  5. Former les chaussons allongés

  6. Replie chaque rectangle dans la longueur pour former un chausson fuselé.
  7. Presse les bords avec les doigts pour les sceller.
  8. Créer les stries décoratives

  9. Avec un couteau bien aiguisé, réalise des incisions parallèles sur le dessus, comme sur l’image, sans découper entièrement.
  10. Dorer

  11. Badigeonne généreusement le jaune d’œuf au pinceau pour obtenir la brillance caractéristique.
  12. Parsemer de sésame

  13. Saupoudre quelques graines de sésame sur chaque feuilleté.
  14. Cuisson

  15. Enfourne à 190°C pendant 20 à 22 minutes, jusqu’à ce que les feuilletés soient bien dorés, brillants et gonflés.
  16. Astuce pour faciliter la recette

  17. Place les feuilletés 8 minutes au réfrigérateur avant cuisson : le choc thermique donnera un feuilletage plus développé.
  18. Ingrédient à échanger

  19. Tu peux remplacer la farce au fromage par :
    * un mélange fromage + herbes,
    * une farce poulet-crème,
    * ou une farce thon-fromage douce et compacte.
  20. Astuce de cuisson

  21. Pour un feuilletage encore plus croustillant : enfourne les chaussons sur une plaque chaude déjà dans le four.

Poutine Maison Gourmande

Poutine Maison Gourmande

Les ingrédients

  • 500 g de frites fraîches
  • 30 g de beurre
  • 30 g de farine
  • 300 ml de bouillon de bœuf
  • 1 c. à soupe de sauce soja
  • Sel & poivre
  • 20 g de beurre (finition)
  • 80 g de fromage en grains (ou mini morceaux de mozzarella si introuvable)
  • 60 g d’éclats de bacon croustillant

La préparation

  1. Cuire les frites
    Faire cuire les frites au four ou en friteuse jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées et croustillantes.
  2. Faire fondre le beurre
    Dans une casserole, faire fondre le beurre à feu doux.
  3. Ajouter la farine
    Incorporer la farine et mélanger pour obtenir un roux blond.
  4. Verser le bouillon
    Ajouter le bouillon de bœuf progressivement tout en fouettant pour éviter les grumeaux.
  5. Assaisonner
    Ajouter la sauce soja, du sel, du poivre, puis laisser épaissir 3 à 5 minutes.
  6. Ajouter le beurre de finition
    Hors du feu, incorporer le beurre pour rendre la sauce plus brillante et onctueuse.
  7. Dresser les frites
    Déposer les frites chaudes dans un bol ou une assiette creuse.
  8. Ajouter le fromage
    Parsemer de fromage en grains, qui va fondre légèrement sous la sauce chaude.
  9. Ajouter le bacon
    Disperser les éclats de bacon croustillant sur le dessus.
  10. Napper de sauce
    Verser généreusement la sauce chaude sur l’ensemble.
  11. Astuce pour faciliter la recette
    Prépare le roux à l’avance et congèle-le en portions : tu n’auras qu’à ajouter du bouillon pour refaire la sauce rapidement.
  12. Ingrédient à échanger
    Remplace le bacon par du poulet effiloché pour une version plus consistante.
  13. Astuce de cuisson
    Pour des frites encore plus croustillantes, fais un double trempage :
    * Pré-cuisson à 150°C
    * Dorure finale à 190°C

Soupe aux Pois Cassés Québécoise

Soupe aux Pois Cassés Québécoise

Les ingrédients

  • 300 g de pois cassés jaunes
  • 300 g de jambon fumé (jarret, os de jambon ou petits morceaux)
  • 3 carottes
  • 1 oignon
  • 1 pomme de terre
  • 1 gousse d’ail
  • 1 feuille de laurier
  • 1 branche de thym
  • 2 L d’eau
  • Sel & Poivre

