Comment réutiliser l’huile de vos boîtes de sardines

À partir d’aujourd’hui, c’est décidé, on ne jette plus l’huile des sardines, mais on la recycle. Voici comment

Parce qu’on sait que manger du poisson permet de faire le plein d’oméga 3, de minéraux et de vitamine B, les boîtes de sardines s’empilent dans les placards. Lorsque vient le moment de les ouvrir, notre premier geste est d’en vider l’huile. Pourtant, il existe des astuces pour lui donner une seconde vie et ainsi limiter le gaspillage. Prêt à les découvrir ?

3 astuces pour réutiliser l’huile des sardines
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’huile dans laquelle baignent nos sardines en boîte peut tout à faire être consommée, à l’instar de celle dans les pots de fromage mariné ou la saumure dans les bocaux de cornichons. Vous pouvez, d’abord, vous en servir pour donner plus de saveurs à une viande, à un poisson ou à un plat de légumes. Pour cela, versez l’huile récupérée dans un plat, agrémentez-la d’herbes, d’épices, de sel et d’un peu de poivre, puis plongez-y l’aliment à sublimer. Filmez, puis laissez reposer le tout au réfrigérateur pendant plusieurs heures. Il ne vous reste plus qu’à égoutter votre pièce de viande, votre poisson ou vos légumes marinés, et à passer à la cuisson. Promis, vous ne pourrez que vous régaler !

Seconde idée : utiliser l’huile des sardines pour en faire une sauce. Cet ingrédient entre, en effet, dans la composition d’un grand nombre de préparations comme la mayonnaise, la vinaigrette ou encore la sauce cocktail. Apportez-leur un grain de folie avec une huile délicatement aromatisée !

Pour finir, vous pouvez simplement utiliser l’huile des sardines pour réaliser différentes préparations comme de la focaccia ou du cake au thon.

Pourquoi ne pas verser l’huile des sardines dans le lavabo
Le saviez-vous ? Vous débarrasser de l’huile de sardines en la versant dans le lavabo peut avoir de graves conséquences ? En effet, au contact de l’eau, l’huile se solidifie et peut ainsi boucher ou endommager les canalisations. Si elle arrive à s’échapper de nos tuyaux, elle finit bien souvent sa course dans les cours d’eau, où elle asphyxie les êtres vivants qui y résident.

Pour se débarrasser de ses huiles alimentaires, le mieux est donc de la conserver dans un bidon et de l’apporter en déchetterie, là où elle sera traitée et recyclée.

Tout savoir sur la galette de blé noir : de ses origines chinoises à la gastronomie bretonne

La galette, c’est la madeleine de Proust des Bretons. Beaucoup lui imaginent des racines bretonnes alors que ses origines viennent de bien plus loin. Une certitude, les artisans crêpiers Bretons ont su lui donner ses lettres de noblesse. Plongée dans un plat bien beurré.

Foulard sur le nez, en regardant les maisons à colombages du centre historique de Rennes. Un couple de touriste se réchauffe en savourant les spécialités locales. Galette saucisse pour Marc et complète pour Lise, ces Bretons d’un jour se régalent avec le plat typique régional, la galette de blé noir. “Il y a une queue incroyable pour commander une galette. Je ne savais pas que c’était autant un succès ” sourit le jeune homme.

La galette, tradition en Bretagne
C’est une tradition, le samedi matin, les Rennais se donnent rendez-vous au cœur du marché des Lices devant les camions de galettes à emporter. Et pour tous les gourmands pas de doute, la galette est bretonne et son image est associée au drapeau de la région.

Et non ! Trop chauvins les Bretons. Beaucoup ont oublié que l’origine de cette préparation se situe bien plus loin. “Le mot galette, n’est pas forcément breton” sourit Alain-Gilles Chaussat. L’historien ruraliste spécialiste du sarrasin, l’ingrédient de base pour la recette de la galette, pose les bases. “On mange de la galette partout dans le monde et depuis des époques reculées. La galette est la forme de consommation de la farine la plus primitive”.

Made in China
Dans les ruelles du marché de Rennes, l’historien précise. “Le sarrasin a été cultivé en Asie, dans la vallée des Trois rivières en Chine dans une zone proche du Tibet”.

La graine a mis du temps pour venir en France et en Bretagne. “C’est les déplacements de population, de civils, de marchands ou des soldats que le sarrasin a été importé depuis la Chine vers l’Ouest”.

Difficile de savoir précisément quand la galette est arrivée en Bretagne. Selon l’historien, un point est certain. À la fin du 16è siècle la galette est la principale denrée alimentaire pour les Bretons. “C’était le pain du pauvre” souffle Alain-Gilles Chaussat. “Elle se mangeait épaisse, plus d’un centimètre et toujours nature. Les Bretons en préparaient une fois par semaine et ils la réchauffaient au fil des jours et la découpaient en lambeau ».

Le beurre salé, l’ingrédient qui sublime la galette
“Le premier aliment que les Bretons ont mis dessus, c’est le beurre” assure l’historien. “Au 18è siècle, ceux qui le pouvaient y mettaient un œuf pour les invités de marque”. Les premières mentions de lard ou de saucisse n’arrivent que vers la fin du 19è siècle.

Et si la Bretagne s’est rendue célèbre pour ses galettes, c’est par le talent des crêpiers et maître crêpier. “Faire reposer la pâte, la faire avec amour” rappelait Joséphine, devenue le visage des crêpières traditionnelles. À quelques billigs de Rennes, dans la crêperie “Le comptoir” dans l’intra-muros de Saint-Malo, Julien Hubert manie la rozell.

Les Malouins gourmands se rendent dans sa crêperie Breizh Café, en solo, en famille ou entre collègues. Le secret de Julien ? “Du bon beurre, des produits de saison, locaux pour une galette bien beurrée, croustillante et moelleuse”.

Tendre et craquante, pour réussir cette injonction contradictoire, le crêpier qui exerce depuis 12 ans assure qu’il faut avant tout “une farine de qualité”.

Incontournable dans la gastronomie bretonne
Pour Bertrand Larcher qui a façonné cette crêperie comme tant d’autres en Bretagne, Paris ou même au Japon, un sarrasin de qualité est l’ingrédient indispensable pour donner ses lettres de noblesse au plat typique de la région. “Le sarrasin est une plante emblématique chez nous et la galette est incontournable dans la culture gastronomique bretonne” commente le célèbre porte-drapeau de la culture sarrasin.

“La galette, c’est une cuisine traditionnelle. Le métier de crêpier fait partie de notre patrimoine comme les crêperies et les moulins”. Pour soutenir l’économie locale et s’assurer de la farine de blé noir de qualité, Bertrand Larcher fait cultiver son propre sarrasin sur des terres près de Cancale.

Le retour du blé noir en Bretagne

“On importe beaucoup de sarrasins des pays de l’Est ou du Canada” constate Alexandre Forgeoux, maraîcher dans l’exploitation agricole. Le chiffre est saisissant. Plus de 70% de la consommation de farine de sarrasin en France vient de l’étranger. En grande partie de Chine.

Le jeune agriculteur est heureux d’avoir 10 hectares de sarrasin dans son exploitation. “Au bord de mer, le sarrasin se développe très bien. Le climat en Bretagne est idéal pour la plante. Le sarrasin déteste l’humidité” sourit Alexandre.

Et pourtant le sarrasin a progressivement disparu des paysages bretons. La production de sarrasin s’est effondrée dans les années 70. En 1957, la Bretagne produisait 26 000 tonnes de blé noir. En 1972, seulement 800 tonnes.

Aujourd’hui, le sarrasin fleurit de nouveau sur le massif armoricain. “Sa culture revient sur le devant de la scène” précise le maraîcher. “Par ses intérêts écologiques, agronomiques, le sarrasin a toute sa place dans une culture durable et propre”. Car le blé noir ne nécessite ni engrais, ni pesticides pour bien se développer.

Crêpier, métier d’avenir
Période de développement de la plante, entre avril et septembre. Travail des meuniers, importance des produits locaux et de saison. Ces notions sont apprises aux futurs crêpiers. “Pour que la galette ait de l’avenir, il faut penser à la transmission” souffle Bertrand Larcher. Le célèbre crêpier a ouvert, face au port de Saint-Malo, une école pour artisan crêpier.

Des billigs en nombre, des râteaux pour étaler la pâte, des louches et des spatules en nombre, le matériel est présent en grande quantité. “Mais le plus important c’est l’humain” rappelle le maître des lieux. “Il faut des valeurs et des convictions, soigner l’accueil comme on soigne ses produits” souligne Bertrand Larcher qui a créé ce lieu pour partager son expérience.

Et c’est sans doute cela le secret qui a permis aux Bretons de s’approprier la galette. Le blé noir a trouvé en Bretagne, une terre et une météo favorable. Le sarrasin a pu s’y développer et nourrir une population pauvre. Mais surtout, au fil des siècles les maîtres crêpiers ont su sublimer leur savoir-faire pour élever au rang d’art cette cuisine. Toujours bien beurrée, gourmande et facile à partager.

L’origine de la soupe vietnamienne phô

La soupe phô est une véritable institution au Vietnam. Ses origines ont pourtant mal connues. Elle pourrait être inspirée de la cuisine française.


C’est l’un des plats les plus connus de la cuisine vietnamienne. Typique de la street-food locale, la soupe phô a largement dépassé les frontières du Vietnam. On y retrouve un concept assez populaire en Extrême-Orient : un bouillon de viande (le plus souvent du bœuf) dans lequel on retrouve des nouilles et divers ingrédients. Comme tout basique, le phô connaît de nombreuses variations selon les régions du Vietnam. On la retrouve ainsi parfois dans des versions très épurées avec seulement quelques herbes et légumes, ou avec de belles tranches de porc ou de bœuf.

