Faut-il vraiment conserver ses oeufs au frigo ?

Pour les œufs, il y a la team température ambiante et la team frigo. Qui a raison ? On s’est penché sur la question.

Où faut-il conserver ses œufs, une fois qu’on les a achetés ? La question se pose d’abord sur le plan sanitaire : on veut éviter le développement des salmonelles et d’autres bactéries comme E. coli. Sur ce point, les directives européennes sont plutôt étranges : elles préconisent de garder les œufs à température ambiante pendant leur transport et leur commercialisation (en magasin, les oeufs ne sont jamais stockés dans les frigos) mais de les mettre au frigo après achat (cf. les indications de conservation notées sur les boîtes).

En 2013, pour tenter de mettre fin au débat frigo/température ambiante, le quotidien britannique Daily Mail a commandé une étude sur le sujet. Pour les besoins de cette étude, un lot d’œufs a été conservé à 6°C, un autre lot à température ambiante. Résultat : aucune différence observée en termes de contamination microbienne.

Évitez les changements de température
D’autres études ont prouvé que la question n’est pas tellement la température mais plutôt les changements de température, qui fragilisent la coquille de l’œufs et permettent la pénétration des germes à l’intérieur de l’œufs. Les températures supérieures à 22°C devraient aussi être évitées.

La meilleure solution semble donc de garder ses œufs à température ambiante, dans un coin de la cuisine qui ne subit pas de sautes de température et de coups de chaud (on évite les abords du four).

Et pour le goût ?
Parmi les chefs, on est plutôt du parti de la température ambiante, non sans raison. La coquille de l’œufs est poreuse, c’est-à-dire que, même encoquillé, l’œufs capte les odeurs qui l’entourent. Or, le réfrigérateur est souvent un lieu odorant et plein d’effluves de caractère (fromage, ail, oignon…)

Dernier argument en faveur de la température ambiante : un œuf froid a toutes les chances de se casser quand on le plonge dans l’eau bouillante (pour faire un œuf à la coque, par exemple). Il serait aussi plus difficile à émulsionner avec d’autres ingrédients. Il ne vous reste qu’à trouver une place sur votre étagère pour ranger votre boîte d’œufs.

Six aliments qu’il ne faut surtout pas manger périmés

Ces tranches de jambon traînent dans votre frigo depuis pas mal de temps ? Vous n’aimez pas gaspiller et vous vous demandez si vous pouvez les manger, alors que la date de péremption est passée ? Nous avons demandé à une nutritionniste de nous aider à établir la liste des aliments périmés qu’il ne faut surtout pas consommer.
« On n’est pas à un jour près », entend-on souvent dire au sujet d’un aliment dont la date de péremption est passée. En fait, tout dépend de ce qu’on entend par « périmé » et de ce à quoi correspond cette date indiquée sur l’emballage.

Durabilité minimale et limite de consommation

La mention « à consommer de préférence avant le… » correspond à ce qu’on appelle la date de durabilité minimale (DDM). Il s’agit de la date jusqu’à laquelle une denrée est censée conserver ses qualités nutritives, physiques et gustatives.

Si l’emballage n’a pas été altéré, « les denrées dont la DDM est dépassée peuvent être consommées sans risque par le consommateur », précise la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sur son site internet. Bref, ce ne sera pas forcément aussi bon, mais on ne risque pas de s’empoisonner.

Là où il faut faire attention, c’est avec les aliments sur lesquels figure la mention « à consommer jusqu’au… ». On ne parle alors plus de DDM mais de date limite de consommation ou DLC.

« La DLC indique une limite impérative, explique la DGCCRF. Elle s’applique à des denrées microbiologiquement très périssables, et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine. »

Vigilance avec les conserves abîmées

Certains produits restent donc tout à fait consommables même si la date figurant sur l’emballage est dépassée de quelques jours : c’est le cas des gâteaux secs, du chocolat, du miel, des pâtes, du riz, des épices, des produits surgelés ou encore des boîtes de conserve.

La Dr Corinne Chicheportiche-Ayache, médecin nutritionniste, préconise cependant d’être vigilant avec les conserves abîmées, qu’il vaut mieux « ne pas consommer si la boîte est bombée » et ce, que la date soit passée ou non, « car il y a un risque de produit infecté par des germes et donc de botulisme », explique-t-elle. Le botulisme alimentaire est dû à la présence d’une toxine, qui peut entraîner des troubles graves, jusqu’à la paralysie et la mort.

La plupart des aliments secs peuvent être consommés sans risque peu après leur date de durabilité minimale, mais quelques produits frais également, comme les yaourts que vous pouvez garder environ « jusqu’à sept jours supplémentaires », précise la nutritionniste.

En revanche, pour d’autres catégories d’aliments, il est primordial et même vital de respecter scrupuleusement la date limite de consommation.

1. La charcuterie
Même s’il ne vous reste que cette tranche de jambon crue dont la date est passée depuis quelques jours, ne la mangez pas. Que son odeur soit forte ou tolérable, mieux vaut s’en débarrasser. En la consommant, vous vous exposez à un risque de contamination bactérienne.

