Un gâteau titanesque de 1,2 tonne et de 121,88 mètres de long

Ce gâteau gargantuesque a germé dans la tête du pâtissier Youssef El Gatou.Ce gâteau gargantuesque a germé dans la tête du pâtissier Youssef El Gatou.

La France bat le record du monde du plus long fraisier

Un monstre de crème et de fraises pour un record bien français : ce mercredi 23 avril 2025, une pâtisserie d’Argenteuil a reconquis pour la France le record du plus long fraisier du monde.

Quelque 350 kilos de fraises, 150 de sucre, 415 de crème pâtissière, 4 000 œufs : une pâtisserie près de Paris a battu mercredi l’insolite record du plus grand fraisier du monde, avec un gâteau homologué à 121,88 mètres de long.

Inscrit dans le Guinness des records
Avec ce record certifié par une juge-arbitre du livre Guinness des records, la France regagne ce record du monde du plus long fraisier, qui était détenu depuis 2019 par l’Italie avec un fraisier de 100,48 m.

Initiative de la maison Héloïse, une pâtisserie réputée d’Argenteuil, ville populaire de banlieue parisienne, le fraisier lauréat s’étire sur une file ininterrompue de tables serpentant sur la glace de la patinoire d’Argenteuil, faisant saliver la foule d’habitants venue pour l’occasion.

Ce gâteau gargantuesque a germé dans la tête du pâtissier Youssef El Gatou, qui était en recherche d’un record du monde à battre, en hommage à sa fascination d’enfance pour le livre Guinness des records.

« Je cherchais un produit ou une pâtisserie française, et je voulais aussi mettre en avant les produits du terroir, donc la fraise française, les matières premières comme le lait, la crème, le beurre, etc. », explique-t-il à l’AFP.

Comment ont-ils procédé ?
Ayant mobilisé une vingtaine de pâtissiers de différentes maisons et origines, l’élaboration du fraisier de 1,2 tonne a nécessité près d’une semaine de travail, avec la préparation de la mousseline et du biscuit en laboratoire. Le montage sur la patinoire a ensuite pris toute une nuit et une bonne partie de la journée.

Un gigantisme qui n’est pas sans poser quelques défis. « Pour les batteurs, il fallait des gros chalumeaux pour chauffer la cuve longtemps pour que le mousseline puisse se faire », raconte Nadia El Gatou, épouse du pâtissier à l’origine du record.

Pour être homologué, le fraisier devait suivre la recette traditionnelle d’un fraisier, mesurer au minimum 8 cm de largeur et de hauteur et être constitué d’un seul tenant.

A l’annonce par la juge de l’obtention du record, l’hymne national français, La Marseillaise, retentit dans la patinoire. « Le fraisier est un gâteau résolument français et ce record en célèbre pleinement l’origine. Il ne s’agit pas seulement d’un exploit pâtissier mais d’un hommage à nos belles régions françaises », salue le maire (LR) Georges Mothron.

Les nombreuses familles d’Argenteuil présentes en cette semaine de vacances scolaires sont chacune reparties avec une part du gâteau, pour éviter tout gâchis.

« Je connaissais le plus grand couscous du monde, la plus grande paella du monde, mais un plat sucré comme ça je n’avais encore jamais vu ! », s’enthousiasme Samira Ialou, une habitante venue assister à l’événement avec ses enfants.

Les 5 tables incontournables de Copenhague

A côté de sa fameuse streetfood, la capitale danoise a développé, ces vingt dernières années, une gastronomie admirée dans le monde entier. Voici les 5 adresses à ne pas manquer.

Partout dans la ville, les hotdogs se vendent comme des petits pains, ou plutôt comme des smørrebrød, ces petits sandwichs ouverts au hareng, aux pommes de terre ou au fromage, accompagnés d’une Carlsberg ou d’une Tuborg, les deux mousses nationales. Mais à côté de sa streetfood, Copenhague est devenue depuis le tournant du siècle une destination phare pour les gastronomes du monde entier. Voici les 5 adresses à ne pas manquer.

Noma, la référence mondiale
Cela fait deux ans et demi qu’il a annoncé sa prochaine fermeture mais il est toujours là ! Véritable icône gastronomique, Noma a redéfini la cuisine nordique. Il a été classé à cinq reprises meilleur restaurant du monde par le « World’s 50 Best » ! Son chef René Redzepi est un modèle pour de nombreux chefs du monde entier, y compris français, qui considèrent ses livres (‘Noma’, ou encore ‘le Guide de la fermentation’) comme de véritables bibles.

Noma, la référence mondiale

Son menu explore la nature danoise, offrant une expérience sensorielle inoubliable dans un cadre épuré. L’un de ses plats les plus célèbres est une mousse d’herbes sauvages infusée aux fourmis nordiques, qui apportent une acidité naturelle. Les crevettes vivantes servies en amuse-bouche sont elles aussi iconiques.

Adresse : Refshalevej 96, 1432 Copenhague

Téléphone : +45 32 96 32 97

Prix moyen : 3 200 DKK (environ 430 €)

Site web : noma.dk

Geranium, le goût du futur
Seul restaurant trois étoiles Michelin du Danemark, le Geranium de Rasmus Kofoed sublime les produits locaux avec une précision artistique, à l’instar de sa langoustine, servie avec une émulsion d’herbes et une touche de sauce à base de fruits de mer. Considéré comme l’un des lieux où s’invente la gastronomie de demain, il été nommé meilleur restaurant du monde en 2022 par le « World’s 50 Best ». Son menu classique, comme son menu dégustation végétal, se savourent dans un cadre lumineux avec vue sur la ville.

Geranium, le goût du futur

Adresse : Per Henrik Lings Allé 4, 8e étage, 2100 Copenhague

Téléphone : +45 69 96 00 20

Prix moyen : 3 200 DKK (environ 430 €)

Site web : geranium.dk

Alchemist, performance sensorielle
Expérience multisensorielle, un repas chez Alchemist dépasse la gastronomie pour flirter avec l’art et la performance. Le menu de 50 plats du célèbre chef Rasmus Munk, parmi lesquels ‘l’hémoglobine de cerf’, une bouchée visuellement frappante, servie sous forme de sphère évoquant une goutte de sang, est servi dans un décor théâtral qui bouscule les sens.

Alchemist, performance sensorielle

Adresse : Refshalevej 173C, 1432 Copenhague

Téléphone : +45 31 71 61 61

Prix moyen : 3 600 DKK (environ 480 €)

Site web : alchemist.dk

Kadeau, le génie insulaire
Installé dans la capitale, Kadeau met à l’honneur les saveurs de l’île de Bornholm avec une approche minimaliste et locale. Son chef Nicolai Nørregaard fait figure de star dans sa terre insulaire natale, lui qui a réinventé et popularisé son imaginaire ancestral. Chaque assiette, comme le crabe royal fumé aux herbes sauvages ou la pétoncle crue au coing accompagné d’un toast à la mirabelle, révèle la richesse du terroir danois dans un cadre intime.

Kadeau, le génie insulaire

Adresse : Wildersgade 10B, 1408 Copenhague

Téléphone : +45 33 25 22 23

Prix moyen : 3 000 DKK (environ 400 €)

Site web : kadeau.dk

Ark, le temple de la gastronomie végan
Le point fort d’Ark, fantastique table 100% végétale, ce sont ses champignons. Ses fondateurs, un entrepreneur australien et un chef britannique, font appel à des cueilleurs et ont aussi créé la «Funga Farm», leur propre champignonnière désormais capable de produire une tonne et demi par semaine, y compris des raretés comme le pleurote bleu ou la «crinière de lion».

Cette dernière est la pièce maîtresse d’un plat impressionnant, avec sa texture de ris de veau et son goût profond rehaussé de cassis et d’ail noir. Autres réussites, le flan salé d’inspiration nipponne parfumé à la châtaigne et au chou de Bruxelles, la brioche au parmesan végétal (à base de miso), et surtout le cassoulet de haricots aux ‘pholiotes adipeuses’.

Adresse : Nørre Farimagsgade 63, 1364 Copenhague

Téléphone : +45 31 26 52 00

Prix moyen : 1 000 DKK (environ 135 €)

Site web : restaurantark.dk

Il nous a confirmé qu’il annulait pour être remboursé

Un restaurateur perpignanais alerte sur les annulations et contestations abusives de clients sur la plateforme Uber Eats.

Il nous a confirmé qu’il annulait pour être remboursé

En un mois, il a perdu 132 euros. Dans les colonnes de L’Indépendant, un restaurateur installé à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, alerte sur les annulations et contestations abusives qu’il subit depuis qu’il a lancé son activité.

Des personnes commandent et font croire qu’ils n’ont pas eu ce qu’ils avaient commandé ou n’ont pas été livrés, juste pour être remboursés, indique-t-il à nos confrères. Elles créent même de faux-profils.

La lutte contre la fraude est une priorité
Le restaurateur explique avoir notamment identifié un client qui avait multiplié les recours, l’obligeant à chaque fois à rembourser intégralement la commande passée par ce dernier. Il nous a confirmé qu’il annulait pour être remboursé car il n’a pas trop d’argent, pointe le restaurateur qui a décidé de signaler une dizaine de cas de fraudes à Uber Eats.

La lutte contre la fraude est une priorité pour Uber Eats, assure de son côté la plateforme, sollicitée par nos confrères. Uber Eats a promis de « prendre contact » avec le restaurateur perpignanais pour faire le point sur la situation.

Norbert Tarayre partage sa technique pour cuire parfaitement du riz basmati

Norbert Tarayre dévoile sa méthode infaillible pour cuire du riz basmati à la perfection. Avec des astuces simples comme le rinçage minutieux et la cuisson à l’étouffée, il garantit un riz léger, aéré, et parfaitement séparé. Découvrez sa technique pour un riz qui accompagnera idéalement vos plats favoris.

Norbert Tarayre partage sa technique pour cuire parfaitement du riz basmati

Cuire du riz de la bonne manière demande un véritable savoir-faire. Il faut utiliser la bonne quantité d’eau par rapport à celle de riz, opter pour le bon temps de cuisson, adopter la bonne température pour éviter un riz collant, éliminer l’amidon, ne pas oublier le temps de repos… En bref, la cuisson du riz demande un peu d’attention aux détails. Mais avec les bonnes astuces, c’est une préparation assez simple, qui pourra accompagner de nombreux plats en sauce ou vos viandes préférées. Le chef Norbert Tarayre partage, dans une vidéo Instagram, sa technique pour cuire parfaitement du riz basmati. Voici comment faire.

