Rouleaux de Printemps fleuris

Comme j’ai un peu de temps avant de me mettre à table avec mes stagiaires, j’en profite pour vous partager la recette de rouleaux de Printemps fleuris avec laquelle je les ai accueillis vendredi soir.
Enfin, que dis-je? Pas des rouleaux de Printemps mais plutôt des rouleaux d’été…! ??????

Voilà la recette pour une dizaine de rouleaux :

Pour réaliser votre farce, vous allez râper environ 50 g de patate douce, de concombre et de radis noir.
Vous allez ensuite mettre votre concombre à dégorger dans une passoire avec un peu de gros sel.
Pendant ce temps, vous allez couper un morceau de poivron rouge (d’un tiers à une moitié) en petits cubes et émincer finement un bouquet de menthe.
Une fois que votre concombre aura rendu son eau, vous allez le verser dans un saladier avec le reste de vos légumes râpés, puis vous allez y ajouter vos petits cubes de poivron, votre menthe émincée et 2 belles poignées de graines germées d’alfafa.
Mélangez le tout puis ajoutez à votre mélange une ou 2 cuillères à soupe de tartare d’algues et mélangez à nouveau.
Réservez au frais.

Vous pouvez ensuite aller vous promener dans votre jardin (ou dans la nature, ou les 2) pour faire votre petite cueillette de fleurs.
Ici, côté cultivées, j’ai utilisé des fleurs de bourrache, de glycine, de coriandre et de pensées ; et côté sauvages, des fleurs de millepertuis, de silène latifolia (compagnon blanc), de trèfle et de mauve ??????.

Une fois votre récolte de fleurs faite, vous pouvez passer au roulage : pour ça, avant de garnir chaque feuille de riz, vous allez la plonger quelques secondes dans un récipient d’eau tiède puis la poser sur un torchon propre.

Vous allez d’abord déposer vos fleurs face contre la feuille de riz, sur une ligne horizontale de 3 ou 4 cm de large, au centre de la feuille, en gardant 2 ou 3 centimètres de libres de chaque côté (pour pouvoir replier les côtés au moment du roulage).
Déposez ensuite une belle quenelle de votre farce sur vos fleurs ainsi qu’une lamelle d’avocat de la même longueur.

Pour le roulage, il vous suffit ensuite de rabattre la partie inférieure de votre feuille sur votre farce, puis de rabattre les côtés avant de terminer de rouler votre petit rouleau (vous pourrez trouver des tutos sur internet si la partie roulage vous effraie).

J’ai accompagné mes rouleaux de Printemps d’une petite sauce sucrée-salée : j’ai simplement mélangé à parts égales de la sauce tamari, du vinaigre balsamique, du nectar d’agave et du jus de citron vert.

Et voilà! Une petite recette pas bien compliquée mais qui ravira à coup sûr les yeux et les papilles de vos invités! ????
Nous en tout cas on s’est régalés!! ??

Sur ce, je vous souhaite à tous une belle soirée et une excellente semaine!!

Tartare d’algues

Je mets dans mon mixeur une échalote, un morceau de fenouil (un peu plus gros que l’échalote), 2 gousses d’ail, environ 70g de wakamé fraiche (en vente sur le site de Biovie), 30g de paillettes de nori, quelques câpres issus de mes cueillettes sauvages (boutons floraux d’ail des ours et de pissenlits), le jus d’un demi-citron, des herbes de mon jardin (ici oseille et persil) et j’ajoute l’huile d’olive au fur et à mesure jusqu’à obtention de la texture souhaitée.
A déguster sur des petits crackers crus ou sur des rondelles de radis noir.

Beignets

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Les ingrédients :

  • 500g farine(type45)
  • 1/2càc sel
  • 50g sucre
  • 30g huile
  • 1oeuf
  • 8g levure boulangère
  • 1sucre vanillé
  • 7g levure chimique
  • 130g lait tiède
  • 90g eau tiède
  • 30g beurre

Smoothie glacé au café

Les ingrédients :

  • 250 g de glace au café
  • 2 tasses de café moulu
  • Brisures de Nougat
  • Crème Chantilly

La préparation :

  1. Rassembler les ingrédients nécessaires à la préparation du smoothie.
  2. Préparer 2 tasses à café expresso. Dans un blender, mettre la glace au café, les 2 tasses à café, les brisures de nougat et la crème. Mixer à vitesse maximale et servir de suite.

Tiramisu saveur mojito

Succombez à ce tiramisu grâce à sa crème onctueuse au citron et à la menthe ainsi qu’à ses biscuits imbibés au rhum. Une parfaite mise en bouche avant l’été à déguster comme cocktail en terrasse au soleil !

Les ingrédients :

  • 100 g de mascarpone
  • 2 citrons verts
  • 1 paquet de biscuits cuillères
  • 10 c.à.s de rhum
  • 1 bouquet de menthe
  • 4 c.à.s de sucre roux
  • 2 œufs

La préparation :

  1. Dans une poêle, déposez le zeste d’un citron vert et son jus. Ajoutez 1 c. à s. de sucre roux et 10 c. à s. de rhum. Faites frémir et agrémentez de feuilles de menthe.
  2. Séparez les blancs des jaunes d’œufs, puis montez les blancs en neige.
  3. Ajoutez 100 g de mascarpone aux jaunes d’œuf, 1 c. à s. de sucre roux, la moitié de votre sirop au citron vert et mélangez.
  4. Incorporez les blancs au mascarpone au citron vert à l’aide d’une spatule.
  5. Imbibez les biscuits de l’autre moitié de sirop et déposez-les dans le fond de votre verrine.
  6. Recouvrez de mascarpone et rajoutez quelques biscuits avant de couvrir à nouveau.
  7. Agrémentez votre tiramisu de zeste de citron vert et d’une feuille de menthe. Servez bien frais?!

Tiramisu au limoncello

Le tiramisu au limoncello est un dessert acidulé et vivifiant qui apportera fraîcheur et légèreté à vos papilles?! Un zeste de gourmandise pour faire le plein de vitamines et détoxifier l’organisme tout en se faisant plaisir?!

Les ingrédients :

  • 3 œufs extra frais
  • 350 g de mascarpone
  • 20 cl de crème liquide
  • 3 cuil. à soupe de lemon curd (en bocal ou maison)
  • 18 biscuits à la cuillère ou de boudoirs
  • 20 cl de limoncello
  • Sel

La préparation :

  1. Séparer les blancs des jaunes puis battre les jaunes avec le mascarpone et la crème.
  2. Dans un second récipient, monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Les incorporer à la préparation précédente.
  3. Ajouter le lemon curd tout en laissant des traînées.
  4. Imbiber les biscuits à la cuillère de limoncello et en déposer la moitié dans le fond d’un plat allant au four.
  5. Couvrir de la moitié de la préparation au mascarpone. Recouvrir du reste de biscuits à la cuillère.
  6. Terminer en étalant le mascarpone puis réserver 12 heures au réfrigérateur.
  7. On passe à table avec ce délicieux tiramisu au limoncello !

Frites : 5 conseils pour qu’elles soient aussi bonnes qu’en Belgique

Impossible de comparer des frites de fast-food mangées en sortant de soirée et de délicieuses frites Belges. Ces deux recettes n’ont rien à voir, les unes étant molles et sans réel goût, les secondes étant renommées pour leur saveur caractéristique et leur croustillant. A l’occasion de la journée internationale de la frite Belge, on vous donne nos secrets pour faire des frites aussi bonnes qu’en Belgique.

Secret n°1 : Pas de bonnes frites sans la bonne variété de pomme de terre
Et la bonne variété, c’est la Bintje. On sait, il est de plus en plus compliqué d’en trouver dans les supermarchés, mais on est certain qu’avec un peu d’efforts et le bouche-à-oreille des amis, vous allez finir par trouver le filet de 2 kilos dont vous rêvez. En plus, elles ne sont pas forcément plus chères au kilo que les autres variétés, alors foncez ! Et si vous ne savez pas quoi faire des pommes de terre restantes, sachez que les bintje sont aussi parfaites pour faire de la purée, du hachis parmentier ou des gnocchi maison.

Pourquoi des bintje ? Parce que ce sont des pommes de terre à chair farineuses (contrairement aux pommes de terre à chair ferme), et c’est justement cette texture farineuse qui fait que nos frites seront moelleuses à cœur et croustillantes en surface après cuisson.

Secret n°2 : La découpe est primordiale pour une cuisson homogène
Pour ne pas se retrouver avec des pommes de terre gorgées d’huile, certaines bien trop brunes et d’autres toutes pâlottes, il n’y a pas de secret : il suffit de découper toutes les frites de la même épaisseur (environ 1cm) afin qu’elles cuisent de façon homogène.

Secret n°3 : Pensez à éponger vos frites avant et après cuisson
Non, non et non : on ne rince pas les tronçons de pommes de terre après les avoir coupées. Notre petite astuce, c’est de leur passer rapidement un coup de torchon dessus pour enlever l’excédent d’humidité sans en retirer l’amidon. S’il n’y avait qu’une chose à retenir, c’est que l’amidon forme une couche protectrice qui empêche les frites de se gorger d’huile et de devenir molles. Sans amidon : des frites molles et grasses. Avec amidon : des frites croustillantes et pas (trop) imbibées de gras. Nous, on a choisi notre team.

Secret n°4 : les frites Belges sont cuites au blanc de boeuf
Exit l’huile végétale, les vraies frites Belges sont cuites dans de la graisse de bœuf. Le secret des frites belges réussies, c’est une recette loin d’être vegan mais très riche en saveurs.

Nous vous conseillons de les faire cuire par petites quantités pour ne pas faire chuter la température de la graisse de bœuf. Si elle n’est pas assez chaude, la graisse ne saisira pas les frites mais les imbibera, ce qui donne un résultat très différent… et des frites très grasses. Alors on est patient et on cuit le saladier en plusieurs fois s’il le faut.

Secret n°5 : La double cuisson, c’est ce qu’il y a de mieux
Pour des frites à la fois croustillantes et dorées, il n’y a qu’une solution : la double cuisson. Faites cuire une première fois vos frites à environ 140°C pendant 6 minutes, puis laissez-les refroidir. Ensuite, replongez-les dans la graisse de bœuf cette fois chauffée à 175°C quelques minutes juste pour saisir les frites et les rendre bien dorées. D’abord, la cuisson à cœur. Ensuite, l’apparence et la texture.

9 aliments qu’il ne faut surtout pas congeler

Contre le gaspillage alimentaire, la méthode de congélation des aliments est une bonne option. Toutefois, il est important de savoir comment faire. En effet, cette technique est à proscrire pour certains aliments. Lesquels ? On vous fait la liste tout de suite.

La congélation consiste à refroidir puis à entreposer des aliments à de basses températures, généralement -18°C. Ainsi, les aliments peuvent être conservés plus longtemps. Leur durée de vie s’allonge et varie de 4 à 24 mois selon le produit.

Attention, il est important de ne pas confondre : surgélation et congélation.

Surgélation : est un procédé industriel qui soumet les aliments à de très basses températures, soit environ entre -30 à -50°C. Le refroidissement est beaucoup plus rapide qu’une congélation et se fait jusqu’au cœur du produit.

Congélation : est un procédé domestique beaucoup plus lent qui permet de conserver les aliments plus longtemps et de les maintenir à une température beaucoup moins froide que la surgélation, c’est à dire environ -12°C.

La congélation : quelques règles à savoir

Il y a quelques règles à prendre en compte concernant la congélation. L’un des conseils majeurs à connaître si ce n’est déjà pas le cas : il ne faut jamais recongeler un produit qui a été décongelé. Pourquoi ? A cause des bactéries. En effet, lorsqu’un aliment revient à température ambiante, les bactéries qui étaient alors “paralysées” par le froid se remettent à proliférer. Pire encore, si vous remettez ce même aliment au congélateur, ces mêmes bactéries se multiplieront.

De plus, si un aliment est au congélateur ce n’est pas pour autant qu’il est possible de le garder pendant des années, il y a tout de même des dates de péremption à respecter :

  • Les tartes et pizzas : 2 mois environ
  • Les plats cuisinés : 3 mois
  • Le poisson : 3 mois
  • La viande : 6 à 8 mois
  • Les fruits et légumes 10 mois

Enfin, dernière astuce pour congeler ses aliments en toute sécurité : misez sur des emballages individuels qui évitent les mélanges de goût et d’odeur ainsi que le dépôt de givre.