La salmonelle, bactérie la plus fréquente dans la charcuterie est dangereuse et peut être mortelle, surtout chez les personnes âgées. Les femmes enceintes s’exposent aussi à un risque accru de fausse couche. La charcuterie achetée à la coupe doit être consommée le jour même

2. La viande rouge
La viande rouge périmée est elle aussi à bannir de votre réfrigérateur. « Notamment la viande hachée, précise Corinne Ayache, car la surface de la viande avec l’air est augmentée, ce qui augmente ainsi le risque de développement de bactéries comme la salmonelle, la listeria ou les staphylocoques… »

Ces bactéries provoquent des troubles digestifs importants et des symptômes potentiellement graves. Quant à la viande hachée à la demande chez le boucher, elle doit être consommée dans les 12 heures. En général, on détecte facilement la viande avariée : son odeur est déplaisante et sa couleur devient brunâtre. Dès qu’un doute subsiste, aussi mince soit-il, ne prenez pas de risques.

3. Le poisson frais
De même que pour la charcuterie ou la viande rouge, il est préférable de consommer le poisson frais le jour même ou le lendemain de son achat. Évitez de l’oublier trop longtemps dans votre réfrigérateur pour éviter toute contamination.

« Plus largement, il faut être vigilant sur la conservation de tout ce qui est acheté à la coupe », préconise la nutritionniste. Un poisson frais doit être, comme son nom l’indique, consommé frais. Si sa peau est terne et que son œil n’est plus vif, ne le mangez pas.

4. Les œufs
Il faut être « très attentif aux œufs », conseille la Dr Corinne Chicheportiche-Ayache. Ceux-ci peuvent être en principe consommés jusqu’à 28 jours après la ponte, « mais les œufs restent parfois en rayon dans les supermarchés 21 jours », signale-t-elle. Pour les œufs durs, la nutritionniste conseille même de ne pas dépasser « trois semaines après la date de ponte ». La membrane de l’œuf, plus ou moins poreuse, s’amoindrit « et le risque, c’est que les germes passent ».

Privilégiez donc, en faisant vos courses, les œufs aux dates de ponte les plus proches. Il en va de même pour toutes les autres denrées en général, tentez de faire attention aux dates de péremption. Enfin, si la coquille est fendue, il faut jeter l’œuf, insiste la nutritionniste. Si la coquille est sale, mieux vaut éviter de la laver sous l’eau car cela « diminue l’imperméabilité de la coquille et augmente le risque de contamination », explique-t-elle.

5. Les plats cuisinés
Les plats préparés aux dates de péremption dépassées sont eux aussi à éliminer de vos placards. « Notamment tous ceux avec des sauces et des crèmes, soit la quasi-majorité des plats cuisinés, qu’il faut consommer tout de suite, recommande la nutritionniste. Les autres peuvent être mangés grand maximum deux jours après la date limite indiquée sur l’emballage. »

6. Le fromage
Comme pour le vin, on pense souvent (à tort) qu’un fromage est meilleur quand il prend de l’âge. On le laisse mûrir au fond du bac dans l’espoir d’une apparition de saveurs sensationnelles. Que nenni. « Tout dépend du mode de préparation, explique Corinne Chicheportiche-Ayache. Par exemple, un fromage au lait cru, c’est-à-dire non-pasteurisé, est à proscrire totalement s’il est périmé. »

Les autres, en revanche, peuvent encore être consommés pendant quelques jours après la date fatidique, « mais pas plus d’une semaine », préconise-t-elle. Enfin, que ce soit pour le fromage ou pour tout autre aliment, lorsque des traces de moisissures apparaissent, mieux vaut s’abstenir de le manger.

Pourquoi manger du chocolat peut vous rendre plus intelligent

Quoi de mieux que d’allier l’utile à l’agréable… Des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont établi que manger du chocolat ou boire un bon verre de cacao serait bénéfique à notre cerveau.

C’est une (très) bonne nouvelle pour tous les amateurs de cacao et les aficionados de la tasse de chocolat chaud au petit-déjeuner. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature le 24 novembre, consommer cette petite douceur sucrée nous rendrait en effet plus intelligent.

Comment ? Le chocolat contient des molécules de flavonoïdes. Ces pigments végétaux de la famille des polyphénols aideraient à booster nos capacités cognitives. On vous explique.

Une étude en « double aveugle »
Les flavonoïdes, des antioxydants d’exception présents dans la fève de cacao, favorisent la circulation du sang, renforcent nos vaisseaux sanguins et nous protègent contre les maladies vasculaires… Ils seraient en outre capables de nous rendre « plus intelligents », en nous « protégeant contre le vieillissement cognitif », selon les auteurs de l’étude parue dans Nature.

Pour le démontrer, ces chercheurs américains et anglais de l’Université de l’Illinois ont fait passer des tests cognitifs à 18 jeunes adultes en bonne santé et non-fumeurs.

Après avoir préparé deux boissons à base de cacao (acheté en grande surface), l’une très riche en flavanols, l’autre beaucoup moins, les chercheurs les ont distribuées aux participants de façon aléatoire et « en double aveugle ». Objectif : ne pas influencer les scientifiques ni les participants, et éviter ainsi d’avoir un résultat biaisé.

