L’art du croissant, où quand le croissant devient art


Rendez-vous sur le compte Instagram du pâtissier espagnol NACHO, vous allez y passer un agréable moment en observant le travail de cet artisan qui confectionne ses croissants au millimètre.

Régularité, légèreté, croustillant, tout ce que l’on attend d’un vrai croissant, dommage de ne pas pouvoir goûter…

Observez, appréciez, et découvrez l’ensemble de sa production qui vous fera à coup sûr saliver !

Tarte à la brésilienne

Les ingrédients :

  • 1 Pâte brisée
  • 500 ml Lait entier
  • 4 Jaunes d’œufs
  • 40 g Maïzena
  • 80 g Sucre semoule
  • 1 cuil. à café Extrait de vanille
  • 40 cl Crème liquide entière
  • 60 g Sucre glace
  • 200 g « brésilienne »(mélange de noisettes torréfiées et de sucre, disponible en épiceries fines et magasins de cuisine)

La préparation :

  1. Préchauffez votre four à 170°C. Déroulez la pâte brisée et étalez-la au fond d’un moule rond. Recouvrez-là de billes de cuisson et enfournez pour une cuisson à blanc pendant 15 minutes
  2. Réalisez la crème pâtissière : Fouettez les jaunes avec le sucre et la maïzena jusqu’à obtenir un mélange homogène. Chauffez le lait puis versez 1/3 du lait chaud sur la préparation en fouettant. Transvasez dans le reste du lait chaud et laissez épaissir à feu modéré en mélangeant. Filmez au contact et laissez refroidir .
  3. Versez et étalez uniformément cette préparation sur la pâte brisée refroidie.
  4. Laissez complètement refroidir le gâteau à la sortie du four.
  5. Fouettez la crème en chantilly bien ferme, en ajoutant progressivement le sucre glace et étalez-la sur le gâteau parfaitement froid.
  6. Saupoudrez le flan de brésilienne, et servez immédiatement pour profiter de tout son croquant.

Tiramisu au café par Cyril Lignac

Les ingrédients :

  • 4 expressos
  • 12 biscuits à la cuillère
  • 2 jaunes d’oeufs
  • 70 g de sucre
  • 100 g de mascarpone
  • 25 cl de crème liquide entière bien froide
  • Cacao en poudre

La préparation :

  1. Faîtes couler les cafés, imbibez-en les biscuits à la cuillère et déposez-les dans le fond des ramequins.
  2. Mélangez, au batteur à main, les jaunes d’œufs et le sucre dans un saladier bien froid, ajoutez le mascarpone, continuez à mélanger au batteur, puis versez la crème bien froide.
  3. Coulez la crème à moitié dans les ramequins, puis déposez une nouvelle couche de biscuits trempés dans le café et coulez le reste de la crème. Placez au frais une nuit avant la dégustation. Au moment de servir, saupoudrez de cacao.

Croque-Cake

Les ingrédients :

  • 6 tranches de pain de mie complet sans croûte
  • 90 g de comté
  • 4 tranches de jambon
  • 2 œufs

    Pour la sauce béchamel :

  • 13,5 g de beurre
  • 13,5 g de farine
  • 13,5 cl de lait

La préparation :

    Sauce Béchamel

  1. Ajoutez 2 œufs dans la sauce béchamel froide et mélangez.
  2. Ajoutez 2 tranches de pain de mie dans le fond du moule.
  3. Recouvrez avec 1/3 de la sauce béchamel.
  4. Recouvrez avec 1/3 du fromage rapé.
  5. Recouvrez avec la moitié du jambon coupé en morceaux.
  6. Recouvrez de 2 tranches de pain de mie.
  7. Recouvrez avec 1/3 de la sauce béchamel.
  8. Recouvrez avec 1/3 du fromage râpé.
  9. Recouvrez avec la moitié restante du jambon.
  10. Recouvrez avec 2 tranches de pain.
  11. Ajoutez le reste de la sauce béchamel.
  12. Ajoutez le reste du fromage.
  13. La cuisson

  14. Enfournez pour 25 à 30 minutes, dans un four préchauffé à 180°C. Le croque-cake doit être bien doré.
    Laissez légèrement tiédir et démouler. Il est important de mettre du papier cuisson pour faciliter le démoulage.
  15. C’est prêt !

Julienne, brunoise, etc : petit B.A.BA des découpes de légumes

La base de la cuisine, c’est avant tout de la technique. Si vous avez pour habitude de vous y perdre entre julienne, brunoise, dés, cet article est fait pour vous ! On vous dit tout ce que vous devez savoir.

Julienne

La julienne, c’est le point de départ. Pas besoin de vous armer de votre décimètre, votre œil sera suffisant. Coupez des tranches de légumes fines à l’aide d’une mandoline ou d’un couteau. Taillez ensuite des bâtonnets, comme si vous vouliez faire les carottes râpées de votre enfance. Pour un résultat parfait, on vous conseille de parer légèrement vos tranches avant de les couper en julienne, c’est-à-dire de les couper bien droit pour avoir une forme homogène. Votre julienne n’en sera que plus belle.

Brunoise

On prend les mêmes et on recommence… ou presque ! Commencez par tailler une julienne de légumes, puis une fois que vous vous retrouvez avec vos légumes taillés ainsi, taillez des petits dés de 1 à 5 mm de chaque côté. Plus votre découpe est homogène, plus le résultat visuel sera satisfaisant. La cuisson sera également plus homogène, puisque tous vos petits cubes de légumes feront la même taille. Dans une salade, cette technique vous permettra d’apporter de la couleur et du croquant.