Si quelques tips peuvent être appliqués certains aliments ne doivent absolument pas être congelés, cette idée est à bannir pour les produits suivants.

Les œufs

Les œufs ne se mettent pas au frais et se congèlent encore moins. Leur coquille ne supporte pas une aussi basse température et risque d’éclater à tout moment. Concernant les œufs cuits, même combat, ils n’ont pas leur place dans le congélateur puisque cela pourrait altérer leur aspect qui deviendrait ainsi caoutchouteux et désagréable.

Les aliments frits

Il n’y a rien de pire que des frites ou des beignets mous et sans aucune tenue. C’est pourtant ce qui risque de vous arriver si vous tentez de mettre des aliments frits dans votre congélateur. Pas la peine de tester, on vous l’assure, cela ne sera pas une grande réussite.

Les légumes riches en eau

Trop d’eau : pas de congélation, c’est simple ! En effet, les légumes remplis d’eau ne sont pas faits pour être congelés. La salade, le radis, ou le concombre supporteraient très mal les basses températures. Ils perdraient ainsi leur texture, leur goût et leur croquant… bref ce n’est pas une bonne idée.

Les sauces

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Si à première vue conserver une sauce dans un sachet et la mettre au congélateur vous semble une bonne idée et bien cela ne l’est pas. En effet, les sauces résistent mal à la décongélation. Elles risquent de perdre de leur saveur et de leur onctuosité, cela serait dommage.

Les fruits gorgés d’eau

Tout comme les légumes, les fruits gorgés d’eau, comme la pastèque ou le melon, ne sont pas à mettre au congélateur puisque eux aussi supportent mal les basses températures. Leur texture et leur saveur seront à coup sûr impactées, à éviter donc.

Les fromages frais

Les fromages frais tout comme les fromages à pâte molle tels que le brie, la ricotta ou encore le camembert ne sont pas faits pour être congelés. La raison ? Leur forte teneur en eau qui fait que ces fromages là ne résiste pas à la congélation. Ils risquent alors de devenir farineux et friables. Misez sur des plats à base de fromage comme des quiches à base de ces fromages. A savoir, les fromages à pâte dure comme le comté, se conservent eux au congélateur.

Les crèmes dessert

Même discours que pour les sauces, les crèmes dessert ne se congèlent pas. Leur texture aura tendance à se modifier et elle pourrait même se séparer en deux parties distinctes, bref, pas très appétissant tout ça.

Les pommes de terre

Il est recommandé de conserver ses pommes de terre dans un endroit au frais, oui mais pas au congélateur pour autant. En effet, cela serait trop froid pour ce légume. Riche en amidon, les pommes de terre vieillissent plus vite une fois au congélateur, ce n’est donc pas l’idéal. Il est préférable de les placer dans un endroit sombre, froid et sec comme la cave. En revanche, une fois cuite, la tendance s’inverse et vous pouvez les congeler sous forme de gratin ou de purée par exemple.

Les yaourts

Yaourt et congélateur ne font pas bon ménage. Laissez quelques yaourts congelés et ils ressortiront avec une texture grumeleuse et très liquide une fois décongelés.

« On n’avait pas du tout besoin de ça » : l’extension du pass sanitaire accable les restaurateurs

Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé lundi 12 juillet, l’extension du pass sanitaire aux lieux recevant du public. Bar et restaurant sont concernés. Ils sont inquiets pour la suite de la saison estivale.

Le président Emmanuel Macron a annoncé, lundi 12 juillet, lors d’une allocution, l’extension et l’obligation du pass sanitaire dans plusieurs lieux recevant du public. Seules les personnes vaccinées et munies de leur attestation pourront accéder aux salles des bars et restaurants.

« Un coup sur la tête » pour Hubert Jan, président de la section restauration de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH). Les professionnels s’inquiètent des répercussions de la mesure sur leur activité. Entretien.

L’extension du pass sanitaire au 1er août, va-t-elle mettre en difficulté les restaurants ?
On s’y attendait un peu, mais on prend tout de même un coup sur la tête. On n’avait pas du tout besoin de ça. Ça va réduire notre chiffre d’affaires. Car les gens ne sont pas suffisamment vaccinés. Sur une tablée normale de six personnes, vous n’aurez donc que trois vaccinés. La clientèle sera ainsi presque divisée par deux. Les établissements vont devoir réduire la voilure, alors que la restauration avait bien rebondi, après presque neuf mois de fermeture.

Les restaurateurs arriveront-ils à vérifier les pass ?
Organiser les contrôles, ça va être extrêmement compliqué. On est déjà en situation de difficulté concernant le recrutement du personnel. Donc mettre un ou plusieurs employés à l’entrée, pour qu’ils contrôlent les pass va être très ardu à instaurer pour de nombreux professionnels du secteur. Surtout qu’il va falloir y mettre quelqu’un qui était jusque-là opérationnel en cuisine ou en service. Et puis, il y aura d’autres problèmes.

C’est-à-dire ?
Le pass sanitaire sera, inévitablement, source de conflits avec des personnes non-vaccinées, qui voudront rentrer en salle. Or, on n’est pas des gendarmes. On est sur le terrain du plaisir, pas de la répression. Donc ça va être extrêmement compliqué à gérer. Ça va encore être un boulot considérable.

Qu’attendez-vous du gouvernement maintenant ?
Qu’il clarifie vraiment les mesures qui nous concerneront. Mais il faudra surtout qu’il y ait des aides économiques qui se débloquent au mois d’août. On ne les maîtrise pas, mais on va les demander : ça c’est certain.

Le petit “digestif” à la fin d’un repas copieux est-il bénéfique pour la digestion ?

Certaines personnes boivent de l’alcool pendant le repas, mais d’autres préfèrent déboucher une bouteille après avoir copieusement mangé. Il s’agit du petit digestif de fin de repas que de nombreuses personnes affectionnent. L’alcool est évidemment à consommer avec modération, mais une question s’impose : le digestif porte-t-il bien son nom ?

Une idée reçue
Après un repas, les choses qu’il faudrait clairement éviter sont : manger un fruit, boire du thé, aller se baigner, faire du sport, fumer une cigarette et faire un somme. Faudrait-il ajouter à cette liste la prise d’un petit digestif ? Consommés après un repas copieux, les cognac, whisky, armagnac, rhum vieux ou encore calvados sont qualifiés de digestifs. Pour beaucoup de personnes, la fin d’un repas copieux s’accompagne souvent de ces alcools afin de mieux faire passer les excès.

En réalité, il s’agit tout simplement d’une idée reçue, comme l’expliquent plusieurs études, dont celle publiée en 2010 par l’Hôpital Universitaire de Zurich (Suisse). Selon Henriette Heinrich, principale chercheuse de l’étude, les convives testés après un repas accompagné d’alcool voyaient leur digestion gastrique ralentie de moitié. La durée de digestion des buveurs d’eau était de six heures contre neuf pour les autres. Toutefois, il faut savoir que l’étude en question concernait une consommation d’alcool pendant le repas (une fondue savoyarde).

L’effet faussement bénéfique du digestif
Néanmoins, les chercheurs sont formels : la communauté scientifique a pendant longtemps vanté à tort les mérites du digestif. L’idée était que l’alcool facilite la digestion en augmentant la sécrétion de gastrite, une enzyme digestive rendant alors l’estomac plus mobile. Or, si l’alcool peut effectivement distendre l’estomac (phénomène de vasodilatation) et apporter un sentiment de bien-être, il alourdit malheureusement la digestion.

Il faut savoir que l’alcool ne subit aucune modification biochimique lors de son passage dans notre système digestif. Il passe en partie dans notre sang par les parois de l’estomac ainsi que de l’intestin. Ainsi, l’alcool peut être à l’origine de diarrhées. Ainsi, outre la vasodilatation qui en réalité est un effet faussement bénéfique et très éphémère, il n’y aurait aucun effet positif dans le fait de consommer de l’alcool pendant ou après un repas. Par ailleurs, la réputation de certains alcools en tant que digestifs a une origine assez ancienne, d’une époque où ces mêmes alcools devaient leur goût à des aromates et certaines épices qui facilitaient effectivement la digestion.

Il existe d’autres moyens pour mieux digérer comme boire de l’eau, afin d’aider à la dégradation de la nourriture. Le fait de prendre son temps et bien mâcher est également vivement conseillé. Après le repas, surtout si celui-ci est très copieux, faire une petite balade peut en outre être bénéfique. En effet, marcher un peu permet de secouer légèrement l’organisme, et donc le système digestif.

Crème au citron

Les ingrédients :

  • 3 œufs
  • 1 citron
  • 60g de beurre
  • 100g de sucre glace
  • 1 c. à café de rhum vieux

La préparation :

  1. Lavez le citron soigneusement, et râpez le zeste jusqu’à en avoir une bonne cuillère à café.
    Pressez le citron et filtrez le jus. Réservez. Dans une jatte, fouettez les œufs à l’aide d’une fourchette. Dans une casserole, faites fondre le beurre. Puis ajoutez le sucre, le jus de citron et le rhum.
  2. Portez à ébullition et versez ce mélange sur les œufs, en battant au fouet afin d’obtenir une crème bien lisse. Ajoutez les zestes à la préparation. Reversez la crème dans la casserole et portez de nouveau à ébullition tout en remuant jusqu’à ce que la crème épaississe. Puis retirez du feu. Versez la crème dans des jolis ramequins, et laissez refroidir en les conservant 2 heures au frais.

Astuces

Si votre crème ne s’épaissit pas assez à votre goût, n’hésitez pas à ajouter une cuillère à soupe de maïzena, c’est magique ! Et sachez que cette crème est tout aussi excellente avec une orange, des clémentines, un citron bergamote… Elle peut aussi servir de base en pâtisserie pour réaliser par exemple une tarte au citron.

Hélénettes

Les ingrédients :

  • 2 jaunes d’œufs
  • 100 gr de sucre en poudre
  • 100 gr de farine
  • 80 gr de beurre
  • 100 gr de poudre d’amandes ou noisettes

La préparation :

  1. Préchauffer le four à 200°
  2. Faire fondre le beurre et laisser refroidir
  3. Travailler les jaunes d’œufs avec le sucre, ajouter le beurre fondu, incorporer la farine et les amandes (ou noisettes)
  4. Façonner des boules et les disposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en les espaçant
  5. Enfourner 8 à 10 minutes

Batbout pain marocain express

De délicieux Batbout pain marocain express (10 minutes) cuits à la poêle, hyper moelleux avec une mie légère et alvéolée, une recette facile, rapide et inratable. S’inspirant de la pâte magique, cette pâte à batbout a besoin de temps de pause de 10 minutes en trois fois. Pas besoin de laisser lever la pâte pendant des heures, en à peine une heure (pousse, temps de cuisson et façonnage) vos batbouts seront prêts à être dégustés. Traditionnellement réalisé à base de semoule et de farine, ce pain, à la mie fondante et aérienne, est idéal pour accompagner une bonne soupe en ce mois de Ramadan ou un tajine. À l’heure du Shour ou au petit déjeuner j’adore le déguster tartiné de beurre et de miel ou de Amlou la pâte à tartiner berbère, de fromage ou de confiture.

Le fameux Batbout pain marocain express (10 minutes), connu également sous d’autres noms tels que mkhamer, toghrift et matlou ou matlouh en Algérie. En vue de vous faciliter la tache, je vous propose une version de préparation expresse facile à réaliser qui vous donnera, en un rien de temps, ces succulents pains moelleux à déguster au gré des envies.

Ce batbout est parfait pour en faire des sandwich de toutes sortes, vous pouvez en réaliser en format mini pour le garnir de thon maïs et fromage, de dés de poulet au curry ou de viande hachée et un peu de salade verte. Ou tout simplement de quelques crudités. Il est idéal pour accompagner des viandes grillées telles que le kefta ou le boulfaf.