Deux heures après la consommation de ces boissons, les scientifiques sont ensuite passés à la dernière étape de leur expérience en faisant respirer aux participants de l’air contenant 5 % de dioxyde de carbone (soit 100 fois plus que la concentration normale dans l’air). Une technique qui a pour effet d’augmenter le flux sanguin vers le cerveau et permettant ainsi de tester la réactivité du système vasculaire cérébral.

Un cerveau mieux oxygéné
Une fois tout ce protocole mis en place, l’équipe de chercheurs a enfin pu mesurer l’impact de la consommation de flavanols sur le cerveau. Pour ce faire, ils ont observé l’oxygénation dans le cortex frontal des participants, « une région du cerveau qui joue un rôle clé dans la planification, la régulation du comportement et la prise de décision ».

Le constat fut sans appel : les participants ayant consommé la boisson la plus concentrée en flavanols ont eu une réponse d’oxygénation cérébrale plus forte et plus rapide que ceux ayant consommé la boisson la moins concentrée.

« Les niveaux d’oxygénation maximale étaient plus de trois fois plus élevés chez ceux ayant consommé le cacao à haute teneur en flavanols, et la réponse d’oxygénation était environ une minute plus rapide », précise Catarina Rendeiro, co-autrice de l’étude, dans le blog de l’Université de l’Illinois.

Bénéfique pour les « tâches cognitives difficiles »
Après avoir ingéré la boisson plus concentrée en flavanols de cacao, les participants ont en outre obtenu de meilleurs résultats aux tests cognitifs les plus difficiles auxquels ils ont été soumis. Ils ont notamment subi le test « Stroop », censé évaluer l’attention d’un candidat malgré la présence d’un élément « interférent ».

Ils ont dû par exemple réaliser le test du « bon mot » dans un temps imparti, où il leur était demandé de nommer la couleur dans laquelle était écrit un mot, alors même que le mot désignait une autre couleur. Par exemple, le mot « rouge » écrit en bleu.

Les participants ayant ingéré la plus forte consommation de flavanols ont ainsi résolu correctement ces tests complexes « 11 % plus rapidement qu’ils ne le faisaient au départ sans avoir consommé la boisson » ou « par rapport à ceux ayant consommé une boisson moins riche en flavanols ».

Il n’y avait cependant aucune différence notable de performance sur les tâches les plus faciles, ce qui suggère que « les flavanols pourraient être bénéfiques uniquement lors de tâches cognitives plus difficiles », conclut Catarina Rendeiro.

C’est quoi la vraie différence entre une crêpe et une galette ?

On les adore, et pas seulement à la Chandeleur ! Mais y-a-t-il vraiment une différence entre crêpes et galettes ? On a mené l’enquête !

Une question de région

Selon le chef Baptiste Bianic, en Basse Bretagne (c’est-à-dire dans les départements du Finistère et du Morbihan), personne ne vous parlera de galette. Pour les habitants de cette région, il n’existe que les crêpes du plat au dessert, point final !

En revanche, en Haute Bretagne (Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, parties orientales du Morbihan et des Côtes-d’Armor), on parle le plus souvent de « galette » pour le plat principal et de « crêpe » pour les desserts.

Finalement, personne n’a raison ou n’a tort… c’est simplement une question de point de vue et de géographie !

Quid du choix des ingrédients ?

En règle générale, la galette désigne les préparations salées à base de blé noir, le froment étant réservé aux crêpes sucrées. Rappelons que le « blé noir » n’est pas une céréale et n’a rien à voir avec le blé (atout de taille pour les intolérants au gluten !). Il s’agit d’une plante de la famille des polygonacées (comme l’oseille ou la rhubarbe) originaire d’Asie …. et qui se cultive beaucoup en Bretagne. Dans la recette authentique, la pâte à galette se fait uniquement avec de la farine de sarrasin, de l’eau et du sel.

Cela dit, il est tout à fait possible de faire du sucré avec de la pâte au blé noir et du salé avec du froment ! Ainsi, comme l’explique notre chef crêpier, on peut tout à fait réaliser une crêpe « beurre–sucre » avec une pâte à base de sarrasin ….de même qu’une pâte à crêpe au froment peut sans problème être utilisée pour concocter une « crêpe complète » (œuf, jambon, fromage)

S’agit-il d’une question d’épaisseur de la crêpe ou de la galette ?

Une galette se veut plus épaisse, notamment si elle est préparée sur le « Billig » (cet appareil typiquement breton spécialement conçu pour réaliser des crêpes et des galettes). Une crêpe est en général beaucoup plus fine qu’une galette. Elle peut même être qualifiée de « crêpe dentelle » lorsqu’elle est particulièrement fine et beurrée.

L’info bonus : comment reconnaître une bonne crêpe (ou une bonne galette !) ?

Une bonne crêpe, c’est d’abord une pâte réalisée avec de bons produits, un temps de repos adapté (une pâte à galette de blé noir repose idéalement 12 h), et une bonne cuisson.

On peut aussi reconnaître une bonne crêpe ou galette selon sa couleur et sa cuisson. Ainsi, une « beurre sucre » réussie sera bien dorée, ni trop blanche ni trop foncée. C’est tout le talent du crêpier que de trouver le juste milieu !