Du riz à rincer au moins cinq fois
“Il y a une petite technique que j’aime faire, que j’ai apprise avec un Japonais, c’est qu’on va le cuire à l’étouffée, comme si l’on cuisait du riz japonica, du riz à sushi. Le principe est très simple : on utilise du riz basmati que l’on rince minimum cinq fois” débute le chef Norbert Tarayre. On y pense peu, pourtant, c’est une étape essentielle. Le riz est naturellement riche en amidon, le rincer avant cuisson permet d’éliminer cet excédent. S’il ne l’est pas, le riz risque de devenir collant et pâteux. Le rincer permet donc d’obtenir un riz plus aéré, plus léger, avec des grains distincts. Il est nécessaire de laver jusqu’à ce que l’eau soit translucide.

Mais ce n’est pas la seule astuce à utiliser pour réussir parfaitement la cuisson de votre riz.

Ne jamais retirer le couvercle
Il est également essentiel d’utiliser la bonne quantité d’eau. Il faut compter un verre et demi d’eau pour un verre de riz. Mettez ensuite le riz et l’eau dans une casserole, et placez un couvercle par-dessus la casserole. “Le couvercle, on ne l’ouvre plus : à partir du moment où on lance la cuisson, on n’y touche plus” explique le chef. Montez ensuite à ébullition : dès que la casserole est à ébullition, descendez le feu sur 2 ou sur 3. A feu très doux, laissez cuire une vingtaine de minutes.

Une fois le riz cuit, coupez le feu et laissez reposer dix minutes. Cela s’appelle “tirer la cuisson”. Le riz aura alors absorbé l’eau de la cuisson et récupéré la vapeur d’eau, il sera parfait pour être dégusté : légèrement collant et gluant. Cuire du riz vous prendra donc trente minutes, mais vous aurez l’assurance qu’il plaise à tous vos invités.

Les restaurants des Top Chef décrochent six nouvelles étoiles

Quatre anciens candidats dont Adrien Cachot et Jean Imbert obtiennent une étoile Michelin tandis que Fanny Rey et Philippe Etchebest en obtiennent une seconde lors de la cérémonie du guide gastronomique qui se déroulait à Metz ce lundi.

Les restaurants des Top Chef décrochent six nouvelles étoiles

Alors qu’à l’occasion de sa saison 16, le concours de M 6 s’est associé au guide gastronomique — avec à la clé pour le vainqueur une potentielle étoile Michelin — le palmarès du guide rouge a été dévoilé ce lundi à Metz. Au sommet, Christopher Coutanceau, à La Rochelle, retrouve sa troisième étoile qu’il avait perdue en 2023 tandis qu’Hugo Roellinger touche le Graal de la gastronomie pour « Le Coquillage », table située à Saint-Méloir-des-Ondes (Ille-et-Vilaine).

« Elle est généreuse, parce que le talent est partout », avait prévenu Gwendal Poullennec, le directeur du guide en introduction de la promotion 2025 qui voit 78 nouvelles étoiles attribuées, dont « près de la moitié des nouveaux restaurants étoilés qui ont ouvert récemment ». Et parmi ces tables distinguées, six sont tenues par des anciens candidats de « Top Chef » ou par un des jurés historiques de la compétition, Philippe Etchebest qui retrouve deux étoiles, un objectif affiché.

« Je voulais faire un petit coucou à ma femme, si je suis là aujourd’hui c’est grâce à elle et je pense bien fort à mes équipes aussi », a-t-il lancé au micro, s’y invitant à la fin de la séquence deux étoiles. Juré depuis onze saisons, Etchebest décroche une deuxième étoile pour sa « Maison Nouvelle », à Bordeaux. Ouverte en décembre 2021, cette table obtenait d’emblée une étoile en 2022. Il détient également une étoile pour « La table d’hôte », à Bordeaux aussi. Le MOF avait affiché comme un objectif de retrouver les 2 étoiles qu’il avait à Saint-Émilion.

La finaliste malheureuse de la saison 2 en 2011 face à Stéphanie Le Quellec, Fanny Rey accède également à la seconde étoile, pour l’Auberge de Saint-Rémy qu’elle tient avec Jonathan Wahid.

Quatre fois une étoile
Phénomène de la saison 11 dont il a été le finaliste malheureux face à David Gallienne, aussi étoilé, Adrien Cachot obtient une étoile avec son « Vaisseau », table ouverte en 2023 dans le XIe arrondissement de Paris. Autre finaliste, l’année d’après, en 2021, lors de la saison 12 face à Mohamed Cheikh, Sarah Mainguy en décroche une aussi pour Freia, sa seconde adresse à Nantes après Vacarme.

Autre première étoile pour Tabata Mey, demi-finaliste de la saison 3 du concours sous le nom de Tabata Bonardi. Elle a ouvert en novembre 2024 Ombrellule à Lyon avec son mari Ludovic May. « Les Apothicaires », leur précédent établissement, fermé en 2023, avait déjà obtenu une étoile en 2020.

Chef star depuis sa victoire en 2012 en saison 3 face à Norbert Tarayre et Cyrille Zen, Jean Imbert — déjà étoilé depuis 2022 pour sa cuisine au Plaza Athénée et qui vient d’ouvrir des tables au Mont Saint-Michel et à Disneyland Paris — obtient un macaron pour La Palme d’Or, restaurant de l’hôtel Martinez à Cannes. Une étoile Verte qui salue l’engagement environnemental a été par ailleurs décernée à Victor Mercier — finaliste de la saison 9 en 2018, déjà étoilé d’un macaron rouge — pour son restaurant parisien Fief.

Avec ces nouvelles étoiles, ce sont désormais trente chefs passés par les cuisines du concours culinaire de la Six qui sont distingués, avec désormais quatre qui affichent deux étoiles sur la devanture de leurs restaurants, Stéphanie Le Quellec (saison 2), Franck Pelux (saison 8) à Lausanne, Vincent Crepel (saison 9) en Irlande et maintenant Fanny Rey à Saint-Rémy-de-Provence.

Tout le monde utilise le mode chaleur tournante dans son four mais c’est une erreur

Selon une croyance populaire, utiliser la chaleur tournante du four pour cuire n’importe quel plat ou aliment serait le mode le plus efficace. Vraiment ? On vous démêle le vrai du faux.
Tout le monde utilise le mode chaleur tournante dans son four mais c’est une erreur
Lorsqu’il s’agit d’enfourner un plat, c’est souvent le mode de cuisson privilégié car il sert pour tout. La chaleur tournante peut effectivement tout cuire. « Grâce à une turbine, ce mode de cuisson répartit la chaleur de façon uniforme dans l’enceinte du four et est capable de cuire plusieurs plats simultanément sans mélange d’odeurs », nous explique sur son site le spécialiste de l’électroménager Darty. Ainsi, pas de souci pour cuire en même temps votre poulet rôti en haut du four et votre fondant en chocolat en bas. Autre avantage : le temps de cuisson est plus rapide que d’autres modes de cuisson et l’homogénéité de la chaleur permet de garder du moelleux et de l’humidité au cœur des préparations. La chaleur tournante est donc idéale pour la viande rôtie, les légumes ou autres préparations qui nécessitent une croûte dorée (lasagnes, gratins…). Elle l’est également pour les pâtisseries : cookies et autres gâteaux au cœur coulant. Mais en réalité, il faut arrêter de recourir à la chaleur tournante systématiquement. On vous explique.

Un mode de cuisson déconseillé pour certaines pâtisseries

Le fameux symbole de la chaleur tournante, celui du ventilateur à l’intérieur d’un cercle, tout le monde (ou presque) le connaît. Mais quid des autres ? Est-ce pour cette raison que nombreux sont les cuisiniers amateurs à l’utiliser à chaque cuisson ? Pourtant, la chaleur tournante est parfois formellement déconseillée, notamment pour la cuisson d’une viande juteuse, où le temps et les températures doivent être très précis. « De même, pour cuire des pâtisseries telles que des soufflés ou des meringues, car elle peut créer un flux d’air trop puissant qui perturbe la texture ou la montée de la préparation », indique le magazine Elle.

La convection naturelle pour les quiches et pizzas

Pour toutes les préparations ayant un fond humide – quiches, pizzas, soufflés, génoises, tartes aux fruits – il faut utiliser le mode convection naturelle car elles ont besoin d’être bien chauffées en dessous. Il est d’ailleurs recommandé de les placer dans la partie basse du four. Représentée par une ligne en haut et une ligne en bas, cette fonctionnalité vous permet de cuire vos plats sur une seule grille car la chaleur est verticale. « Elle convient parfaitement aux préparations qui nécessitent une cuisson lente et douce. En revanche, il faut prévoir plus de temps pour le préchauffage », souligne Elle. Ce mode de cuisson permet également de saisir les aliments en conservant leur croustillant.

Pour ce qui est du gril, lui, peut être utilisé pour faire dorer les toasts, gratins et autres croque-monsieur. Les poissons entiers grillés, ou les côtes de bœufs font partie des aliments qui se cuisent intégralement au gril.

Le plus ancien resto végétarien de Rennes va mettre la clé sous la porte

Petite nature, premier restaurant totalement végétarien de Rennes, ouvert par les sœurs Flavie et Nathalie Durou en 2013, assurera son dernier service vendredi 4 avril 2025 au midi. Un crève-cœur pour elles tout autant que pour leurs clients…

Le plus ancien resto végétarien de Rennes va mettre la clé sous la porte
Les plats du jour, bols du dragon colorés et autres wraps gourmands crémeux notés sur le carrelage mural, derrière le comptoir, vont définitivement être effacés. Le cœur lourd, les sœurs Flavie et Nathalie Durou ont pris la décision de fermer leur Petite nature, place de la Rotonde à Rennes. Une cantine du midi petite par la taille de la salle, mais grande aux yeux de ses habitués qui, depuis l’annonce de la nouvelle sur les réseaux, témoignent de leur immense tristesse.

Des habitués ne viennent plus que deux fois par semaine
Depuis bientôt douze ans, l’équipe de ce petit resto méridien fait découvrir des saveurs incroyables dans des plats aussi complets, qu’étonnants et colorés (légumes rôtis, épices, boulettes de pois chiche et que dire du banana bread fondant…). Le premier resto 100 % végétarien de Rennes, devenu depuis végétalien (destin ironique pour cette ancienne boucherie), attirait bien au-delà des seuls convaincus. Mais force est de constater que ces dernières années, les habitudes ont évolué.