Les ingrédients :

  • 150 g de semoule extra fine (1 verre)
  • 420 g de farine blanche (3 verres)
  • 170 ml d’eau tiède (1 verre)
  • 170 ml de lait tiède (1 verre)
  • 20 g de levure boulangère fraîche ou 1 cuillère à soupe de levure déshydratée
  • 1 cuillère à soupe d’huile
  • 1 cuillère à soupe de sucre
  • 1 cuillère à soupe de lait en poudre (facultatif)
  • 1 et 1/2 cuillère à café de sel de Guérande (10 g)
  • De la farine ou de la semoule pour le façonnage

La préparation :

  1. Dans le bol du robot pétrin ou dans un grand saladier, mettre la levure boulangère, le sucre, le lait en poudre, l’eau tiède, le lait tiède et mélanger le tout à l’aide d’un fouet. Ajouter la semoule extra fine et continuer de mélanger au fouet. Incorporer 1 verre de farine (140 g) et fouetter le tout jusqu’à obtention d’un mélange homogène et lisse.
  2. Couvrir le mélange d’un film alimentaire ou d’un torchon propre et laisser reposer 10 minutes dans un endroit chaud loin des courants d’air.
  3. Une fois les 10 minutes ont passé, des bulles vont apparaitre sur la surface et le mélange devient mousseux. Ajouter les 2 verres de farine blanche restants (280 g), le sel et l’huile puis pétrir pendant 5 à 10 minutes à la main ou à l’aide du crochet au robot pétrin jusqu’à obtenir une pâte souple légèrement collante. Couvrir la pâte d’un film alimentaire puis la laisser reposer 10 minutes .
  4. Sur un plan de travail fariné, façonner 10 boules avec la pâte de taille égale. Disposer les boules sur une surface légèrement farinée.
  5. Sur le plan de travail, parsemer un peu de semoule fine puis étaler chaque boule sur une épaisseur de 0,5 cm environ à l’aide d’un rouleau à pâtisserie.
  6. Placer les disques de pâte sur un torchon propre puis les couvrir d’un autre torchon et laisser lever pendant 10 minutes.
  7. Chauffer une grande poêle anti-adhésive à feu moyen, faire cuire le Batbout sur feu moyen en le déposant délicatement sur la poêle .
  8. Cuire la première face jusqu’à ce que des petites bulles apparaissent sur la surface puis retourner la à l’aide d’une spatule pour faire cuire la deuxième face, puis retourner le régulièrement vous allez voir que la galette va gonfler et se remplir d’air c’est bon signe ça veut dire que vous avez réussi votre mission. Poursuivre la cuisson des autres galette de la même façon .

Bonne réalisation et bonne dégustation !

Astuces et conseils:

Pour conserver les pains batbout il suffit de les mettre dans des sacs de congélation puis les mettre au congélateur. Pour les déguster il suffit de les sortir 1 heure à l’avance et laisser les décongeler à température ambiante puis les faire chauffer dans une poêle 1 à 2 minutes de chaque coté.

Doughnuts de Marianne

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Aujourd’hui, je vous dévoile une recette fétiche de la Baker’s Family tout droit venue du Missouri : le Doughnut. Et c’est Marianne, la fille ainée de Joséphine Baker, qui me l’a soufflée lors de notre émission des « Carnets de Julie à la table de Joséphine Baker ». Let’s go !

Les ingrédients :

  • 7 g de levure de boulanger
  • 25 cl de lait tiède
  • 1 CC de sel fin
  • 525 g de farine T 55
  • 60 g de beurre
  • 160 g de sucre
  • 2 œufs
  • 1 CC de noix de muscade râpée
  • Sucre glace

La préparation :

  1. Diluez la levure dans le lait. Ajoutez 300 g de farine et travaillez la pâte vigoureusement pour qu’elle soit homogène. Couvrez d’un linge et laissez lever 30 minutes.
  2. Mélangez ensuite le beurre fondu, le sucre, le sel, les œufs, la muscade et ajoutez le tout à la pâte. Incorporez peu à peu le reste de farine. Travaillez la pâte 2 à 3 minutes à la main (si elle est trop collante, ajoutez un peu de farine). Couvrez d’un linge puis laissez “pousser” 3 h à l’abri des courants d’air.
  3. Étalez la pâte sur une surface farinée sur environ 1,5 cm d’épaisseur. Taillez des cercles de pâtes avec un emporte-pièce de 7 cm (possible jusqu’à 9 cm). Retirez le centre avec un emporte-pièce de 2 à 3 cm.
  4. Plongez les doughnuts 3 par 3 dans de l’huile de tournesol chauffé à 180°. Laissez cuire 2 à 3 minutes sur chaque face. Égouttez sur du papier absorbant. Saupoudrez de sucre glace une fois tiède.

Palmiers à la cannelle par Cyril Lignac

Les ingrédients :

  • 1 rouleau de pâte feuilletée
  • 50 g de sucre
  • Cannelle en poudre

La préparation :

  1. Déposez la pâte feuilletée bien froide sur le plan de travail saupoudré de sucre, retournez la pâte, saupoudrez de sucre à nouveau, puis de cannelle en poudre.
  2. Pliez en deux, dépliez, puis pliez des deux côtés, pour marquer la pâte. Repliez ensuite chaque moitié pour obtenir 3 plis de chaque côté. Quand vous avez
  3. fait cette opération, pliez les bords, un premier pli de chaque côté, puis un deuxième pli, puis un troisième et rejoindre ainsi le centre. Il faut qu’il y ait assez de sucre sur tout l’ensemble de la pâte.
  4. Préchauffez le four à 180 °C. Coupez en deux le boudin de pâte obtenu, puis taillez des deux côtés des tranches de 2 cm d’épaisseur, déposez-les en quinconce sur une plaque à pâtisserie antiadhésive (sans matière grasse ni papier sulfurisé). S’il vous reste des palmiers crus, mettez-les au frais en attendant de les cuire.
  5. Enfournez-les pour 20 minutes. À la sortie du four, déposez délicatement les palmiers sur une grille pour qu’ils refroidissent.

Gâteau breton de Joseph

Dans le petit village de Bretagne d’où je suis originaire, le gâteau breton de Joseph est une vraie légende. Avec sa recette, c’est une de ces coutumes qui ont du bon (goût) que je souhaite partager avec vous.

Les ingrédients :

  • 20 cl de rhum
  • 2 sachets de sucre vanillé
  • Vanille
  • 7 jaunes d’oeuf
  • 1 jaune d’oeuf
  • 5 g de levure
  • 300 g de sucre
  • 350 g de beurre demi-sel
  • 500 g de farine

La préparation :

  1. Préchauffez le four à 180°C. Dans un récipient, mélangez la farine, la levure, le sucre et le sucre vanillé. Ajoutez ensuite le beurre ramolli, les jaunes d’œufs et le rhum. Commencez par remuer avec une cuillère en bois puis pétrissez avec les mains jusqu’à obtenir une boule de pâte lisse, brillante, mais ferme.
  2. Étalez cette boule dans un moule à manqué et aplatissez-la avec la paume de la main. Lorsque la surface est lisse, étalez le dernier jaune d’œuf sur le dessus à l’aide d’un pinceau. Terminez en dessinant des traits de long en large sur la surface à l’aide d’une fourchette. Enfournez pour 1 heure à 180°C.
  3. Sortez du four et attendez le complet refroidissement avant de démouler.

Conseils

L’idéal est d’attendre un peu avant de le déguster (si on peut) il n’en sera que plus ferme et donc moins friable. La découpe du gâteau est également importante. On le coupe en y faisant des portions plutôt petites en forme de carré ou de losange (en suivant les dessins réalisés à la fourchette).

Saucisses cocktail

Les ingrédients :

  • 40 saucisses cocktail
  • 2 pâtes feuilletées rondes
  • 1 œuf
  • 20 graines de sésame

La préparation :

  1. Préchauffez le four à 200°C.
  2. Placez la première pâte feuilletée sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
  3. Déposez au milieu 8 saucisses cocktail.
  4. Couvrez avec la 2e pâte feuilletée en pressant bien sur les côtés.
  5. À l’aide de la pointe d’un couteau, coupez 16 bandes de pâte tout autour.
  6. Placez une saucisse cocktail sur la 1ere bande de pâte feuilletée (celle du haut) et enroulez-la.
  7. Faites pareil avec les autres bandes de pâte et essayez de rouler les saucisses d’une façon harmonieuse.
  8. Refaites l’opération sur les bandes de pâte feuilletée du bas jusqu’à obtenir un façonnage soleil.
  9. Badigeonnez soigneusement le soleil feuilleté d’œuf battu.
  10. Saupoudrez le soleil feuilleté de graines de sésame.
  11. Mettez à cuire pendant 40 minutes selon votre four.
  12. Dégustez chaud ou tiède avec les sauces de votre choix.

Citron caviar : plantation, culture, entretien et récolte

Le citron caviar est très prisé par les plus grands chefs cuisiniers pour parfumer des mets délicats. L’intérieur du citron-caviar est fait de petites perles qui renferment le jus et éclatent en bouche. Le fruit, allongé, ressemble à un cornichon, il peut être vert ou noir en passant par le jaune, le rouge ou le brun. Très parfumé, il accompagne très bien les poissons, les huîtres et autres fruits de mer. Son goût en bouche vacille entre le citron et le pamplemousse. Cet agrume est très onéreux, alors apprendre à le cultiver peut être très intéressant. Découvrez comment vous occuper du petit arbuste du citron caviar !

 

1. Où et quand planter le citron caviar ? 

Le citron caviar se plante de préférence au printemps, mais dans les régions les plus chaudes, l’automne est également une bonne période. Le citron caviar se plante en pleine terre seulement dans les régions chaudes du contour méditerranéen, dans les zones dites de “l’oranger”. Pour les autres régions, vous planterez en bac ou en pot avec un substrat de qualité.

En effet, comme tous les agrumes, le citron caviar ne pousse que dans un environnement chaud et ensoleillé. Il n’est pas du tout rustique. Il apprécie les sols non calcaires, légers, bien drainés et riches. Pour un meilleur développement, choisissez un engrais « spécial agrumes » et apportez-lui-en tout au long de sa croissance.

2. Comment planter le citron caviar ?

Plantation en pleine terre :

  • Creusez un trou qui fait 2 fois la hauteur et la largeur de la motte.
  • Au fond du trou, posez un lit de drainage (graviers ou billes d’argile).
  • Ajoutez du compost bien décomposé.
  • Vérifiez que la motte est légèrement humide. Sinon, trempez la souche dans un seau d’eau quelques secondes.
  • Plantez le citron caviar au centre du trou. Le point de greffe doit correspondre avec le niveau du sol.
  • Comblez le trou avec de la terre du jardin.
  • Arrosez généreusement.

Plantation en pot ou en bac :

  • Choisissez un très grand pot si possible en terre d’environ 80 cm de diamètre et de profondeur.
  • Posez un lit de drainage (graviers ou billes d’argile) d’une épaisseur de 5 à 10 cm.
  • Préparez un mélange de terre de jardin (2/3) et de terreau de plantation (1/3) en y incorporant un engrais spécial agrumes. Remplissez le pot de moitié.
  • Placez le citronnier au centre et finissez de remplir autour de la motte. Tassez bien la terre.
  • Arrosez généreusement.
  • Placez l’arbuste dans une serre ou une véranda lorsqu’il fait froid ou qu’il gèle.
  • Le rempotage des plants se fait seulement lorsqu’ils se sentent à l’étroit.

3. Entretien et récolte du citron caviar

Le citron caviar ne supporte pas les températures allant en dessous de 7°C. En hiver, placez un voile d’hivernage s’il se trouve en pleine terre. En pot, la température ne doit pas descendre en dessous des 10°C. L’arrosage se fait seulement lorsque la terre est entièrement sèche et il ne faut pas toucher à son feuillage. Les arrosages doivent donc être réalisés avec parcimonie.

Au printemps, apportez un engrais spécial agrumes pour l’aider dans sa croissance. Pour la récolte, cueillez les citrons dès qu’ils se détachent facilement de la branche. Le citron caviar ressemble un peu à un citron vert mais sa forme est plus allongée et sous son écorce on trouve de la pulpe de citron en forme de petites billes translucides à l’intérieur. Son goût est légèrement acidulé avec un parfum léger de pamplemousse. Comme beaucoup d’arbres fruitiers, sa fructification peut être longue, il faudra être patient. Sa floraison a lieu entre mars et avril.

Les plus grands chefs cuisiniers s’arrachent le citron caviars qu’ils cuisinent avec des saint-jacques, du saumon, avec de simples salades vertes et en alliant son goût unique avec d’autres agrumes tels que les oranges, la mandarine ou le kumquat.