Un pot-au-feu à la vietnamienne ?
Le phô est un plat relativement récent. Il aurait été inventé au XIXe siècle dans la province de Nam Ðinh, dans le nord du pays. Mais son histoire reste assez mystérieuse. La théorie la plus répandue quant à la création du concept et de son nom est assez étonnante. Ce plat vietnamien par excellence serait en réalité inspiré de la cuisine française. Le terme phô a une prononciation assez proche de « feu ». Par ailleurs, l’idée d’une viande mijotée dans son bouillon n’est pas sans rappeler un grand classique français.Les colons auraient demandé aux locaux de créer un plat leur rappelant leur pot-au-feu national avec les produits à leur disposition. D’autres recettes à travers le monde auraient vu le jour de la même façon, comme le Mulligatawny indien.

Cette version est d’autant plus convaincante que les Vietnamiens n’étaient pas de grands consommateurs de bœuf avant l’arrivée des Français. Il n’est pas sûr que la soupe vienne d’une volonté de recréer le pot-au-feu et que ce soit l’origine de son nom. Certains affirment d’ailleurs que le phô existait avant la colonisation. Il est cependant très probable qu’il ait au moins trouvé son essor parce qu’il convenait aussi bien aux uns qu’aux autres. À l’origine destiné aux classes populaires et très peu cher, le phô se retrouve désormais aussi bien dans les bouis-bouis que sur les meilleures tables du pays.

Thierry Marx quitte le Mandarin Oriental

Le chef 4 toques Gault&Millau a annoncé son départ du Mandarin Oriental Paris dans un communiqué de presse.

C’est fini ! Après plus de 10 ans de bons et loyaux services dans les cuisines du palace parisien, Thierry Marx a décidé de quitter le Mandarin Oriental Paris. Dans un courrier adressé à Marc Esquerré, directeur des enquêtes Gault&Millau, le chef a déclaré nous « informer de son départ officiel du Restaurant Sur mesure et du Groupe Mandarin Oriental après 14 ans de collaboration. »

Pourquoi Thierry Marx quitte le Mandarin Oriental ?
La raison de cette décision ? Le chef souhaite « poursuivre de façon pleine et entière le développement de son restaurant Onor. » Dans le communiqué joint à la lettre, le cuisinier explique que ce choix représente « la finalité de 25 ans de travail sur une économie différente, à impact social et environnementale. Le bon moment donc pour faire grandir le « label » Onor. »

En effet, dans son adresse située 258 Rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, le chef œuvre chaque jour pour donner vie à une gastronomie responsable, durable et respectueuse des produits – avec le label Bleu-Blanc-Cœur notamment – et de l’environnement de façon plus générale. L’établissement met également un point d’honneur à l’inclusion des personnes en difficultés professionnelles. 20% de ses équipes sont issues des écoles Cuisine mode d’emploi(s) qu’il a fondées.

Bien sûr, Thierry Marx n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude envers le Mandarin Oriental Paris pour l’expérience qu’il a pu connaître en France, mais aussi en Asie. « Je remercie chaleureusement Édouard Ettedgui, Christophe Mares, David Nicholls et Philippe Leboeuf, mes équipes ainsi que mes fidèles clients pour leur soutien continu. »

Lasagnes maison : le conseil d’un grand chef italien

Sur son compte Instagram, le chef italien Simone Zanoni a révélé un conseil plutôt surprenant pour réussir ses lasagnes. Suivez le guide !

Quoi de plus savoureux que des lasagnes maison ? Avec elles, on est certain de contenter toute la famille ! Cette savoureuse spécialité de pâtes farcies a fait le tour du monde et plaît aussi bien aux enfants comme aux plus grands. Il existe autant de recettes que de cuisiniers (amateurs ou non !), et les lasagnes peuvent se décliner avec du bœuf, du veau ou de l’agneau, ou se préparer en version végétarienne. Mais ce petit conseil du très réputé chef italien Simone Zanoni va peut-être vous surprendre… On vous en dit plus !

L’astuce de Simone Zanoni pour des lasagnes parfaites
Inutile de faire durer le suspense trop lontgemps ! Levons le voile : le meilleur conseil que le chef italien puisse donner pour faire des lasagnes « bomba atomica » comme il aime à dire, est tout simplement de toujours les faire la veille !

Une fois vos lasagnes cuisinées, laissez-les tiédir puis placez-les au réfrigérateur toute une nuit. Ce temps de repos va permettre à la pâte de bien absorber toutes les saveurs et les parfums. C’est un peu comme le boeuf bourguignon, la blanquette de veau ou le poulet au curry : c’est bien connu, ces plats mijotés sont encore meilleurs réchauffés !

Le lendemain, il ne vous reste plus qu’à glisser votre plat de lasagnes au four, avec un peu de parmesan, et à laisser réchauffer le tout. Vos lasagnes n’en seront que plus savoureuses et ne demanderont plus qu’à être dévorées !

Nos conseils pour réussir les lasagnes
Si les recettes de lasagnes sont légion, il existe quelques autres secrets pour les réussir à la perfection.

Pensez à précuire les feuilles de lasagne (même s’il est mentionné « sans pré-cuisson » sur l’emballage). Cela permettra ainsi à la pâte de se fondre parfaitement à la garniture. En pratique, plongez chaque plaque de pâte dans une grande casserole d’eau bouillante salée (ou mieux, un bouillon) pendant 1 minute puis épongez sur un linge propre.

Nappez vos lasagnes d’une sauce tomate à la bonne texture. Trop épaisse, elle risque d’être moins bien absorbée par les pâtes, et vos lasagnes pourraient être un peu dures. Attention, la sauce tomate ne doit pas non plus être trop liquide, au risque de détremper les pâtes. Il faut trouver le juste milieu !

N’hésitez pas à varier les viandes. Si l’on a l’habitude de préparer les lasagnes avec du bœuf, le mieux est d’utiliser un mélange de viande de bœuf et de porc (de la chair à saucisse par exemple).

La béchamel est quasi incontournable pour garantir des lasagnes bien moelleuses et onctueuses. Ne zappez pas cette étape !

Pensez à graisser votre plat à four avant d’y verser la préparation. Le mieux est d’utiliser de l’huile d’olive (pour rester dans les saveurs ensoleillées !).

Pour plus de gourmandise, n’oubliez pas de parsemer un peu de parmesan râpé sur vos lasagnes avant de les faire gratiner au four. Vous pourrez aussi opter pour du pecorino, de l’emmental ou de la mozzarelle.

Du Japon à la Bretagne, la success story d’un roi de la crêpe

Bertrand Larcher est un entrepreneur à succès, en France et au Japon. Fondateur de « Breizh café », il s’apprête à ouvrir une nouvelle enseigne à Rennes. Son secret ? Défendre « le meilleur de la gastronomie bretonne ».

Originaire d’un petit village près de Fougères, Bertrand Larcher est devenu un entrepreneur à succès. Tout a commencé pour lui avec une première crêperie… Qu’il ouvre au Japon. Aujourd’hui, il possède sept restaurants sur l’archipel nippon et 12 en France avec son enseigne Breizh café… Dont une ouverture, prévue à Rennes, en 2024, dans le quartier des lices.

Formé au lycée hôtelier de Dinard, il s’était ensuite en Suisse, avant de filer au Japon. Son credo depuis toujours : « Une cuisine simple, saine et gourmande ». Son produit phare : le sarrasin, une protéine végétale dont il n’hésite jamais à vanter les qualités nutritionnelles, mais aussi environnementales. Il a fondé une école internationale de crêpier, à Saint-Malo, et il possède aussi une ferme bio, à Saint-Coulomb. Sur 15 ha, il a planté évidemment… Du sarrasin !

A la Mort Subite

Pour connaître l’origine de la dénomination peu ordinaire de cette bière, il nous faut remonter plus que 100 ans d’ici. C’est en effet, vers 1910 que Monsieur Théophile VOSSEN exploitait l’établissement « LA COUR ROYALE » situé au coin des rues d’Assaut et de la Montagne. Parmi sa clientèle, nombreux étaient les « habitués » de la banque Nationale (Courtiers, encaisseurs, etc..) Le nombre de guichets y étant trop restreint, l’on comprend qu’il leur était plus agréable de « tuer » le temps à attendre entre copains devant un bon verre, plutôt que devant les guichets. Et les « tournées » se succédaient, se gagnaient ou se perdaient au « PITJESBAK » devenu de nos jours le jeu de dés « 421 » Le malheureux perdant devenait le mort. Lorsque le temps pressait, on procédait à une « der des der  » que l’on jouait en un coup sec,……D’ou le nom  » MORT SUBITE « .
Bien vite, cette appellation étant devenue courante dans le langage des habitués de la COUR ROYALE, Monsieur Théophile VOSSEN rebaptisa son établissement, lui donnant comme nouvelle enseigne « A LA MORT SUBITE ». De là à donner le nom à sa gueuze, il n’y avait qu’un pas qu’il franchit allègrement. Fin 1928, Monsieur VOSSEN déménage, mais reste néanmoins dans le quartier.
René et Jean-Pierre VOSSEN continuèrent la tradition de leur grand-père pendant 36 ans. Actuellement, les arrières-petits-fils VOSSEN, Bernard et Olivier, 4 ème génération du nom, vous servent de biens délicieuses gueuze au n° 7 de la rue Montagne aux Herbes Potagères, dans l’établissement qu’ils exploitent et qui, tout en gardant son cadre d’origine classé a toujours comme enseigne :
Source Wikipédia

Michel Sarran intègre La Meilleure Boulangerie de France

La nouvelle saison de « La Meilleure Boulangerie de France » sera de retour sur M6 pour une 11ème saison encore plus gourmande. À son bord, le boulanger Bruno Cormerais et la pâtissière Noémie Honiat, un duo de choc complété par un petit nouveau dans l’aventure, le chef Michel Sarran.

Le trio de la nouvelle saison de La Meilleure Boulangerie de France sera inédit. En 2024, le chef étoilé Michel Sarran viendra compléter le duo Bruno Cormerais et Noémie Honiat. Ce dernier remplace Norbert Tarayre, qui avait annoncé son départ de l’émission en septembre 2023. Lors de la conférence de presse organisée par la chaîne M6, la rédaction de Cuisine Actuelle a eu l’occasion d’en savoir un peu plus et de poser quelques questions à Michel Sarran sur ce nouveau rôle inattendu. On vous dit tout !