« Depuis deux ou trois ans, c’est compliqué, relate Flavie Durou. On ne s’en est pas rendu compte tout de suite car pendant le Covid, on a fait de la vente à emporter qui a très bien marché, mais depuis les gens consomment moins le midi. » Elle le constate : « des habitués qui venaient quotidiennement ne viennent plus que deux fois par semaine. »

Elle suppose « de nouvelles habitudes de vie depuis », le télétravail auquel s’est greffée l’inflation, qui pèse sur les cantines du midi. « Peut-être que les gens se réservent pour un resto du soir, en famille ou en amoureux », esquisse-t-elle. Elles ont bien tenté d’ouvrir le soir et le week-end, mais le modèle de fast-food qu’elles proposent, aussi qualitatif soit-il, n’y était pas propice.

Choix du bio, local et accessible
« On a toujours choisi des produits bio, locaux, tout en gardant des prix accessibles. Nos marges sont donc réduites et on a des charges salariales. » Mais la barge flottait, jusqu’à ce que la baisse de la clientèle mette à mal cet équilibre. « Aujourd’hui les restaurateurs doivent quasiment être avant tout des entrepreneurs, pour trouver un modèle économique viable », regrette-t-elle. Flavie et Nathalie, elles, carburent à la passion. Elles ont donc pris la difficile décision de tourner la page. Le restaurant fermera définitivement vendredi 4 avril 2025.

Ce n’est pas tout à fait la fin, puisqu’elles enchaînent avec leur « cabane » à Saint-Briac, durant la saison. Et ensuite ? « On a plein de projets, mais pas encore eu vraiment le temps de s’y pencher. Autour de la restauration éthique », forcément. Mais tout reste à imaginer. En attendant, elles font leurs au revoir aux clients, attristés. « Ils sont formidables et on tient à les remercier. Petite nature c’était un esprit, aussi, c’était un tout. »

Les sels de Gruissan obtiennent la certification Bio

Un organisme certificateur autorise désormais les sels de Gruissan à afficher l’estampille Agriculture biologique sur leurs produits.Un organisme certificateur autorise désormais les sels de Gruissan à afficher l’estampille Agriculture biologique sur leurs produits.

Les sels de Gruissan obtiennent la certification Bio

La démarche de la famille Gabanou à Gruissan, engagée de longue date pour obtenir un label bio pour sa production de sels, est couronnée de succès. En effet, le salin est, depuis peu, le premier certifié en France.

Les Sels de Gruissan sont les premiers en France à bénéficier d’un label bio dont la norme européenne a été validée au mois de novembre 2024. C’est ainsi que la production récoltée tardivement au début de cet hiver, au mois de décembre précisément, sera la toute première à bénéficier de l’estampille qui fait référence.

La labellisation européenne « sel bio » est une certification qui garantit que la production répond à des normes biologiques, sans utilisation de produits chimiques ou de procédés industriels nocifs pour l’environnement. Cette distinction peut être délivrée par divers organismes de certification biologique. Ces derniers ont ainsi vérifié que les pratiques de production respectent des critères stricts en matière de durabilité et de respect de l’environnement.

Toute la gamme sera concernée et c’est l’ensemble des méthodes et techniques résilientes de production qui se voient ainsi couronnées. Dans quelques semaines, le packaging des produits issus de la récolte gruissanaise va être renouvelé. Cette « médaille » témoin de qualité devrait, selon Patrice Gabanou, ouvrir de nouvelles perspectives, en termes d’image et de réseaux de distribution. Elles correspondent aux ambitions de Patrice et Lony Gabanou en matière de marketing, bien sûr, mais aussi de démonstration que l’on peut produire bio et bon. Y compris pour un produit de grande consommation qui, désormais, loin d’être banal, est devenu un fleuron sur notre littoral alors que le site de production est reconnu bien au-delà des frontières de l’Aude, touristiquement parlant, pour la beauté de ces paysages salins.

Après la vanille Bourbon, pompona, de Tahiti…voici la vanille de Bretagne

Vanille de Bretagne, amandes d’Occitanie, algues, bière sans malt… Entre considérations environnementales, nouvelles tendances de consommation et innovations, l’assiette française de demain se dessine au Salon de l’agriculture, qui se tient jusqu’à dimanche à Paris.

voici la vanille de Bretagne

Les visiteurs du salon de l’agriculture à Paris se frottent parfois les yeux en passant devant le stand des maraîchers de Prince de Bretagne, où des gousses de vanille en tube côtoient artichauts et choux-fleurs.

C’est le fruit d’un pari lancé en 2019 par trois producteurs des Côtes-d’Armor qui cherchaient à valoriser leurs serres. « Le vanillier est une plante de sous-bois, qui aime l’humidité, mais pas trop le soleil. Elle s’est donc bien adaptée au climat breton », raconte l’un d’eux, Pierre Guyomar.

Changement climatique
Après quelques erreurs au départ, ces maraîchers ont profité d’un échange d’expertise avec des Réunionnais. A cause du climat de plus en plus instable sur leur île, ces derniers se mettent progressivement à la culture en serre. Un domaine dans lequel ils sont moins avancés techniquement que les Bretons, à qui ils apportent leur savoir-faire dans le processus délicat de transformation de la vanille.

« Face au changement climatique, les agriculteurs se remettent en question et diversifient leurs cultures », dit Marc Berthomieu, patron de Terre d’amandes. « On commence aussi à parler d’agrumes par chez nous. »

Gordon Ramsay déplore une série de vols étonnants dans son nouveau restaurant

Gordon Ramsay a déploré le vol de près de 500 figurines de chats dans son nouvel établissement, situé à Londres.
Gordon Ramsay déplore une série de vols étonnants dans son nouveau restaurant

Gordon Ramsay, célèbre restaurateur, et animateur de « Cauchemar en cuisine », a lancé un nouveau restaurant : « Lucky Cat 22 Bishopsgate by Gordon Ramsay », situé à Londres. Il s’agit d’un projet aux origines japonaises jonchés de « maneki-neko », ces petits chats « porte-bonheur » qui se tiennent assis en faisant coucou avec la patte gauche, explique le Parisien.

Mais le restaurateur a déploré le vol de près de 500 figurines de chats dans son établissement. Ouvert au début du mois de février, Gordon Ramsay a déjà vu disparaître plusieurs centaines de statuettes. Il déplore ainsi sur l’émission « Jonathan Ross Show » d’ITV : « On me les a volés. 477 ont été volés la semaine dernière. »

Le restaurateur a précisé que chaque figurine coûtait un peu plus de cinq euros. Soit une perte totale d’environ 2 500 euros pour le chef britannique. Et d’ajouter à propos de ses près de 80 restaurants à travers le monde. : « Cela devient un peu effrayant, en termes de taille et d’impact mondial. En ouvrant le restaurant Gordon Ramsay en 1998, je n’aurais jamais pensé qu’il serait là aujourd’hui. Cette année, nous avons fêté nos 24 ans avec trois étoiles Michelin. »

Aucune plainte de vol n’a été déposée auprès de la police de Londres, selon The Guardian.

Pomme de coco

Saviez-vous qu’après plusieurs mois détachée du cocotier, l’eau à l’intérieur de la noix de coco se transforme pour créer un phénomène naturel étonnant appelé “pomme de coco” ?

Pomme de coco

La pomme de coco, ou “noix de coco germée”, est une structure douce qui se développe lorsque l’eau de coco se concentre et nourrit l’embryon de la graine pour le préparer à germer.

Ce processus forme une pâte comestible, légèrement sucrée, avec une texture proche de celle de la meringue, qui occupe le centre de la noix de coco en remplaçant progressivement l’eau d’origine.

Peu connue, la pomme de coco est cependant appréciée dans certaines cultures pour son goût délicat et ses bienfaits nutritionnels.

Que réserve la saison 16 de Top Chef ?

L’émission culinaire de M6 se renouvelle et va étonner jurés, candidats et téléspectateurs avec de nombreuses surprises.

Que réserve la saison 16 de Top Chef ?

Lors de chaque nouvelle saison, « Top Chef » aime surprendre les téléspectateurs mais aussi les candidats en modifiant quelques ingrédients de la recette qui a fait son succès. Et cette année ne fait pas exception à la règle.

En premier lieu, le jury ne sera pas identique à celui de l’an dernier. Pour célébrer les 15 ans du programme, M6 et Studio 89, la société de production, avaient fait appel en 2024 à Stéphanie Le Quellec , gagnante de la saison 2 de l’émission et cheffe doublement étoilée, mais aussi à Dominique Crenn , cuisinière française triplement étoilée à San Francisco. Toutes deux avaient rejoint Hélène Darroze , Philippe Etchebest , Paul Pairet et Glenn Viel pour une saison placée sous le signe de l’amitié.

Dominique Crenn absente
Tous ont accepté de rempiler pour participer à la saison 16 inédite de « Top Chef » à l’exception de Dominique Crenn qui officie de l’autre côté de l’Atlantique et ne pourra pas être présente dans le jury. Stéphanie Le Quellec, qui avait impressionné l’an dernier par son aisance et sa clairvoyance, sera, elle, de la partie. En juillet dernier, elle nous avait confié son envie de continuer alors qu’elle préparait la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à laquelle elle participait en tant que cheffe.  » Cette saison 15 s’est très bien passée. J’ai pris beaucoup de plaisir et, avec la victoire de Jorick, je ne pouvais pas rêver mieux. L’histoire est belle donc, si, d’un coup, nous avons, M6 et moi l’envie d’y retourner, on le fera « , avait-elle déclaré.

Les cinq jurés poursuivront, comme les années précédentes, leur mission d’accompagner les candidats qu’ils auront choisis tout au long de leur parcours afin de les mener jusqu’à la finale. Stéphane Rotenberg, qui présente le programme depuis son lancement sera, lui aussi, fidèle au poste et animera cette nouvelle saison.

Les inspecteurs du Guide Michelin présents en secret
Une autre grosse surprise va venir émailler la saison 16 inédite du programme culinaire qui arrivera prochainement sur M6. Ce nouvel opus se déroulera sous le signe de l’excellence puisque l’émission va s’allier tout au long de la saison avec le Guide Michelin . Les inspecteurs du célèbre livre rouge sont déjà apparus dans plusieurs saisons de l’émission. À chaque fois, ils venaient juger, sous couvert d’anonymat, une épreuve réalisée par les candidats. Cette fois, ils seront présents tout au long du concours et quatre à six d’entre eux, Français et étrangers, jugeront les plats des candidats à de très nombreuses reprises.

Comme leur fonction l’exige, ces derniers interviendront de manière secrète, sans que les chefs de brigade ni les candidats ne soient au courant. Ils évalueront les créations des cuisiniers sur leurs cinq critères habituels : la qualité des ingrédients, la maîtrise des techniques culinaires, l’harmonie des saveurs, la personnalité que le chef ou la cheffe exprime à travers sa cuisine et la régularité entre chaque visite et chaque plat. À noter qu’en quinze ans d’émission, 27 anciens candidats de « Top Chef » ont été récompensés par le guide Michelin : 24 ont décroché une étoile et trois ont été honorés de deux macarons.