Mirepoix

Assez proche de la brunoise, la mirepoix est plus simple à réaliser, car les dés de légumes font 1 cm de chaque côté. Pour le taillage, c’est exactement la même chose, à savoir une julienne au départ mais avec des tranches de légumes plus larges puis un taillage précis. Cette technique de découpe est idéale pour une ratatouille, une chakchouka ou un petit risotto de légumes.

Lamelles

Pour les lamelles, laissez vous guider par votre instinct, vous n’avez nullement besoin de faire quelque chose de très précis. Coupez les légumes à l’aide de la mandoline en fines tranches ou avec un couteau. Vous obtenez des lamelles, qui pourront ensuite vous servir à garnir une salade, un carpaccio, etc. ou, si vous le souhaitez, à faire des dés, des brunoises ou des juliennes.

Comment cuire des oeufs cocotte

Mollet, dur, bénédicte, cocotte… Dans la famille « cuisson des œufs », on a l’embarras du choix. Mais si on a déjà plus ou moins entendu parler de toutes ces préparations, on ne sait pas forcément les réaliser. A commencer par la recette de l’œuf cocotte.

Rassurez-vous, la cuisson de l’œuf cocotte au four n’est vraiment pas compliquée. En voilà une bonne nouvelle ! Il suffit simplement de beurrer un ramequin, d’y mettre un fond de crème fraîche (1 c.à.s), d’y casser un œuf et d’assaisonner le tout. Ensuite, c’est le four qui travaille à notre place. Pour ne pas vous retrouver avec un blanc pas assez pris ou des jaunes trop cuits, sachez que le temps de cuisson des œufs cocotte est de 15 minutes au bain-marie à 180°C.

Et nous voilà une recette d’œuf cocotte ultra simple que l’on peut décliner à l’infini. Certains opteront pour un œuf cocotte au chèvre, aux épinards, au maroilles, aux asperges ou encore au Chabichou… mais avez-vous déjà pensé à la cuisson de l’œuf cocotte dans un pain garni ? Avec autant de variantes possibles, c’est certain, chacun trouvera SA recette de l’œuf cocotte.

La cuisson de l’œuf cocotte au micro-ondes
Pas de four et pourtant, l’envie de savourer un œuf cocotte se fait sentir ? On a la solution : la cuisson de l’œuf cocotte au micro-ondes. Oui oui, c’est possible. On vous explique toutes les étapes en détails.

Après avoir beurré un ramequin qui passe au micro-ondes, badigeonnez une cuillère à soupe de crème fraîche dans le fond. C’est maintenant ou jamais le moment de laisser parler votre créativité (et votre gourmandise) en y ajoutant fromage, dés de jambon ou saumon fumé. Ensuite, cassez délicatement un œuf au-dessus de tout ça. Un peu de poivre, un peu de sel, quelques herbes aromatiques pour le plaisir, et c’est parti pour la cuisson de notre œuf cocotte au micro-ondes : 1 minute à 750 watts pour être précise.

Vérifiez la cuisson et, si besoin, rajoutez quelques secondes : le blanc doit avoir pris et le jaune être coulant, comme un œuf à la coque. D’ailleurs, pourquoi ne pas profiter de cette recette d’œuf cocotte pour préparer des mouillettes à tremper dedans ?

Quel sel choisir ?

Le sel de table

Ce sel gemme est blanchi, affiné, puis additionné d’antiagglomérants, d’iode et de fluor. Une fois raffiné de la sorte, il a pratiquement perdu tous ses nutriments d’origine et se compose à plus de 95% de chlorure de sodium. Ce qui ne l’empêche pas d’être le sel le plus utilisé… « Les cuisiniers donnent souvent l’impression de mettre beaucoup de sel, mais si on mettait le même pourcentage de sel dans un coulis de tomates maison qu’il y en a dans une sauce tomate du commerce, on serait incapable de le manger! » s’exclame Jonathan Garnier, chef et fondateur de la boutique-école La Guilde Culinaire, à Montréal. « Dans les produits préparés, le sel est masqué pour tromper notre corps. Mais si c’est fait maison et bon au goût, il n’y a aucun problème à saler. »

Le sel de mer fin

Identique au sel de table… sauf qu’il n’est pas raffiné. Comme il n’a donc rien perdu de ses oligoéléments et minéraux (magnésium et fer), ce sel « complet » aide notre corps à digérer, l’incitant à produire les enzymes nécessaires à la récupération des nutriments dans les aliments. « Pour que sa qualité ne s’altère pas, on le garde simplement dans un contenant à l’abri de l’humidité », conseille Jonathan Garnier.

Le gros sel de mer

Ces gros cristaux se forment au fond des marais salants, lors de l’évaporation de l’eau. Plus le processus est lent, plus leur taille sera importante. Le gros sel n’est composé que d’environ 85% de chlorure de sodium, soit bien moins que le sel raffiné. Sa salinité plus faible laisse davantage de place au goût des aliments, en plus de le rendre meilleur pour la santé. Un atout non négligeable, qui incite à l’utiliser tant dans l’eau de cuisson que sur une pièce de viande grillée ou des légumes auxquels il donnera du croquant. Également indispensable à toute recette en croûte de sel réussie!