La préparation

  1. Rincer les pois cassés
    Rince les pois cassés jaunes à l’eau froide pour enlever l’amidon et les petites impuretés.
  2. Préparer les légumes
    Coupe les carottes en rondelles, l’oignon en petits cubes, la pomme de terre en dés et écrase la gousse d’ail.
  3. Préparer le jambon
    Si tu utilises un jarret ou un os de jambon, garde-le entier. S’il s’agit de morceaux, coupe-les grossièrement.
  4. Faire revenir l’oignon et l’ail
    Dans une grande marmite, fais revenir l’oignon et l’ail dans un peu de beurre ou d’huile pendant 2 minutes.
  5. Ajouter les pois cassés
    Ajoute les pois cassés jaunes et mélange pour bien les enrober.
  6. Ajouter l’eau et les aromates
    Verse l’eau, ajoute le laurier, le thym et le jambon. Mélange.
  7. Laisser mijoter longuement
    Fais cuire à feu très doux entre 1 h 30 et 2 h. Remue de temps en temps. La soupe va épaissir naturellement lorsque les pois se défont.
  8. Ajouter les légumes
    Ajoute les carottes et la pomme de terre 30 minutes avant la fin de cuisson pour qu’ils restent visibles et tendres.
  9. Assaisonner
    Sale légèrement (le jambon apporte déjà beaucoup de sel) et poivre au goût.
  10. Finir la cuisson
    Retire le jarret ou l’os si tu en as utilisé un, récupère la viande, effiloche-la et remets-la dans la soupe.
  11. Astuce pour faciliter la recette
    Fais tremper les pois cassés 1 heure dans de l’eau froide avant la cuisson : le temps de mijotage sera réduit.
  12. Ingrédient à échanger
    Tu peux remplacer le jambon fumé par du pancetta ou des lardons fumés pour plus de richesse.
  13. Astuce de cuisson
    Pour une texture encore plus crémeuse sans mixer : écrase légèrement une louche de pois cuits avec une fourchette puis remets-les dans la marmite.

Tourtière québécoise traditionnelle

Tourtière québécoise traditionnelle

Les ingrédients

    Pour la pâte

  • 2 pâtes brisées (maison ou du commerce)
  • 1 jaune d’œuf (dorure)
  • Pour la garniture

  • 600 g de viande hachée (porc + bœuf ou uniquement porc)
  • 1 oignon émincé
  • 1 gousse d’ail (optionnel)
  • 200 ml de bouillon (volaille ou bœuf)
  • 1 c. à café de sauge
  • 1 c. à café de thym
  • 1 pincée de cannelle
  • 1 pincée de clou de girofle moulu
  • Sel & poivre
  • 1 petite pomme de terre râpée (pour lier la garniture)

La préparation

    Faire revenir les aromates

  1. Dans une grande poêle, fais revenir l’oignon (et l’ail si tu en mets) dans un peu d’huile jusqu’à ce qu’il soit tendre.
  2. Cuire la viande

  3. Ajoute la viande hachée et fais-la cuire en l’émiettant bien.
  4. Sale, poivre et ajoute sauge, thym, cannelle et clou de girofle.
  5. Ajouter le bouillon

  6. Verse le bouillon et laisse mijoter 15 minutes jusqu’à absorption partielle.
  7. Lier la garniture

  8. Ajoute la pomme de terre râpée, mélange et laisse cuire encore 5 minutes pour obtenir une farce liée mais juteuse.
  9. Laisse tiédir la garniture.
  10. Foncer le moule

  11. Dépose la première pâte dans un moule à tarte profond et pique légèrement le fond.
  12. Garnir

  13. Verse la farce à la viande dans le moule et égalise la surface.
  14. Refermer la tourtière

  15. Dépose la seconde pâte sur le dessus, scelle les bords et fais une petite cheminée au centre.
  16. Dorure

  17. Badigeonne le dessus avec le jaune d’œuf pour une belle couleur dorée.
  18. Cuisson

  19. Enfourne 45 minutes à 190°C, jusqu’à ce que la tourtière soit bien dorée et croustillante.
  20. Astuce pour faciliter la recette

  21. Prépare la garniture la veille : elle aura plus de goût et sera plus simple à manipuler lors du montage.
  22. Ingrédient à échanger

  23. Remplace la pomme de terre par 2 c. à soupe de chapelure si tu veux une texture plus sèche.
  24. Ou remplace une partie de la viande par du veau, très tendre et parfumé.
  25. Astuce de cuisson

  26. Place une plaque chauffée sous ton moule pour obtenir une pâte inférieure croustillante et éviter qu’elle ne soit détrempée

Beurre d’érable facile

Beurre d’érable facile

Les ingrédients

  • 8 c. à soupe de beurre non salé (1 bâton, environ 115 g)
  • 125 ml de sirop d’érable (½ tasse)
  • 2,5 ml de sel (½ c. à thé)
  • 2,5 ml de cannelle moulue (½ c. à thé)