Alors crêpes ou galettes, finalement, le plus important n’est-il pas qu’elles soient bonnes et qu’elles nous plaisent, tout simplement ? !

Les 6 bienfaits étonnants du gingembre


Energisant, aphrodisiaque et même utile pour lutter contre certaines maladies graves, le gingembre est un aliment aux nombreuses vertus.
Qu’il soit consommé frais – en tisane et en jus par exemple -,mariné pour parfumer une viande, confit, en poudre, ou encore mijoté dans un plat, le gingembre présente de nombreux bienfaits pour l’organisme. Voici six raisons de passer outre le goût piquant de cette racine.

1/ Des vertus aphrodisiaques
Envie de donner un petit coup de boost à votre libido ? Pourquoi ne pas essayer le gingembre ?

La plante aurait en effet des vertus aphrodisiaques pour les hommes comme pour les femmes. Le gingérol, une des substances présentes dans la racine, serait à l’origine d’une action stimulante et revitalisante pour l’organisme. Le gingembre aurait également un effet vasodilatateur utile pour favoriser l’érection. Il est conseillé de le consommer avec du ginseng pour décupler ses effets.
Toutefois, les effets aphrodisiaques du gingembre n’ont pas été démontrés scientifiquement.

2/ Des propriétés anti-inflammatoires et anti-virales
Utilisé en médecine chinoise, le gingembre a également un effet anti-inflammatoire. Le rhizome de la plante contient en effet de l’oléorésine constituée de shogaol et de gingérol permettant de combattre les inflammations.

Associé au curcuma, un autre inflammatoire naturel, l’aliment peut donc s’avérer efficace pour calmer les douleurs liés à l’arthrose, à la maladie de Crohn, à l’endométriose ainsi qu’à l’ensemble des maladies inflammatoires.
Mais ce n’est pas tout puisque le gingembre a aussi des vertues anti-virales. Râpé puis infusé dans de l’eau chaude, il représentera notamment un très bon remède naturel contre le rhume.

3/ Un puissant antioxydant
Le gingembre fait partie des aliments les plus antioxydants avec le brocoli, les myrtilles, le cassis, la grenade, le curcuma et le thé vert.

En neutralisant les radicaux libres, les antioxydants permettent de lutter contre le vieillissement cellulaire et contre certaines maladies comme le cancer et les atteintes cardio-vasculaires.
Ses effets antioxydants seraient décuplés en le cuisinant avec de l’ail et de l’oignon.

4/ Un effet énergisant
Mais ce n’est pas tout puisque le gingembre serait aussi un excellent allié contre les coups de fatigue.

Contenant de nombreuses vitamines, des sels minéraux et des oligo-éléments, cette plante permet de stimuler naturellement l’organisme. Il aurait aussi pour vertu de renforcer les défenses immunitaires.

5/ Un anti-nausées et vomissements
La racine peut aussi s’avérer un bon médicament naturel pour soulager les nausées ou les vomissements. Râpé et infusé dans de l’eau chaude, ou en extrayant son jus, le gingembre offre un effet anti-nausées. Ajoutez du jus de citron dans votre préparation pour plus d’efficacité.

De plus, le gingembre frais est aussi efficace contre les ballonnements et autres problèmes de digestion.

6/ Un allié contre le diabète
Plusieurs études ont démontré que la consommation régulière de gingembre en poudre aurait des effets positifs pour les personnes souffrant de diabète de type 2.
Elle permettrait de diminuer le taux de glucose dans le sang d’une part, et de réduire la résistance à l’insuline, d’autre part.

L’entreprise Mars a publié un brevet pour fabriquer du chocolat… qui ne fond pas

Malgré le plaisir qu’elle procure aux gourmands, la nature fondante du chocolat reste problématique pour les industriels de la confiserie. Elle complique notamment le stockage, le transport ou la manipulation des produits. L’entreprise Mars aurait trouvé une solution sous la forme d’une recette de chocolat capable de supporter, sans fondre, des températures pouvant aller jusqu’à 37 degrés Celsius.

Le géant de la confiserie Mars aurait découvert le secret du chocolat qui ne fond pas, ou en tout cas qui fond moins vite que le produit traditionnel. L’entreprise a déposé un brevet international concernant cette innovation. Le document officiel rendu public le 28 février dernier indique que les chercheurs de l’entreprise ont effectué plusieurs tests au cours desquels leur formule de chocolat n’a commencé à fondre qu’à 32,7, puis 35 et enfin 37,7 degrés Celsius, rapporte le média Food & Wine.

Des explications accompagnant le brevet précisent que la température de fonte habituelle du chocolat avoisine 30 degrés Celsius. Mars aurait réussi sa prouesse en remplaçant le beurre de cacao – traditionnellement utilisé dans la fabrication du chocolat – par un polyol naturel aux caractéristiques bien particulières. La substance possède un point d’ébullition qui atteint, voire dépasse, les 40,5 degrés Celsius, permettant de retarder le seuil de fonte.