3 conseils pour réussir votre ratatouille

S’il y a bien un plat que l’on attend avec impatience de pouvoir déguster depuis des mois, c’est bien la ratatouille… Sauf quand elle est ratée. Amère, aubergines pas assez cuites, légumes qui rendent de l’eau et autres problèmes de préparation sont très frustrants. Pour ne pas que ça arrive, voici les 3 conseils de Chef Christophe pour préparer la meilleure ratatouille possible.

Comment faire pour que ma ratatouille ne soit pas amère ?

Pour que votre ratatouille ne soit pas amère, il faut bien faire cuire vos aubergines. Comptez au moins 1h30 de cuisson. C’est le genre de légumes qui ne rigole pas avec la cuisson… Si elles ne sont pas assez cuites, elles ont un goût amer qui peut gâcher tout le plat. Ce serait dommage après tous les efforts que vous avez faits pour cuisiner cette ratatouille maison. L’astuce, c’est de commencer par la cuisson des aubergines puis d’y ajouter le reste des ingrédients un à un.

Comment faire pour que ma ratatouille soit compotée ?

Pour préparer la ratatouille, il y a 2 écoles. Ceux qui cuisent chacun des légumes séparément pour ne pas mélanger les saveurs et ceux qui laissent tout mijoter ensemble, en ajoutant les ingrédients petit à petit.

Pour avoir une ratatouille compotée, avec des légumes qui fondent en bouche sans pour autant perdre toute leur texture, Chef Christophe conseille de cuire tous les légumes ensemble. Mais le petit plus du chef, c’est d’éplucher une bande sur deux de l’aubergine pour avoir une texture plus onctueuse.

Comment faire pour que ma ratatouille ait du goût ?

Pour que la ratatouille soit pleine de saveurs, il n’y a pas de miracle, il suffit de choisir des légumes cueillis à maturité mais encore fermes, preuve de leur fraîcheur. L’idéal est de vous fournir auprès d’un producteur local qui, d’une part, vous aidera à choisir de bons produits et, d’autre part, vous garantie que vos légumes ne voyagent pas depuis des jours. Mais ce n’est pas tout.

Le choix de l’huile d’olive est également un critère très important puisqu’elle parfume divinement ce plat de légumes. Nous vous conseillons de la choisir vierge extra et extraite à froid. Les huiles d’olive vierge extra seront nécessairement obtenues par un procédé mécanique, sans traitement chimique ni chauffage. Cela leur procure la meilleure qualité gustative possible, tandis qu’une huile vierge aura été légèrement chauffée pour sa fabrication et sera un peu plus acide.

Enfin, jouez avec les herbes aromatiques. Comme leur nom l’indique, elles apporteront beaucoup de saveurs au plat.

Open Cola

Open Cola est un cola unique dans le fait que sa recette est disponible librement.

Au contraire de marques de cola qui gardent les secrets de fabrication des boissons gazeuses étroitement cachés, plusieurs organisations ont libérés leurs propres recettes.
N’importe qui donc est libre de reconstituer cette boisson ou modifier sa recette, à la condition que celle-ci soit sous Licence publique générale GNU.

Bien qu’originellement créée dans le but d’expliquer le concept de logiciel open source, la boisson s’est vendue à plus de 150 000 canettes.
Laird Brown, responsable de la stratégie de la société canadienne d’informatique éponyme, attribue ce succès à la méfiance répandue envers les grandes entreprises multinationales et à la nature propriétaire de presque tout (« proprietary nature of almost everything »).
La stratégie de marketing de la société a depuis changé et la boisson n’est plus promue sur son site Internet.

La recette se passe en 3 phases : préparation d’un concentré aromatique qui entre dans la composition d’un sirop, qui sera dilué dans de l’eau gazeuse.

Concentré aromatique Open Cola

Les ingrédients :

  • 10 g de gomme arabique
  • 3,5 ml d’huile essentielle d’orange
  • 3 ml d’eau
  • 2,75 ml d’huile essentielle de citron vert
  • 1,25 ml d’huile essentielle de cannelle-casse ou cannelle de Chine
  • 1 ml d’huile essentielle de citron
  • 1 ml d’huile essentielle de muscade
  • 0,25 ml d’huile essentielle de coriandre
  • 0,25 ml d’huile essentielle de néroli
  • 0,25 ml d’huile essentielle de lavande

Instructions

Concentré aromatique

  1. Mélangez toutes les huiles essentielles ensemble.
  2. Ajoutez la gomme arabique et mélangez à la cuillère.
  3. Ajoutez l’eau et mélangez bien. Pour cette étape, utilisez un mélangeur ou un batteur à main pour bien obtenir un mélange parfaitement homogène.

Notes

Le concentré aromatique peut être fait à l’avance et stocké pour un usage ultérieur. Réservez-le alors dans un bocal en verre fermé dans le réfrigérateur ou à température ambiante. Lors d’un stockage prolongé, les essences et l’eau peuvent se séparer. Mélangez de nouveau juste avant l’emploi. La gomme arabique limite ce phénomène une fois la boisson diluée.

Avertissement

Plusieurs essences utilisées dans la préparation du concentré aromatique peuvent brûler la peau. Faites bien attention durant la préparation : portez par exemple des gants en latex et protégez vos yeux des projections.

Sirop d’Open Cola

Les ingrédients :

  • 2,36 kg de sucre blanc
  • 2,28 l d’eau
  • 30 ml de colorant couleur caramel (E150d) (facultatif, c’est un colorant artificiel !)
  • 1,75 ml d’acide phosphorique à 75 % ou d’acide citrique
  • 10 ml de concentré aromatique Open Cola
  • 2,50 ml de caféine (facultatif) (manipuler avec précautions)

Instructions

Préparer le sirop

  1. Mélangez le concentré aromatique avec de l’acide phosphorique à 75 % ou citrique dans un grand récipient (5 L)
  2. Ajoutez l’eau et le sucre, et si désiré, la caféine tout en mélangeant.
  3. Assurez-vous que la caféine est complètement dissoute avant de passer à la prochaine étape.
  4. Ajoutez le colorant caramel et mélangez complètement. ( non obligatoire mais la boisson sera transparente )

Notes

Le colorant couleur caramel E150d n’apporte rien de plus que de la couleur , c’est un colorant chimique et ne pas l’utiliser semble être une bonne idée, mais je livre la recette telle qu’elle existe sous sa forme originale.
Il peut être difficile de trouver tous les ingrédients. Ils ne sont pas toujours disponibles dans les supermarchés. Essayez de les chercher dans les boutiques spécialisées dans leur section cuisine ou en pharmacie.
Ne confondez pas cette recette faite maison avec le cola en canettes qui est distribué dans les supermarchés et autres boutiques, distributeurs…
Tandis que la recette est identique, le processus de mise en boite du soda est au-delà de la portée de cette recette.

Avertissements

La caféine est toxique à hautes doses. Faites attention à ne pas en ajouter trop à votre mélange, diluez toujours convenablement et n’en ingérez pas de grandes quantités.

Open Cola – le soda (boisson finale)

Les ingrédients :

  • 200ml de sirop d’Open Cola
  • 1L d’eau gazeuse

Instructions

  1. Diluez le sirop d’OpenCola à raison d’un volume pour cinq volumes d’eau. En d’autres mots, utilisez cinq fois plus d’eau que de sirop
  2. Créez la boisson gazeuse. Il y a plusieurs manières de faire la boisson:
    *Gazéifiez la boisson vous-même.
    *Mélangez de l’eau gazéifiée directement avec le sirop, comme décrit dans l’étape précédente.
    *Utilisez une fontaine à soda qui combinera le sirop avec de l’eau gazéifiée au robinet.

7 conseils pour arriver à prononcer le mot « Spritz » au bout de son troisième verre

Véritable phénomène de l’été, le Spritz se distingue par son goût inimitable, mais également par l’embouteillage de consonnes qu’il provoque en bouche en cas d’absorption en trop grande quantité. Voici 7 conseils pour arriver à retrouver une diction correcte au moment de prononcer l’imprononçable.

Apprendre le langage des signes
Pour les meilleurs d’entre vous, des stages étalés sur trois semaines permettent d’acquérir les bases du langage des signes et ainsi vous permettre de revenir sans avoir à utiliser votre voix pour commander votre Spritz. À noter que si l’alcool provoque chez vous un problème de coordination des membres inférieurs, cette technique est à oublier (et il serait peut être temps d’avouer que vous avez un problème avec l’alcool).

Menacer le serveur sans parler
Le simple fait d’agiter une bâte de baseball au dessus de votre tête en fixant le serveur avec un air flippant devrait lui faire comprendre qu’il est temps d’envoyer la petite sœur.

Se faire des amis orthophonistes pour sortir en soirée
Prêts à intervenir en cas de crise aiguë, ils permettent de travailler sur les fondamentaux dès le début de la soirée. Les orthophonistes font de très bon compagnons de soirée. De plus, ils aiment chanter des chants paillards quand il sont ivres et n’hésiteront pas non plus à reprendre vos fautes de grammaire.

Utiliser le capitaine de soirée comme traducteur
L’occasion rêvée d’aller vers cette étrange personne que vous n’auriez sûrement pas invitée si elle n’avait pas le permis de conduire.

Tenter de prononcer le mot « pique »
Si l’absorption d’alcool s’est déroulée dans de bonnes conditions, les consonnes, dites « consonnes fantômes » S, R, T et Z peuvent faire leur apparition au bout de quelques dizaines de minutes. Dans certains cas, des passages entiers de romans du XIXe siècle peuvent être constatés

Simuler une crise de manque
Lucidité, ennui, et quelques mots sur la météo sont les premiers symptômes d’une crise de manque. Des signes qu’un bon serveur saura remarquer pour venir vous resservir sans que vous n’ayez à lui adresser la parole.

Parler la bouche pleine
S’exprimer la bouche pleine a pour effet d’éliminer plus de 70 % des consonnes que l’on ne souhaite pas prononcer lorsqu’on a trop bu mais aussi de réduire de 700% vos chances de séduire quelqu’un dans la soirée. Des cacahuètes, le fond de votre dernier verre ou votre propre main feront très bien l’affaire.

(Source : Le Gorafi)

Fougasse sucrée à la fleur d’oranger

Les ingrédients :

Pour un cercle de 32 cm

  • 400 g de farine
  • 200 g de lait
  • 35 g de fleur d’oranger
  • 40 g de sucre
  • 60 g de beurre tempéré
  • 3 jaunes d’oeuf
  • 1,5 cc de levure boulangère
  • 1 cc de sel
  • Finitions Sucre Beurre

La préparation :

  1. Dans le bol du robot muni du crochet, verser la farine, le sel et la levure en évitant qu’ils se touchent puis les jaunes d’œuf.
  2. Actionner l’appareil et verser lentement le lait tiédi, la fleur d’oranger, puis le beurre ramolli, morceau par morceau et le sucre en dernier.
  3. Au bout de 10 min, la pâte forme une boule qui se décolle des parois. Elle est souple, lisse, élastique et non collante. Couvrir d’un torchon et laisser lever 1 heure.
  4. Rabattre la pâte et l’étaler dans un cercle beurré posé sur une plaque recouverte de papier cuisson. Couvrir d’un torchon et laisser de nouveau pousser : la pâte doit doubler de volume.
  5. Appuyer avec le doigt pour former des alvéoles, poudrer généreusement de sucre puis de noisettes de beurre.
  6. Enfourner à peine 15 min à four préchauffé à 220°. Saisie, la pâte cuit très vite et n’a pas le temps de dessécher.
  7. Moelleuse à souhait !

Smoothies au fruit du dragon

Pour faire suite à l’article sur le fruit du dragon ou Pitaya, voici deux recettes de smoothies inspirées par Anthony William (Médical Médium). Ces smoothies vont donner un coup de jeûne à votre foie.

Les ingrédients :

    1er Smoothie :

  • 2 bananes ou ½ papaye
  • 1 tasse de fruit du dragon
  • 2 tasses de bleuets sauvages (ou mûres, cerises)
  • 1 tasse d’ eau ( si nécessaire)
  • 2ème Smoothie :

  • 1 banane ou ¼ de papaye
  • 1 mangue
  • 1 tasse de fruit du dragon
  • 1 branche de céleri
  • ½ tasse de pousses
  • ½ citron vert (ou jaune)
  • 1 tasse d’ eau ( si nécessaire )

Mélanger tous les ingrédients dans le mixeur. Mélanger jusqu’à consistance lisse. Si désiré, verser jusqu’à ½ tasse d’eau pour atteindre la consistance désirée.
Donne 1-2 portions
Régalez-vous bien et surtout faites-vous du bien !