La préparation

  1. Laissez le beurre ramollir à température ambiante – patience, ça vaut le coup.
  2. Dans une casserole, faites bouillir le sirop d’érable à feu moyen, puis baissez à moyen-doux et laissez mijoter 10-12 min jusqu’à ce qu’il réduise d’un quart – il devient épais et nappant, avec de grosses bulles.
  3. Laissez refroidir complètement (20-25 min) – un sirop tout prêt à briller.
  4. Battez le beurre au batteur électrique 1 min jusqu’à ce qu’il soit lisse et crémeux. Ajoutez le sirop refroidi, le sel et la cannelle, puis battez encore 1-2 min – une texture mousseuse et dorée apparaît.
  5. Étalez sur une brioche, un pancake ou même une tartine – un bonheur instantané.

Sucre D’érable

Qu’est-ce que les pépites de sucre d’érable ?

Il s’agit de sirop d’érable que l’on a déshydraté en le chauffant, puis concassé en petites pépites.

Il s’agit donc d’un édulcorant naturel résultant d’une transformation du sirop d’érable. Il possède un indice glycémique de 50, soit un indice inférieur à celui du sucre de betterave ou canne (70) et celui du miel (entre 55 et 87).
Parmi les meilleurs édulcorants du monde, on retrouve aussi le sucre de coco,le sucre de palme ou encore la fameuse stévia.
Les granulés de sucre d’érable en vente ici sont confectionnées à partir du fameux sucre d’érable de Plessisville, qui est toujours transformé dans la plus pure tradition amérindienne.
Elles sont donc fabriquées de manière totalement artisanale, de première qualité, pures à 100%, sans aucun additif, colorant, ou agent de conservation. Elles ne subissent aucun processus de raffinage non plus, comme le sucre muscovado ou notre sucre noir du Japon.

Quelles sont sa saveur et sa consistance ?

Les pépites de sirop d’érable sont fidèles au sirop d’érable avec leur fort arôme boisé aux touches de réglisse, caractéristique du sirop d’érable. Un goût entre le miel et une sorte de caramel, en moins sucré.
Il possède une saveur générale riche délicate. Les pépites possèdent une texture croquante et deviennent ensuite fondantes.

Comment est-il fabriqué ?

Avec l’arrivée du printemps a lieu le dégel dans les forêts canadiennes, et particulièrement dans la province de Québec, c’est alors que les érables offrent leur précieuse eau qui est transformée en sirop, jusqu’au début de l’été.
L’eau d’érable est distincte de la sève d’érable qui arrive en fin de printemps et qui produit un sirop d’un goût amer moins agréable. On récolte en effet l’eau sur l’érable à sucre, en entaillant le tronc sur 3 cm de profondeur, alors coule lentement son eau qui est recueillie dans un seau.
L’eau d’érable est alors amenée vers ce qu’on appelle la cabane à sucre, élément central de l’érablière, où elle sera portée à ébullition pour en retirer le maximum d’eau et ainsi la transformer en sirop bien épais : le sirop d’érable.
Une partie du sirop est refroidie rapidement tout en étant brassée pour obtenir une pâte de consistance similaire au beurre, que l’on appelle beurre d’érable. Pour le transformer en granules de sucre d’érable, on chauffe le sirop jusqu’à une température d’ébullition de 114°C à 125°C, puis on le fait refroidir afin qu’il cristallise.
Le sucre d’érable est donc le dernier produit obtenu après le réduit, le sirop, la tire et le beurre.

Comment bien le conserver ?

C’est un sucre sec, conservez-le à l’abri de la lumière et de l’humidité, idéalement dans une boîte hermétique.

Pour la petite histoire :