La fleur de sel

Contrairement au gros sel, la fleur de sel se forme à la surface des marais salants de la côte atlantique européenne, et seulement dans des conditions de vent particulières. Cette fine « croûte » de sel se récolte délicatement… d’où son prix! Elle fera merveille en touche de finition sur une viande tranchée, une salade à la vinaigrette, des pétoncles ou du poisson. « La fleur de sel permet de créer des montagnes russes de contrastes entre des bouchées douces et d’autres où son craquant intense réveille les papilles », commente le chef de La Guilde Culinaire.

Le sel en flocons

Plus grosses que celles de la fleur de sel, les paillettes iodées du sel en flocons fondent aussi moins rapidement. Le fameux sel de Maldon est obtenu à partir d’eau de mer de l’estuaire de la rivière Blackwater, en Angleterre, que l’on filtre et fait bouillir jusqu’à évaporation. « Ces pétales de sel apportent une différence par leur forme cristalline, qui ajoute de la texture en bouche, explique Jonathan Garnier. Je les utilise en finition, dans le même esprit que la fleur de sel, pour stimuler les papilles et casser la monotonie. »

Le sel rose

Sel de mine et non de mer, le sel rose provient de la zone géologique de l’Himalaya, au nord-est du Pakistan, dernière trace d’un océan disparu depuis des millions d’années. Comme ces gisements sont à plus de 600 m de profondeur, le sel qu’ils contiennent a été protégé de toute pollution, ce qui lui permet de contenir pas moins de 80 nutriments, dont du fer qui, en s’oxydant, lui donne sa couleur. « On prête des propriétés intéressantes au sel de l’Himalaya, note notre chef. Par contre, qu’on mette ce dernier ou du sel fin sur une tomate ne changera pas grand-chose à la saveur. »

Le sel noir

Récolté dans l’océan Pacifique, notamment à Hawaï, le sel noir doit sa couleur étonnante aux pierres de lave volcanique présentes au fond de ses bassins salants. Le charbon actif qu’il contient stimule notre système digestif et on le dit même détoxifiant. « Plus que par son goût, le sel volcanique noir sera intéressant pour obtenir un esthétique contraste de couleurs, sur un pétoncle par exemple, commente Jonathan Garnier. Attention à la qualité, par contre: certains sels sont simplement teintés par des bouts de pierre volcanique jetés dans leur eau! »

Le sel rouge

Le sel d’Alaea, appelé également Sel rouge d’Hawaï est enrichit après séchage d’argile volcanique purifiée : l’Alaea. Le sel marin est séché au soleil puis une fois bien sec, on le mélange avec cette fameuse glaise rouge brique purifiée qui lui donne sa saveur et sa couleur si exceptionnelle. Lors de la saison des pluies, l’argile volcanique était transportée par les flots dévalant les pentes des volcans argileux pour venir la jeter dans l’océan Pacifique. Les salines des côtés hawaïennes étaient alors remplies d’eau salée et d’eau douce riche en argile volcanique qui, en s’évaporant, faisait apparaitre les cristaux de sel rouge. Aujourd’hui les artisans du sel ont développé un savoir-faire unique au monde pour obtenir ce sel de terre et de mer.

Le sel bleu

Tout comme le sel rose de l’Himalaya, le sel bleu de Perse est un sel de terre, aussi appelé sel gemme, dont l’origine remonte à plus de 100 millions d’années. Il est extrait d’une des plus anciennes mines du monde, dans les montages de la province de Semman, au coeur de l’ancien empire Perse, en Iran. Sa couleur si caractéristique est liée à la présence de chlorure de potassium, aussi appelée sylvinite. Si les sels roses sont relativement courants, le bleu est une couleur extrêmement rare, le minerai de fer étant beaucoup plus répandu que le minerai de potassium. Il est apprécié pour la qualité de ses cristaux, évoquant des pierres précieuses. Tous les cristaux ne sont cependant pas de la même couleur bleue uniforme, la teinte pouvant largement varier d’un crystal à l’autre. C’est un des sels les plus rares et les plus purs au monde.

La perle de sel de Djibouti

Ce sel est issu du lac Assal à Djibouti, lac qui se situe à moins 475 m au dessous du niveau de la mer. Ces perles merveilleuses se forment naturellement avec le ressac, comme les galets sur la plage. Utiliser une ou plusieurs perles de sel selon le calibre pour un litre d’eau (cuisson des pâtes, du riz ou un court-bouillon).

Le sel aromatisé

Ici, on ajoute à du sel non raffiné gris, rose ou noir des herbes et des épices séchées pour créer des mariages de saveurs qui parfumeront les plats. Tout est possible: piment d’Espelette, algues, cèpes, fleurs, coriandre, érable, alouette! « Du sel au thym viendra réveiller une viande de boeuf, tout comme un sel au romarin pour l’agneau », suggère M. Garnier. Si on veut concocter son propre mélange, rien de plus simple: on moud au mortier 2 c. à soupe de sel pour 1 c. à thé de l’ingrédient de son choix et on laisse reposer une semaine dans un contenant fermé.

Le sel de sésame

Dans le cas du sel de sésame ou gomasio, les proportions sont inversées: on parle d’une demi-tasse de graines de sésame mélangées à 2 c. à thé de sel de mer. On fait dorer à la poêle ou au four, on laisse refroidir et on écrase au pilon. On peut aussi acheter ce sel tel quel. Au Japon, on le saupoudre sur les plats (riz, tofu, légumes) depuis toujours. L’équilibre entre la teneur en calcium du sésame et celle en magnésium du sel permet entre autres à notre système digestif de mieux assimiler les nutriments du sel. D’ailleurs, ce dernier est si peu présent dans le gomasio que cela en fait une très bonne façon de se désaccoutumer du trop salé. Alors, on l’essaie?