Quel est le rôle de Michel Sarran dans La Meilleure Boulangerie de France ?
Rejoindre cette émission, Michel Sarran ne l’aurait jamais envisagé. D’autant que remplacer un personnage comme Norbert Tarayre, ce n’est pas rien, « j’étais inquiet, angoissé, stressé avant de commencer. Est-ce que je vais correspondre à ce qu’ils attendent de moi ? Norbert avait une personnalité forte dans l’émission, alors moi j’essaie d’être moi-même à mon tour » nous confie Michel Sarran. Le chef aura l’occasion de montrer de quoi il est capable à travers plusieurs prismes de l’émission. Pour cette nouvelle saison, il va s’occuper de la partie salée, en lançant des défis aux boulangers, comme de revisiter des produits et recettes des régions de France ou préparer des tutos cuisine pour les téléspectateurs. Évidemment, Michel Sarran sera aussi aux côtés de Bruno Cormerais et Noémie Honiat pour les dégustations finales.

Comment s’est passée l’arrivée de Michel Sarran dans l’équipe de l’émission ?
Comme Norbert Tarayre la saison précédente, Michel Sarran ne sera pas sur les routes toute la semaine mais seulement le week-end pour les dégustations finales. Un rôle à distance qui a empêché le chef de parfaitement s’intégrer au duo formé par Bruno Cormerais et Noémie Honiat : « Je n’ai pas forcément été bien accueilli tout de suite, Bruno est très méfiant (rires). Je me suis dit, je vais avoir du mal à me faire une place dans ce programme. D’abord parce que je viens d’arriver et que je n’ai pas la connaissance et l’expertise de Bruno. C’est très difficile d’arriver dans une émission à la 11ème saison. Bruno est chez lui, il est à l’aise, il a vu du monde passer. Ça a duré une émission puis ensuite tout s’est super bien passé avec les deux. On a le même discours, on aime les mêmes choses. Et même si on a chacun notre expertise, mis ensemble ça fait une belle équipe. »

Ce que Michel Sarran pense de l’émission La Meilleure Boulangerie de France
Michel Sarran n’a pas accepté tout de suite de faire l’émission car il n’avait pas envie de « faire de la télé pour faire de la télé ». Mais finalement, en découvrant plus en profondeur l’émission sur M6, le chef a eu un déclic, « quelque chose est évident dans ce programme : la découverte de mon pays, des régions, la découverte autour des métiers de bouche qui sont importants pour la France. Le fait de rencontrer des artisans qui dont la richesse de ce patrimoine, lancer des défis ça m’a donné envie ».

La relation de Michel Sarran avec le pain
Depuis sa participation à l’émission, le chef étoilé a découvert un tout nouvel univers. Impressionné par le travail des boulangers, Michel Sarran s’est rendu compte de la complexité du pain, des différentes techniques, saveurs, textures, « c’est incroyable comme univers et je n’ai pas cette connaissance-là. Pour nous, chefs, le pain vient en complément d’un repas. On le choisit bien avec nos plats mais je ne suis pas capable d’avoir une analyse pointue sur le pain. J’ai découvert qu’il y a de multiples possibilités. J’ai découvert beaucoup de choses. L’expertise de Bruno m’a beaucoup apporté ».

Cette année encore, le niveau sera impressionnant !

Elle reçoit une facture de restaurant de 55 000 € après avoir partagé par erreur une photo de son repas

Sur les réseaux sociaux, elle exposait sans le savoir son QR code et tout le monde en a profité pour commander.

Ce 23 novembre, une cliente chinoise dînait tranquillement dans un restaurant lorsque le personnel lui a amené une facture de 430 000 yuans (soit 55 000 euros environ).

En analysant l’addition, la jeune femme, dénommée Wang, a été d’autant plus surprise qu’elle n’avait pas commandé ces plats. La faute, en revanche, était bien la sienne. Plus tôt dans la soirée, rapporte le média South China Morning Post, la cliente avait publié une photo de son repas sur WeChat Moments, un réseau social avec un accès restreint des contacts. Sans le savoir, le QR code de sa commande apparaissait en fond.

Près de 10 000 plats de pâtes aux crevettes
Immédiatement, et malgré le nombre limité de gens ayant accès à cette photo, des dizaines de personnes l’ont utilisé pour passer leur propre commande à l’aide de leur smartphone. Au vu des 1 850 portions de canard, 2 580 plats de calamars et des 9 990 pâtes aux crevettes commandés, Wang a supposé qu’un internaute avait téléchargé sa photo pour la publier à un nombre plus large de personnes. Supprimer sa publication n’a en effet rien changé et les commandes ont continué de s’accumuler.

Devant les commandes massives reçues par l’établissement, le personnel du restaurant s’est penché de plus près sur la question et a fini par relier les commandes à la jeune femme. Heureusement pour elle, le restaurant n’a pas obligé Wang à payer l’addition, ignorant toutes les nouvelles commandes passées via le code.

La Belle Étincelle risque la fermeture

Le restaurant popularisé par le téléfilm La Belle Étincelle est menacé de fermeture à cause de difficultés économiques.

Il y a quelques semaines, nous vous parlions de la fabuleuse histoire de La Belle Étincelle, un restaurant inclusif mis en lumière grâce au téléfilm du même nom, diffusé sur M6. Malheureusement, est menacé de fermeture. Une cagnotte est ouverte pour le sauver.

Une aventure humaine et culinaire
Vous avez peut-être suivi les belles aventures de Philippe, Virginie, Noé et tous les autres, dans le téléfilm La Belle Étincelle. Si tel est le cas, vous savez sans doute que le scénario est inspiré d’une histoire vraie… et que le restaurant est, aussi, bel et bien réel.

Situé Boulevard Pasteur, dans le 15e arrondissement de Paris, La Belle Étincelle accueille ses premiers clients en septembre 2020. À l’origine de ce projet : le souhait de favoriser l’insertion professionnelle et sociale des personnes en situation de handicap. Pari réussi puisque les clients affluent. Oui mais voilà, malgré cela, la rentabilité n’est pas au rendez-vous. Interrogé par Le Parisien, Fabrice Goldstein, le producteur à l’origine du téléfilm, explique : “Le coût de fonctionnement est très élevé. Le restaurant est certes complet tous les midis mais il n’est ouvert que trois soirs par semaine. Ces jeunes ne peuvent pas travailler exactement comme les autres. Il faut des permanents pour les encadrer, une psychologue…” L’aventure de La Belle Étincelle est donc plus que jamais en péril.

Des pistes pour redresser la barre
Abasourdis par la situation, les parents des employés s’inquiètent : “La stabilité est très importante pour ces jeunes.” Toutes les solutions ont donc été examinées afin d’éviter la fermeture de La Belle Étincelle. Mécénat, fonds d’investissement ,et une cagnotte en ligne… qui a été ouverte.Tous les moyens sont bons pour sauver le restaurant. Après avoir tant donné, La Belle Étincelle mérite maintenant de recevoir.

Cet élan de solidarité redonne une lueur d’espoir à toute l’équipe et lui permet de rêver à un avenir meilleur. Pour l’heure, l’établissement doit éponger ses dettes et se pencher sur un nouveau modèle économique viable ainsi qu’un nouveau fonctionnement plus optimisé.

Netflix lance un livre de recettes de cuisine inspirées de ses films et séries

C’est bien connu, Netflix ne recule devant aucune intention pour faire perdurer l’engouement autour de ses films et séries au-delà des écrans. Récemment, la plateforme de streaming a donc décidé de sortir de ses sentiers battus et de publier un livre de recettes cuisine insolite inspiré par son catalogue.

Le traditionnel pop-corn de nos soirées télé pourrait bien se faire remplacer par tout un tas de recettes gourmandes sur lesquelles nous avons déjà saliver en regardant nos programmes préférés.

En effet, l’ouvrage propose une compilation de 70 recettes sucrées et salées mais aussi de cocktails pour satisfaire tous les goûts. On retrouve notamment le cocktail Michelada au piment de Narcos, un échiquier au chocolat en l’honneur du Jeu de la Dame, le dalgona Candy de Squid Game ou encore le bourguignon de Witchmas de The Witcher. Mais rassurez-vous, de nombreux autres séries, films et télé-réalité tels qu’Ozark, Emily in Paris, Stranger Things ou bien American Barbecue : le grand défi.

Le Livre de cuisine officiel Netflix est d’ores et déjà disponible sur Fnac, Cultura et bien d’autres librairies au prix de 29,90€. De quoi faire des heureux à coups sûrs ce Noël !

Et pour les fins gourments, souvenez-vous Netflix a ouvert son premier restaurant à Los Angeles où sont servis des plats issus de ses séries.

Le Jeu de la dame

La Casa de Papel

Les Petites Choses

Le Monstre des Mers

American Barbecue : le grand défi

La bûche de Noël « bonhomme de neige » de Cédric Grolet suscite interrogations et railleries sur les réseaux sociaux

La dernière création du pâtissier star, Cédric Grolet, est l’objet de commentaires loin d’être élogieux sur les réseaux sociaux.

La saison des bûches de Noël a débuté chez les grands noms de la pâtisserie. La concurrence est rude entre pâtissiers stars pour rivaliser d’originalité pour ce « must-have » du repas de Noël en famille. Le pâtissier, qui exerce à l’hôtel Meurice, et dans ses propres boutiques, Cédric Grolet, n’échappe pas à la règle et propose lui aussi ses bûches pour les célébrations de fin d’année. Parmi la liste, le « bonhomme de neige », une création originale composée de guimauve coco, ganache coco, cubes de mangue fraîche, dacquoise coco, croustillant coco. Appétissant sur le papier.

La création de saison est pourtant l’objet de commentaires loin d’être élogieux sur les réseaux. La journaliste indépendante, qui écrit sur l’alimentation, Nora Bouazzouni s’est fendue d’un commentaire cassant sur l’œuvre du pâtissier star. « Je suis morte de rire. C’est un tel niveau d’arnaque qu’il faudrait inventer un nouveau mot », raille-t-elle sur Twitter, notamment en raison du prix de 95 euros. Un prix qui correspond pourtant aux standards de la pâtisserie de luxe.