Difficultés de stockage, transport et manipulation
Food & Wine note cependant que la nature exacte du polyol utilisé n’a pas été précisée par Mars. L’entreprise qui possède les marques M & M’s, Mars, Snickers, Twix ou encore Bounty n’a pas non plus communiqué sur la date de sortie des confiseries fabriquées avec ce nouveau chocolat. La nature des produits qui bénéficieront de cette innovation n’est pas davantage connue.

Le créateur de la barre chocolatée explique par ailleurs avoir mis au point un emballage composé de plusieurs couches, un procédé ralentissant également la fonte du chocolat. Dans son brevet, le groupe met pourtant en avant l’importance de « la capacité du chocolat à fondre rapidement et entièrement afin de procurer au consommateur une expérience alimentaire grasse et agréable« . Mais il met également en avant des problématiques en matière de stockage, de transport et de manipulation, particulièrement dans les pays chauds.

Comment détecter un whisky contrefait sans ouvrir la bouteille ?

Rien de tel que le plaisir de siroter un bon whisky. Mais comment être sûr d’apprécier le bon breuvage, et non une contrefaçon bon marché ? Bonne nouvelle : des physiciens ont développé un moyen de tester l’authenticité des bouteilles sans jamais avoir à les ouvrir.

La demande de whiskies rares (et donc très coûteux) étant en plein essor, on observe en parallèle une augmentation du nombre de bouteilles contrefaites infiltrant le marché. Ces “faux” représentent un véritable problème économique pour le producteur, mais aussi un problème de santé potentiel pour le consommateur. Et le phénomène est plus courant qu’on ne le pense.

Dans le cadre d’une étude menée en 2018 notamment, des chercheurs avaient effectué une datation au radiocarbone de 55 bouteilles sélectionnées au hasard dans des ventes aux enchères. Les tests, menés au Centre de recherche environnementale des universités écossaises (East Kilbride), avaient été sans appel. Sur cet échantillon, 21 d’entre elles étaient en effet soit des “faux”, soit des whiskies non distillés au cours de l’année indiquée sur l’étiquette. Parmi ces 21 bouteilles, dix étaient tout de même censées être des scotchs single malt de 1900, ou plus anciens encore.

À chaque whisky son “empreinte”
Les whiskies sont des boissons incroyablement complexes. Le temps passé dans un fut, ou encore l’âge et la composition de ce dernier, produisent une signature chimique unique. C’est la compréhension détaillée de cette composition chimique qui permet de faire la différence entre un whisky rare et une contrefaçon.

Dans cet esprit, les chercheurs tentent de développer des techniques permettant justement de mieux appréhender tous ces composés.

Une équipe de l’Université de Glasgow avait annoncé l’année dernière la mise au point d’une langue artificielle capable de distinguer une multitude de single malts. Quelle qu’en soit la marque, le fût dans lequel il a été vieilli, ou même son âge, ce dispositif serait capable de l’identifier.

L’inconvénient de cette méthode est qu’elle nécessite l’ouverture des bouteilles, mais aussi de retirer une petite quantité de son contenu pour effectuer les tests. Ce qui s’avère très problématique pour des bouteilles à plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est pourquoi beaucoup préfèrent éviter.

Analyser le whisky par spectroscopie
D’autres chercheurs s’intéressent également à l’utilisation de la spectroscopie pour identifier les composés chimiques à l’intérieur d’une bouteille de whisky.

De manière très grossière, l’idée consiste à projeter un rayon laser sur une bouteille. Les photons issus du rayonnement transfèrent aux composés analysés une énergie qui excite les molécules, atomes ou ions traversés. Ainsi, une partie du rayonnement incident est absorbé. Il ressort alors différentes longueurs d’onde (couleurs) qui correspondent aux composés chimiques présents à l’intérieur.

La technique est déjà connue et expérimentée depuis quelques années. Son principal défi est que les bouteilles en verre elles-mêmes produisent un signal spectral important, qui éclipse les autres. De ce fait, il est ensuite compliqué de discerner les véritables composés contenus à l’intérieur.

C’est pourquoi, jusqu’à présent, la technique de spectroscopie nécessitait, là encore, d’ouvrir la bouteille pour en sortir le whisky.

Une méthode non intrusive
Pour contourner ce problème, les chercheurs du Scotch Whiskey Research Institute (SWSRI) d’Édimbourg (Écosse), ont développé une nouvelle méthode.

Plutôt que d’éclairer la bouteille avec un faisceau laser standard, l’équipe trouvé le moyen de façonner la lumière afin de produire un anneau laser sur la surface de la bouteille ET un point étroitement focalisé sur le contenu liquide. Étant donné que le signal du verre de la bouteille et celui du contenu se retrouvent sur des positions différentes, un détecteur permet alors de n’enregistrer que le signal du contenu.

À terme, l’idée serait de mettre au point un spectromètre portable permettant aux professionnels de mesurer ces différentes compositions chimiques avec un minimum de formation. Notez que, si vous n’êtes pas très whisky, les chercheurs ont démontré que la méthode fonctionnait également avec la vodka et le gin.

La moutarde, un indispensable sur nos tables

Elle pique, elle grattouille, elle nous monte au nez mais elle est toujours la bienvenue pour accompagner nos viandes et pimper nos assaisonnements…

Sel, poivre et moutarde… Voilà un trio inséparable ! Mustard de l’autre côté de l’Atlantique ou Moster chez nos amis allemands, la moutarde aime la compagnie des hot dogs ou des bretzels. Mais pas que.