Plus salées, plus sucrées et plus chères : les mayonnaises allégées sont « une arnaque » selon Foodwatch

L’association Foodwatch a étudié la composition des mayonnaises allégées de plusieurs grandes marques et le constat est sans appel : elles sont beaucoup moins qualitatives que les sauces classiques. Plus salées et plus sucrées, les mayonnaises « light » sont également plus chères… Foodwach a lancé une pétition auprès des consommateurs.

Une « fumisterie » : le constat de Foodwatch est sans appel. Comme le rapporte Le Parisien jeudi 17 juin, l’association qui milite pour une meilleure alimentation a testé la qualité des mayonnaises allégées. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il vaut mieux opter pour une mayonnaise classique pour ses repas.

Les produits présentés comme « light » sont certes plus pauvres en graisse mais présentent un taux de sucre très important. À Auchan par exemple, la mayonnaise allégée est trois fois plus sucrée que la classique. Même constat à Carrefour, Cora, Monoprix ou U. Elles sont également beaucoup plus salées, notamment sous la marque Bénédicta. Et pour rendre la sauce plus légère, les fabricants n’hésitent pas à remplacer l’huile par de l’eau.

Des produits beaucoup plus chers
« En fait, comme on diminue le gras et que cela enlève du goût, les marques ont fait le choix de rajouter du sucre et du sel pour relever ces sauces », expliquent à nos confrères Camille Dorioz, directeur de campagne de Foodwatch. Toutes ces manipulations ont des effets sur le Nutriscore des produits, qui sont classés D chez Amora et Bénédicta mais E chez tous les autres.

Foodwatch a lancé une pétition à destination des consommateurs, pour alerter les grandes marques. Car l’association évoque en parallèle une « arnaque sur l’étiquette » : les prix des mayonnaises allégées sont en effet beaucoup plus chers que ceux des classiques. Celle de Bénédicta coûte par exemple 51 % de plus. Chez Amora, on explique : « Nous ne fixons pas les prix en tant que fournisseur et les distributeurs sont libres de fixer le prix souhaité de nos produits qu’ils revendent ».

Les bienfaits du gingembre

 
🌞 Pour la petite histoire, le terme « gingembre » est dérivé du sanskrit shringavera, qui signifie « en forme du bois du cerf ». De là sont apparus le grec ziggiberis et le latin zingiber, puis gingibre en français, et finalement gingembre, qui apparaît pour la première fois en 1256 dans un ouvrage écrit.
On le surnomme « maha aushadh » en médecine ayurvédique, qui peut se traduire par « excellent médicament ».
Utilisé depuis des millénaires en Chine et en Inde, il est également l’un des ingrédients favoris du régime d’Okinawa, cette île du Japon où l’on trouve le plus grand nombre de centenaires au monde.
Intéressant non ? Je crois que nous sommes maintenant prêt à en découvrir d’avantage sur l’histoire et les bénéfices du gingembre sur notre santé physique et mentale.
 
 
🍀Un peu d’histoire…
Le gingembre est utilisé depuis près de 5.000 ans dans la médecine traditionnelle chinoise ainsi que dans la médecine ayurvédique. Cet aliment, appelé « Shen Fiang » en chinois, était destiné à protéger le corps contre les maladies liées à une augmentation du Yin (associées au froid et à l’humidité).
Sous l’empire romain, le gingembre était populaire pour ses usages médicinaux, en particulier pour soigner les problèmes gastriques et intestinaux, les troubles digestifs, la grippe et les douleurs musculaires. Avec la chute de l’Empire romain, le gingembre est cependant tombé quelque peu dans l’oubli.
On retrouve des traces du gingembre un peu partout dans le monde et dans de nombreuses civilisations : Perse, Égypte, Grèce, Rome, France et même Angleterre où un bol de gingembre trouvait aisément sa place sur la table d’Henry VIII.
 
🍀 Vitamines et nutriments
🌈Des vitamines B, C, et E
Le gingembre apporte de nombreuses vitamines, notamment des vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B9), de la vitamine C ainsi que de la vitamine E. Cette dernière contribue à la protection de nos cellules contre les radicaux libres responsables du vieillissement.
🌈Riche en manganèse
Il renferme aussi plusieurs minéraux et oligo-éléments. On y trouve notamment de l’iode, du magnésium, du manganèse, du phosphore, du potassium et du zinc. Cette épice est particulièrement riche en manganèse : 100 g de gingembre couvrent plus de 30 % des VNR (valeurs nutritionnelles de référence). Le manganèse contribue au maintien d’une ossature normale et à un métabolisme énergétique normal. Il protège également les cellules du stress oxydatif.
🌈Source de potassium
La teneur en potassium du gingembre est également intéressante. C’est une bonne nouvelle pour les sportifs lorsque l’on sait que le potassium est très impliqué dans la fonction musculaire et qu’il contribue au métabolisme des glucides. Le potassium est un minéral indispensable pour la pratique sportive !
🌈Riche en fibre
Autre bonne nouvelle : le gingembre est un aliment riche en fibres. En effet, il apporte environ 2,7 g de fibres pour 100 g, ce qui est supérieur à la teneur moyenne en fibres des légumes. Les fibres sont bénéfiques pour le transit intestinal et ont un effet rassasiant.
 
Des principes actifs vertueux
Mais le principal atout nutritionnel de cette plante réside dans sa très forte concentration en principes actifs. Parmi eux se trouve le gingérol, à l’origine des pouvoirs antioxydants et anti-inflammatoires du gingembre. Le gingérol est un constituant majeur du gingembre.
🍀Les principaux composés actifs responsables du goût piquant du gingembre frais sont le (6)-gingérol et le (10)-gingérol.
Durant la déshydratation du gingembre, les gingérols sont convertis en composés nommés shogaols. Ce groupe de composés se retrouve donc en plus grande quantité dans le gingembre séché ou en poudre que dans le gingembre frais. Une étude démontre que les shogaols pourraient protéger les cellules d’un composé impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer.
🍀Les gingérols et les shogaols contenus dans le gingembre joueraient un rôle dans l’effet antiémétique (la capacité de prévenir ou d’arrêter les nausées et les vomissements), en agissant entre autres sur la réduction des mouvements de l’estomac.
Il est important de préciser qu’à ce jour, la majorité des études ont été réalisées avec du gingembre en poudre (capsules) et en le comparant à un placebo. Ainsi, il est difficile de déterminer si la consommation de gingembre frais, cristallisé ou en tisane, par exemple, pourrait procurer les mêmes effets.
🍀Le gingembre soulage les problèmes digestifs. Les composés phénolites dans le gingembre ont été démontré pour soulager l’irritation dans le tractus gastro intestinal. Ils aident à stimuler la production de salive et de bile, tout en permettant aux aliments et aux liquides de se déplacer à travers le tractus gastro intestinal plus facilement.
Dans une étude 24 personnes en bonne santé, ont pris 1,2g de poudre de gingembre avant un repas, ce qui a accéléré la vidange de l’estomac, réduisant à 50% les indigestions.
🍀Les propriétés anti-inflammatoires de certains constituants du gingembre sont reconnues depuis fort longtemps et sont bien documentées. Parmi les composés connus, nous pouvons mentionner les gingérols, mais aussi les shogaols et les paradols qui exerceraient leurs effets par différents mécanismes d’action. Chez l’humain, la consommation de gingembre a démontré des résultats prometteurs quant à la diminution des douleurs reliées à l’arthrite (quelques études seulement, réalisées à partir de gingembre frais). Par contre, les résultats de ces études sont difficiles à comparer, étant donné les différentes préparations et quantités de gingembre utilisées (de 0,5 g à 50 g de gingembre par jour). Davantage d’études sont donc nécessaires avant de conclure à un effet réel de la consommation de gingembre frais sur la prévention et le traitement des douleurs reliées à des troubles inflammatoires chroniques.
🍀Une récente étude scientifique rigoureuse a démontré un effet bénéfique de la consommation de 3 g de poudre de gingembre pendant 8 semaines chez des individus atteints de diabète de type 2. En effet, l’extrait de gingembre diminuerait les valeurs de glycémie à jeun et d’hémoglobline glycquée en plus d’améliorer la résistance à l’insuline.
 
🌈Un super anti-oxydant
Le gingembre frais possède aussi une forte activité antioxydante comparativement à d’autres légumes et épices consommés en Asie. À la suite d’une trentaine d’analyses effectuées, le gingembre, ainsi que le curcuma, la menthe, la coriandre, le brocoli et les choux de Bruxelles, se sont classés parmi les quatorze végétaux frais les plus fortement antioxydants.
 
🌈 Précautions
Différentes propriétés attribuées au gingembre (telles que des effets anticoagulant et hypoglycémiant) laissent supposer que sa consommation pourrait interférer avec certains médicaments, plantes ou suppléments, en augmentant leurs effets. À ce sujet, plusieurs auteurs recommandent aux personnes prenant des médicaments pour le sang (tels l’héparine, le coumadin ou l’aspirine) ou avant une chirurgie, d’éviter de consommer de grandes quantités de gingembre afin de diminuer les risques de saignements excessifs.
De plus, de grandes doses de gingembre pourraient interférer avec les médicaments pour le coeur (effet cardiotonique) et les médicaments pour le diabète (action hypoglycémiante). Ces risques d’interaction sont cependant théoriques et n’ont pas nécessairement été observés chez des patients.
 
🦋Il est donc recommandé de consommer le gingembre de manière raisonnée et éclairée !

Adoré ou détesté, le craquelin veut retrouver son lustre passé

Un livre retrace la riche histoire de ce biscuit ancestral qui est toujours consommé en Bretagne

Il est bien moins connu que le kouign-amann ou le far. Bien moins riche en beurre aussi. Le craquelin, sorte de biscotte bretonne, fait pourtant partie du patrimoine culinaire de la région. S’il reste toujours consommé en Bretagne, le craquelin a toutefois perdu de son croquant au fil des années. « C’est comme quand une langue meurt, la tradition s’est perdue », souligne Christophe Penot.

Auteur d’une soixantaine d’ouvrages, l’écrivain malouin a souhaité rendre ses lettres de noblesse à ce biscuit échaudé, d’abord cuit à l’eau puis au four, dont il est devenu accro. « J’en mange une dizaine par jour, au petit-déjeuner avec du beurre ou pendant les repas à la place du pain », indique-t-il. Dans La fabuleuse histoire des craquelins, qui vient de sortir aux éditions Cristel, Christophe Penot retrace la riche histoire de ce vieux biscuit dont on trouve trace dès le Moyen Age.

Il ne reste plus que cinq fabricants dans la vallée de la Rance
Considéré à l’époque comme une gourmandise, le craquelin n’avait alors rien de breton puisqu’on en consommait dans toute l’Europe, « de Brest jusqu’à Moscou ». Mais c’est en Bretagne que le craquelin, qui a la forme d’un disque à bords relevés, s’est ancré. Au début du XXe siècle, on comptait ainsi encore des centaines de craqueliniers dans le Grand Ouest. Ils ne sont désormais plus que cinq, tous implantés dans la vallée de la Rance entre Dinan et Saint-Malo.

Comment expliquer ce désamour ? « L’alimentation et les goûts ont changé », résume simplement Christophe Penot. Car même en Bretagne, le craquelin ne fait pas consensus, bon nombre de personnes le trouvant fade. « Ce n’est pas un produit qui flatte le palais mais plutôt l’imaginaire », souligne l’auteur.

« Une madeleine de Proust pour plusieurs générations de Bretons »
A l’heure de la mondialisation dans nos assiettes, le biscuit, fait à base de farine de blé, d’œufs, d’eau et de malt d’orge, souffre en effet une image un peu vieillotte. « Dans l’esprit de beaucoup de gens, le craquelin est un produit d’hier qu’on mangeait à l’époque de nos grands-parents ou de nos parents », indique Régis Boiron, président des Craquelins de Saint-Malo. « Mais non, c’est un produit d’aujourd’hui, qui est en plus du terroir et qui est très riche d’un point de vue nutritionnel », poursuit dirigeant de la PME, leader sur le marché du craquelin avec 17 millions d’unités vendues chaque année.