Le sel casher

Le sel casher ou le sel de cuisine est un gros sel comestible sans additifs courants tels que l’iode. Utilisé en cuisine et non à table, il se compose principalement de chlorure de sodium et peut contenir des anti-agglomérants

Le sel celtique

Le sel celtique est un type de sel marin qui est devenu populaire en France. Il a une couleur grisâtre et contient également un peu d’eau, ce qui le rend assez humide. Le sel celtique contient des traces de minéraux et contient un peu moins de sodium que le sel de table ordinaire.

Levure fraîche versus levure sèche de boulanger : quelles équivalences ?

La levure fraîche ou la levure biologique, tout comme la levure sèche de boulanger permettent à votre pâte à pain ou à brioche de lever durant la période de pousse ou de fermentation. Ce phénomène est possible grâce au gaz carbonique qui va se dégager. C’est quasiment de la chimie. On peut utiliser la levure fraîche ou la levure sèche de boulanger mais pas dans les mêmes proportions. On vous explique tout.

La levure biologique c’est quoi ?

La levure biologique est composée de champignons microscopiques qui ont besoin de sucre pour vivre. Ces champignons se multiplient, provoquent une fermentation et dégagent du gaz carbonique. Le processus est long et demande un temps de pousse minimum et c’est pourquoi on laisse les pâtes à pain ou à brioche lever après les avoir pétries.

Elle est fabriquée dans une levurerie. Si vous êtes déjà passé devant de ce type d’entreprise, vous ne pouvez pas la rater car ça sent vraiment la levure.

Elle est vendue sous forme de levure fraîche ou de levure sèche.

La levure fraîche versus la levure sèche

En France, la levure est vendue sous forme de cubes appelés levure de boulanger fraîche ou sous forme de très petites granules vendues en sachets sous l’appellation levure sèche de boulanger.

Dans les deux cas, il s’agit d’un produit vivant qui peut « mourir » si on le laisse trop longtemps à côté du sel par exemple ou si on mélange la levure de boulanger à un liquide trop chaud (à partir de 50°C).

La levure fraîche est la plus fragile et ne se conserve qu’une dizaine de jours dans de bonnes conditions (au frais, entre 4 à 6°C). La version sèche se conserve plus longtemps (environ 6 mois).

Ces deux types de levures de boulanger permettent aux pâtes à pains ou aux pâtes à brioches de gonfler.

Le gaz carbonique qui se dégage va étirer le gluten présent dans la farine, ce qui va rendre la mie alvéolée. La levure donne aussi du goût au pain car elle permet à la pâte de fermenter légèrement. La levure permet aussi à la croûte du pain de bien colorer.

La levure fraîche versus la levure sèche : les équivalences

Dans les recettes, on vous donne souvent le poids à utiliser de levure fraîche ou de sèche mais rarement l’équivalence entre les deux, sachant que pour le même poids de farine, on ne va pas utiliser les mêmes proportions.

On compte en général 20 g de levure fraîche de boulanger ou 7 g de levure sèche pour 500 g de farine, soit un ratio de ? de levure sèche pour 1 poids de levure fraîche.

Vous allez donc pouvoir facilement faire les conversions la prochaine fois que vous voulez préparer un pain maison ou une brioche. Il faut donc multiplier par 3 la quantité de levure sèche pour avoir le poids de levure fraîche ou diviser la quantité de levure fraîche par 3 pour obtenir l’équivalent en levure sèche. Facile non ?

Bon à savoir : plus vous faites lever longtemps vos pâtes, moins vous aurez besoin de levure.

Dans les deux cas, on délaye la levure dans un peu du liquide de la recette. Pour la levure sèche de boulanger, certaines recettes conseillent de laisser le mélange levure sèche et liquide fermenter pendant une quinzaine de minutes avant l’incorporation à la pâte mais ce n’est pas une obligation.

Bolobreizh

Les ingrédients :

  • 2 boites de Pâté Hénaff 154g
  • 20 cl bouillon Hénaff (après ouverture, mettre de l’eau chaude dans les boites pour faire un bouillon légèrement gélifié)
  • 1 oignon de Roscoff
  • 1 gousse d’ail
  • 6 champignons de Paris
  • 400g de spaghetti
  • 2 cuillères à soupe de pulpe de tomate
  • 1 belle cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 20g de beurre salé
  • 1 Tour de moulin à poivre

La préparation :

  1. Émincer l’oignon et les champignons
  2. Détailler le Pâté Hénaff en cube de ½ cm
  3. Verser le filet d’huile et 10g de beurre dans une poêle, laisser chanter et colorer
  4. Faites revenir gentiment les oignons, champignons et la gousse d’ail légèrement écrasée
  5. Déposer la tomate, mélanger délicatement
  6. Ajouter les pépites de Pouldreuzic, faites-les colorer mais pas trop quand même
  7. Egrener le Pâté Hénaff à la fourchette
  8. Ajouter le bouillon
  9. Assaisonner d’un léger tour de moulin, couvrir et laisser mijoter à feu doux le temps de préparer les spaghetti
  10. Verser les spaghetti dans une eau bouillante salée
  11. Égoutter les spaghetti et servir à l’assiette, avec la garniture au milieu et le reste du beurre dessus

Tarte tatin aux petits-beurre

Les ingrédients :

