Gratin dauphinois par Hélène Darroze

La cheffe multi-étoilée Hélène Darroze a décidé de s’attaquer au gratin dauphinois pour y apporter une petite touche personnelle et secrète.

Le grand classique de la cuisine française et familiale est passé entre les mains de la cheffe multi-étoilée Hélène Darroze. Plat familiale par excellence, le gratin dauphinois peut se cuisiner en toute saison pour apporter une touche de réconfort à vos repas. Cette fois, la cheffe a décidé de l’accompagner d’un gigot d’agneau bien tendre lors d’un repas en famille. Contente de revenir aux traditions avec cette recette de grand-mère, Hélène Darroze a décidé de faire quelques entorses. Voici lesquelles !

La recette secrète d’Hélène Darroze pour son gratin dauphinois
Pour un gratin qui roborera toute la famille, la cheffe utilise 2 kg de pommes de terre. Traditionnellement, on utilise des variétés à la chair tendre et fondante, comme la Mona Lisa ou la Spunta, plus facile à cultiver et donc à trouver. Épluchez et lavez vos pommes de terre. Cette étape étant assez chronophage, même pour un chef, préférez des pommes de terre assez grosses. Elles tiendront mieux dans la main et votre rendement sera supérieur. Taillez-les en fines lamelles, à la mandoline. Jusqu’ici, rien de particulier, mais Hélène Darroze s’autorise une petite variation. Elle mélange ses tranches de pommes de terre à du thym frais et effeuillé.

Quelle crème pour le gratin dauphinois ?
Certaines personnes précuisent leurs pommes de terre dans le lait, mais la cheffe préfère une seule cuisson. Frottez les parois et le fond d’un grand plat à gratin avec de l’ail et rangez-y vos pommes de terre au thym. Mélangez ensuite (en adaptant les quantités si vous utilisez moins de pommes de terre), 600 g de crème crue, 30 cl de lait entier, du sel, du poivre et du piment d’Espelette. La crème crue, comme son nom l’indique, n’a pas subi de traitement thermique (stérilisation ou pasteurisation). Elle est souvent un peu plus épaisse et acide. La remplacer par de la crème fraîche, fleurette ou a fortiori de la crème liquide aura donc une incidence sur le goût et la texture. Enfournez à 160 °C et laissez cuire pendant au moins 1 h 30. Sortez le plat du four lorsque le dessus a bien gratiné.

La cheffe étoilée Hélène Darroze ferme son restaurant de burgers Joia Bun, sept mois après son ouverture

La cheffe étoilée Hélène Darroze rend son tablier. Du moins celui de son restaurant de burgers Jòia Bun, à Paris. Après sept mois d’existence, l’établissement ferme ses portes.

Fin d’aventure pour Hélène Darroze en ce qui concerne les burgers ou, en tout cas, pour ceux de son restaurant spécialisé rue de la Michodière, à Paris. Au cœur du 2e arrondissement, Jòia Bun, un joli établissement vert gazon, a fermé ses portes dimanche 15 octobre, rapporte Le Figaro. La cheffe étoilée, qui avait ouvert ce restaurant il y a seulement sept mois, a annoncé la mauvaise nouvelle deux jours avant sur Instagram.

« Merci de nous avoir suivis depuis l’ouverture de Jòia Bun, ce fut une magnifique aventure humaine, a-t-elle écrit sur le compte officiel du restaurant. Merci pour vos sourires, vos soutiens et vos encouragements. Nous nous sommes éclatés avec vous. » Forte de ses deux étoiles Michelin chez Marsan, à Paris, de trois autres pour le Connaught, à Londres, et d’une dernière à la Villa La Coste, en Provence, la célèbre cheffe comptait sur ses talents et sa culture pour faire fonctionner cet établissement de sandwichs garnis de bons produits du terroir.

Se recentrer sur d’autres projets
Vendus entre 14,50 € et 25 €, ils reprenaient les goûts et les codes du Sud-Ouest, tant chéris par la cheffe landaise. Trop chers, assurent certains commentaires sous le post Instagram annonçant la fermeture, alors que la principale intéressée le justifie autrement. « Aujourd’hui, nous avons décidé de nous recentrer sur d’autres importants projets », a-t-elle écrit. Et de promettre à ses fans : « Mais nous vous reverrons vite rue de la Michodière pour des aventures tout aussi excitantes. Nous vous tiendrons informés de la date prévue de réouverture. »

Un jour, il faudra me remplacer

Un vent de changement est-il à prévoir dans le jury de l’émission « Top Chef » ? La célèbre cheffe et membre du jury depuis 2015, Hélène Darroze, s’est exprimée sur les difficultés liées aux tournages des émissions chaque année. De quoi envisager un départ ? Elle laisse planer le doute.

Dans une interview pour le magazine Télé-Loisirs, elle a notamment expliqué : « Chaque année et particulièrement à cette période-là de l’année, c’est le gros point d’interrogation. C’est vraiment deux mois de tournage qui sont une parenthèse dans ma vie professionnelle et c’est vraiment beaucoup de bonheur et j’y prends beaucoup de plaisir ».

Cependant, elle explique également les contraintes que « Top Chef » peuvent lui imposer, notamment au niveau de sa vie de famille. « Et en même temps, c’est tellement chronophage, c’est tellement fatigant. Chaque année, il y a toujours un ou deux restos de plus à s’occuper par rapport à l’année précédente, donc je ne sais pas ce que je me dis (…) Se sentir frustrée parce qu’elles (ses filles, NDLR) aussi, elles sont sacrifiées un peu (…) ».

« Un jour, il faudra me remplacer », a-t-elle déclaré au magazine. Quand ça ? L’avenir nous le dira.