Le post de l’autrice de « Mangez les riches, la lutte des classes passe par l’assiette », (Paris, Nouriturfu, 2023) est rapidement devenu viral avec plus de 735 000 vues sur le réseau social X, anciennement Twitter. La journaliste indépendante reconnaît ne pas avoir goûté ce dessert précisément et juge les des pâtisseries et viennoiseries de Cédric Grolet : « C’est *pas bon* et les prix sont totalement injustifiés ». D’autres internautes se moquent eux de la « gueule » de ce bonhomme de neige.

D’autres rappellent que le pâtissier star a été étrillé par la critique culinaire récemment notamment le célèbre chroniqueur François Simon.

D’autres soulignent même l’arnaque de ce produit.

La tarte aux fraises était déjà « dans la sauce »
Déjà en juin dernier, Cédric Grolet avait suscité une polémique sur les réseaux sociaux. La TikTokeuse Clara Marz avait fait référence à la tarte aux fraises du pâtissier dans un post. Une tarte qui avait suscité une vague de parodie sur X, notamment. Le tweet initial ayant lancé le débat avait été vu plus de 21 millions de fois.

Clara Marz avait révélé être finalement déçue de la pâtisserie sur son compte TikTok. « Je comprends ce que tu payes quand tu payes ce prix-là, mais la tarte je suis déçue, en fait le sablé est super salé et le cœur trop sucré », avait-elle aussi critiqué après avoir mangé la tarte. Contacté, Cédric Grolet n’a pas encore réagi à cette polémique.

Le cheesecake, un long voyage de la Grèce antique à New York

Le Cheesecake, un gâteau au fromage avec un goût de reviens-y

Saviez-vous que son origine n’est pas américaine ?

À l’origine, il s’agit d’une spécialité d’Europe centrale et orientale, savourée bien des siècles avant qu’il ne soit remis au goût du jour par les américains.

Selon l’histoire, le cheesecake s’est répandu à travers l’Europe, notamment grâce à l’invasion romaine de la Grèce. Les Romains ont adapté la recette en utilisant leurs propres ingrédients, donnant naissance à de nouvelles variantes du dessert. Et c’est au fil des siècles que le cheesecake s’est propagé dans toute l’Europe et a évolué en fonction des goûts et des ingrédients locaux. Par exemple, en Angleterre, on utilisait souvent du fromage blanc, tandis qu’en Allemagne et en Italie, on préférait la ricotta.

Malgré tout, d’après les aficionados du cheesecake, le vrai cheesecake a été créé à New York. Le premier aurait été réalisé grâce au crémier New Yorkais, Arnold Reubeun Jr, qui souhaitait copier le fromage Français « Neufchâtel », et a ainsi créé accidentellement un fromage plus crémeux. Reubeun Jr a donc baptisé son fromage Philadelphia pour rendre hommage à la ville qui était réputée pour sa qualité gastronomique.

De nos jours et selon les pays et les coutumes, il existe de nombreuses variantes du cheesecake. Mais le véritable cheesecake contemporain est donc bel et bien New Yorkais et comme le disent les Américains : « Cheesecake wasn’t really cheescake until it was cheesecake in New York » vous voulez la version française ? La voici : «Le Cheesecake n’était pas vraiment un cheesecake avant que ce ne soit le cheesecake à New York. ».

Chef dans un hôpital, Euloge Malonga triomphe au Bocuse d’or

Ce chef qui a fait carrière dans les cuisines des hôpitaux a remporté la partie suisse du Bocuse d’or, organisée le 13 novembre à Genève.


Euloge Malonga, chef adjoint au Hirslanden Salemspital à Berne, s’est imposé lors de la poule suisse du Bocuse d’or Europe 2024. Le concours s’est déroulé dans le cadre de Cook’n’Show à Genève lundi 13 novembre. Euloge Malonga représentera la Suisse au prochain Bocuse d’or Europe en mars 2024 à Trondheim, en Norvège.

Les deux finalistes suisses ont dû réaliser trois plats créatifs et modernes pour 14 personnes en moins de 5h30 en suivant les thèmes officiels du concours. Les ingrédients avaient été communiqués aux candidats 12 semaines en amont du concours.

Le chef suisse Anton Mosimann, et le roi de la lutte Christian Stucki ont remis les lauriers du vainqueur à Euloge Malonga.

Euloge Malonga, 39 ans, a alterné toute sa carrière entre des postes dans des restaurants et des postes dans les cuisines des hôpitaux. Originaire de République démocratique du Congo, il s’est distingué de nombreuses fois dans des concours de cuisine, remportant la Swiss Culinary Cup 2019 et finissant à la 3ème place du Cuisinier d’or en 2021.

Gault & Millau couronne Le Jardin des Sens

Ce lundi 6 novembre 2023, le guide Gault&Millau a dévoilé son palmarès des meilleures tables de France pour 2024. Le Jardin des Sens, restaurant montpelliérain, y figure.

Meilleur pâtissier, sommelier, directeur de salle de l’année, ainsi que les meilleures tables de France. Ce lundi 6 novembre 2023, le guide français de la gastronomie Gault&Millau a publié son palmarès 2024. Fondé en 1972 par Henri Gault et Christian Millau, il accompagne, valorise les restaurants, leurs employés et recense 2 500 établissements tous les ans.

En 1998, Montpellier était déjà mis en avant grâce à Jacques et Laurent Pourcel, sacrés cuisinier de l’année pour le restaurant Le Jardin des Sens. Un résultat pas si différent de celui actuel. En effet, l’établissement est une nouvelle fois sacré pour cette année 2024 parmi les tables de prestige.

comme une salle de théâtre
On est très satisfait, c’est le résultat de beaucoup de travail depuis deux ans et demi après l’ouverture du Jardin des Sens », se félicite le chef Jacques Pourcel. « On a rien lâché sur la table et c’est une véritable reconnaissance pour les équipes dans les cuisines et en salle », ajoute celui-ci, pour qui « c’est un honneur de se trouver parmi les 80 meilleures tables de France.

Le restaurant, c’est comme une salle de théâtre, et on se met en scène deux fois par jour, surtout en gastronomie où les clients payent des sommes assez importantes, reconnaît Jacques Pourcel.

Faire briller les bonnes adresses
L’objectif de ce guide Gault&Millau est de mettre en avant de bons restaurants, de bons restaurateurs, des jeunes talents et surtout de les faire découvrir à ceux qui ne connaissent que peu de choses à la gastronomie française. Le Guide France 2024 est disponible dès ce 9 novembre 2023.

Gault & Millau développe également deux autres ouvrages, toujours en lien avec le monde culinaire : Le Livre des Champagnes, qui référence les meilleurs domaines et leurs cuvées d’exception, disponible dès le 30 novembre, mais aussi un magazine qui dévoile des actualités en lien avec cet univers. Arrêté depuis 6 ans, le magazine fait son retour dès le 9 novembre.

L’émission Tous en cuisine de Cyril Lignac en cours de tournage

Gourmand, croquant !

Rendue populaire durant le confinement en mars 2020, l’émission Tous en cuisine présentée par le célèbre chef Cyril Lignac sera de nouveau diffusée sur M6 à partir du 13 novembre sur le thème des fêtes de fin d’années.

Les tournages s’enchaînent actuellement dans le sud de la France du côté de Salon-de-Provence ou encore Sète. Ce vendredi en fin d’après-midi, ce sera la place d’Assas de Nîmes qui sera le théâtre de l’enregistrement de l’émission culinaire ouverte au public.

Si le chef star ne sera pas présent à Nîmes mais cuisinera en duplex, deux animateurs de M6 devraient être présents dans la cité des Antonin.

The Bear renouvelée pour une troisième saison

La plateforme mise sur une troisième saison de sa série The Bear, acclamée par la critique. L’histoire des coulisses d’un restaurant et de son personnel reviendra donc en 2024.

Les fans de cuisines hurlantes, de feux qui crépitent et de vannes des bas-fonds de Chicago sont en joie. La série The Bear a officiellement été renouvelée pour une troisième saison, a annoncé FX, la chaîne filiale de Disney ce lundi. Cette décision intervient près de trois mois après la diffusion de la très acclamée deuxième saison sur Disney + dans l’Hexagone.

The Bear, sensation de l’an dernier, avait fait une entrée fracassante dans le paysage des plateformes avec sa plongée dans les cuisines d’une sandwicherie de Chicago, aux États-Unis. Le héros, Carmen Berzatto, surnommé Carmy, interprété par Jeremy Allen White, reprenait l’affaire familiale à la suite du suicide de son frère. Carmy a fait ses armes dans des restaurants étoilés et rêve de proposer de la gastronomie à ses clients. Sacré gageure. Il a même rendu la phrase Oui, chef !, extrêmement populaire sur les réseaux sociaux outre-Atlantique.

Phénomène culturel
The Bear, qui a séduit le public lors de sa première saison, pour atteindre des sommets encore plus élevés lors de la deuxième, est devenu un phénomène culturel, a déclaré Nick Grad, président de FX Entertainment, dans des propos rapportés par le Hollywood Reporter. Nous sommes très fiers de nous associer à Christopher Storer, et au reste de l’équipe créative, ainsi qu’à la brillante distribution, a-t-il ajouté. Ce qu’ils ont fait, eux et l’équipe, est vraiment remarquable et nous et nos partenaires de Hulu attendons avec impatience le prochain chapitre de l’histoire, tout comme les fans de la série.

La première saison de la série a été nommée pour 13 Emmys awards, dont celui de la meilleure comédie. La seconde saison, qui a débuté en juin, a obtenu une note de 99 % de la part des critiques et de 92 % de la part des spectateurs sur le site de critiques Rotten Tomatoes, une référence aux États-Unis. Jeremy Allen White a remporté plusieurs récompensens, dont un Golden Globe, un SAG (Screen Actors Guild) et un Critics Choice Award, pour sa performance dans cette série addictive. La date de la première de la troisième saison de The Bear n’a pas encore été révélée.