  • 3 Pommes
  • 6 Petits-beurre
  • 50 g Sucre en poudre
  • 25 g Beurre
  • 1 cuil. à soupe Crème fraîche
  • 0,5 pincée Cannelle en poudre

La préparation :

  1. Pelez les pommes, coupez-les en 6 quartiers. Eliminez les trognons.
  2. Chauffez sur feu vif le sucre réparti en une fine couche dans une poêle. Lorsque le caramel a une belle couleur, ajoutez le beurre coupé en petits morceaux.
  3. Préchauffez votre four à 180° (thermostat 6)
  4. Versez ce caramel dans un moule rectangulaire. Déposez-y vos quartiers de pommes harmonieusement.
  5. Enfournez pour 25 minutes de cuisson.
  6. Couvez vos pommes de petits-beurre.
  7. Démoulez en vous aidant d’une assiette rectangulaire.
  8. Agrémentez votre tatin de crème fraîche ainsi que d’une pincée de cannelle.

Danette au chocolat maison

J’ai trouvé la recette parfaite pour refaire exactement les mêmes chez moi ! Et je dirais même qu’elles sont meilleures (car elles ont plus le goût de chocolat) et bien plus saines (car zéro conservateur ou autre cochonnerie dedans !). La texture est exactement la même, alors si vous raffolez des Danettes, arrêtez d’en acheter et préparez-les vous-mêmes, en un rien de temps !

Les ingrédients :

  • 85 g de sucre en poudre ou sucre semoule
  • 50 g de cacao amer ou poudre de cacao non sucrée type Van Houten ou Valrhona
  • 25 g de fécule de maïs Maïzena
  • 0,5 l de lait

La préparation :

  1. Dans une casserole, hors du feu, mélangez la maïzena, le cacao et le sucre en poudre. Toujours hors du feu, incorporez le lait froid en fouettant vivement.
  2. Portez à ébullition le mélange en fouettant constamment. Dès la première ébullition, retirez la casserole du feu (car le mélange épaissit très rapidement après).
  3. Filtrez la préparation (pour éviter qu’il y ait trop de granulosité), et versez la crème dans des petits ramequins individuels (ou dans un seul grand). Laissez refroidir, recouvrez chaque crème d’un film plastique puis mettez-les au réfrigérateur pendant 2 heures, pour qu’elles soient bien froides. Ces crèmes desserts se conservent 3, 4 jours au réfrigérateur sans problème.

Longués de Montpellier

Les ingrédients :

  • 100g de vin rosé
  • 100g de sucre en poudre
  • 70g d’huile de tournesol
  • 30g d’huile d’olive
  • 350g de farine de préférence T45 , mais la T55 fera l’affaire
  • 1 cuillère à café de bicarbonate
  • 1 cuillère à café de vanille en poudre ou anis, ou zeste de citron ou pourquoi pas de la cannelle …
  • 1 pincée de fleur sel
  • une assiette de sucre roux ou cassonade pour y rouler vos biscuits

La préparation :

  1. préchauffez le four sur 170°
  2. versez dans la cuve du robot ou dans un grand saladier le sucre en poudre, la vanille et le bicarbonate, le rosé et les huiles
  3. commencez à mélangez le tout à la feuille si vous faites la pâte au robot ou à la cuillère en bois dans un saladier et ajoutez la farine tamisée en 3 fois
  4. malaxez jusqu’à former une belle boule de pâte souple que vous farinez et emballez dans un fil alimentaire
  5. réservez 30mn
  6. reprenez votre pâte et coupez la en 4 pâtons pour vous faciliter la tâche
  7. il n’y a plus qu’à faire les longuets
    préparez deux plaques à four couverte de papier cuisson
    prenez une boule de pâte de la grosseur d’une noix
    roulez la en longueur entre vos mains
    puis roulez la dans l’assiette de sucre roux
  8. déposez le longuet sur la plaque du four
  9. procédez de même avec toute la pâte enfournez durant 15mn
  10. c’est prêt !

Oreillettes de Montpellier

Beignets dans le Languedoc à l’époque du carnaval, les oreillettes sont en forme de rectangles allongés. Celles de Montpellier, parfumées au rhum, à l’orange ou au citron, sont très réputées.

Les ingrédients :

  • 550 g de farine
  • 125 g de sucre
  • 5 jaunes d’œufs
  • 75 g de beurre
  • 12 g de levure de boulanger
  • 2 citrons
  • 2 c. à s. de rhum ambré
  • 1 c. à s. d’eau de fleur d’oranger
  • sel
  • 1 bain de friture

La préparation :

  1. Dans un bol, délayer la levure émiettée avec 3 cuillères à soupe d’eau tiédie.
  2. Ajouter 100 g de farine, mélanger.
  3. Recouvrir avec un torchon et laisser reposer 1 heure.
  4. Laver, râper finement les citrons.
  5. Faire fondre le beurre.
  6. Dans un saladier, disposer le reste de la farine en fontaine.
  7. Dans le creux, mélangez à la spatule le sucre, 1 pincée de sel, le zeste des citrons et les jaunes d’œufs.
  8. Incorporer peu à peu le beurre fondu, le rhum, l’eau de fleur d’oranger et enfin le levain contenu dans le bol.
  9. Travailler la pâte sur un plan de travail en la malaxant avec la main.
  10. Façonner-la en boule. La couvrir avec un torchon humide.
  11. Laisser reposer au moins 3 heures dans un endroit tiède.
  12. Étaler ensuite finement la pâte sur un plan de travail fariné.
  13. A l’aide d’une roulette dentée, découper la pâte en rectangles, triangles ou carrés.
  14. Pratiquer une fente au centre pour que les beignets gonflent bien à la cuisson.
  15. Laisser reposer 20 minutes.
  16. Mettre l’huile à chauffer.
  17. Plonger les oreillettes dans la friture à 175°C.
  18. Retourner-les quand elles remontent à la surface.
  19. Elles sont cuites dès qu’elles sont bien dorées.
  20. Egoutter les oreillettes sur du papier absorbant.
  21. Déguster !