Du côté des épreuves, la traditionnelle guerre des restos se déroulera avec une brigade cachée composée d’anciens candidats qui sont Mallory Gabsi , Matthias Marc et Norbert Tarayre . Autre nouveauté, le plat de la célèbre boîte noire a été imaginé, pour la première fois, par les chefs de brigade.

Un restaurant éphémère pour le gagnant et une étoile ?
Pour la première fois, la finale se déroulera dans des restaurants éphémères créés par chacun des deux candidats. Ces derniers devront réaliser une entrée, un plat et un dessert et les convives voteront pour leur menu préféré. Le gagnant pourra toujours remporter jusqu’à 100.000 euros (selon le nombre de votes) mais il aura une surprise supplémentaire. Les inspecteurs du Guide Michelin jugeront, en effet, eux aussi les deux restaurants des finalistes. Ils pourront décerner, de manière collégiale et si cela leur semble juste, une étoile à l’établissement vainqueur !

Dès le lendemain de la diffusion de la finale, le candidat gagnant de cette saison 16 de « Top Chef » prendra les commandes de son restaurant éphémère pendant plusieurs semaines. Les téléspectateurs auront ainsi la possibilité de goûter ses créations.

L’Aveyronnais Cyril Lignac vient d’être désigné comme le chef le plus influent

Cyril Lignac est sans surprise le chef le plus influent en France

Alors que toute la crème de la restauration française, et même mondiale en ce qui concerne le Bocuse d’Or, est réunie en ce moment à Lyon à l’occasion du Sirha (Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation), un classement désigne les chefs et les pâtissiers les plus influents, en prenant en compte leur popularité sur les réseaux sociaux, mais aussi leur lien avec les marques, pour juger de leur valeur marketing.

Il est incontournable dans les librairies. Il s’est rendu indispensable à la télévision avec son émission « Tous en cuisine » devenue un phénomène cathodique depuis la crise sanitaire lorsqu’il donnait du réconfort tous les soirs aux Français confinés. Il continue d’alimenter l’actualité gastronomique, avec la vente récente de son restaurant parisien Ischia. Cyril Lignac est partout, et logiquement en tête de ce palmarès dévoilé en exclusivité par le magazine LSA, qui pointe les chefs français les plus influents.

Élaborée par le cabinet de conseil Advent Consulting qui juge de la popularité des toques, cette étude analyse aussi la « valeur » de ces dernières en tant que marques marketing, selon les partenariats que chacun et chacune a pu nouer avec des enseignes. Un lien qui n’est généralement pas vu d’un très bon œil, comme le confirme la prise de position de Stéphane Manigold, le grand manitou de la restauration parisienne, qui a partagé depuis la publication de ce dossier dans LSA un « coup de gueule » sur Instagram en prenant pour cible la collaboration de Thierry Marx avec les magasins de surgelés Picard.

Le lien entre grande distribution et gastronomie étoilé décrié
La parution spécialisée dans le décryptage de la grande consommation rappelle pourtant bien que le lien entre la gastronomie étoilée et la grande distribution ne date pas d’hier, à l’image du regretté Michel Guérard et de son association avec Findus dans les années 1970. Il n’empêche : Thierry Marx est loin d’être le chef le plus influent malgré ses divers accords avec Picard, la SNCF ou la marque de croquettes pour chats Bab’in Nutrition. « Son score celebrity value » n’est que de 103, si l’on en croit le calcul d’Advent Consulting qui a pris en compte 48 critères sur onze indicateurs pour juger des cuisiniers les plus « bankables ». On est donc très loin des 140 de Cyril Lignac, qui s’est associé à Philipps pour son AirFryer ou à Café Royal, ou même des 120 de Philippe Etchebest, en accord avec Land Rover et les Champagnes de Vignerons. Sans surprise, l’influence semble liée à la présence télévisuelle, car les trois toques en haut du podium sont bel et bien des figures cathodiques, avec le trublion de la cuisine découvert dans Top Chef Norbert Tarayre (ex aequo avec 120).

Alain Ducasse en Troisième position
Pour sa part, Alain Ducasse arrive en troisième position, mais se démarque par des choix marketing stratégiques, en collaboration avec des références prestigieuses comme Baccarat ou Air France.

Dernier enseignement important de ce palmarès : l’analyse confirme l’aura des pâtissiers, longtemps restés dans l’ombre des grands cuisiniers. Les experts de la spatule et du fouet sont devenus des figures dont les marques cherchent à obtenir l’approbation, à l’image de Pierre Hermé (7e), Cédric Grolet (10e) et Nina Métayer (11e).

Savez-vous pourquoi nous appelons “restaurant” les lieux où l’on sert à manger ?

En 1765, un aubergiste nommé Dossier Boulanger ouvrit une maison de repas à Paris. À l’entrée, il suspendit un écriteau où l’on pouvait lire en latin : « Venite ad me vos qui stomacho laboratis et ego restaurabo vos.« 
Peu de Parisiens de cette époque savaient lire le français, et encore moins le latin. Mais ceux qui le pouvaient comprirent le message de Boulanger, qui signifiait : « Venez chez moi, vous qui avez l’estomac fatigué, et je vous restaurerai.« 

Ces quelques mots rencontrèrent un tel succès que, dès lors, toutes les maisons de repas prirent le nom de « restaurants ».

Outre la délicieuse gastronomie qui allait bientôt faire la renommée de toute la France, Boulanger ravissait ses convives avec des desserts qu’il confectionnait lui-même. Sa pâtisserie connut une telle notoriété que, par extension, on commença à appeler les boulangeries du nom de leur inventeur. C’est ainsi que Boulanger est aussi à l’origine de l’appellation des « boulangeries » en France.

Très vite, le mot « restaurant » s’imposa, et les chefs les plus prestigieux, qui jusque-là travaillaient exclusivement pour des familles nobles, des rois ou des ministres, ouvrirent leurs propres établissements ou furent engagés par un nouveau type d’entrepreneurs : les « restaurateurs ».

Le terme « restaurant » traversa l’Atlantique en 1794, introduit aux États-Unis par Jean Baptiste Gilbert Paypalt, un réfugié français fuyant la Révolution. Il ouvrit le tout premier restaurant français du pays, nommé Julien’s Restorator.

Ce récit regorge de curiosités, mais l’une des plus belles est sans doute la mission qui anime ceux qui travaillent dans un restaurant : « restaurer l’âme, le sourire et la santé » de leurs clients. C’est une mission noble, précieuse, empreinte de générosité.

Avez-vous déjà réfléchi à l’importance d’un cuisinier dans un restaurant, d’une cuisinière dans une petite auberge ou encore d’un serveur patient, qui accueille vos hésitations lorsqu’il vous faut choisir votre repas ?

Nous sommes tous, à notre manière, porteurs d’un rôle essentiel. Si nous prenons conscience de l’impact profond de notre travail sur le bien-être collectif, nous comprenons que chaque tâche, si humble soit-elle, participe à un tout.

Un agent de sécurité, un concierge, une réceptionniste, un opérateur de call center… Peu importe le métier : que restaurez-vous ? Qui aidez-vous ? Quel bien, quelle joie, quelle sérénité offrez-vous à autrui ?

Telle devrait être la grande question qui guide chaque travail.

L’ancien chai viticole se transforme en cuves gourmandes

Plus d’une vingtaine de restaurateurs s’installeront dans ce nouveau temple culinaire situé dans un domaine viticole à Pérols. Silvere Davoust, à l’origine du projet, lève le voile sur ce nouveau concept sur un site encore en plein chantier.

Le projet des Cuves gourmandes, à Pérols, avance. Après l’obtention du permis de construire il y a un an, les travaux ont démarré en octobre. Les ouvriers s’activent, derrière le mur d’enceinte du Domaine Pailletrice, pour couler la dalle qui mettra le sol au niveau des cuves en béton. Celles-là même qui accueilleront, dès le mois de juin, 23 stands de restauration dans cet ancien chai aux proportions démesurées (60 mètres de long sur 15 m de large). Soit une superficie de 1 400 m² étage compris. « Il y a trois ans, quand j’ai découvert ce chai, ça m’a rappelé le Terminal. Je ne savais pas encore trop ce qu’on allait y faire », raconte Silvere Davoust.

Le Montpelliérain s’est lancé dans ce projet fort de son expérience en tant que directeur opérationnel au sein du groupe Pourcel pendant dix ans. Pas étonnant donc que Jacques et Laurent, les deux frères, se retrouvent parrains de ce « food court » d’un nouveau genre. « Ça colle à la demande actuelle. » Ils dispenseront leurs précieux conseils à la jeune génération de toques blanches mais n’auront pas de stand comme c’est le cas aux Halles du Lez.

Diversité des stands de restauration
S’il encore trop tôt pour dévoiler la liste exhaustive des restaurateurs, on sait que la diversité sera le maître-mot des Cuves gourmandes. Un jeune restaurateur proposera ses brochettes à la mode australienne, un autre revisitera les kebabs à la française. 80 % des stands sont déjà réservés. Pour avoir une place, il faut se dépêcher. A condition d’accepter de cuisiner en mode minimaliste. Chaque stand mesure entre 12 et 14 m², soit l’équivalent d’un gros food truck. Les conditions, pour devenir propriétaire du fond de commerce, sont triples : un loyer de 1 300 à 1 500 € mensuel hors taxe, un petit pourcentage du chiffre d’affaire pour la communication du site et l’aménagement de son stand. Silvere Davoust, qui a investi 2 M€ dans le projet, espère rentabiliser l’opération en moins de dix ans.

Achats en commun, recyclage des biodéchets…
Si chaque restaurateur garde son indépendance, une partie du fonctionnement sera gérée en commun. « Nous allons monter une centrale d’achat pour mutualiser les matières premières. les fournisseurs devront récupérer les suremballages. Pas de vaisselle jetable, elle sera commune à tous les stands qui bénéficieront d’une laverie centrale. Les biodéchets seront recyclés par Les Alchimistes, basés également à Pérols. Un système de click & collect sera également mis au point pour livrer la zone de chalandise alentours.