Déjà préparée par les Romains avec du moût de raisin, la moutarde est un condiment qui a traversé les âges. On a coutume de citer la moutarde de Dijon mais il faut savoir que cette appellation correspond à un procédé de fabrication, il ne s’agit pas d’une appellation d’origine protégée. Il existe en revanche une IGP (indication géographique protégée) en Bourgogne depuis plus de 10 ans. Une bonne nouvelle qui a incité de nombreux producteurs bourguignons à relancer la culture de la petite graine de moutarde.

La moutarde de Dijon peut être fabriquée avec des graines provenant d’Inde, du Canada mais aussi du Népal ou de Russie. En Inde, les graines de moutarde sont utilisées comme des épices.

Petites mais puissantes…
Les graines ne mesurent pas plus de 2 millimètres, elles peuvent être de différentes couleurs : noires, jaunes ou blanches. Elles peuvent être utilisées dans les marinades. Vous en trouverez aussi dans les pots de cornichons, associées à du vinaigre, elles permettent de conserver les aliments.

On peut aussi s’amuser à les faire germer et les mélanger à du fromage blanc. Ce sera parfait avec des légumes crus, à l’apéritif.

Essayer la moutarde maison…
Des graines de moutarde, de l’eau, du vinaigre de cidre, du miel, du curcuma… Et, une pincée de magie vous dira Marc Désarménien, dirigeant et petit-fils du moutardier Edmond Fallot à Beaune, en Bourgogne.

Outre un parcours de visite très bien conçu autour de la moutarde, vous pourrez participer à des ateliers de fabrication de moutarde.

Vous l’aimez comment la moutarde ?
La moutarde fine est plus piquante que la moutarde à l’ancienne où les graines sont simplement broyées.
La moutarde aime la compagnie, elle se décline à l’infini, au basilic, à la noix, aux fines herbes, à l’estragon, au miel…
Les Suisses, dans le canton de Fribourg, savourent la moutarde de Bénichon sur une tranche de brioche, comme la confiture.

Qu’allons-nous adopter comme alimentation en 2050 ?

Quelle révolution se prépare dans nos assiettes ? Les gélules vont-elles remplacer le traditionnel steak-frite-salade ? Loin des clichés, l’Inserm dresse les tendances de ces 50 prochaines années pour faire face à une « crise alimentaire » sans précédent…

Selon le rapport annuel de l’Inserm dans son numéro de mars 2020, l’alimentation représente un enjeu crucial pour notre siècle. En effet, d’une part, selon Mathilde Touvier – épidémiologiste et directrice de l’Eren – nos systèmes alimentaires ne sont guère efficaces à l’heure actuelle. Trop sucré, trop salé, trop riche en graisses saturées,… Ces mauvaises habitudes alimentaires sont à la base d’une pandémie d’obésité et de malnutrition. L’ONU parle même de près de 50% de la population qui serait mal nourrie. D’autre part, face au changement climatique, l’impact environnemental de l’alimentation pèse lourd dans la balance. Les raisons sont variées : surconsommation des ressources naturelles, gaspillage de l’eau, déforestation et pollution en tout genre complètent un tableau déjà bien noir.

Nous sommes à l’aube d’une 5e transition alimentaire qui a débuté au début des années 2000 avec un souci de la population de mieux s’alimenter et de préserver l’environnement. Toujours selon notre experte, il faut : «Pour préserver la santé des populations et éviter de renoncer à protéger notre planète ou à nourrir tout le monde, nous n’aurons pas le choix : il nous faudra impérativement changer nos modes de production et nos habitudes alimentaires ». Selon le FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la tendance sera donc d’aller vers une alimentation durable. Certes des changements dans l’assiette se dessinent. Toutefois, ce ne sont pas forcément ceux que l’on attend !

Halte aux clichés : les superaliments ne sont pas l’avenir

Bonne nouvelle ! Les superaliments et gélules ne seront pas le futur de la cuisine. Pourquoi donc ? Car manger est avant tout une affaire de culture, de goûts et de pratiques sociales et doit rester un plaisir. Comme le corps médical le conseille actuellement, il est nécessaire de diversifier son alimentation tout en la gardant équilibrée pour non seulement subvenir à ses besoins, mais aussi diminuer la concentration intégrée de polluants. La pillule « alimentaire » a de quoi nous laisser sur notre faim…aussi bien visuelle que gustative et donc, ce n’est pas demain la veille qu’elle trônera au milieu de notre assiette.

La part belle aux végétaux

Ce n’est pas nouveau, nous ne consommons pas assez de végétaux. A l’avenir, il est toujours recommandé de manger 5 fruits et légumes par jours. Toutefois, on suggère aussi d’incorporer les légumineuses, les céréales et fruits à coque non salés à notre alimentation. Ceux-ci, riches en fibres, favorisent le transit et contrôlent le taux de cholestérol pour prévenir du diabète et des maladies cardiaques. Outre ces bénéfices, certaines études avancent qu’ils seraient aussi bons pour lutter contre l’anxiété et la dépression.