Une légende répandue au Canada nous explique l’origine du sirop d’érable : au début du printemps, une vieille femme Micmac, un peuple amérindien de la côte nord-est d’Amérique, alla ramasser la sève des érables. Elle mit le précieux jus dans un pot qu’elle plaça au-dessus du feu de son tipi. Fatiguée, elle s’endormit, et quand elle se réveilla, elle trouva un sirop clair, doré et sucré : le sirop d’érable.
Au-delà de la légende, ce sont en effet les Indiens d’Amérique qui ont, les premiers, confectionné du sucre d’érable. Ils s’en servaient surtout comme aliment aux vertus tonique à la sortie de l’hiver.
Chez certaines nations, la récolte commençait à l’apparition de la première pleine lune du printemps, appelé la « lune de sucre », chez d’autres, elle commençait à la première vue d’un oiseau, le bruant des neiges, appelé « l’oiseau de sucre ».
Chaque tribu avait sa technique d’entaille propre. Les techniques d’évaporation étaient aussi différentes : soit on y plongeait directement des pierres brûlantes, soit on utilisait un chaudron comme chez les célèbres Iroquois.
Les premiers Européens adoptèrent vite le sirop sucré aux délicieux parfums. Citons le témoignage d’André Thévet, cosmographe du roi de France, datant de 1557, qui raconte une anecdote à propos d’un érable : « quelcun le voulant coupper en faillit un suc, lequel fut trouvé d’autant bon goust, & delicat, que le bon vin d’Orleans ou de Beaune. »
Les colons continuèrent d’utiliser la méthode indienne pour préparer le sirop d’érable. C’est lorsqu’ils apportèrent des chaudrons en métal d’Europe, permettant de chauffer à des températures plus élevées, que les colons fabriquèrent par hasard du sucre d’érable.
On dit que Louis XIV était friand du sucre d’érable qu’il mangeait comme friandise.
C’est aujourd’hui la star des cuisines du Canada, surtout du Québec et de l’Ontario où on en consomme tous les jours à la place du sucre.
Principalement 3 espèces d’érable sont employées pour confectionner sirop d’érable : l’érable noir (Acer nigrum), l’érable rouge, et l’érable à sucre (Acer saccharum). Sa production se fait principalement au Canada, avec près de 80 % de la production mondiale, et plus précisément au Québec, avec 95 % de la production canadienne.
Les acériculteurs récoltent l’eau d’érable durant la période qu’on nomme « saison des sucres » ou le « temps des sucres ». Ils entailleront uniquement les arbres de plus de 45 ans d’âge, arbres qui peuvent vivre jusqu’à 300 ans.
Une fois le sirop d’érable préparé, il est classé par teinte :
 
– Doré : goût délicat
– Ambré, goût riche
– Foncé, goût robuste
– Très foncé, goût prononcé
 
Généralement, plus un sirop est clair, plus il sera jugé de qualité, même si aujourd’hui, c’est de moins en moins vrai, tout étant question de goût.

Comment utiliser le sucre d’érable en cuisine ?

Usage dans la cuisine sucrée :

Absolument partout dans la cuisine sucrée, il n’y a pas de recette qu’il ne sublimera pas ! Il apportera une texture moelleuse, une jolie couleur dorée, et un parfum caractéristique.
Le sucre d’érable du Québec remplacera le sucre blanc et brun dans votre quotidien. Utilisez-le dans vos boissons : café, thé, infusions, etc. Employez ces pépites croquantes comme une cassonade, pour sucrer et parfumer vos yaourts, fromages blancs, salades de fruits, fruits poêlés, sirop de fruits, fraises, etc. Je l’adore particulièrement sur un pamplemousse frais.
Remplacez le sucre classique de vos recettes de pâtisserie par du sucre d’érable afin de sucrer plus sainement et apporter plus de goût à vos desserts : tartes, gâteaux, cookies, muffins, pâte à crêpes, gaufres, pancake, clafoutis, crumble, fondant, etc.
Elles se dégustent comme une friandise ou décorent un dessert, juste ajoutées dessus avant de servir. Mettez-en quelques pépites sur vos glaces avant de les servir, effet garanti !

Usage dans la cuisine salé :

Certes, les pépites d’érable sucrent, mais elles parfument, c’est pourquoi on pourra les utiliser dans les recettes salées.
Dans les plats sucrés-salés, servez-vous en pour caraméliser des endives, des coquilles St-Jacques, des crevettes, etc. Il suffit de saisir les noix ou les crevettes, puis, une fois dorées, ajouter le sucre d’érable, un peu d’eau et pourquoi pas, une épice de votre choix : un tandoori ou un curry.
Les pépites de sucre d’érable s’utilisent aussi pour glacer un canard à mi-cuisson. Vous pouvez les employer directement sur un rôti de porc ou volailles, vous en servir pour aromatiser une choucroute, etc.
Vous pouvez aussi vous en servir dans les légumes, par exemple en glaçant vos courges, navets, oignons, carottes, betteraves, courgettes, etc. Il suffit de couper le légume en morceaux, les couvrir d’eau dans une casserole avec des pépites de sucre d’érable, et cuire jusqu’à ce que le légume soit cuit, puis servir avec le jus que vous aurez fait réduire.
Agrémentez vos sauces avec un peu de sucre d’érable, par exemple, pour accompagner un poisson : faites fondre du beurre avec du sucre d’érable, un peu de moutarde et de citron.
Le sucre d’érable peut parfumer toutes huiles, vinaigre, vinaigrettes, et sauces d’assaisonnement. C’est le roi pour donner du goût aux sauces. J’adore en faire usage dans les marinades : mélangez-en à de l’huile d’olive, un peu de vinaigre balsamique et des épices de votre choix, et mettez à mariner travers de porc, ailes de poulet, cuisses de dinde, magret de canard, côtelettes de porc, filets de poisson.