Les clients auront le choix. Ils pourront s’installer à l’intérieur face aux cuves, à l’étage sur la coursive ou sur la vaste terrasse de 2000 m². Outre les milliers d’employés qui travaillent dans le secteur, Silvere Davoust parie sur une clientèle familiale dans la tranche des quarantenaires. « On aura un gros brunch le dimanche. Ce ne sera pas un lieu où faire la fête avec un DJ le soir. »

Bar à tapas et bar à viande pour compléter l’offre
Deux petits restaurants, à l’entrée du chai, complèteront l’offre. Un bar à viande sera aménagé dans l’ancien poulailler et un bar à tapas dans la maison du grand-père. Faire revivre le lieu dans le respect du patrimoine était l’un des engagements de Silvere Davoust envers les propriétaires du Domaine Pailletrice. La famille Carrière ne vinifie plus sur place depuis cinq ans mais ne voulait pas laisser ce patrimoine viticole à l’abandon. Outre la préservation des cuves, les caisses en bois, barriques et autres vestiges de l’époque viticole seront conservés. Tout comme ce Christ en croix, en fer forgé, qui veille sur la bâtisse, depuis plus de cent ans. Le Chai est prêt à ressuciter.

Histoire du croissant

La viennoiserie a le vent en poupe ! Avant même que les cronuts, les crookies et les New York rolls n’entament leur ascension sans précédent grâce aux médias sociaux, de grands pâtissiers comme Daniel Álvarez, Johan Martin et Antonio Bachour ont popularisé les différentes variantes des petits pains du petit-déjeuner. Avec leurs parfaits croissants, petits pains suisses et pains au chocolat, ils ont porté la viennoiserie à un nouveau niveau dans le monde entier.

Les origines
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le croissant n’est pas une invention française. Les origines de ce petit pain en forme de croissant se trouvent en Autriche et en Hongrie, ce qui explique le sens littéral de viennoiserie : « choses de Vienne ». À la fin du XXe siècle, le croissant est devenu un symbole mondial de l’artisanat français, presque un élément du patrimoine culturel.

L’histoire raconte que les boulangers autrichiens, pour célébrer leur contribution à la victoire, ont créé une friandise en forme de demi-lune, inspirée du drapeau ottoman. Cependant, cela semble être une histoire à dormir debout : n’est-il pas improbable de rendre hommage à l’ennemi en imitant le croissant de lune de son drapeau ? Quoi qu’il en soit, la base de notre croissant moderne a été créée : un petit pain fait d’une pâte à base de farine, de beurre, de sucre et d’amandes ou de noix, saupoudré de sucre. Le rouleau était appelé « kipferl », ce qui signifie « faucille » en allemand autrichien ; plus tard, il fut connu sous le nom de « croissant », ce qui signifie « lune croissante » ou « croissant ».

France
De nombreuses sources mentionnent que les premiers croissants en France ont été vendus à Paris entre 1837 et 1839. Le boulanger autrichien August Zang a ouvert une boulangerie viennoise rue Richelieu. Les versions du kipferl (en forme de demi-lune) et du kaisersemmel (petit pain kaiser) de cette boulangerie inspirent rapidement de nombreux boulangers. Vers 1850, le croissant est mentionné dans diverses sources comme un pain normal. La personne qui a décidé d’incorporer du beurre dans la pâte reste cependant un mystère.

Le beurre est la source d’arôme la plus importante dans la viennoiserie et doit donc être dosé avec précision. La proportion de beurre par rapport à la pâte varie entre 1 kilogramme de beurre pour 3 kilogrammes de pâte et 1 kilogramme de beurre pour 4-4½ kilogrammes de pâte. Dans les écoles de cuisine du siècle dernier, de 1960 à 1980, la matière grasse sous forme de beurre ou de margarine était répartie en morceaux de la taille du pouce sur les deux tiers de la pâte abaissée. Celle-ci était ensuite retournée jusqu’à ce que le nombre de couches souhaité soit formé. Cette technique est aujourd’hui simplifiée par l’incorporation d’une couche plate de beurre. Après le beurre, le temps est l’ingrédient le plus important de la viennoiserie. La pré-pâte doit bénéficier de suffisamment de temps et de repos pour permettre à la saveur de se développer de manière optimale.

Scandinavie
La Scandinavie a également joué un rôle important dans la popularité de la viennoiserie, également connue sous le nom de Wienerbrød dans les pays scandinaves. Sous le nom de « pâtisserie danoise », la pâte levée laminée aux formes variées est devenue très populaire, avec toutes sortes d’ajouts comme la confiture, la crème pâtissière, les amandes, la frangipane, la pâte d’amande, les cerises ou la cannelle. Le spandauer est l’un des favoris : une pâte pliée avec de la crème pâtissière et des cerises, recouverte de sucre fondant. Selon certaines sources, les Danois ont fait venir des boulangers autrichiens et italiens au Danemark au milieu du siècle dernier, car les boulangers locaux n’étaient pas assez nombreux pour répondre à la demande de pâtisseries danoises. D’autres sources soulignent l’influence des usines de margarine dans les années 60 et 70, qui ont perfectionné la recette en y incorporant du beurre.

La recette se perfectionne
À la fin du XXe siècle, le croissant est devenu un symbole mondial de l’artisanat français, presque un élément du patrimoine culturel. La recette actuelle daterait de 1905, mais a été mentionnée pour la première fois dans le Larousse Gastronomique en 1938. Le croissant est souvent associé à des petits déjeuners romantiques et décontractés. Cependant, tout comme la baguette, cette friandise tant appréciée est souvent produite à grande échelle par l’industrie alimentaire. Il va sans dire que le processus de fabrication traditionnel et artisanal n’est pas toujours respecté. Heureusement, il existe encore des passionnés, des perfectionnistes et des enseignants fiers de leur métier qui visent la perfection et repoussent toujours plus loin les limites de l’exploit. Il n’y a jamais eu autant de vidéos « comment faire » sur Internet pour vous montrer comment faire des tours parfaits, incorporer le beurre et réaliser les couches les plus fines.

Popularité
Tout comme le croissant est devenu un élément du petit-déjeuner romantique, la pâtisserie danoise a acquis une place dans les habitudes de petit-déjeuner et de café de différents pays. Le rouleau à la cannelle scandinave est devenu un élément incontesté de cette culture du petit-déjeuner. Le fait que les petits pains soient pratiques à emporter et puissent être consommés sur le pouce explique leur popularité : une gamme de produits « à emporter » est devenue un élément indispensable de la vie moderne. La viennoiserie a donc le vent en poupe dans le monde entier depuis longtemps.

L’essor des médias sociaux a propulsé la viennoiserie vers de nouveaux sommets ces dernières années. Le goût riche du beurre, les garnitures délicieuses, parfois extravagantes, et l’aspect souvent magnifique des petits pains sont très appréciés sur des canaux tels qu’Instagram et TikTok. Ils symbolisent le plaisir et un simple moment de détente. En outre, toutes sortes d’innovations sont devenues virales en ligne. Il s’agit par exemple de croissants géants ou de biscuits cubiques, ou encore d’hybrides tels que le cronut (combinaison d’un croissant et d’un beignet), le cretzel (combinaison d’un croissant et d’un bretzel) et une innovation récente aux Pays-Bas : le crompouce (un croissant qui ressemble à une pâtisserie appelée tompouce, fourré de crème pâtissière et recouvert d’un glaçage rosé). Par ailleurs, la viennoiserie comprend également des variantes salées telles que les roulés à la saucisse. Avec une pâte feuilletée au beurre levé, les combinaisons sont évidemment infinies et très créatives !

Les croissants sont fabriqués à partir de pâte feuilletée levée, la technique de laminage des couches de pâte étant combinée à la pâte levée. Les différents pays et les différentes formations en boulangerie utilisent leur propre jargon. Le pliage dans la graisse requiert les compétences, l’expérience et la discipline nécessaires. Les meilleurs croissants sont faits avec du beurre : c’est incontestable. Même les fabricants de margarine ajoutent des quantités importantes de beurre à leurs mélanges de légumes pour en améliorer le goût et l’arôme. À l’origine, un accord avait été conclu à ce sujet : les croissants à la margarine étaient cuits de travers (en forme de demi-lune), tandis que les croissants au beurre étaient cuits droits.

Lidl a caché une fève d’une valeur de 1 000 euros dans 60 galettes des rois

Lidl a caché une fève d’une valeur de 1 000 euros dans 60 galettes des rois : voici les détails de cette opération folle.

Lidl a caché une fève d'une valeur de 1 000 euros dans 60 galettes des rois

Vous aviez tenté votre chance l’an dernier sans succès ? Bonne nouvelle ! Lidl revient cette année avec son opération spéciale « fève gagnante » à l’occasion de l’Épiphanie. À la clé ? Des bons d’achat d’une valeur de 1 000 euros cachés dans les galettes. Voici les détails de cette opération folle.

Chaque début d’année, l’Épiphanie signe le grand retour de la galette des rois, une délicieuse tradition qui rassemble petits et grands autour d’un moment convivial. Que ce soit en solo, entre amis ou en famille, cette pâtisserie dorée, composée de pâte feuilletée croustillante et, le plus souvent, garnie d’une généreuse frangipane à l’amande, succède à l’incontournable bûche de Noël. Elle trouve facilement sa place aussi bien au dessert qu’au goûter, pour le plus grand plaisir des amateurs de douceurs. Cependant, après les dépenses parfois excessives des fêtes de fin d’année, s’offrir cette gourmandise chez le boulanger peut s’avérer onéreux, la rendant ainsi moins accessible à tous.

Alors, si vous cherchez à faire des économies, la réaliser vous-même depuis votre cuisine peut être une solution idéale. Mais pour ceux qui manquent de temps, l’une des meilleures galettes est actuellement disponible en grande surface, proposant ainsi une alternative gourmande et abordable. Et cette année encore, Lidl promet une opération spéciale qui pourrait bien vous donner un petit coup de pouce financier pour commencer l’année en beauté.

Des bons d’une valeur de 1 000 euros cachés dans les galettes des rois vendues chez Lidl
Après le succès de la première édition qui s’est déroulée l’année dernière, Lidl transforme une fois de plus l’Épiphanie en une véritable chasse au trésor gourmande avec son opération « fève gagnante ». En effet, l’enseigne allemande dépasse la simple célébration traditionnelle pour offrir une expérience à la fois festive et ludique à ses consommateurs. Cette année, ce sont 60 fèves qui ont été dissimulées parmi les galettes vendues dans toute la France. Une fois celles-ci trouvées, les heureux gagnants pourront échanger leur fève contre un bon d’achat de 1 000 €.

En renouvelant cette initiative, l’enseigne discount affirme sa volonté de célébrer les moments de partage tout en apportant un soutien concret au pouvoir d’achat de ses clients. Dans un contexte marqué par une inflation persistante, où chaque dépense compte, cette opération se démarque par son caractère à la fois festif et solidaire. Elle offre ainsi une opportunité précieuse de démarrer l’année sur une note positive, malgré le poids des dépenses liées aux festivités de fin d’année.