Tartiflette light sans reblochon, sans lardons, sans pomme de terre et sans intérêt

La tartiflette est un grand classique de la gastronomie hivernale. Mais pour en profiter, il n’est pas forcément nécessaire de succomber à l’overdose de lipides saturés ! Découvrez, en exclusivité, notre recette de tartiflette light sans reblochon, sans lardons, sans pomme de terre et sans intérêt.

Sur le plan de travail, posez de façon ordonnée tous les ingrédients d’une tartiflette classique : reblochon, lardons, pomme de terre, crème fraîche, oignons, vin blanc. Regardez fixement ces ingrédients, représentez leur goût et leur saveur et répétez à haute voix : « je ne suis pas intéressé, je ne suis pas intéressé ! »

Préparez la tartiflette en découpant finement les pommes de terre que vous aurez précuites. Disposez les sur une première couche, déposez une première moitié des oignons et des lardons que vous aurez préalablement fait revenir ensemble, ajoutez une première moitié du reblochon puis recommencez. Terminez en disposant, sur le dessus le reste du reblochon et la crème fraîche. Regardez fixement ce plat auquel vous ne goûterez même pas car vous êtes plus fort que cela.

Enfournez le plat et installez vous confortablement près du four, de manière à pouvoir sentir l’irrésistible odeur du lard et du fromage fondu auquel vous ne toucherez pas car vous avez envie d’être impeccable en maillot de bain l’été prochain et qu’il vous faut déjà perdre ces fichues poignées d’amour qui vous gâchent la vie.

Une fois que le plat est prêt, posez le sur le plan de travail.

Prenez une grande inspiration, repensez à vos objectifs minceurs de cet été et plantez un couteau au milieu du plat afin de vérifier que les pommes de terre sont bien cuites.
Souvenez-vous de toutes les unes de magazines vous invitant à perdre du poids pour être mieux dans votre corps et assurez-vous que la croûte de reblochon est grillée à souhait.
Visualisez les posts instagrams de tous ceux qui exhibent leur corps comme s’il s’agissait d’un totem, pensez aux anges de la téléréalité, aux starlettes de cinéma, aux affiches de publicité et envoyez les bien se faire foutre avec leur vie merdique et leurs abdos sculptés.

Prenez votre fourchette et dégommez cette putain de tartiflette !

Nina Métayer, première femme à être sacrée meilleure pâtissière du monde

À 35 ans, la professionnelle française a décroché le titre 2023 décerné par l’Union internationale des boulangers et pâtissiers.

Nina Métayer entre dans l’histoire de la gastronomie française. À 35 ans, la jeune femme a décroché le titre mondial de meilleure pâtissière de l’année 2023. Or, c’est la première fois que l’autorité de référence, l’Union internationale des boulangers et pâtissiers, remet cette récompense à une femme, raconte Le Huff Post. Un grand pas dans la féminisation des métiers de la gastronomie.

Sur son compte Instagram, la trentenaire n’a pas caché son émotion : « Hier soir, 23h… incroyable moment… C’est à la fois un honneur et un plaisir de recevoir ce titre de pâtissière mondiale 2023 décerné par l’UBIC, Union internationale des boulangers et pâtissiers, présente dans le monde entier. J’aimerais en ce jour d’honneur remercier les artisans qui m’accompagnent au quotidien, les passionnés qui travaillent avec moi et pour qui c’est bien plus qu’un métier. À mes équipes, bravo, merci, j’ai hâte de vous retrouver ! »

Une référence
Réputée pour ses galettes des rois originales, Nina Métayer s’est fait connaître du grand public dans l’émission de M6 Le Meilleur Pâtissier, où elle est apparue comme jury dans l’épreuve difficile du trompe-l’œil. Elle avait également obtenu le titre de « meilleure pâtissière de l’année » en 2016 par le magazine Le Chef et en 2017 par le guide Gault & Millau.

Devenue une pâtissière renommée, la jeune femme n’oublie pas son parcours, commencé… en boulangerie. « Cette distinction me touche d’autant plus que mon parcours a débuté en boulangerie. Je suis ravie de représenter la France et de contribuer à faire rayonner la qualité du travail des artisans boulangers et pâtissiers dans le monde », a-t-elle déclaré.

Des boîtes à pizzas réutilisables et consignées

Comment réduire ses déchets d’emballages ? Vous êtes de plus en plus nombreux à opter pour les sacs, les boîtes et autres contenants réutilisables.

La gamme s’élargit. Les boîtes à pizzas réutilisables commencent aussi à faire leur apparition dans plusieurs pizzerias. C’est le cas notamment à Léglise aux Plats du Moustier.

Véronique Laurent a répondu à un appel à projets de la Région Wallonne et Fost plus, Zéro déchet dans les établissements Horeca et elle a remporté un subside lui permettant d’investir dans 300 boîtes réutilisables. C’est une cliente qui a donné l’idée à Véronique Laurent : J’ai une cliente qui est venue un jour avec une boîte réutilisable telle que celles que j’utilise maintenant, et c’est elle qui m’a parlé de l’appel à projets. Je me suis dit que ça valait le coup de tenter sa chance car j’avais pas mal de clients qui me disaient que les boîtes en carton étaient encombrantes dans la poubelle et qu’on ne les prenait pas au parc à conteneurs. Et c’est vrai que la pizza, elle reste seulement 15 à 20 minutes en général dans une boîte à pizza donc le carton est vraiment utilisé pour très, très peu de temps, si on peut éviter ce déchet, c’est mieux.

La caution de la boîte s’élève à 8 euros. Les clients satisfaits peuvent la garder et la réutiliser lors des commandes suivantes. A ce jour, à Léglise, 15 à 18% des pizzas sont emportées dans les boîtes réutilisables. Un chiffre qui devrait augmenter petit à petit. C’est, en tout cas, le souhait de Véronique Laurent.

Championnat du monde de l’œuf en meurette 2023 : un Lyonnais sacré chez les amateurs

Samedi 14 octobre avait lieu la troisième édition du championnat amateur des œufs en meurette, au château du Clos de Vougeot. Sur les douze candidats, c’est le Lyonnais Johnny Loison qui a tiré son épingle du jeu.

« Quelques larmes ont coulé lorsque j’ai versé trois bouteilles de Beaune Cent-Vignes dans ma sauce. Il fallait au moins que je finisse dans les trois premiers pour me consoler ! » Le jeu en valait la chandelle pour Johnny Loison. Samedi 14 octobre, cet architecte lyonnais a été sacré champion amateur de l’œuf en meurette 2023. Un concours co-organisé par la revue Bourgogne Magazine. Originaire de la capitale de la gastronomie française, Johnny est tombé dans la marmite quand il était petit. Cet amoureux des bonnes choses passe actuellement son CAP cuisine en candidat libre. « Vous reviendrez concourir chez les apprentis, alors ! », lui glisse Arnaud Orsel, grand intendant de la confrérie des Chevaliers du Tastevin, lors de la remise des prix.

Douze candidats
Johnny Loison succède au Beaunois Thierry André, qui a pris place au sein du jury cette année. De 12h à 15h, les sept dégustateurs ont jugé douze plats sur les cinq critères suivants : aspect visuel et dressage, qualités olfactives, qualité de la sauce, cuisson de l’œuf, qualité du crouton et l’harmonie du plat. Chacun des douze candidats (certains venaient de Bretagne, de Bordeaux et de la Bresse !) avait une heure montre en main pour envoyer leur plat.

Le tout sous l’œil gourmand de nombreux visiteurs, venus encourager ces cuisiniers amateurs dans le grand cellier du château du Clos de Vougeot… et tremper un morceau de pain dans la sauce, évidemment ! Ce dimanche, le concours apprentis (9h30-12h) lancera les festivités. Enfin, de 12h45 à 16h45, douze chefs professionnels français, américain et canadien concourront pour le championnat du monde de l’œuf en meurette.

La cheffe étoilée Hélène Darroze ferme son restaurant de burgers Joia Bun, sept mois après son ouverture

La cheffe étoilée Hélène Darroze rend son tablier. Du moins celui de son restaurant de burgers Jòia Bun, à Paris. Après sept mois d’existence, l’établissement ferme ses portes.

Fin d’aventure pour Hélène Darroze en ce qui concerne les burgers ou, en tout cas, pour ceux de son restaurant spécialisé rue de la Michodière, à Paris. Au cœur du 2e arrondissement, Jòia Bun, un joli établissement vert gazon, a fermé ses portes dimanche 15 octobre, rapporte Le Figaro. La cheffe étoilée, qui avait ouvert ce restaurant il y a seulement sept mois, a annoncé la mauvaise nouvelle deux jours avant sur Instagram.

« Merci de nous avoir suivis depuis l’ouverture de Jòia Bun, ce fut une magnifique aventure humaine, a-t-elle écrit sur le compte officiel du restaurant. Merci pour vos sourires, vos soutiens et vos encouragements. Nous nous sommes éclatés avec vous. » Forte de ses deux étoiles Michelin chez Marsan, à Paris, de trois autres pour le Connaught, à Londres, et d’une dernière à la Villa La Coste, en Provence, la célèbre cheffe comptait sur ses talents et sa culture pour faire fonctionner cet établissement de sandwichs garnis de bons produits du terroir.

Se recentrer sur d’autres projets
Vendus entre 14,50 € et 25 €, ils reprenaient les goûts et les codes du Sud-Ouest, tant chéris par la cheffe landaise. Trop chers, assurent certains commentaires sous le post Instagram annonçant la fermeture, alors que la principale intéressée le justifie autrement. « Aujourd’hui, nous avons décidé de nous recentrer sur d’autres importants projets », a-t-elle écrit. Et de promettre à ses fans : « Mais nous vous reverrons vite rue de la Michodière pour des aventures tout aussi excitantes. Nous vous tiendrons informés de la date prévue de réouverture. »

Le chef 3 étoiles Glenn Viel dévoile ce qu’il mange dans la vie de tous les jours

Le chef triplement étoilé Glenn Viel s’est confié sur ses habitudes alimentaires et a dévoilé son plat préféré, un plaisir simple.