Beurre de Montpellier

Ce beurre, traditionnellement utilisée pour accompagner des poissons froids, a pour base, outre le beurre, des herbes et des verdures ainsi que des anchois, des câpres et des cornichons. Sa préparation est un peu plus longue que pour les autres beurres maniés mais le résultat est délicieux.

Les ingrédients :

  • 50 g d’herbes aromatiques : estragon, cerfeuil, ciboulette, persil, civet, cresson …
  • 15 g de feuilles d’épinard
  • 20 g d’échalote
  • 2 cornichons
  • 1 c à s de câpres
  • 2 jaunes d’oeufs durs
  • 2 anchois salés
  • 150 g de beurre

La préparation :

  1. Lavez et blanchissez dans de l’eau bouillante les herbes et les feuilles d’épinards.
  2. Séchez-les soigneusement.
  3. Pelez et hachez finement l’échalote et faites-la blanchir également dans de l’eau bouillante.
  4. Hachez très finement les cornichons et les câpres.
  5. Dans un mortier, ou dans un mixer, pillez soigneusement les herbes, l’échalote, et les filets d’anchois.
  6. Pilez pour obtenir une pâte et ajoutez les jaunes d’œufs.
  7. Terminez en ajoutant les cornichons et les câpres.
  8. Faites légèrement chauffer et passez au tamis, puis ajoutez le beurre en pommade en fouettant comme pour un beurre monté.
  9. Réservez au frais.

Ramen

Les ramen sont des mets japonais constitués de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonnés au miso ou à la sauce soja, importés de Chine au début du XX? siècle et aujourd’hui considérés comme faisant partie de la cuisine japonaise.

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Les ingrédients :

    œufs mollets:

  • 2 œufs frais
  • 2 cuillère a soupe de sauce soja
  • 2 cuillère a soupe de mirin
  • 1 cuillère a café de dashi en poudre
  • 100ml d’eau
  • faire cuire tous les ingrédients dans une casserole et laisser refroidir
    faire cuire les œufs 6 min et les plonger de suite dans un bon volume d’eau fraiche
    écaler les œufs, les mettre dans un sac congélation avec la sauce et les laisser au frigo 2 jours

    bouillon de poulet:

  • 2 carcasses de poulet
  • 1 oignons
  • 3 gousses d’ail
  • 1 poireaux
  • 2L d’eau ( a peu près, ça doit recouvrir le poulet )
  • sel poivre
  • dans une casserole avec un peu d’huile, faire revenir la viande 5-10min.
    couvrir d’eau (chez moi 2L) ajouter oignons ail et poireaux.
    laisser cuire 30 a 45 min puis retirer l’oignons et le poireaux .
    laisser cuire a feux moyen pendant 2h pour faire réduire le bouillon.
    égoutter le tout pour ne garder que le bouillon et le mettre au frigo 24h.
    le lendemain enlever le pellicule de gras (jaune) sur le dessus.

    bouillon final:

  • 900ml de bouillon de poulet
  • 300ml de lait de soja
  • 2 cuillères a soupe de sauce soja
  • 1 gousses d’ail hachée
  • 2cm de gingembre frais haché
  • tout incorporer dans une casserole et remonter en température doucement jusqu’à ébullition.

    sauce pour cuire la viande:

  • 2 cuillères a soupe de saké
  • 2 cuillères a soupe de sauce soja
  • 1 cuillère a soupe de miel
  • 1 cuillère a café de sauce huitre
  • 1 gousse d’ail pressée
  • 250g de porc
  • 200g de nouilles de blé fraiches
  • pousses de soja ou de bambou
  • vert de cébettes
  • tout incorporer dans une casserole et porter a peine a ébullition.
    faire griller toutes les faces de la pièce de viande dans une poêle avec un peu d’huile.
    la découper en tranches assez fines. dans une poêle faire chauffer la sauce et y déposer les tranches de viandes. faire cuire jusqu’a que ce soit cuit (logique non ?)
    faire cuire des pâtes (entre 1 et 2 min)

Mousse au chocolat façon pot de fleur

Des mousses au chocolat en trompe l’oeil qui pourraient surprendre vos invités, testez-les, vous allez vous régaler !