Quelles sont les galettes des rois concernées par l’opération de Lidl ?
Pour participer, rien de plus simple ! Il vous suffit d’acheter une galette à la frangipane de 420 g dans un point de vente Lidl participant et d’espérer y découvrir la précieuse fève gagnante. Elles seront préparées directement sur place dans les boulangeries de l’enseigne et disponibles dans le rayon « point chaud ». Avec leur pâte feuilletée pur beurre dorée à souhait et leur généreuse garniture, elles promettent une expérience gustative aussi authentique que savoureuse.

Lancée le mercredi 4 décembre 2024, l’opération se poursuivra jusqu’au mardi 21 janvier 2025, offrant aux consommateurs plusieurs semaines pour tenter leur chance dans cette chasse au trésor à l’échelle nationale. Savourer un délicieux goûter tout en espérant décrocher une belle récompense : voilà l’expérience que propose Lidl, une tradition désormais incontournable qui succède ainsi à la magie des fêtes.

Le chef Jean Imbert ouvre un restaurant au Mont Saint-Michel

Le médiatique cuisinier Jean Imbert, bien connu à la télévision et sur les réseaux sociaux, a annoncé lundi 16 décembre 2024 l’ouverture de son restaurant le 16 janvier 2025 sur le site emblématique du Mont Saint-Michel (Manche).
Le chef Jean Imbert ouvre un restaurant au Mont Saint-Michel

Le message reste assez cryptique : « 1 000 ans qu’il existe ! Dans 1 mois, le 16 janvier, on ouvre son restaurant en haut du Mont Saint-Michel ! More soon… ». Le cuisinier, révélé lors de la finale en 2012 de « Top Chef », en dit peu sur son projet. Cependant, au vu des travaux réalisés sur le Mont, on sait que le restaurant prendra place dans l’ancienne caserne des pompiers, le logis Sainte-Catherine au pied de l’abbaye.

Pour ce projet, Jean Imbert s’est associé avec le fabricant d’ustensiles de cuisine Mauviel 1830, basé à Villedieu-les-Poêles. Initialement le programme promettait un restaurant de 50 places avec un jardin et une vue panoramique de la baie. La carte devrait être composée de produits frais du terroir. Le 16 janvier 2025 les fans de cuisine et de patrimoine pourront apprécier le résultat in situ.

Auguste Escoffier, début d’une vocation

Auguste Escoffier, le chef des plus grands, inventeur de la pêche Melba et de la poire Belle-Hélène
Auguste Escoffier, début d'une vocation
Rien ne destinait ce Provençal à devenir le chef du Grand Hôtel de Monaco, du Ritz de Paris, du Savoy, du Carlton de Londres… Il a, au cours de sa longue carrière côtoyé les grands de ce monde des deux côtés de l’Atlantique, avant de mourir, âgé de 89 ans en 1935, couvert d’honneurs.
Un demi-siècle après Antonin Carême, Auguste Escoffier reçoit la couronne de « Roi des cuisiniers et de cuisinier des rois ». À défaut d’avoir la vocation – il voulait être sculpteur – Auguste est tombé dès l’enfance dans la marmite. Son père est forgeron et maréchal-ferrant à Villeneuve-Loubet, mais trois de ses oncles et une tante sont restaurateurs à Nice. Et sa grand-mère est un cordon-bleu, dont il a hérité la finesse du palais et qui lui a prédit une belle carrière. Elle n’imaginait cependant pas qu’il deviendrait le cuisinier le plus célèbre de son temps et le maître incontesté des générations suivantes !
Dès l’âge de 13 ans, Auguste fait ses armes au Restaurant Français à Nice, fréquenté par des officiers russes, ce qui lui inspire, très tôt, une grande curiosité pour les cuisines étrangères. Puis en 1865, à Paris, il entre comme chef rôtisseur au Petit Moulin Rouge, réputé pour sa clientèle cosmopolite. Le jeune Provençal a encore du chemin à faire, mais c’est là qu’il observe, de l’intérieur, l’organisation et le fonctionnement d’un grand restaurant parisien, et qu’il songe aux améliorations à y apporter.

Un bus de la RATP explose la vitrine du restaurant de Thierry Marx

Le Bouillon du Coq, installé à Saint-Ouen, a été sérieusement amoché lors d’une sortie de route
Un bus de la RATP explose la vitrine du restaurant de Thierry Marx

C’était presque l’heure du dîner. Mardi soir, un bus de la RATP vraisemblablement affamé s’est encastré dans la vitrine du restaurant Le Bouillon du Coq de Thierry Marx. Situé à l’angle du boulevard Jean-Jaurès à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), l’établissement a vu sa façade être percutée par un bus.

D’après des témoins interrogés par Le Parisien, la conductrice aurait tenté d’éviter un scooter qui venait de lui faire une queue de poisson. En donnant un coup de volant, elle a terminé sa course dans le restaurant ouvert par l’ancien juré de l’émission télévisée « Top chef ».

L’accident n’a fait que deux blessés très légers selon les pompiers. Personne n’a été transporté à l’hôpital. On ignore pour l’heure si l’établissement pourra rester ouvert. Le restaurant avait été inauguré en juillet en présence du chef étoilé. Ce bouillon offre la promesse d’un repas à moins de 20 euros.

Les secrets de Cyril Lignac pour des profiteroles maison inoubliables

 

Les profiteroles, ces petits choux garnis et nappés de chocolat, sont une véritable invitation à la gourmandise. Mais comment réussir cette pâtisserie emblématique à la maison ? Avec les astuces du célèbre chef Cyril Lignac, suivez une approche originale mêlant recette et conseils pratiques pour un résultat digne des plus grandes pâtisseries.

Étape 1 : La pâte à choux, la base d’une réussite

Astuce : Préparer une pâte à choux maison

Commencez par une pâte à choux réussie :

1.Faites chauffer 12,5 cl d’eau, 12,5 cl de lait, 125 g de beurre fondu et une pincée de sel.

2.Hors du feu, incorporez 150 g de farine, mélangez énergiquement et desséchez la pâte sur le feu quelques minutes.

3.Ajoutez progressivement 4 œufs à l’aide d’un batteur jusqu’à obtenir une texture lisse et homogène.

Conseil du chef : Travaillez bien la pâte pour qu’elle ait une belle tenue lors de la cuisson.

Étape 2 : Pochage des choux, précision et patience

Astuce : Utiliser une poche à douille pour un pochage parfait

Sur une plaque recouverte de papier cuisson, pochez des choux de taille uniforme.

Petit plus de Lignac : Respectez les espacements pour éviter qu’ils ne se collent en gonflant.

Étape 3 : Le craquelin, la touche professionnelle

Astuce : Ajouter un craquelin pour une texture irrésistible

Pour sublimer vos choux, préparez un craquelin en mélangeant :

•100 g de farine,

•100 g de cassonade,

•100 g de beurre.

Étalez la pâte finement, découpez des disques et placez-les sur vos choux avant cuisson.

Pourquoi le craquelin ? Il régule la poussée des choux et leur donne un aspect croustillant et élégant.

Étape 4 : La garniture, laissez parler votre créativité

Astuce : Chantilly ou glace, à vous de choisir

Deux options s’offrent à vous :

•Garnissez vos choux de chantilly maison à l’aide d’une poche à douille.

•Ou bien, coupez vos choux en deux et ajoutez une boule de glace vanille ou tout autre parfum de votre choix.

Astuce de Lignac : Préparez une chantilly légèrement sucrée pour équilibrer avec le chocolat.

Étape 5 : La sauce au chocolat, l’indispensable

Astuce : Une sauce au chocolat maison pour le grand final

Pour sublimer vos profiteroles, réalisez une sauce chocolat onctueuse en faisant fondre du chocolat noir avec un peu de crème liquide. Versez-la généreusement sur vos choux au moment de servir.

Le conseil du chef : Servez vos profiteroles immédiatement pour profiter du contraste entre la chaleur de la sauce et la fraîcheur de la glace ou de la chantilly.

Avec ces astuces et cette méthode de présentation qui mêle étapes et conseils, vos profiteroles maison seront dignes des plus grands chefs. À vous de jouer pour impressionner vos convives et régaler vos papilles !

À Paris, le Hard Rock Café baisse le rideau après 33 ans d’existence

Très en vogue dans les années 1990-2000, le Hard rock café des Grands boulevards (IXe) ne faisait plus recette et était en difficulté financière. Sa fermeture laisse 90 salariés sur le carreau.


« Nous avons le regret de vous informer que nous sommes fermés. Nous vous remercions ainsi que la ville de Paris qui nous a accueillis chaleureusement avec enthousiasme. » C’est avec ce message laconique placardé devant son entrée que le Hard Rock Café annonce sa fermeture définitive.

Les vitres de la devanture ont été repeintes en blanc ce mardi 19 novembre mais par la porte entrouverte, on aperçoit des salariés en train d’enlever le mobilier. Un peu plus tôt, un camion est venu retirer des cartons de bouteilles et marchandises afin de vider les stocks.

C’est une page d’histoire qui se tourne pour la chaîne de restauration. Cette institution, installée depuis trente-trois ans sur le boulevard de Montmartre (IXe), juste à côté du musée Grévin, a baissé son rideau. Lundi soir, les clients se sont attablés une dernière fois autour d’un burger, de nachos… « Il y avait les fans de l’enseigne, des anciens employés et des clients de passage », confie un salarié. Le personnel a été informé de cette décision en septembre. Certains y travaillaient depuis l’ouverture.

Notre quartier va perdre encore un peu plus de son attractivité
« Je ne savais pas que l’établissement allait fermer lorsque je suis venu dîner lundi soir. C’est triste », murmure une jeune touriste revenue ce mardi matin pour changer un tee-shirt floqué au nom du Hard Rock Café Paris, acheté la veille, dans la boutique d’objets dérivés de l’établissement.

Même stupeur pour Olivier, un habitant du quartier, qui fréquentait ce lieu il y a encore quelques années. « J’y allais boire des verres parce que je connaissais des serveurs. Il y avait de l’ambiance. On y mangeait de la nourriture standardisée et chère. Le lieu attirait surtout les touristes qui repartaient avec des tasses, des casquettes et des porte-clés. Mais il ne correspondait pas à ce que les Parisiens recherchent », raconte cet assureur.

« C’est une perte pour notre quartier. L’enseigne attirait des touristes et créait de l’animation », regrette Laëtitia, responsable d’une boutique de bijoux du passage Jouffroy, voisin. « C’est une enseigne historique du quartier qui s’en va. C’est triste. Notre quartier va perdre encore un peu plus de son attractivité », s’inquiète le directeur de l’Indiana Café, situé à côté.