Il y a la cuisine d’exception, et celle de tous les jours. Juré de Top Chef depuis 3 ans déjà, le successeur de Michel Sarran et chef triplement étoilé a été interrogé par Le Parisien au sujet de ses habitudes alimentaires.

En mode picorage
Avec son quotidien à mille à l’heure, entre le restaurant l’Oustau de Baumanière, où il exerce, et les tournages pour la troisième saison de l’émission culinaire préférée des Français, Glenn Viel explique survoler les repas, “sauf quand il y a une dégustation au restaurant”. Le chef avoue même ne “manger presque jamais assis”, par manque de temps. “Sur les 700 repas d’une année, je dirais que je m’assois une centaine de fois.“, précise-t-il. Il résume justement la situation en quelques mots : “Les cordonniers sont les plus mal chaussés”.

Heureusement, le chef se permet tout de même de petits écarts gourmands : “Je grignote toute la journée au travail, quand je passe au garde-manger ou aux poissons.“ Glenn Viel profite également parfois de vrais bons repas : ‘Il m’arrive de bien m’habiller, pour dîner à l’Oustau de Baumanière et vivre l’expérience en me mettant dans la peau du client, tout en gardant mon œil professionnel et en cherchant des améliorations subtiles.“

Et à la maison ?
On pourrait s’attendre à ce qu’un chef triplement étoilé comme Glenn Viel mange quotidiennement des mets travaillés et raffinés… Pas du tout. Le chef trouve davantage son plaisir dans les saveurs simples et les plats réconfortants. Quand il n’avale pas rapidement “un morceau de comté avec du pain toasté” ou “un peu de taboulé”, Glenn Viel prend plaisir à déguster une part de quiche préparée par sa femme. Côté dessert, le chef explique adorer “les vrais flans pâtissiers, ou la tarte tatin avec beaucoup de pâte sur les rebords, qui ne vont pas cuire pareil et vont se gorger de jus de pommes caramélisées.”

À la question : quel est votre plat préféré ?, il répond sans la moindre hésitation : “ Sans doute le riz au lait. Mais j’en ai tellement abusé qu’aujourd’hui je dirais plutôt : la quiche lorraine de ma femme, un plat réconfortant, avec le lard et le gruyère. Et ne me dites pas qu’il n’y a pas de fromage dans la vraie recette, s’amuse-t-il. Pour éviter les polémiques, appelez-la quiche-lo ou comme vous voulez.” C’est plus prudent !

Le chef étoilé Alexandre Couillon élu chef de l’année 2023

Alexandre Couillon est à la tête de « La Marine » à Noirmoutier-en-l’Île, seul restaurant triplement étoilé du Grand Ouest.

Après avoir obtenu une troisième étoile au dernier classement du Guide Michelin, le chef vendéen Alexandre Couillon a reçu une nouvelle distinction, tout aussi prestigieuse.

Le chef de « La Marine » à Noirmoutier vient de se voir attribuer le titre de « Chef de l’année 2023 » lors de la 37e édition des Trophées Le Chef. Il s’agit de la seule récompense décernée par les cuisiniers eux-mêmes.

Du CAP à la consécration
Après avoir fait ses armes notamment avec Thierry Marx, l’enfant de Noirmoutier né le 9 décembre 1975 au Sénégal d’un père pêcheur à la crevette et d’une mère couturière, reprend le restaurant de ses parents, en 1999, alors qu’il est âgé de 23 ans. « La première année, on a fait un zéro couvert un soir de juillet », se souvient-il. Mais Alexandre Couillon, accompagné de sa femme, Céline, rencontrée au lycée hôtelier de Noirmoutier, persévère. Le restaurant « La Marine » obtient sa première étoile au Guide Michelin en 2007, avant une deuxième six années plus tard.

Fin 2016, Alexandre Couillon est sacré cuisinier de l’année par l’édition 2017 du guide Gault et Millau, après 17 ans de « hargne et pugnacité » comme il l’a indiqué à l’AFP.

L’année 2023 est donc celle de la consécration avec l’obtention de sa troisième étoile au Guide Michelin en mars et du titre de Chef de l’année ce 25 septembre.

Jean-François Piège tacle l’émission Top Chef

Jean-François Piège n’est pas tendre à l’égard de Top Chef. Ce mardi 12 septembre, l’ancien juré de l’émission de M6 était l’invité du Buzz TV sur la chaîne YouTube de TV Magazine, émission au cours de laquelle il a donné son avis sur le devenir de la compétition culinaire.

« Nous, on a commencé cette aventure, l’émission n’existait pas. On est arrivé, les candidats ne savaient pas ce qu’ils allaient vivre et moi non plus. Donc on a vécu des saisons qui ont, sur les dix premières, évolué avec le temps parce que l’habitude, la connaissance », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter : « Moi, je préférais un petit peu ces débuts parce qu’il y avait un peu plus de candeur qu’aujourd’hui. Ça devient un peu plus un endroit où on vient se montrer. Moi, j’aime bien l’idée que quand on va au restaurant, on vient manger, quand on regarde une émission de cuisine, on regarde la cuisine et on ne regarde pas du spectacle. »

Jean-François Piège critique envers Top Chef

Actuellement en pleine promo de son nouveau livre (Zéro gaspi), Jean-François Piège était déjà, en ce même mois de septembre, revenu sur son expérience dans Top Chef au micro d’Europe 1, précisant être parti au bon moment.

« J’ai aujourd’hui huit restaurants. Quand j’ai commencé, j’en avais qu’un. À un moment donné, j’ai fait des restaurants, j’ai fait des livres, et il fallait bien choisir entre toutes ces activités-là, a-t-il soufflé. Et c’est vrai que ’Top Chef’, c’est chronophage. » Le chef cuisinier a été juré de l’émission pendant dix saisons, de 2010 à 2019, avant d’être remplacé par Paul Pairet.

À Brest, une maquette du remorqueur Abeille Bourbon en chocolat

Des chocolatiers de la Maison Georges-Larnicol, à Brest (Finistère), ont façonné le remorqueur de haute mer, à partir d’un plan et de photos. Il a été confectionné avec du chocolat de récupération non commercialisable.

Le remorqueur de haute mer Abeille Bourbon est devenu une véritable œuvre d’art… en chocolat. Georges Larnicol, chocolatier et Meilleur ouvrier de France, a confié cette mission à son équipe, à Brest (Finistère), car c’est, selon lui, un navire emblématique de la cité du Ponant?.

Deux chocolatiers, aidés d’autres mains, ont réalisé cette maquette à partir d’un plan et de photos, afin d’être au plus près de la réalité. L’ouvrage a nécessité environ 200 heures de travail, durant un mois.

Du chocolat de récupération
Il a été confectionné avec du chocolat de récupération, non commercialisable, provenant de différentes boutiques. Du chocolat exclusivement noir, pour sa meilleure résistance mécanique, par rapport au chocolat au lait ou blanc.

À savourer seulement avec les yeux à la Maison Georges-Larnicol, au 63, rue de Siam.

Le chef étoilé Michel Sarran ferme tous ses restaurants Croq’Michel, trois ans après leur lancement

L’aventure Croq’ Michel prend fin. Le Chef étoilé toulousain, Michel Sarran a annoncé la fermeture de la totalité de ses restaurants dédiés aux croque-monsieur.

Il ne sera plus possible de goûter les fameux croque-monsieur de Michel Sarran. L’enseigne a d’abord annoncé la fermeture définitive d’un de ses restaurants sur le réseau social Instagram :  » Croq’ Michel rue des Filatiers ferme ses portes définitivement. Cette aventure a été incroyable, et nous tenons à vous remercier pour vos sourires, vos moments partagés et votre fidélité tout au long de ce voyage délicieux. Un immense merci à vous tous de la part de toute l’équipe Croq’Michel ». Avant de spécifier dans l’espace commentaire que l’ensemble des points de ventes seront définitivement fermés.

Une affaire de famille
Lancé en 2020, Croq’ Michel est avant tout une affaire de famille. Michel Sarran et ses deux filles, Camille et Emma, se lancent ensemble dans cette aventure autour du croque-monsieur. Dès le départ, contraint par la pandémie de la Covid-19, les établissements ne pas peuvent recevoir les clients et proposent donc uniquement la livraison à domicile.

À la sortie de la pandémie, l’affaire se développe, avec deux restaurants à Toulouse : un rue des Filatiers dans le quartier des Carmes et l’autre dans le quartier Saint-Cyprien. Un établissement a également ouvert ses portes à Paris, dans la gare de Lyon. Plus récemment, Michel Sarran avait annoncé l’ouverture d’un Croq’ Michel à Dubaï aux Émirats arabes unis dans un des nombreux Malls que compte la ville.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes s’émeuvent de la fermeture définitive des établissements : « Mais non… c’était mon bonheur une fois par semaine… tellement triste » ou encore  » Mais pourquoi fermez-vous tous vos points de vente ? Des croques de fou. Vous allez nous manquer ».

D’autres internautes ne s’étonnent pas vraiment de cette situation : « Trop cher, c’était prévisible ». Pour rappel, le fast-food du chef étoilé proposait plusieurs formules entre 13,50 euros et 16,50 euros ou des croque-monsieur à la vente entre 8 euros et 9 euros.

Michel Sarran de retour à la télévision
Ce mercredi 23 août à 21h10 est diffusé sur la chaîne M6 le premier épisode de la nouvelle émission « La photo parfaite » à laquelle Michel Sarran participe. Plusieurs célébrités s’affrontent, comme Adriana Karembeu, Black ou Alizé Lim, pour réaliser le meilleur cliché possible.