Avec ses concurrents et néanmoins amis, Régis Boiron mise beaucoup sur la dimension affective du produit qui fleure bon le goût de l’enfance. « C’est un peu comme une madeleine de Proust pour plusieurs générations de Bretons et de Bretonnes, ça évoque tout de suite un heureux souvenir en famille », souligne-t-il.

Pour toucher de nouveaux consommateurs, Régis Boiron a également élargi sa gamme de produits en lançant des craquelins en format réduit pour l’apéritif ou des craquelins gourmands au caramel ou au chocolat. « On n’a pas le choix de s’adapter au marché pour faire perdurer le craquelin », assure-t-il.

Bûche de Noël façon tarte citron meringuée

Vous l’attendiez avec impatience depuis la publication de ma photo sur instagram… Voici la recette de ma bûche de Noël façon tarte au citron meringuée ! La meringue n’est pas trop sucrée car je n’aime pas les meringues trop sucrées. Le citron est bien acidulé. Mais l’ensemble est très équilibré. Un délice !

Les ingrédients :

    Pour le biscuit roulé :

  • 4 œufs
  • 100 g de sucre
  • 100 g de farine
  • 1 pincée de sel
  • Pour la crème citron :

  • 3 jus de citron (15cl)
  • 100 g de sucre
  • 15 g de fécule de maïs
  • 25 g de beurre
  • 3 œufs
  • Pour la meringue :

  • 2 blancs d’œufs (80g)
  • 80 g de sucre

La préparation :

    Préparez le biscuit roulé :

  1. Battez les jaunes d’œufs avec 50 g de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et ajoutez-y la farine.
  2. Montez les blancs en neige avec les 50 g de sucre restant et incorporez-les délicatement à la préparation précédente.
  3. Versez la pâte sur un moule à génoise de 23 x 33 cm.
  4. Enfournez pour 10 minutes à 180 °C.
  5. Démoulez le biscuit sur un torchon et roulez-le immédiatement. Laissez-le refroidir.
  6. Préparez la crème citron :

  7. Mélangez la fécule de maïs et le sucre. Délayez avec quelques cuillerées de jus de citron.
  8. Incorporez les œufs battus et ajoutez le reste du jus de citron.
  9. Portez ce mélange sur le feu et montez à ébullition en fouettant constamment.
  10. Incorporez le beurre hors du feu, couvrez crème au contact et réservez-la.
  11. Déroulez le biscuit, étalez la crème et roulez délicatement et réservez-le 15 minutes au réfrigérateur.
  12. Dressez avec la meringue :

  13. Fouettez les blancs en neige, lorsqu’ils deviennent fermes, rajoutez le sucre et fouettez encore quelques secondes.
  14. Garnissez le dessus de la bûche avec une poche à douille et dorez la meringue à l’aide d’un chalumeau.

Dans les coulisses de la cuisine des chefs Bras à la Bourse du Commerce

Le père et le fils Bras offriront une cuisine céréalière en hommage à ce lieu, anciennement poumon des produits de la capitale.
Des pousses, des légumineuses et des grains pour donner du « niac » aux plats proposés : c’est le nouveau restaurant des Bras père et fils à Paris, clin d’œil au lieu qui les accueille, l’ancienne Halle aux blés dans la Bourse de Commerce-Collection Pinault. « Ce lieu est profondément ancré dans l’histoire des céréales, c’était le poumon de ces produits de la capitale. Il y a une belle histoire à raconter autour de cet univers », déclare Sébastien Bras, en présentant le restaurant « La Halle aux grains », abrité dans l’ancienne Bourse du commerce transformée en musée d’art contemporain et qui ouvrira le 10 juin.

Dans son ouvrage sur la gastronomie française avant la Révolution, l’agronome et auteur britannique Arthur Young décrivait en 1789 ce lieu bouillonnant : « Dans l’arène, que de pois, de fèves, de lentilles. […] Il y a de la farine sur les bancs. […] On passe par des escaliers doubles dans des appartements spacieux pour mettre du seigle, de l’orge, de l’avoine. »

Les céréales et légumineuses, que les Français affectionnent moyennement mais dont la consommation est encouragée par les nutritionnistes et les écologistes, seront le fil conducteur des assiettes des Bras à Paris. « Ce n’est pas une cuisine végane, ni végétarienne », souligne Michel Bras, père de Sébastien et pionnier il y a 40 ans du menu axé sur le végétal dans son restaurant étoilé Le Suquet, sur l’Aubrac, pays de l’élevage.

Pousses, légumineuses et oléagineuses
La « brasserie premium » parisienne sera ouverte toute la journée pour les visiteurs de la collection Pinault et des convives extérieurs, à des prix plus accessibles que ceux du célèbre Suquet. Dans la plupart des plats, pousses, légumineuses ou oléagineuses sont utilisées en « niac ». Un terme essentiel dans le vocabulaire gastronomique des Bras : il désigne ce qui « dynamise, tonifie et interroge par des provocations » et entraîne à de nouvelles saveurs.

« On va travailler autour des céréales fermentées, de graines germées déshydratées. C’est un peu la moutarde du pot-au-feu, un point d’accroche sur chacun de nos plats, salés ou sucrés », détaille Sébastien Bras. Des céréales sont travaillées sous forme de pickles. Une kacha soufflée légèrement assaisonnée de fleur de sel vient égayer un poisson étuvé. De la lentille lactofermentée disposée sur le fond de l’assiette pour relever une pièce de bœuf d’Aubrac rôtie.

« On a simplifié »
Dans le restaurant gastronomique Le Suquet à Laguiole, ces techniques étaient déjà utilisées, « mais pas de façon aussi poussée » qu’à Paris où elles sont « au cœur du projet », souligne Sébastien Bras. Le dessert qui tient « le plus à cœur » à Michel Bras ? Une crème à base de chicorée, accompagnée de meringues réalisées avec l’eau de cuisson de pois chiche. Et par-dessus un voile de kacha et des pousses de pois, qui amènent la sucrosité pour équilibrer la chicorée. Le tout servi avec un lait d’amarante.

Dans le même esprit, une gamme de vins avec pour thématique un « grain de raison ». De nombreuses bouteilles sont des mono-cépages, « des vins à prix abordables et d’interprétation facile », déclare Sergio Calderon, sommelier du restaurant gastronomique des Bras. « Les buveurs d’étiquettes sont déboussolés. Ici, ce sont les nôtres et des producteurs connus se cachent derrière », souligne-t-il.

« On a simplifié. On n’a pas la même approche lorsqu’on sort d’une expo que quand on fait 700 kilomètres pour se délecter », conclut-il, en référence au Suquet, sur le plateau volcanique de l’Aubrac, à deux heures de la moindre ville de 40 000 habitants.

Jaunes d’œuf confits

Le goût profond de l’œuf enfermé dans un petit diamant jaune brillant.
Encore une façon de cuire un œuf ? Oui. Est-ce bien utile ? Tout à fait. Confit au sel puis séché au four, ce jaune durci se transforme en petits copeaux sur un simple plat de pâtes, remplaçant sans pâlir le parmesan avec ses notes salées et son goût d’œuf riche et profond. Pour réussir à créer ces petits bonbons brillants, rien de bien sorcier, il vous faudra seulement du sel, des œufs et du temps.

Ingrédients :

  • 6 œufs bio très frais
  • 300 grammes de sel de mer
  • Quelques tiges de romarin (facultatif)

#1 Préparer le lit de sel


Dans un Tupperware, verser les trois quarts du sel et former de petites alvéoles pour y déposer les jaunes d’œuf. Pour infuser le sel, le mixer au préalable avec le romarin. Déposer délicatement les jaunes d’œuf sans les casser. Recouvrir du reste de sel, couvrir d’un film plastique, le trouer avec la pointe d’un couteau et le placer au frigo au moins 48 heures.

#2. Sécher les jaunes d’œuf


Retirer délicatement les jaunes du sel et les passer doucement sous l’eau froide pour retirer l’excédent de sel. Leur texture doit être caoutchouteuse et leur couleur orange profond, proche de celle d’un abricot. Placer les jaunes sur la grille du four et les laisser sécher 3 heures à 65 °C.

#3. Utiliser les jaunes confits


Après les avoir laissés refroidir, les jaunes d’œuf ont pris la texture d’une gomme, en gardant leur brillant. Vous pouvez les râper sur des pâtes, les gratter sur une tartine, ou pour les plus aventureux, les découper en lamelle sur des œufs de poisson.

J’ai ouvert une dark kitchen en plein confinement, et ça marche…

Sortir du chemin tout tracé, Antoine en fait sa maxime. Après avoir suivi celui qui lui était quasiment prédéfini au sortir de l’école de commerce, il a retourné la table pour se lancer dans la restauration, trois mois avant le confinement.

« Issu de la classe moyenne j’ai grandi en banlieue lyonnaise. Bac mention bien en poche, j’ai le choix entre partir faire de l’athlétisme à haut niveau aux Etats-Unis ou bien intégrer une classe prépa aux grandes écoles de commerce. En bon cartésien, je choisis la prépa en me disant que le sport n’est pas chose éternelle. Fin des concours, j’intègre l’EDHEC. Au bout de 5 ans, diplômé et plein d’ambitions, j’opte pour le conseil en stratégie, ma vie professionnelle débute à Paris.

Dans ma tête je me dis que « oui, j’y suis arrivé », j’ai un bon job, ma mère est fière de moi, les sacrifices financiers pour mon école ou de rêves sportifs outre-Atlantique en valaient la peine. Mais très vite, ça me rattrape, cette envie de faire quelque chose qui m’anime véritablement avec cette ritournelle qui tourne dans ma tête : tu seras excellent dans ton travail que si celui-ci te passionne vraiment.

Ma passion, c’est l’Afrique, en tant que franco-camerounais, je suis très attaché au continent. J’ai travaillé au Cameroun dans la logistique, au Nigeria dans l’e-commerce et j’ai longtemps songé à vivre là-bas. Mais ma vie est ici, en France, alors si je ne suis pas en Afrique, autant faire venir l’Afrique à Paris.

Des débuts prometteurs
La restauration a été une évidence car elle conjuguait le fait que j’adore la bouffe et le constat sans appel que les cuisines africaines ne sont que très peu représentées dans le pays de la gastronomie. Début 2019, je quitte alors mon travail, fais mes valises – ou plutôt mon sac à dos – et part pour 6 mois de voyage à travers le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et le Sénégal avec un fil rouge : de la terre à l’assiette. Aller à la rencontre des producteurs, arpenter les étals des marchés de Lagos à Dakar, cuisiner de longues heures avec des mamas et noter leurs secrets de cuisine… un fantastique voyage qui marque véritablement le début de l’aventure Kuti.

De retour à Pairs, je cherche un.e chef.fe afin de créer la carte que j’ai en tête. Je fais la rencontre de la talentueuse cheffe Clarence Kopogo qui m’accompagnera dans ce long développement culinaire. Début 2020, j’ai la chance de pouvoir ouvrir un pop-up au 360 Paris Music Factory. Les choses se concrétisent : un vrai restaurant, une vraie cuisine, de vrais clients. Les débuts sont plutôt prometteurs, on a rapidement des clients réguliers ce qui n’était pas évident avec un brunch africain lancée en plein mois de janvier.

Tout remettre en question
14 mars 2020, il est 20h30, Edouard Philippe, le couperet tombe : fermeture des restaurants jusqu’à nouvel ordre, la transmission du virus est devenue incontrôlable… c’est la fin du pop-up. Pour moi, ce premier confinement est l’occasion d’une pause, de faire le point sur le chemin parcouru et surtout, le moment de me concentrer sur l’ouverture de mon premier vrai restaurant, un lieu hyper expérientiel et sans livraison !

Mai 2020, alors que je viens d’intégrer la Frégate, un incubateur de restaurants, je lis cet article du BCG qui scénarise un horizon de sortie de crise sanitaire. Pour eux, sans vaccin, pas d’issue possible et compte tenu de la recherche vaccinale, des délais de production et de distribution, aucun retour à la normale avant 12 voire 24 mois. Pour moi, c’est la prise de conscience, cette situation va perdurer beaucoup plus longtemps qu’imaginé, dans quelques mois mon chômage prendra fin, la mort du projet se fait poindre à moins que je réfléchisse à un modèle « COVID proof » qui pourra vivre même si on venait à être reconfiné.