C’était le dernier implanté en France
La chaîne de restaurants est née à Londres en 1971. Le concept, novateur à l’époque, imaginé par Isaac Tigrett et Peter Morton, combinait cuisine américaine avec objets de collection liés au rock. Avec le succès rencontré, la marque s’est développée dans le monde et ses adresses sont devenues des lieux incontournables pour les amateurs de musique. Le groupe possède également une impressionnante collection de reliques du rock (guitares, dédicaces, blousons…), la plupart réparties dans ses établissements.

Le restaurant étoilé L’Arrivage va définitivement fermer ses portes

Jordan Yuste avait ouvert le restaurant en 2017 et obtenu sa première étoile Michelin en 2023..

Son chef Jordan Yuste, qui avait obtenu sa première étoile en 2023, indique sur ses réseaux sociaux vouloir « prendre du repos bien mérité ».

C’est une page de la cuisine sétoise qui se tourne. Le restaurant étoilé L’Arrivage, situé rue André-Portes, a annoncé qu’il allait fermer définitivement ses portes. « Après sept beaux chapitres, je vais clôturer le 15 décembre 2024 en vous proposant une dernière fois à Sète dans mon restaurant quelques moments de gourmandises exceptionnelles », indique le chef de l’établissement, Jordan Yuste, dans un post Instagram publié en début de semaine.

Tout en remerciant sa clientèle, ses proches ou encore ses collaborateurs, il précise : « Il va être temps pour moi de prendre du repos bien mérité, de prendre soin de ma santé qui a été perturbée sur cette dernière année notamment et surtout de m’occuper de mon fils qui grandit beaucoup trop vite ».

On se retrouvera
Technicien médical de formation, le jeune chef s’est tourné vers les fourneaux à l’âge de 25 ans, en passant son CAP à Sète et en débutant son apprentissage au Côté Mas à Montagnac. Après être passé par le restaurant Les Palmiers à Mèze puis par Le Mas, il ouvre son propre établissement, L’Arrivage, en 2017 au cœur de l’Île singulière.

Il y propose des menus « à l’aveugle », issus d’une cuisine créative, d’arrivage au gré du marché avec des produits frais qu’il sélectionne aux Halles toutes proches ou à la criée. En 2018, il fait son entrée dans le Guide du fooding et en 2020, il participe à l’émission télévisée Top Chef. Puis, en 2023, c’est la consécration avec l’obtention d’une première étoile par le Guide Michelin.

« On se retrouvera pour de futures aventures culinaires », conclut le chef dans son message publié sur les réseaux sociaux. « D’autres projets et aventures culinaires à venir », promet le restaurant sur son site internet. Pour ceux qui voudraient goûter une dernière fois la cuisine de Jordan Yuste et de son équipe, il ne reste que quelques disponibilités avant le dernier service, le 15 décembre prochain.

Thierry Marx dévoile la date d’ouverture de son Bouillon pour se régaler à moins de 20 euros

Vous rêviez de déjeuner chez Thierry Marx ? Sachez que vous pourrez bientôt le faire et à un prix abordable puisque le chef étoilé va sous peu ouvrir son Bouillon. Voici toutes les informations sur ce nouveau projet.

L’année dernière, on vous annonçait l’ouverture prochaine de la nouvelle adresse de Thierry Marx. Le chef à la tête du restaurant doublement étoilé “Sur-Mesure” au Mandarin Oriental avait décidé de prendre un tournant dans sa carrière en ouvrant pour la première fois un Bouillon.

En effet, depuis quelques années, ce type de restaurant fait fureur. L’avantage ? Ils mettent en avant de grands classiques de la cuisine française à des prix abordables. Face à ce succès, Thierry Marx a voulu apporter sa pierre à l’édifice et créer son adresse de Bouillon. Après des mois de préparation, le restaurant ouvrira prochainement ses portes. On vous dit tout.

La nouvelle adresse de Thierry Marx
Le Bouillon du Coq, nouveau restaurant de Thierry Marx, ouvrira rue Jean Jaurès à Saint-Ouen le 11 juillet prochain. Dans un cadre chaleureux, les clients seront répartis sur deux étages et une terrasse. Ils pourront déguster une cuisine traditionnelle et authentique à un prix abordable. En effet, grâce à cet établissement, manger chez Thierry Marx à moins de 20 euros sera désormais possible.

Quel est le menu ?
Justement, la question qui nous brûle les lèvres est la suivante : que va t’on manger ? A l’instar de tous les Bouillons, on retrouvera à la carte les classiques comme les intemporels oeufs mayo, la soupe à l’oignon, le poulet fermier et son gratin dauphinois, ou encore la mousse au chocolat dont on ne se lasse pas. Le menu sera fixé à une quinzaine d’euros en moyenne. Pour nous donner un avant goût de ce qui nous attend, le chef a d’ores et déjà dévoilé un menu via un post Instagram. Ce dernier est ainsi composé de tomate cœur de bœuf, vinaigrette + de saucisse au couteau et purée de pomme de terre + d’une crème brûlée. Le tout au prix de 15,60 euros.

Plus que quelques jours avant de découvrir cette nouvelle adresse qui fera sans aucun doute un très bon spot pour cet été !

Le Bouillon du Coq par Thierry Marx – Saint-Ouen

37 Boulevard Jean Jaurès

93400 Saint Ouen

Cyril Lignac de retour avec Tous en cuisine

M6 s’habille aux couleurs de Noël avec le retour attendu de Tous en cuisine. Cyril Lignac et Jérôme Anthony retournent aux fourneaux dès le lundi 2 décembre prochain pour proposer des menus à même de combler les téléspectateurs pour les fêtes de fin d’année.

C’est un rendez-vous qui s’est installé dans le foyer des Français pendant le premier confinement. Profitant du fait que les téléspectateurs tournaient en rond chez eux, M6 et Cyril Lignac leur ont proposé à l’approche du dîner une émission pour (re)découvrir le cuisinier qui somnolait en eux. Bingo, Tous en cuisine s’est révélé comme une émission à ne pas manquer pour les apprentis chefs, ravis de pouvoir reproduire à la maison des recettes aussi accessibles que gourmandes. D’autant que, pistache sur la mortadelle, l’association entre le sérieux du chef croquant-gourmand et l’espièglerie de son acolyte Jérôme Anthony a fait merveille et donné lieu à des séquences mémorables.

Fort de ce carton, M6 a décidé de décliner ce programme à toutes les sauces chaque année. Alors pour ne pas que ça sente le réchauffé, la chaîne a pensé à varier les saveurs, laissant par exemple Cyril Lignac détailler ses recettes depuis sa maison de Saint-Tropez l’été dernier.

Menu spécial fêtes au programme
C’est dans une configuration plus classique que Tous en cuisine s’apprête à effectuer son retour sur la Six. A partir du lundi 2 décembre prochain, l’émission prendra le relais du Juste Prix d’Eric Antoine dans la case 18h35/19h40. Les aficionados retrouveront leur duo préféré aux fourneaux avec un trublion, qui a une nouvelle fois, exporté ses casseroles dans sa camionnette aux quatre coins de la France, dans une ambiance de Noël. Au menu de leur nouvelle collaboration : des mets spécialement concoctés pour les fêtes de fin d’année. Tiramisu revisité façon Mont-Blanc, pot au feu de foie gras, saumon confit ou soufflé aux noisettes sont ainsi annoncés pour donner envie aux téléspectateurs de sortir des traditionnels chapon et bûche. Un premier cadeau sous le pied du sapin de millions de Français.

Subway

In 1965, the first Subway store was opened in Bridgeport, Connecticut, by 17-year-old Fred DeLuca and his family friend, Dr. Peter Buck. Originally conceived as a way to fund Fred’s college education, the shop was initially called “Pete’s Super Submarines,” reflecting the delicious submarine sandwiches that would soon gain popularity. The duo saw an opportunity in the fast-food market and aimed to offer a healthier alternative to the typical fare available at the time. This innovative approach laid the foundation for what would become a global franchise, driven by their commitment to quality and customer satisfaction.

Fred DeLuca and Dr. Buck faced numerous challenges in the early days of the business, from securing funding to attracting customers. With just $1,000 borrowed from Dr. Buck, they set up the modest eatery, which focused on fresh ingredients and made-to-order sandwiches. The initial success of their venture was largely due to the dedication of DeLuca and Buck, who worked tirelessly to ensure every customer left satisfied. Their emphasis on freshness and quality helped distinguish Subway from other fast-food options, creating a loyal customer base that would support their growth.

As the years went by, Subway evolved into a global phenomenon, expanding rapidly throughout the United States and beyond. The brand became synonymous with the sub sandwich and healthy eating, with DeLuca and Buck at the helm guiding its vision. Today, Subway operates thousands of locations worldwide, revolutionizing the fast-food industry and demonstrating the power of entrepreneurship and innovation. The story of Fred DeLuca and Dr. Peter Buck’s humble beginnings serves as an inspiring testament to how a simple idea can transform into a successful business that impacts millions of people around the globe.

Naissance de Pepsi

Pepsi a été inventé pour la première fois en 1893 sous le nom de « Brad’s Drink » par Caleb Bradham, qui vendait la boisson dans sa pharmacie de New Bern, en Caroline du Nord.

Il a été rebaptisé Pepsi-Cola en 1898, « Pepsi » parce qu’il était annoncé pour soulager la dyspepsie (indigestion) et « Cola » faisant référence à la saveur du cola. Certains ont également suggéré que « Pepsi » pouvait être une référence à une boisson félicitant la digestion comme pepsine, une enzyme digestive, mais la pepsine elle-même n’a jamais été utilisée comme ingrédient du Pepsi-Cola.

La recette originale comprenait également du sucre et de la vanille. Bradham cherchait à créer une boisson en fontaine attrayante, qui faciliterait la digestion et stimulerait l’énergie.

En 1903, Bradham a transféré la mise en bouteille de Pepsi dans sa pharmacie vers un entrepôt loué, et la société Pepsi-Cola a été créée le 16 juin. Cette année-là, Bradham a vendu 7 968 gallons de sirop.

L’année suivante, Pepsi a été vendu en bouteille de six onces et les ventes ont augmenté jusqu’à 19 848 gallons.

Astuces de sommelier pour refroidir son vin

On a tous connu ce moment : un apéritif organisé à l’improviste et une bouteille de vin qui ne demande qu’à être refroidie en un claquement de doigts.

Pas de panique, c’est possible !