Le restaurateur a également noué un partenariat avec la chaîne de fast-food américaine Burger King. Trois burgers, nommés “les Masters du Chef” pensés par le chef toulousain sont à découvrir. Michel Sarran prépare aussi avec les Chevaliers du Fiel l’organisation du prochain championnat du monde de Cassoulet qui devrait poser ses valises en Asie d’ici début 2024…

Mochi : tout savoir sur ce dessert japonais traditionnel


Petite boule toute douce à base de riz gluant, le mochi est traditionnellement fourré aux haricots rouges. Aujourd’hui, il est décliné à l’infini : sucré, salé, glacé, grillé… Très instagrammable et gourmande, cette spécialité nippone cartonne sur les réseaux sociaux. Zoom sur cette tendance.

Qu’est-ce qu’il y a dans les mochis traditionnels ?
Une gourmandise bonne et saine
Sans gluten, 100 % végétal et sans matière grasse, le mochi convient à tous les régimes alimentaires. De la taille d’une bouchée, la texture moelleuse et fondante de cette petite brioche est très plaisante.

Autre avantage : le mochi se décline de 1000 façons. Ainsi, ce petit gâteau a tous les atouts pour séduire une large clientèle.

La recette de base
Importé de Chine, il y a 2000 ans, le mochi est devenu une pâtisserie emblématique du Japon. Dégustée lors de la cérémonie du thé, cette délicieuse pâtisserie est désormais l’incontournable dessert du nouvel an japonais.

Voici la recette pour réaliser dix mochis à la vapeur :

    • Dans un bol, versez 100 g de farine de riz gluant et 60 g sucre.
    • Mélangez à l’aide d’un fouet puis rajoutez 150 ml d’eau. Vous devez obtenir une pâte lisse.
    • Faites bouillir de l’eau dans une casserole et placez le bol à l’intérieur. Recouvrez d’un couvercle. Faites cuire pendant 10 minutes. La pâte doit devenir épaisse et brillante.
    • Saupoudrez un plan de travail de fécule de pomme de terre ou de maïzena. Et étalez la pâte au rouleau à pâtisserie.
    • Découpez grâce à un cercle des disques de 8 cm de diamètre.
    • Déposez dans votre main un disque de pâte et placez-y une boule de garniture. Entourez la garniture en pinçant le dessous et arrondissez la boule.

Vous pouvez les dégustez immédiatement. Sinon, conservez-les dans un endroit frais et sec, idéalement entre 14 et 19 °C et à l’abri de la lumière. Evitez de les mettre au réfrigérateur qui les durcit. Et dernier conseil : vous pouvez les conserver au maximum six jours.

Les différents mochis traditionnels

Les chefs japonais ont twisté ces desserts traditionnels pour en faire varier les saveurs. Voici des suggestions qui pourraient séduire votre clientèle.

Le daïfuku
Le mochi classique par excellence est fourré aux haricots rouges (anko) ou blancs (shiroan). Mais il peut être fourré d’une garniture au thé vert, au sésame, au citron… Une texture et des arômes qui peuvent dérouter pour un palais européen !

Le dongo
Trois ou cinq petits mochis nature ou aromatisés, salés ou sucrés, et empilés en brochette. Il est parfois nappé de sauce salée à base de soja et de mirin, ou sucré à base, par exemple, de caramel.

Le kinako mochi
Variante du dongo, qui, au lieu d’être nappé, est enrobé d’une poudre de soja rôti.

L’isobe mochi
Dans un style totalement différent, cette version est grillée et entourée d’une feuille d’algues nori. Il est généralement dégusté avec une sauce à base de soja.

Exprimez votre créativité

Vous vous demandez quel goût a le mochi ? La réponse est : le goût que vous souhaitez lui donner. Côté garniture, vous pouvez opter pour les goûts plus originaux : mangue, fraise, coco, caramel, framboise… Ou même tester la pistache, ou la cacahuète. Et bien sûr, pensez au classique chocolat. Travaillez le mochi à votre façon avec vos ingrédients fétiches !

Vous souhaitez toucher les jeunes ou les éternels enfants ? Lancez-vous dans les recettes régressives ! Oreo, Nutella, Coca-cola, Kinder, le mochi se prête à toutes les excentricités.

Grâce à sa simplicité, le mochi stimule également la créativité des acteurs de la gastronomie. Voici quelques exemples pour vous en inspirer.

Le mochi glacé
Innovation gourmande des années 1990. C’est un industriel américain qui a eu l’idée de garnir le mochi d’un cœur glacé. Il est décliné dans tous les parfums : matcha, sésame mais aussi passion, fraise, litchi ou chocolat.

Le mochi donuts
L’union de deux tendances (le donuts et le mochi) est la toute nouvelle déclinaison de la pâtisserie. Elle est constituée de petites boules de mochi en forme d’anneau. Ce dessert fusion Japon/États-Unis a déjà conquis l’établissement le Ponpon Café, à Paris. C’est la première enseigne à proposer cette spécialité.

Profitez de la tendance pour proposer le mochi en dessert ou pour faire une offre tea time aux saveurs japonaises. Vous pouvez le servir avec du thé, du café ou, pour une occasion festive, avec une coupe pétillante. Et surtout pensez à partager sur les réseaux sociaux vos créations avec le hashtag #mochi !

C’est une Agathoise qui est à l’origine de la tielle sétoise !

La tielle sétoise a aussi une part d’Agde en elle. 

Née en 1896, Adrienne Pagès fut la première à commercialiser cette spécialité à base de poulpe de roches. Que les voisins sétois ont tôt fait de s’approprier, une fois notre Agathoise mariée avec un pêcheur de l’île singulière.

Encore une épine dans le pied de nos amis sétois et de leur gastronomie ! C’est en effet une Agathoise qui la première, a commercialisé la tielle sétoise. Adrienne Pagès, née en 1896, devenue Virducci à la faveur de son mariage avec un pêcheur italien émigré à Sète, a fait en effet la fortune de la famille Ciani, qui commercialise aujourd’hui parmi les meilleures tielles de l’Ile singulière.

Plus près de nous, on se souvient des tielles d’Aimé Catanzano
Une pincée d’héritage culinaire agathois combiné à un vrai savoir-faire transalpin et voilà le travail. Plus près de nous, à Agde, on se souvient des tielles d’Aimé Catanzano, qui en servait de succulentes dans son restaurant de la rue Jean-Roger, « La Casa Pépé ».

Exaspérés par le « no show », des restaurateurs contre-attaquent

Face au problème récurrent des personnes qui n’honorent pas leur réservation au restaurant, de plus en plus d’établissements demandent une empreinte bancaire en guise de garantie. Exemple à Montpellier.

Cette pratique est de plus en plus fréquente selon des restaurateurs. Le « no show », littéralement « ne pas se montrer » en anglais, consiste à ne pas se présenter à un restaurant dans lequel on a réservé une table, sans l’en informer. Face à l’ampleur du phénomène, de plus en plus de restaurants à Montpellier, dans l’Hérault, demandent une empreinte bancaire au moment de la réservation permettant de ponctionner d’une vingtaine d’euros à ceux qui posent un lapin.

Des tables bloquées pour rien
Le « no show » est synonyme de perte de chiffre d’affaires pour les commerçants, qui bloquent parfois des tables pour rien. « Ces dernières années, on a eu des gens qui réservaient dans notre établissement, mais aussi dans trois ou quatre autres du même genre, et qui choisissent le soir même où ils vont manger », déplore Guillaume Weil, restaurateur à Montpellier, qui a mis en place le système d’empreinte bancaire.

« Les clients doivent entrer leurs coordonnées bancaires lorsqu’ils réservent en ligne. On utilise pour ça un site qui s’appelle Zenchef et qui nous indique si la personne a déjà fait un ‘no show’ dans d’autres établissements utilisateurs. »

Si on ne peut pas se présenter à un rendez-vous, la moindre des choses, c’est d’appeler pour annuler.

Claude Gaubert, UFC Que choisir

Claude Gaubert précise qu’il existe des cas d’exception. « Si quelqu’un est malade et prévient une demi-heure en avance, là évidemment on ne le débitera pas. On a aussi des personnes qui ne sont absolument pas familières d’internet, là aussi on peut alors faire des dérogations. »

Des données sensibles
Si le restaurateur affirme que ce dispositif rentre petit à petit dans la norme, il est conscient que certains puissent être réticents en raison du nombre important de fraudes à la carte bancaire qui existe en ligne. « Je trouve ça incroyable, confie un passant. Je pense que ça laisse des informations au restaurateur qu’il ne devrait pas avoir. Ça me met mal à l’aise. »

En tout cas, face à l’ampleur du phénomène, le dispositif en tente plus d’un. « Je pense qu’ils ont raison de la faire », soutient Sébastien Perrier, restaurateur, qui a déjà pris l’habitude de systématiquement appeler les clients qui ont réservé pour leur demander de confirmer leur venue. « Quand on achète des produits frais, de qualité et qu’on prépare tôt le matin, on trouve ça ahurissant d’avoir des gens qui ne prennent pas la peine d’appeler pour s’excuser. Chaque semaine, on peut perdre entre 10 et 15 couverts à cause de ça, à raison d’une cinquantaine d’euros chacun. Il y a aussi de la nourriture qui se perd parfois. »

Les gens ne prennent même pas le temps d’appeler, c’est une perte d’argent et un manque de respect total pour les restaurateurs.

César, serveur dans la restauration

Des conditions claires
Si demander une empreinte bancaire n’est pas illégal, Claude Gaubert, de l’UFC Que choisir de Montpellier, rappelle toutefois que les restaurateurs doivent être clairs sur les risques auxquels s’exposent les clients qui réservent. « Le consommateur doit être clairement informé et cela doit être inscrit dans les conditions générales de vente. Sinon, c’est la porte ouverte à un certain nombre de dérives. Il faut préciser le montant débité, la marge pour annuler, etc. »

La pratique du « no show » est loin de concerner seulement les restaurateurs. Selon Claude Gaubert, de nombreux médecins se plaignent également du phénomène.

Camille Delcroix évoque son gros passage à vide

Ancien vainqueur de Top Chef, Camille Delcroix a été choisi pour co-présenter Snack Masters aux côtés de Stéphane Rotenberg. Un joli rebond pour le cuistot qui a essuyé un « gros passage à vide » après son absence du guide Michelin.