Le boum du « bio » et du « local »

Pour contrer le réchauffement climatique, il serait nécessaire de favoriser une production locale et de saison. Ainsi, cela éviterait notamment les cultures hors saisons en serre et la pollution engendrée par les transports.
En outre, privilégier le bio serait gage de « non-pesticides » et contribuerait indirectement à prendre soin de la planète et de notre corps. Mais est-ce que le 100% bio est vraiment faisable ? Selon une étude de l’Eren, cette hypothèse est possible si deux conditions sont remplies : la première est de limiter le gaspillage alimentaire, 30% de l’alimentation produite; la seconde est de limiter l’usage de produits animaliers afin de diminuer la concurrence entre la production humaine et animale.

La fin des aliments gras et ultra-transformés

Depuis 2016, le gouvernement français a mis en place le nutri-score, un système d’étiquetage nutritionnel à 5 niveaux allant de A à D : la lettre A désignant l’alimentation la plus saine comprenant ,notamment les légumes et yaourt nature, et la lettre D la moins équilibrée, reprenant la « junk food » et les produits transformés majoritairement. Ce système a été repris par d’autres gouvernements dont la Belgique. Dans le futur, les produits notés « D » et « E » seront donc à proscrire car ils auraient des effets négatifs sur notre santé à long terme, notamment en favorisant le risque de cancers, les maladies cardiovasculaires, l’obésité et la mortalité. Les aliments de type « D » et « E », étant les moins bons, seront donc à éviter dans le futur.

Adieu à la viande ? Pas de si tôt…

Surconsommée (plus de 500g par semaine), la viande rouge, telle que le bœuf ou le cheval, favoriserait le diabète et les maladies cardiovasculaires car elle comprend beaucoup de « mauvaises graisses », appelées acide-gras saturés. Celles-ci peuvent engendrer des maladies d’ordre cardiovasculaire. Toutefois, loin de la bannir de notre assiette, on conseille d’adopter un régime flexitarien : essentiellement des protéines végétales avec une consommation de viande une fois par semaine environ. Un monde 100% vegan est donc bien loin.

Les probiotiques revisités

De nouveaux probiotiques pourraient faire leur apparition sur le marché tel que l’Amibiote. Incorporés à des yaourts ou céréales, ils se révèlent excellents pour la santé. Les marques ont notamment joué sur cet effet de mode telle que la marque de yaourt Activia renfermant le Bifidus actif regularis, une sorte de probiotiques.

Cependant, selon Matteo Serino – chercheur à lnserm à l’IRSD de Toulouse – la tendance des produits à base de probiotiques et prébiotiques ne va pas se généraliser. En effet, cela restera réservé aux personnes dont la microbiote a été altérée : chaque individu ayant un microbiote propre.

Les novel foods , une percée contrastée

Les novel foods, ou « nouveaux aliments » dans sa version française, tels que les micro-algues ou insectes, souvent vantés par les médias, semblent être une des tendances fortes à venir.

Riches en protéines, ces derniers ont une valeur proche de celle de la viande. En outre, leur élevage est moins polluant que le traditionnel élevage bovin : selon le FAO – l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture – 1kg d’insectes émet 100X moins de gaz à effet de serre qu’1kg de porc. Les algues telles que la spiruline, quant à elles, sont aussi riches en protéines.

Néanmoins, il semble peu probable que cette tendance s’installe dans nos mentalités. Plusieurs raisons peuvent expliquer. Interdits actuellement à la consommation, ils doivent être évalués par l’Efsa – l’Autorité européenne de sécurité des aliments . Nos pratiques culinaires sont loin d’être compatibles avec les asticots et autres verts…même transformés pour le moment.

Quant à la viande in vitro ? Il est encore plus improbable que celle-ci perce dans nos assiettes. En effet, depuis 2013 avec le premier steak créé en laboratoire, la population se méfie des innovations de ce genre. Ils craignent des risques pour leur santé. Elle serait donc même plus rejetée que les insectes, jugés naturels eux !

Décidément, l’assiette de 2050 change peu de celle de 2020. Elle se veut un rien plus verte et équilibrée : plus de végétaux et produits sains pour la santé tout en évitant le gaspillage et la consommation intempestive de viandes et produits transformés. Elle donne presque envie. A voir si dans 30 ans, notre palais , lui aussi, sera de cet avis !

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Comment réussir la cuisson d’un œuf dur ou d’un œuf mollet à tous les coups

Une histoire de temps et de température.

Pour réussir à coup sûr la cuisson de vos œufs, il suffit d’être un brin méthodique en se munissant d’un chronomètre, d’œufs à température ambiante (les œufs n’ont absolument pas besoin d’être conservés au frais), et de glaçons pour stopper la cuisson. Ne reste plus qu’à les accompagner d’une mayo maison pour l’œuf dur ou de faire flotter l’œuf mollet dans votre bol de ramen.

#1. Cuisson


Porter un grand volume d’eau à frémissement. Plonger délicatement les œufs dans l’eau. Les retirer à 6 minutes pour les œufs mollets et à 9 minutes pour les œufs durs en les plongeant directement dans un grand volume d’eau glacée pour arrêter la cuisson.