Si les vins rouges se consomment entre 14 et 20°C selon leur caractère, les blancs et les rosés sont eux plus exigeants quant à leur température. En effet, les rosés se dégustent en général entre 8 et 10°C, les vins blancs entre 8 et 13°C.

Un seau de glace et de sel
La méthode express : remplissez un seau à moitié d’eau froide et l’autre moitié de glaçons. Ajoutez-y une bonne poignée de sel fin dans l’eau : le sel accélère la fonte des glaçons et donc la baisse de température. Il ne vous suffit plus qu’à y plonger votre bouteille pendant quelques dizaines de minutes !

Un torchon imbibé d’eau
Autre possibilité : imbibez un torchon d’eau froide et enroulez-le autour de votre bouteille avant de placer le tout au réfrigérateur pendant une dizaine de minutes.

Des glaçons
Et pour mettre toutes les chances de votre côté quand il fait très chaud, vous pouvez également rafraîchir vos verres à l’aide de quelques glaçons que vous allez faire tourner sur les parois du verre. N’oubliez surtout pas de les retirer avant la dégustation !

À éviter : les glaçons en plastique qui risquent d’altérer les saveurs du vin. Les rafraîchisseurs à vin, sous forme de poches isothermes ou de seaux réfrigérants sont parfaits pour conserver le vin au frais, mais déconseillés pour le refroidir sur le pouce.

Le vin est enfin à la bonne température pour être apprécié comme il se doit. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon apéritif !

A Dinan, l’étonnant pain au goût de galette bretonne de la boulangerie Hébert

À la boulangerie Hébert, en centre-ville historique de Dinan (Côtes d’Armor), on prépare un pain avec tous les ingrédients d’une galette.

A Dinan (Côtes-d’Armor), suite au concours télévisé du meilleur boulanger de France auquel il avait participé avec cette recette, Laurent Hebert a commercialisé sa création. Dans ce pain, il y a tous les ingrédients d’une galette, jusqu’à la garniture fourrée à l’intérieur.

Issu d’un concours
Le boulanger aime se donner des défis et participe à de nombreux concours. « J’ai beaucoup d’idées, je fais beaucoup de concours, tous les ans, et à force on a plein d’idées. Ça nous fait avancer, sinon on stagne. »

Une recette originale
« C’est une recette originale, personne ne l’a faite nulle part. » Avec des matières premières faites maison, « tout est création maison chez nous », rappelle le boulanger.

Quand il est en vente, le pain a un beau succès, pour grignoter mais aussi en tant que déjeuner. « Il plait beaucoup, on a des habitués qui viennent l’acheter pour leur repas du midi ».

Un goût de sarrazin
Pour donner ce goût, c’est travaillé?: on torréfie le sarrazin dans du beurre. « L’idée était de donner le gout de la galette et c’est vraiment possible grâce au beurre ». Ensuite, l’œuf, le jambon et l’emmental sont ajoutés. « Il manque juste la crème », sourit le boulanger.

Pain naan : tout ce qu’il faut savoir

Le pain naan : le pain d’asie par excellence

Le pain naan est un petit pain rond et plat, légèrement levé, à base de farine de blé et de yaourt. Sa particularité réside dans son mode de cuisson puisqu’il est cuit sur la paroi d’un four : le tandoor.

Ce four en terre cuite se retrouve dans de nombreux pays d’Asie centrale comme l’Inde, le Pakistan, l’Iran, l’Afghanistan ou l’Ouzbékistan. Autant de pays où le pain naan est servi, le plus souvent en accompagnement de plats en sauce.

Le pain naan se diversifie

Dans les restaurants indiens, le pain naan sort des sentiers battus. Tout a commencé avec la création du célèbre « cheese naan », le naan au fromage fourré à la Vache qui rit. Pour la petite anecdote, c’est un restaurant indien parisien qui en réclame la paternité. Le petit pain au fromage serait donc né à deux pas des Champs Élysée au milieu des années 70.

Depuis quelques années, le pain naan s’est diversifié. On le retrouve préparé de façon toujours plus originale, fourré ou tartiné avec des ingrédients variés : viande hachée, légumes, champignons, truffe, fromages affinés, oignons, coriandre, piment, herbes fraîches ou séchées comme le zaatar…

Le pain naan dans la street-food et le fast-food

Au-delà du traditionnel restaurant indien, le pain naan se fraye désormais un chemin dans la street-food. On le retrouve ainsi dans deux types d’établissements.

Pain naan entre fast food et street food

La street food indienne

La street-food gagne du terrain dans tous les types de gastronomie. Et les cuisines du monde s’y prêtent particulièrement bien. Sans surprise, on retrouve des restaurants de street-food indienne en France, à l’image de Kuna Naan à Paris qui propose des sandwichs présentés dans un pain naan et garnis de recettes inspirées des saveurs traditionnelles : poulet tikka, porc effiloché au curry, panir (fromage indien), butter chicken…

Les fast-food

Autre curiosité dans le secteur de la restauration rapide : le mariage du pain naan et du kebab. De nombreuses enseignes remplacent désormais le pain maison ou wrap par ces petits pains orientaux. Ils sont ensuite garnis de façon classique par une viande cuite à la broche, des crudités, sauces et frites.

Et pour plus de générosité, certains n’hésitent pas à proposer le combo détonant : cheese naan et garniture kebab. Dans le domaine, les franchises se multiplient comme avec NBK la Naanerie à Rennes, Lyon, Grenoble et Redon ou la marque Naan Stop en région parisienne.

Comment adopter le pain naan dans votre restaurant ?

Vous souhaitez vous aussi mettre le pain naan à la carte de votre restaurant ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour le préparer.

Comment le cuire sans four tandoor ?

Vous ne possédez pas de four tandoor dans votre restaurant ? Pas de panique, les pains naans peuvent facilement être cuits d’une autre manière. Vous pouvez opter pour le four à pizza, la plancha ou une poêle bien chaude pour un rendu proche de celui du naan traditionnel.

Recette de pain naan

Les ingrédients

  • 500 g de farine de blé
  • 8 g de levure de boulanger
  • 2 pincées de levure chimique
  • 1 c. à café de sel
  • 1 c. à café de sucre
  • 1 pot de yaourt (125 g)
  • 4 c. à soupe d’huile végétale
  • 18 cl d’eau

La préparation

  1. Diluer la levure dans la moitié de l’eau chaude.
  2. Dans un bol, mélanger la farine, le sel et le sucre. Faire un puits et ajouter le yaourt, l’huile et la levure. Pétrir à la main ou au robot pâtissier, et ajouter l’eau petit à petit.
  3. Laisser la pâte sous un torchon dans le bol, de préférence dans un endroit chaud durant 1h30. Elle doit doubler de volume.
  4. Détailler la pâte en une dizaine de boules. Les étaler au rouleau à pâtisserie pour obtenir des cercles d’environ 18 cm avant de passer à la cuisson.
  5. Dans une poêle bien chaude, sans matière grasse, faire cuire les pains 4 minutes de chaque côté.

Un savoir-faire qui ne doit pas disparaître

Le craquelin vient de se voir inscrit au patrimoine culturel immatériel de la France. Une reconnaissance pour ce biscuit breton de tradition comme pour les cinq entreprises qui le fabriquent en pays de Rance, dont l’atelier de Thierry Margely, à Plumaudan (Côtes-d’Armor).

Le craquelin ? Ce biscuit en forme de bol, de tradition bretonne, vient d’être inscrit au patrimoine culturel immatériel de la France. « Certains prétendent que les paysans bretons le préparaient afin de l’utiliser comme récipient lors des repas dans les champs », aime à raconter Thierry Margely, à la tête de l’atelier des craquelins Margely, basé à Plumaudan, au sud de Dinan (Côtes-d’Armor).

L’entreprise, qui emploie quatre personnes, est une histoire familiale depuis 1929. À 16 ans, Étienne, le fils de Thierry, est d’ailleurs là pour donner un coup de main durant ses vacances. « Pendant l’été, les ventes augmentent ! On expédie régulièrement nos craquelins à Paris. »

Cinq entreprises à l’œuvre
Dans l’atelier de Plumaudan, pas le temps de discuter. Les deux fours de boulanger en service sont équipés de minuteurs. Le craquelin n’attend pas. C’est presque à la seconde près qu’il faut les défourner. Ils seront aussitôt ensachés « dans des sacs en papier transparent, on a aussi gardé cette tradition ».

Cette inscription au patrimoine culturel immatériel est le résultat d’un dossier d’inscription lancé en 2022 par les cinq entreprises des bords de Rance, en Côtes-d’Armor et Ille-et-Vilaine, qui ont conservé ce savoir-faire. Outre l’atelier de Plumaudan, les Craquelins de la Baie, à Saint-Père-Marc-en-Poulet, les Craquelins Bellier, à Pleudihen-sur-Rance, les Craquelins de Saint-Malo et le Petit Craquelin, à Fréhel, sont de la partie. « Mais chacun a conservé ses secrets et ses procédés, ajoute Thierry Margely. Notre craquelin est un peu plus mousseux. »

Une fabrication du Moyen Âge
Cœur Émeraude, qui porte le futur parc naturel régional, a aussi défendu le dossier. « L’histoire de ces biscuits, au goût unique, remonterait au Moyen Âge. Ils étaient également appréciés des Terre-Neuvas, qui les emportaient sur leurs bateaux, précise Dominique Mélec, technicien de l’association. Les marins les conservaient pendant des mois dans des sacs en toile de lin. Ce savoir-faire ne doit pas disparaître. »

Aujourd’hui, le craquelin a ses inconditionnels au petit-déjeuner. Pour autant, Thierry Margely n’a pas attendu cette reconnaissance pour diversifier sa production. « Mon père avait lancé le mini-craquelin, idéal pour l’apéritif. Ils représentent désormais 40 % de notre production. Et nous préparons aussi une recette de craquelins au blé noir. »

Thierry Marx se prend un bouillon à Saint-Ouen

Le chef star ouvre un vaste bistrot dans le 93 qui promet bonnes assiettes et petites additions

Quand il ne vante pas le Big Mac sur M6 ou qu’il a fini de tempêter contre les charges dans la restauration, Thierry Marx, chef télévisuel et président du puissant syndicat patronal des métiers de l’hôtellerie, revient un peu à la cuisine.

Ce jeudi 11 juillet, il ouvre ainsi le Bouillon du Coq à Saint-Ouen. Une vaste bâtisse rouge crête-de-coq (forcément) de 100 couverts à deux pas de la mairie. Ce bouillon populaire prend la suite du mythique Coq de la Maison Blanche, ex-temple du turbot poché et des repas d’affaires des métallurgistes.