C’est alors que je creuse le sujet des « dark kitchen », un modèle que je connaissais de nom mais qui était diamétralement opposé à ce que je voulais faire. Je pose quand même l’équation : lancer un modèle de restauration rapide sans salle et 100% livraison avec un investissement limité et une demande qui serait dopée en cas de confinement mais qui perdurait après la crise, la livraison étant de plus en plus adoptée. Il était évident que c’était le modèle à lancer dans les 2-3 prochains mois.

Mon challenge ? Pénétrer un marché dominé par le triptyque « PBS » (Pizza-Burger-Sushi) avec une cuisine complètement inconnue du grand public et une marque qui n’existe pas. J’étais certains que les recettes développées avaient un bon potentiel pour la livraison mais l’approche marketing devait être repensée et surtout hyper efficace car sans lieu physique les opportunités de convaincre un client sont très réduites.

Un restaurant, c’est 1.500 aléas à la journée
Lancer un restaurant, même sans salle, est un véritable défi à la fois physique et psychologique. On est sur un métier de flux physique, loin des claviers des prestations intellectuelles. On peut recevoir 100 kilo de viande d’un coup, on range, on porte, on déballe, c’est intense. Au début, il manque toujours un truc, vous courrez à droite à gauche sans arrêt, mon scooter s’est transformé en utilitaire par nécessité. Un restaurant, c’est 1.500 aléas à la journée qu’il faut gérer en un temps record pour assurer un service midi et soir 7 jours sur 7.

Et puis il faut apprendre à gérer du personnel – ici 4 salariés – l’encadrer, le former, l’accompagner. On prend conscience que son activité fait maintenant vivre des personnes qui ont eux aussi leur vie à gérer, des loyers à payer, des prêts à rembourser, le versement des salaires est toujours un moment stressant où il ne faut pas faire d’erreur. Bref, on lance une boite et en même temps on apprend à la faire tourner, ce n’est pas toujours évident, parfois très dur, mais on sait pourquoi on s’est engagé là-dedans, on y croit et on finit toujours par trouver une solution.

Prochaine étape : un restaurant physique
Après 5 mois d’ouverture, des moments de doutes, de remise en question, les résultats sont là : Hello Afro – la marque créée pour la livraison – génère entre 80 et 100 commandes par jour pour un ticket moyen de 24 euros, on rivalise certaines semaines avec la cuisine voisine qui appartient au plus « Big » des groupes de restaurants italiens et qui a récemment lancé son « Gang » en dark kitchen. J’avoue être moi-même un peu surpris par nos chiffres, je reste prudent en me disant que la période un peu particulière que nous vivons favorise nécessairement la livraison et qu’un ralentissement est à prévoir. Mais je suis déjà très fier d’avoir réussi à promouvoir les cuisines africaines, leur terroir sur un marché a priori incompatible et je rêve de poursuivre l’aventure notamment avec l’ouverture de restaurants physiques qui pousseront encore plus loin cette découverte des cuisines et cultures africaines. »

La pomme noire du Tibet, la reine des pommes !

Blanche-Neige  en aurait été toute retournée…  Selon certains chroniqueurs autorisés, elle aurait entrainé  la séparation des Beatles,  et de leur célèbre label. Quant à la jalousie de  Steve Jobs,  n’en parlons pas ! Il existe, bel et bien, une pomme complètement noire. Oui, vous avez bien lu. Noire comme du cirage. C’est la reine des pommes. Toutes les autres en sont jalouses et rougissent de colère. Certaines en verdissent de rage.

Mais d’où lui vient sa couleur ?
Originaire de la région autonome du Tibet, près de Linzhi, sa “couleur” vient du fait qu’elle pousse  en altitude, à 3000 m environ,  et   à  un ensoleillement exceptionnel. L’indice UV est particulièrement élevé et la différence de température notable entre le jour et la nuit (les nuits sont fraîches à 3000 m…) font qu’elle grille littéralement sur l’arbre ! Paradoxalement, son cycle de croissance est plus long que celui d’une pomme ordinaire, ce qui renforce d’autant l’aspect “charbon”.

À cette altitude, touristes et  insectes ravageurs sont moins nombreux, notre diamant noir a donc toutes les chances de grossir et mûrir en toute quiétude jusqu’à donner des fruits à la chair  très ferme  et au goût  très sucré, “comme du miel”, selon certains producteurs locaux. Elle est très croquante, presque croustillante pour les gourmets qui ont eu la chance de la savourer. Il faut dire qu’à 10 € la pomme, on la déguste !

La pomme noire du Tibet contient  un taux très élevé d’oligo-proanthocyanidines  (OPC) aux propriétés antioxydantes reconnues. Vous en trouverez certainement chez tout bon  apothicaire, sous forme de gélules, d’huiles essentielles ou autres…

On la trouve exclusivement au Tibet et en Chine, où elle est évidemment  un produit de luxe  qu’on offre aux personnes qui nous sont chères.

Chantilly et crème fouettée : quelle est la différence ?

C’est en lisant vos commentaires sur les réseaux sociaux que nous avons eu envie de clarifier ce point. En effet, même si l’on a la fâcheuse tendance à employer les deux termes “crème chantilly” et “crème fouettée” au petit bonheur la chance, ce sont deux choses différentes.

La crème fouettée est une crème de base de la pâtisserie française. On l’obtient en fouettant à la main, au batteur électrique ou au robot pâtissier muni d’un fouet, une crème liquide bien froide à au moins 30% de matières grasses.

Le secret de réussite de la crème fouettée est de commencer à fouetter lentement afin de foisonner la crème puis d’augmenter la vitesse. Elle va devenir plus ferme et va quasiment doubler de volume. On arrête de fouetter quand on voit les marques du fouet dans la crème et quand elle a une consistance de mousse à raser.

C’est une base utilisée pour faire pas mal d’entremets (parfait glacé, mousse de fruit, etc) ou de crèmes de base, comme la crème diplomate ou bavaroise.

La crème chantilly est juste une crème fouettée à laquelle on ajoute du sucre (glace, c’est mieux pour ne pas sentir de grains) et éventuellement de la vanille. Le must est de faire infuser la vanille (ou une autre épice) dans la crème froide au moins un nuit au frais, avant de la fouetter.

La crème chantilly va servir à agrémenter un dessert (choux chantilly, Saint-Honoré, vacherin, gaufres, etc) ou une glace, alors que la crème fouettée va plus servir d’ingrédient pour d’autres crèmes de base de la pâtisserie et des entremets (voir plus haut).

Bon à savoir
Si vous incorporez une crème fouettée à une autre préparation, notamment quand vous préparez un entremet, il est important de ne pas trop la monter. Elle doit rester bien mousseuse afin de bien s‘incorporer et surtout de ne pas donner de sensation de gras à la dégustation. En effet, plus vous allez la fouetter, plus elle va devenir grasse. Ce n’est pas pour rien que le beurre est fabriqué à partir de la crème. On appelle souvent cette crème fouettée dans le jargon pâtissier une “crème montée mousseuse”.

Nems

Pour bien réussir la recette, il faut bien mesurer les ingrédients et les préparer avant de commencer la recette. Il faut également respecter le temps et la température de cuisson, ainsi suivez pas-à-pas les étapes décrites ci-dessous …

Les ingrédients :

  • 1 oignon blanc
  • 1 belle carotte
  • 250 g de porc hâché
  • 6 champignons parfumés chinois (pas des champignons noirs)
  • 1 poignée de vermicelles de riz (cheveux d’ange)
  • 1 poignée de germes de soja
  • 3 œufs
  • 4 cuillères à soupe de Nuoc mam
  • 2 gousses d’ail
  • suffisamment de galettes de riz vietnamiennes (les grandes)

La préparation :

    Préparation de la farce :

  1. Faites tremper les champignons parfumés dans de l’eau froide pendant 1 h (l’odeur peut vous paraître un peu forte mais ils donnent un goût extra à la farce), puis Faites tremper les vermicelles dans de l’eau froide pendant 10 min
  2. Mixez et mélangez le porc, l’oignon, la carotte, les champignons, les vermicelles, les germes de soja et les œufs.
  3. Rajoutez un peu de poivre et le nuoc mam pour l’assaisonnement.
  4. Pour rouler les nems :Trempez une galette de riz dans l’eau et étalez-la sur un chiffon en coton.
  5. Laissez ramollir pendant 30 secondes. (si elle n’est pas assez molle, vous pouvez l’humidifier de quelques gouttes d’eau supplémentaires).
  6. Déposez une cuillère à soupe de farce sur un bord et rouler la galette.
  7. Secret de grand mère : il ne faut pas trop serrer le nem sinon il éclate lors de la cuisson).
  8. Gardez les nems, séparés les uns des autres, sur un chiffon car ils sont très collants à ce stade !
  9. La cuisson :

  10. Faites frire à feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
  11. Secret de grand mère : rajoutez les deux gousses d’ail dans l’huile de friture, ça donne un parfum très doux aux nems.
  12. Et voila, le tour est joué !
  13. Servez les nems avec des feuilles de salade, de menthe et de coriandre.
  14. On peux tremper les nems dans de la sauce pour nems : mélange de nuoc mam, d’eau, de jus de citron et de purée de piments
  15. Remarques :

  16. On peux mettre n’importe quelle viande dans la farce : porc, bœuf, crabe, poulet, crevettes.
  17. Ma mère fait les nems avec un mélange porc-crevettes ou porc-crabe.
  18. J’ai même une tante qui fait un mélange porc-surimi mais je trouve ça un peu trop sec.
  19. Note : La plupart de nos recettes sont adaptés pour 4 à 5 personnes.

Chips dorées au miel

Un mariage déroutant mais totalement réussi.

C’est le hit sucré du très chic restaurant Oiji à New York, une recette étonnante et ultra-addictive de chips salées recouvertes d’une fine couche de miel et de beurre pour un effet caramel ultra-croustillant et servies avec une boule de glace vanille. On s’est lancé dans cette recette, remise au goût du jour de la manière la plus simple possible par la journaliste Sohla El-Waylly dans une vidéo pour le New York Times ; et si l’idée peut vous paraître déroutante le résultat lui est absolument incroyable.

Les ingrédients :

  • 1 paquet de chips salées
  • 200 grammes de miel liquide
  • 60 grammes de beurre
  • 2 cuillères à café de sucre muscovado
  • 1 pincée de piment de Cayenne
  • glace vanille

Faire fondre le beurre avec le miel, le sucre et le piment dans une casserole ou une poêle à feu doux et laisser évaporer quelques minutes le maximum d’humidité. Placer les chips dans un grand saladier et verser le mélange à base de miel directement par-dessus en remuant pour napper un maximum de chips tout en essayant de ne pas les casser. Laisser figer quelques minutes et servir encore tiède avec la glace à la vanille.

Le 9 juin sera plus fort & plus significatif

Les restaurateurs pourront rouvrir la moitié des terrasses de leur établissement ce mercredi 19 mai. Si cette première étape du déconfinement est attendue, certains patrons hésitent à reprendre l’activité. Pour Jacques David, président général de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie d’Ille-et-Vilaine (Umih 35), la marche suivante, le 9 juin, sera encore plus importante.

Les terrasses des bars et des restaurants rouvrent ce mercredi 19 mai. Quel regard portez-vous sur la situation dans le département ?
Ce que l’on sait : les établissements rouvriront s’ils ont des terrasses, sauf les hôtels, qui peuvent accueillir leur clientèle en restauration avec une jauge à 50 %. Pour les restaurants, les terrasses sont limitées à 50 %. À Rennes, il y a une possibilité d’exploiter les abords du restaurant qui, habituellement, ne le sont pas. Une charte a été signée. Une fois tout cela pris en compte, le restaurateur va se demander s’il a suffisamment de clients possibles pour rouvrir.

Beaucoup de restaurateurs se posent la question ?
Oui, et beaucoup disent : je ne rouvre pas, car je n’ai pas assez d’espace disponible. Appliquer 50 % sur l’augmentation de terrasses que le patron aura pu faire ne sera pas suffisant pour ouvrir correctement. Le couvre-feu est un autre paramètre à prendre en compte. Il sera à 21 h mercredi, et passera à 23 h le 9 juin. J’ai surtout l’impression que la météo arbitrera tout cela au final. Pour cette semaine, en tout cas pour mercredi, je crains qu’elle ne douche les intentions des uns et des autres. Pour filer la métaphore : tout le monde est en tenue, mais j’ai l’impression qu’il y aura bien plus de monde dans le couloir du vestiaire que sur la pelouse. Le 9 juin sera plus fort, plus significatif. Ceux qui hésitaient n’hésiteront plus, car les surfaces intérieures seront concernées.