Les ingrédients :

  • 8 cookie au chocolat
  • 125 g de chocolat noir
  • 3 blancs d’oeufs
  • 50 g de crème liquide
  • 20 g de sucre en poudre ou sucre semoule
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 bouquet de menthe
  • 1 pincée de sel ou sel fin

La préparation :

  1. Versez la crème dans une petite casserole et portez à ébullition. Versez-la dans un saladier. Hachez le chocolat et déposez-le dans la crème chaude. Laissez reposer 1 min.
  2. Mélangez au fouet pour obtenir un mélange lisse et homogène. La ganache obtenue doit être brillante et sans morceaux. Laissez tiédir.
  3. Montez les blancs en neige avec la pincée de sel. Lorsqu’ils sont bien mousseux, ajouter le sucre petit à petit tout en continuant à fouetter. Ne montez pas trop les blancs, ils doivent être fermes mais pas trop.
  4. Ajoutez les jaunes d’oeufs à la ganache.
  5. Versez la ganache sur les blancs montés en neige.
  6. Incorporez la ganache aux blancs d’oeufs délicatement à la spatule en soulevant la masse.
  7. Vous obtenez une mousse lisse. Placez-la dans une poche à douille.
  8. Répartissez la mousse dans des verres à l’aide de la poche à douille puis placez au réfrigérateur pour 2 heures.
  9. Hachez les cookies.
  10. Déposez une généreuse cuillére de cookies concassés sur la mousse au chocolat dans chaque verre.
  11. Plantez un brin de menthe fraïche au milieu de chaque mousse.
  12. Régalez-vous !

Parfait au skyr, granola maison et pomelo

Un parfait pour le petit déjeuner aux nombreuses vertus nutritionnelles, grâce au skyr siggi’s, au granola fait maison et au pomelo.

Les ingrédients :

    Pour le granola :

  • 175 g de flocons d’avoine
  • 25 g de graines de courges
  • 45 g d’amandes
  • 45 g de cerneaux de noix
  • 1 c. à s. d’huile d’olive
  • 1 c. à s. de miel liquide
  • 90 g de compote de pommes
  • Pour le parfait :

  • 3 pomelos
  • 560 g de skyr Nature 0% siggi’s
  • 2 c. à s. de miel liquide
  • 8 feuilles de menthe fraîches

La préparation :

    Le granola :

  1. Dans un grand saladier, mélangez les flocons d’avoine aux graines de courge.
    Concassez grossièrement les noix et les amandes, versez-les dans le saladier. Mélangez.
  2. Ajoutez l’huile d’olive, le miel et la compote de pommes. Mélangez le tout.
  3. Préchauffez le four à 175°C.
    Etalez la préparation sur une plaque allant au four avec du papier sulfurisé en dessous.
    Enfournez 30 minutes, en retournant le granola a mi-cuisson.
  4. Faites refroidir, réservez dans un bocal en verre.
  5. Le parfait :

  6. Pelez le pomelo à vif. Pour cela, retirez les extrémités du pomelo puis retirez la peau à l’aide d’un bon couteau, en suivant l’arrondi du fruit. Détachez ensuite chaque suprême. Réservez sur une assiette.
  7. Dans des verres, faites une couche de skyr. Ajoutez un filet de miel.
  8. Ajoutez du granola, puis une couche des suprêmes de pomelo.
  9. Ajoutez une nouvelle couche de skyr, un filet de miel. Terminez avec du granola et un suprême de pomelo.
  10. Décorez avec des feuilles de menthe fraîche, servez aussitôt.

Mousse d’asperges blanches au saumon fumé

La mousse d’asperges blanches au saumon fumé est une entrée originale et très délicieuse. Elle se prépare en un rien de temps. Il suffit de mélanger les ingrédients au mixeur et de décorer les verrines avec du saumon sur le dessus. N’hésitez pas à les embellir avec quelques brins d’aneth! Au final, vos verrines seront invitantes et tellement bonnes.

Les ingrédients :

  • 4 tranches de saumon fumé
  • 300 g d’asperges blanches en conserve
  • 3 feuilles de gélatine
  • 2 œufs durs
  • 5 càs de crème allégée à 15 %

La préparation :

  1. Pour commencer, plonger la gélatine dans de l’eau froide. Égoutter les asperges et recueillir 50 ml de leur jus. Faire bouillir, puis retirer du feu. Essorer les feuilles de gélatine et les faire dissoudre dans le jus d’asperges. Laisser le tout refroidir.
  2. Couper les asperges blanches et les œufs durs en morceaux. Les mixer avec le jus d’asperges et la crème fraîche. Une fois le mélange devenu lisse, le répartir dans des verrines. Mettre au frais durant trois heures. Découper le saumon en petits dés et les ajouter dans les verrines. La mousse d’asperges blanches au saumon fumé est prête à être servie.

Parmesan végétal d’amandes

Les ingrédients :

  • 100 g de poudre d’amandes bio ou maison (vous ne faites pas tremper les amandes)
  • 10 g de levure de bière
  • 2,5 g de sel

La préparation :

  1. Mixer la levure de bière, puis mélanger les autres ingrédients, sans mixer.
  2. Transférer dans un bocal, que vous fermez.
  3. C’est tout !

N’utilisez surtout pas de blender, sinon vous obtiendrez une pâte, mais en aucun cas de la poudre.

Vous disposez vos amandes dans le robot lame S, et procédez par moutures successives d’une vingtaine de secondes chacune, en faisant une pause d’une vingtaine de secondes entre chaque, pour ne pas faire surchauffer le produit.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à saupoudrer votre Parmesan vg sur toutes vos préparations favorites

Mousse de carotte au cumin

Les ingrédients :

  • 800G de carottes ( 650 g épluchées)
  • 150 G de crème fleurette
  • 3 Feuilles de gélatine ou 6 g
  • 1 Feuille de laurier
  • 1 Gousse d’ail
  • 1 Clou de girofle
  • 1 C à soupe rase de cumin en poudre
  • 1 C à café de gros sel
  • Sel , poivre du moulin
  • Gressins au sésame – pavot -lin

La préparation :

  1. Épluchez les carottes, les couper en rondelles, les mettre dans une casserole et les recouvrir largement d’eau.
  2. Ajoutez le gros sel ; la feuille de laurier ; la gousse d’ail pelée et le clou de girofle, portez à ébullition et laissez cuire 20 minutes.
  3. Mettez l gélatine à tremper dans de l’eau froide pour la ramollir.
  4. Égouttez les carottes ; les mixer en fine purée avec le cumin, salez et poivrez généreusement incorporez la gélatine essorée bien mélanger et laisser refroidir.
  5. Montez la crème fleurette en chantilly et y incorporer la purée de carottes.
  6. Versez dans des cercles à mousse ou des verrines évasées.
  7. Réservez au réfrigérateur pendant 4 heures.