Dans le petit monde de la gastronomie, il y a ceux pour qui les étoiles Michelin comptent et d’autres qui s’en moquent comme de leur premier pot-au-feu. Pourtant, le mythique guide rouge continue de faire rêver la nouvelle génération de cuisiniers, incarnée notamment par les candidats de Top Chef. En 2023, on compte 27 restaurants étoilés tenus par des participants du concours culinaire de M6, parmi lesquels Jordan Yuste (saison 11), Mallory Gabsi (saison 11) ou encore Thibaut Spiwack (saison 13) pour les petits derniers. Hugo Riboulet et Danny Khezzar, finalistes de la dernière édition, suivront-t-ils les traces de leurs petits camarades ?

Une absence d’étoile bien mystérieuse
En revanche, l’un des membres de cette fratrie Top Chef n’a pas goûté à son absence du guide gastronomique. Camille Delcroix a remporté la compétition en 2018, s’imposant face à Victor Mercier. Mais contrairement à ce dernier, le propriétaire de l’établissement Bacôve à Saint-Omer n’a pas obtenu le fameux macaron. Une énorme déception pour le papa d’une petite fille de 4 ans, qui s’en émeut dans les colonnes de La Voix du Nord. « J’ai malheureusement regardé la cérémonie dans mon canapé. Beaucoup de copains ne comprennent pas », a-t-il indiqué, reconnaissant avoir connu « un gros passage à vide », accompagné d’une « grosse remise en question » après l’annonce du palmarès.

A l’affiche de Snack Masters
Si le jeune chef a admis être tombé des nues, il se console avec le soutien de ses confrères, mais aussi les félicitations et la fidélité de ses clients. « Mes clients viennent de partout, certains venaient de Montréal, de Nouvelle-Calédonie et de La Réunion. J’ai la chance de travailler avec une super équipe, dans une super ambiance », explique celui qui, avec du recul, a compris « qu’il ne faut pas être pressé ». En grand amateur de junk food, il a donné son accord pour co-animer Snack Masters, aux côtés de Stéphane Rotenberg, sur M6. Un biscuit à grignoter avant la cerise sur le gâteau et le macaron sur son restaurant.

Fraise blanche : culture, goût, prix… ce qu’il faut savoir sur cette variété étonnante

Plus petite qu’une fraise classique et au goût d’ananas, la fraise blanche est une curiosité qu’il est difficile de se procurer. Pourtant, il est possible de la cultiver au jardin.

Gariguette, ronde ou des bois, la fraise est la star incontestée de nos repas estivaux. Une autre variété, moins connue, pourrait se retrouver sur votre table cet été : la fraise blanche.

Au premier coup d’œil, sa couleur ivoire peut faire douter : s’agit-il d’une fraise qui n’est pas mûre ou qui a subi une transformation génétique ? Pas du tout. Venue du Chili, elle est importée en France sous le règne de Louis XIV.

Mais alors, pourquoi n’en avez-vous jamais entendu parler ? Cette fraise est en effet méconnue des Français. Et pour cause, il est rare de la trouver sur les étals des primeurs ou dans les marchés.

Culture, histoire, prix, mais surtout pourquoi vous n’en avez jamais mangé… On vous dit ce qu’il faut savoir sur cette fraise rare.

Un goût d’ananas
Pas facile de décrire le goût d’un fruit à l’écrit. Pour avoir la meilleure description possible, actu.fr a contacté Jacques Bertrand, un expert de la fraise blanche, puisqu’il la cultive depuis dix ans à Sainte-Marthe, dans le Lot-et-Garonne.

« Elle est très parfumée au nez. En bouche, elle est très savoureuse et légèrement acide », explique-t-il. Au goût, on se rapproche de l’ananas, même si ce n’est pas « aussi prononcé », reconnaît le responsable commercial d’une pépinière.

Son aspect diffère également : molle et juteuse, elle n’a « aucune tenue », d’après le professionnel du secteur.

Cette fraise blanche se distingue aussi par sa taille. Avec ses 5 g, elle est bien plus petite que ses cousines. « C’est un peu plus gros qu’une fraise des bois (2 g) mais c’est bien plus petit qu’une fraise conventionnelle (15 g en moyenne) », note Jacques Bertrand.

Quand elle est trop mûre, la fraise tend vers le rose très pâle. « En revanche, on voit toujours que c’est une fraise blanche », ajoute-t-il.

Niveau allergies et apports nutritionnels, elle est sur la même ligne que les autres variétés de fraises.

Plants et graines : où en trouver ?
La fraise blanche vous intrigue et vous aimeriez la goutter ? Sachez qu’il est tout à fait possible de la planter dans votre potager.

Pour vous procurer des graines, il faut se tourner vers un horticulteur. « Ils sont tournés à 100% vers le marché amateur. Les pépiniéristes, c’est pour les professionnels », rappelle Jacques Bertrand.

Plus rares que ses cousines, graines et pieds de fraisier blanc ne se trouvent pas dans les rayons de vos magasins de jardinage. Certains, à l’instar de Truffaut ou Gamm Vert, disposent d’une fiche produit sur cette fraise rare. Cependant, elles sont indiquées « non disponible » à la vente.

Comment cultiver des fraises blanches dans votre jardin
Une fois au jardin, elle se cultive « comme une fraise conventionnelle », nous répond l’ingénieur agricole. À un détail près : un plant de fraises blanches ne peut pas être cultivé seul.

Un particulier peut tout à fait en planter dans son potager. Je le recommande même. Il ne faut pas avoir peur. Ce n’est pas plus compliqué que les autres.

Jacques Bertrand
Ingénieur agricole et responsable commercial des pépinières Martaillac

Pourquoi cela ? Car la variété est autostérile. En botanique, ce terme veut dire qu’une plantation a besoin d’une autre plante, de la même espèce, pour être fécondée.

En clair, la fleur du fraisier blanc ne se féconde pas de son plein gré. Or, s’il n’y a pas de pollen, la fleur n’est pas fécondée et ainsi, ne peut donner de fruits. Pour obtenir des fraises blanches, il faut que le pollen vienne d’ailleurs.

En la plaçant à côté d’une autre plante qui produit du bon pollen, le plant de fraisier blanc profite du pollen du voisin, et ainsi, peut être fécondé. Jacques Bertrand préconise de le planter des fraises traditionnelles. « Des gariguettes le cas échéant », ajoute-t-il.

Cette spécificité est la seule difficulté à intégrer. Pour le reste, la marche à suivre est identique aux autres variétés de fraises.

Quand planter ses fraisiers ?
Blanches ou rouges, les fraises suivent les mêmes règles en matière de plantation.

Les fraisiers se plantent toute l’année. Mais, la période idéale est entre mi-août et mi-octobre. Les plants ont ainsi le temps de s’enraciner avant l’arrivée de l’hiver. Ils se plantent dans toutes les régions de France. Pour les variétés remontantes (qui produisent des fruits plus d’une fois dans l’année), mettez-les en terre en mars-avril.

Pour le sol, les fraisiers aiment les sols neutres, voire légèrement acides. Dans tous les cas, sans calcaire. Concernant l’exposition, les fraisiers ont besoin de beaucoup de lumière.

30 euros le kilo
Alors qu’elle est plutôt simple à cultiver, il est rare de la voir sur nos étals de marché ou dans les rayons de nos supermarchés. Pourquoi cela ? La réponse se trouve peut-être du côté du prix. « Ce n’est pas donné », estime Jacques Bertrand. En effet, pour déguster des fraises blanches, comptez 30 euros le kilo.

Un prix qui se justifie par le coût de la cueillette.

On n’en ramasse pas beaucoup par heure comme elles sont fragiles et délicates contrairement aux fraises conventionnelles. Pour le même investissement, on ramasse moins de fraises blanches que de rouges.

Jacques Bertrand
Ingénieur agricole et responsable commercial des pépinières Martaillac

C’est sans compter sur un autre facteur qui pèse sur le prix : la faible production par pied. Un pied de fraisier classique donne une trentaine de fraises, soit plusieurs centaines de grammes. Chez les blanches, le rendement chute : « Quand on arrive à 100 g, on est contents », explique l’expert du fruit phare de nos étés.

Une productivité moindre pour le même investissement : le travail en amont et le soin apporté aux cultures (couper les feuilles par exemple) est le même que pour un fraisier conventionnel.

« Si elles ne sont pas vendues à 30 euros le kilo, ce n’est pas rentable », synthétise l’agriculteur.

Un contexte difficile pour les fraises
Un prix qui peut être dissuasif. Et pour Jacques Bertrand, le contexte actuel, c’est-à-dire la baisse du pouvoir d’achat et l’inflation, n’arrange rien.

Dans sa pépinière située dans le Lot-et-Garonne, Jacques Bertrand cultive 250 variétés de fraises. Les fraises blanches représentent 1% de la surface de sa ferme. « Je ne peux pas faire plus, car je n’ai pas le marché en face. C’est déjà compliqué pour la classique, car elle reste chère par rapport aux fraises importées », regrette-t-il.

Quel avenir pour cette variété ?
Poussé par la curiosité, Jacques Bertrand est un des seuls en France à cultiver la fraise blanche. « J’en connais une dizaine », souffle-t-il, rappelant qu’ils sont plus de 4 000 producteurs de fraises traditionnelles dans l’Hexagone.

Pour l’ingénieur agricole, l’avenir de la fraise blanche est compromis. Non pas à cause de son prix, mais à cause de sa difficile mise en rayon.

Trop molle et trop juteuse, la fraise blanche ne peut pas supporter le transport aussi bien que les fruits et légumes. Même chose pour le temps de transit (deux ou trois jours avant d’être mis en vente). « Elle doit être vendue le jour même ou le lendemain », ajoute notre expert.

Il y a beaucoup de contraintes pour atteindre le grand public et pour être connue.

Jacques Bertrand
Ingénieur agricole et responsable commercial des pépinières Martaillac

Mais il garde espoir. « La fraise blanche n’est pas vouée à disparaître, car il y a des passionnés », lance-t-il. Et si vous en plantiez dans votre potager à la fin de l’été afin d’y contribuer ?