Le calendrier annoncé par le gouvernement, en trois étapes, vous semble-t-il efficace ?
Il a le mérite d’exister et de poser des dates. C’était un souhait. On connaît les paramètres et on sait à quoi s’en tenir. Il n’y a qu’une inconnue, sur laquelle on va se battre, ce sont les discothèques. Il faut absolument que l’on ait des indications plus précises. Et que l’on sorte le pass sanitaire pour les discothèques. Les maires du littoral sont en train de bouger. Cela ferait un captage de clientèle, ferait renoncer aux rave parties sauvages et clandestines. Cela inciterait sans doute davantage la jeunesse à se faire vacciner. Et ne pas permettre aux discothèques d’ouvrir entraîne une discrimination sur une partie de la société : les jeunes.

Les entreprises de la restauration ont-elles les reins solides après plus d’un an de crise sanitaire, après plusieurs ouvertures et fermetures ?
L’État a couvert le risque. Les banquiers ne sont pas trop inquiets car l’État, qui a garanti les prêts, est leur créancier. C’est quelque chose qui a été tenu et régulier. Il faut cependant nuancer le bilan. Aujourd’hui, tous les restaurateurs ont eu des aides, mais ont aussi dû détériorer une partie de leurs actifs personnels pour tenir. Tous ne vont pas en ressortir indemnes. On risque d’avoir le résultat de la casse dans un ou deux ans.

Pouvez-vous tirer un bilan du week-end de l’Ascension pour l’hôtellerie et la restauration dans le département ?
Je n’ai pas de remontée de chiffres. Mais si on se base sur les flux automobiles sur les routes, cela devrait être bon, car il y a eu du monde.

Savez vous faire des galettes à l’ancienne ?

Vous allez sûrement ressentir beaucoup de joie en retrouvant les Amis du Pain de Plouguenast dans les Côtes d’Armor. En effet ils mettent en place des journées dédiées à la fabrication de galettes de blé noir avec des gestes ancestraux qui seront remis au goût du jour.

C’est avec beaucoup de plaisir que nous avons contacté Jean-Paul Martinet le président de l’Association… Réapprendre le Pain… qui revient sur cette journée du 21 mai.

Comment les menus végétariens à la cantine « déchaînent les passions » à l’Assemblée

La bataille des repas à la cantine fait rage dans l’hémicycle.

« C’est un sujet qui déchaîne les passions » : les menus végétariens à la cantine ont à nouveau animé les débats vendredi à l’Assemblée nationale, qui a pérennisé l’obligation de proposer au moins une fois par semaine un tel menu aux élèves. Cette règle avait été votée sous forme d’expérimentation en 2018, lors de la loi Egalim. L’Assemblée a voté pour généraliser la mesure au cours de l’examen en première lecture du projet de loi climat.

Cet amendement de la corapporteure LREM Célia de Lavergne complète la loi climat, dont l’article 59 propose aux seules collectivités volontaires l’expérimentation d’un choix végétarien quotidien dans les cantines – et plus seulement hebdomadaire.

Dans la foulée, les députés ont voté des amendements de Célia de Lavergne et Vincent Thiébaut (LREM), demandant à l’État d’être « exemplaire » en la matière avec, dès 2023, une option « végétarienne quotidienne dans ses administrations, les établissements publics et les entreprises publiques », en cas de menus multiples.

Cette fois, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et son collègue de l’Agriculture Julien Denormandie ont affiché leur unité, alors qu’une polémique avait divisé la majorité fin février à propos des menus sans viande dans les cantines de la municipalité EELV de Lyon. C’est un sujet qui « déchaîne les passions », « gardons-nous de polémiques infondées », « ce dispositif est bon pour la santé, le climat et notre agriculture », a souligné Mme Pompili.

Chez LREM, le député paysan Jean-Baptiste Moreau est revenu à la charge contre l’article 59 et les « campagnes antiviande » : « Plutôt que de dire qu’on en mange moins, il faut en manger mieux, de meilleure qualité et française. » Le LR Thibault Bazin s’est inquiété du risque de pénaliser les familles modestes dont les enfants n’ont parfois que la cantine pour manger de la viande.

La « priorité, c’est remplacer la viande importée par de la viande française élevée à l’herbe », a aussi argumenté le communiste André Chassaigne. Célia de Lavergne défend à l’inverse le « bon équilibre » du texte et ses amendements. « On répond à une attente et on incite les collectivités à faire pareil » que l’État.

Le Conseil national de la restauration collective a testé plusieurs recettes, dont sept sont « vraiment appréciées des enfants », selon Célia de Lavergne, comme les lasagnes végétariennes, le « chili sin carne » ou le couscous végétarien. En commission, citant des sondages, elle avait indiqué que « 5 % des Français mangent végétarien et 12 % des 18-25 ans. Surtout, de plus en plus de Français pratiquent une alternative végétarienne dans leur alimentation, près de 30 % se disent flexitariens ».

En soirée, les députés ont voté un amendement fixant un minimum de 60 % de viande et poisson de qualité dans les cantines, à compter de 2024, pour éviter les produits transformés ou importés.

Mini croque-monsieur au saumon

Les ingrédients :

  • 4 tranches de pain de mie
  • 2 tranches de saumon fumé
  • 0,5 boite de fromage aux fines herbes
  • 25 g de chapelure
  • 1 oeuf
  • 5 cl de lait
  • 2 c. à s. d’huile d’arachide
  • Sel ou sel fin & Poivre

La préparation :

  1. A l’aide d’un emporte-pièce rond, coupez des cercles de 7 cm de diamètre dans chaque tranche de pain de mie.
  2. Tartinez de fromage frais.
  3. Ajoutez des morceaux de saumon fumé sur la moitié des tranches.
  4. Refermez avec un autre cercle de pain de mie.
  5. Dans une assiette creuse mélangez à la fourchette les oeufs, le lait, le sel et le poivre. Dans une autre assiette versez la chapelure. Plongez chaque mini-croque dans le mélange oeufs-lait.
  6. Passez-les ensuite dans la chapelure sur chaque côté.
  7. Faites chauffer l’huile dans une poêle et faites frire les croques 2 minutes sur chaque coté.
  8. Déposez-les sur une assiette recouverte de papier absorbant. Parsemez les mini-croque saumon de persil frais. Servez-les tièdes
  9. Bonne dégustation !

Calzone à la bolognaise

Les ingrédients :

    pour la pâte à pizza :

  • 500 g de farine
  • 300 g d’eau
  • 2 cuil. à café de levure de boulangerie
  • 2 cuil. à café de sel
  • 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
  • pour la bolognaise :

  • 500 g de viande de bœuf hachée
  • 1 gros oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 2 carottes
  • 150 g de champignons
  • 1 boite de sauce pizza
  • 200 g de gruyère râpé
  • 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
  • Sel & Poivre

La préparation :

  1. Préparer la pâte à pizza. Dans un saladier, verser la farine et la levure et mélanger. Verser l’eau petit à petit et pétrir avec les mains. Ajouter le sel et l’huile d’olive et pétrir à nouveau. Recouvrir la pâte d’un torchon humide pour éviter qu’elle ne sèche et laisser reposer pendant 10 minutes. Pétrir à nouveau jusqu’à l’obtention d’une pâte bien souple et lisse (pendant environ 10 minutes). Fariner le saladier et y placer la boule de pâte recouverte d’un torchon humide. Laisser lever la pâte pendant 2 h minimum.
  2. Préparer la bolognaise. Dans une cocotte, faire chauffer l’huile d’olive et y faire fondre l’oignon émincé et l’ail écrasé. À feu vif, ajouter la viande hachée, les carottes et les champignons coupés en petits dés. Ajouter 1 pack de sauce pizza Zapetti et laisser mijoter à feu doux pendant 30 minutes.
  3. Préchauffer le four à 250°C avec une plaque à pizza ou une plaque de four.
  4. Diviser la pâte en 4 pâtons et les étaler. Étaler sur la pâte de la sauce pizza et répartir la bolognaise sur la moitié des pâtes et parsemer généreusement de gruyère râpé. Replier la pâte pour former un chausson, faire un pli sur le bord et bien souder en appuyant avec une fourchette. Étaler un peu de sauce pizza Zapetti sur le dessus.
  5. Enfourner directement sur la plaque bien chaude pour 10 minutes environ.

Les moules farcies à la sétoise

Ingrédients pour les moules farcies :

  • Une douzaine de grosse moules dites « à farcir »
  • 500 gr de chair à saucisse ou de la farce porc et bœuf
  • 2 branches de persil
  • 2 gousses d’ail
  • 1 œuf
  • 3 tranches de pain rassis
  • Sel et poivre

Ingrédients pour la sauce :

  • Une petite boite de concentré de tomate (150 gr)
  • Un petit verre de vin blanc
  • Un oignon
  • 1 œuf

La préparation :

  1. Faire tremper le pain rassis dans de l’eau pour qu’il gonfle. Une fois essoré ce pain viendra alléger la farce.
  2. Hachez l’ail et le persil.
  3. Mélangez ensemble, le hachis, l’ail, le persil, le pain trempé essoré pressé dans la main.
  4. Ajoutez l’œuf et mélangez encore.
  5. Salez, poivrez.
  6. Ouvrez les moules par le milieu sans casser la charnière. Donnez un quart de tour aux deux coquilles en les tenant une dans chaque main pour rompre le muscle sans casser la charnière pour ne pas que les moules s’ouvrent à la cuisson.
  7. Farcissez une à une les moules et mettez les bien arrangées dans un faitout.
  8. La sauce

  9. Dans une casserole faites revenir l’oignon et l’ail jusqu’à coloration.
  10. Mettez le concentré de tomate et faites lui prendre un tour avec l’oignon.
  11. Mouillez avec le vin blanc et faites cuire quelques minutes.
  12. Ajoutez la sauce à la casserole des moules farcies et cuire l’ensemble une vingtaine de minutes.
  13. Surveillez la réduction, au besoin ajoutez un peu d’eau.
  14. Il faut que la sauce soit moyennement épaisse, mais pas liquide non plus.

Servez les moules dans un plat et liez la sauce avec un bon ailloli.
Les moules farcies peuvent être garnies de spaghettis ou de riz.

Elle redonne un coup de jeune aux billigs

À Quimper, Véronique Stéphan reculotte les billigs. Autrement dit, elle donne une seconde jeunesse aux plaques de fonte encrassées par la fabrication de crêpes.

La soirée crêpes peut vite virer au cauchemar si les crêpes collent au billig. Dans ce cas-là, deux hypothèses : soit la pate est ratée ; soit la billig est encrassée. Il faut alors mieux faire appel à un professionnel pour refaire la lourde plaque de fonte.

Depuis février 2021, Véronique Stéphan a développé une petite activité de nettoyage et culottage de billigs sous le nom : Clean breizh billig.

J’ai créé cette entreprise pour m’occuper car je suis au chômage partiel depuis un an. Je suis animatrice commerciale pour une marque de crêpes. Cela fait 32 ans que je travaille dans ce secteur ! J’ai tout fait, de la crêpe à emporter, de la dégustation…

Véronique Stéphan
Clean breizh billig

Huile de pépins de raisins et huile de coude
Depuis le mois de février, elle a remis à neuf une trentaine de billigs encrassées par les années. « Il n’y a rien à faire pour empêcher cela. Toutefois, plus on fait de crêpes, plus la billig est en bon état », juge Véronique Stéphan, 52 ans.

Il lui faut 2h30 minimum pour nettoyer une crêpière :

Je commence par la poncer avec une pierre. Ca peut prendre 20 ou 30 minutes. Ensuite, je culotte en passant des couches successives d’huile de pépins de raisins à haute température. Et c’est reparti !

Véronique Stéphan

Le culottage permet de créer une couche protectrice sur la fonte, la rendant résistante à la corrosion.
La crêpière devrait reprendre son activité d’animatrice des ventes en juillet, mais elle compte continuer le nettoyage de billigs. Sur ce secteur d’activité, la concurrence est très limitée.