Quels sont les bienfaits du sucre de sirop d’érable pour la santé ?

Attention, même si c’est un édulcorant, il ne faut pas en abuser non plus ! Il présente tout de même un certain nombre d’avantages qui devraient pour inciter à remplacer votre sucre de table classique.

Un indice glycémique bas :

L’indice glycémique (IG) du sucre d’érable est de 55, alors qu’un sucre blanc classique, comme notre sucre à chouquettes, sera de 70. Il ne bat quand même pas le champion de la catégorie, le sucre de fleur de coco, avec son IG de 24.5.
L’IG permet de classifier les aliments selon leur taux de glucides et leur effet sur la glycémie, c’est-à-dire le taux de glucides dans le sang. Plus un aliment a un index glycémique élevé, plus il va faire monter la glycémie, plus le pancréas devra produire d’insuline pour rééquilibrer la glycémie. Avec le temps, l’organisme va développer une résistance à l’insuline, qui, en perdant de son efficacité ne va plus équilibrer la glycémie. En conséquence : diabète de type 2, obésité, hypertension, etc.
Attention, ce n’est pas pour cela que les personnes atteintes de diabète doivent en consommer sans surveillance, ils devraient juste le privilégier en cas d’usage.
L’indice glycémique est un facteur de prise de poids, car un aliment avec un fort taux va d’autant plus favoriser le stockage des graisses. En plus, le sucre d’érable est moins calorique que les sucres classiques, environ 1/3 de calories en moins.

Une composition riche :

Le sucre d’érable contient de nombreux nutriments et composés chimiques bon pour la santé. Citons qu’il est très riche en antioxydants (plus de 20 composés antioxydants), une teneur entre 3 et 5 fois plus que le miel, comparable aux fruits et légumes comme les brocolis.
Les antioxydants permettent de lutter contre l’oxydation des cellules causée par les radicaux libres, et ainsi de lutter contre le vieillissement prématuré des cellules et des maladies qui en découlent : cancers, Parkinson, Alzheimer, etc. Les antioxydants sont aussi essentiels pour un bon état de santé général, ainsi que contre la pollution, les infections, etc.
Au-delà des antioxydants, il contient plus de minéraux que la plupart des autres produits sucrants, citons sa teneur exceptionnelle en Manganèse et Zinc, il est aussi riche en sels minéraux tels que le potassium (1 300-3 900 ppm), le calcium (400-2 800 ppm), le magnésium (12-360 ppm), et le phosphore (79-183 ppm).

Des effets anti-inflammatoires :

Des chercheurs de l’Université Laval ont démontré des propriétés anti-inflammatoires d’une molécule présente dans le sirop d’érable : le québécol. Cette molécule pourrait permettre un nouveau traitement pour l’arthrite ainsi que d’autres maladies inflammatoires.

Un sucre naturel, sans allergène :

Il ne subit aucune transformation si ce n’est la cuisson, il n’est pas raffiné, et il ne contient ni colorant, ni additif, ni conservateur. Il faut savoir que les acéricoles Québécois signent une déclaration de non-utilisation d’allergènes lors du processus de fabrication garantissant un produit pouvant être consommé de tous.

Valeur nutritionnelle pour 100 g :

  • Apport énergétique : 252 kcal
  • Glucides 67,04 g
  • Sucres 67,90 g
  • Protéines 0,04 g
  • Lipides 0,06 g
  • Minéraux & Oligo-éléments
  • Calcium 102 mg
  • Fer 0,11 mg
  • Magnésium 21 mg
  • Phosphore 2 mg
  • Potassium 212 mg
  • Sodium 12 mg
  • Zinc 1.47 mg
  • Vitamines
  • Vitamine B1 0.066 mg
  • Vitamine B2 1.270 mg
  • Vitamine B3 (ou PP) 0.081 mg
  • Vitamine B6 0.002 mg