#2. Écaler


Taper délicatement vos œufs sur une surface dure et les écaler sous un filet d’eau en commençant par le « cul » de l’œuf afin que l’eau passe entre la membrane et l’œuf et que la coquille se retire facilement sans abîmer le blanc. Servir tout simplement avec du poivre noir et de la fleur de sel, ou évidemment avec une mayo maison.

Voici la méthode la plus saine pour faire son café

Le café est l’une des boissons les plus consommées dans le monde. Une étude norvégienne a montré que la façon dont on le prépare, selon que l’on utilise ou non un filtre, aurait une influence sur la santé des consommateurs.

Dans le monde, plus de 2,6 milliards de tasses de café sont consommées chaque année. Qu’elle soit choisie pour donner de l’énergie ou pour sa saveur, cette boisson est l’une des plus consommées au monde.

Sucré, cappuccino, latté… le café se boit à toutes les sauces. Mais une étude menée en Norvège explique que c’est la façon dont le café est filtré qui compterait le plus pour la santé.

Une étude de grande ampleur

Publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology le 22 avril, cette étude est le fruit d’un travail de longue haleine, mené pendant 20 ans sur plus de 500 000 Norvégiens âgés de 20 à 79 ans.

Ce qui a déjà été montré dans plusieurs études, notamment celle publiée en 2018 dans le JAMA International Medicine, c’est que boire du café peut être bon pour la santé, notamment grâce aux antioxydants qui entrent dans sa composition.

Autre chose déjà prouvée : le café peut aussi avoir de mauvais effets sur le corps, en augmentant les risques d’accidents cardiovasculaires lorsqu’il est surconsommé, notamment si la personne est fumeuse ou souffre de cholestérol par exemple.

Café et cholestérol

En effet, le cafestol entre dans la composition du café, et aurait pour effet d’élever le taux de mauvais cholestérol dans le sang, lorsque le café est surconsommé.

Ce qui est nouveau dans cette récente étude norvégienne, c’est le filtrage du café. S’il n’est pas filtré, le café va être plus riche en cafestol, et augmenter le cholestérol sanguin. A contrario, lorsqu’il est passé au filtre, cela « réduit le risque de crise cardiaque et de décès prématuré« , explique Dag Thelle, professeur de santé à l’université d’Oslo en Norvège, et auteur de l’étude.

Sur cette dernière, on peut voir que le café filtré est associé à une réduction de 15 % du risque de décès, peu importe la cause. Dans le détail, on note moins 12 % de risque de décès par maladie cardiovasculaire chez les hommes, et moins 20 % chez les femmes, par rapport à la consommation de café non filtré.

Pourquoi filtrer son café ?

Si l’on regarde de plus près les résultats, ceux qui ont bu entre une et quatre tasses de café par jour pendant ces vingt ans ont le taux de mortalité le plus faible. « Le fait que ceux qui boivent du café filtré s’en sortent mieux que ceux qui en boivent du non filtré ne peut pas être expliqué par une autre variable comme l’âge, le sexe, ou les habitudes de vie », explique Dag Thelle.

Ce qui interpelle également, c’est que ces personnes qui boivent entre une et quatre tasses de café par jour ont même une espérance de vie supérieure à celles qui ne boivent pas du tout de café. Quoi qu’il en soit, cette boisson star peut être bonne pour la santé, à condition de la filtrer avec un filtre en papier par exemple, et de la consommer avec modération.

Farine T45, T55, etc. : les astuces pour y comprendre quelque chose

Quand on se lance dans la préparation d’un pain complet, d’une brioche ou d’un gâteau au yaourt, on n’a pas envie de se louper. Mais quand on voit écrit T65 sur la recette et que l’on a que de la farine de blé T45 qui traîne dans le placard, on se demande bien s’il y a une vraie différence et, surtout, si ça va jouer un rôle sur notre préparation. Est-ce que c’est grave d’utiliser de la farine T45 au lieu de la T55 ? Quelles sont leurs différences ? Quand utiliser la farine T110 ? On répond à toutes vos questions dans cet article.

Commençons par le commencement : Le T correspond au type de farine, et le chiffre qui suit correspond au niveau de raffinage de la farine. Plus le chiffre est élevé(T110, T150), moins la farine est raffinée, c’est-à-dire qu’il y aura + d’enveloppe de blé (le son). Mais concrètement, ça change quoi ?

Côté nutrition : le son contient beaucoup de fibres ainsi que des sucres lents. Plus une farine est complète, meilleure elle sera en termes nutritionnels.

Côté utilisation : plus la farine est complète, et plus elle absorbera les liquides en donnant un résultat plus compacte. Choisissez donc votre farine en fonction de ce que vous voulez faire. Du pain complet ? Prenez de la farine T110 ou T150. Si l’on veut faire une brioche ou autre pâte levée, on utilisera au contraire des farines très raffinées (type T45 ou T55) qui ont l’avantage de contenir plus de gluten et donc plus d’élasticité aux pâtes.

Attention : les farines complètes et semi-complètes donnent un petit goût rustique aux préparations, ce qui n’est pas toujours voulu dans certains gâteaux.