Éclairs à la mousse de jambon

Les ingrédients :

    Pâte à choux :

  • 160 g de farine
  • 80 g de beurre
  • 250 ml d’eau
  • 4 œufs
  • Mousse :

  • 4 tranches de jambon (porc, poulet, dinde…)
  • 1 fromage ail et fines herbes
  • 2 petites carottes
  • 200 g de fromage blanc
  • 1 c. à s. de jus de citron
  • 1 bouquet de persil
  • sel, poivre

La préparation :

    Pâte à choux

  1. Dans une casserole, porter l’eau et le beurre à ébullition.
  2. Lorsque le beurre est totalement fondu et que les premiers bouillonnements apparaissent sortir la casserole du feu.
  3. Hors du feu, incorporer la farine en une seule fois.
  4. Travailler fermement la pâte avec une cuillère en bois, jusqu’à l’obtention d’une boule de pâte homogène se détachant des parois de la casserole.
  5. Remettre la casserole sur le feu, et mélanger à nouveau durant 2 à 3 min pour dessécher la pâte.
  6. Arrêter la cuisson et mettre la pâte dans un récipient froid.
  7. Incorporer complètement les œufs entiers l’un après l’autre.
  8. Travailler la pâte vigoureusement jusqu’à ce qu’elle soit homogène puis incorporer l’œuf suivant et ainsi de suite.
  9. Munir la plaque de cuisson de papier sulfurisé.
  10. Remplir une poche à douille de pâte à choux et former des bâtonnet allongés.
  11. Préchauffer le four en mode statique à 200°C.
  12. Enfourner durant 25 min environ jusqu’à ce que les choux soient bien gonflés et dorés.
  13. Entrouvrir légèrement le four et maintenir ouvert pour les dessécher.
  14. Sortir et déposer sur une grille pour les faire refroidir complètement.
  15. Garniture :

  16. Mixer le jambon et le persil dans un bol.
  17. Laver, peler et râper les carottes.
  18. Mélanger la préparation jambon, le fromage blanc, le fromage ail et fines herbes, les carottes râpées et le jus de citron. Assaisonner.
  19. Assemblage :

  20. Découper puis ouvrir délicatement chaque choux en deux.
  21. Garnir de mousse de jambon mise dans une poche à douille puis replacer la deuxième moitié non garnie sur la mousse.
  22. Déposer les choux sur un plat, recouvrir de film plastique puis mettre au réfrigérateur ainsi que la poche à douille contenant la mousse restante.
  23. Au moment de servir, décorer avec des motifs de mousse au jambon…
  24. Déguster !

Mousse de concombre au sel de menthe

Les ingrédients :

  • 1 concombre
  • 100 g de fromage blanc ( 1 pot individuel )
  • 100 ml d’eau
  • 1 + 1/2 càc d’agar-agar
  • 10 feuilles de menthe ( + 6 pour le sel + 3 pour la déco )
  • 1 petite pincée de piment d’Espelette
  • 5 gouttes de Tabasco rouge
  • Sel
  • poivre
  • 1 càc de gros sel

La préparation :

  1. Peler et épépiner le concombre. Mixer sa chair avec 100 ml d’eau puis verser dans une casserole. Délayer l’agar-agar dedans, porter à ébullition et laisser frémir une trentaine de secondes, tout en remuant. Laisser tiédir.
  2. Pendant ce temps, dans un petit saladier, mélanger le fromage blanc, le sel, le poivre, la menthe préalablement hachée, le piment d’Espelette et le tabasco.
  3. Une fois la préparation au concombre tiédie, la fouetter avec celle au fromage blanc jusqu’à obtention d’une crème homogène. Verser alors dans des verrines et laisser refroidir à température ambiante.
  4. Pendant que les verrines refroidissent, préparer le sel de menthe : mixer la cuillère à café de gros sel avec 6 belles feuilles de menthe lavées et essuyées. Saupoudrer ensuite chaque verrine. Recouvrir d’un film transparent et réfrigérer au moins 1 H. Au moment de servir, décorer des 3 feuilles de menthe restantes.

Mousse d’avocat au gingembre

Les ingrédients :

  • 1 avocat
  • 1 filet de jus de citron
  • 1 c. à soupe de gingembre râpé
  • 4 c. à soupe de fromage blanc
  • un peu de caviar rouge

La préparation :

  1. Pelez l’avocat et dénoyautez-le.
  2. Ensuite, découpez-le en gros morceaux.
  3. Versez tous les ingrédients dans un robot (sauf le caviar) et mixez-les.
  4. Versez la mousse dans des verrines et parsemez de caviar.
  5. Réservez au frais jusqu’au service.

Verrine de Saumon sur une mousse de boursin

Les ingrédients :

  • 2 Tranches de saumon
  • 3 Boursins
  • 2 « Carrés » fromages frais
  • Un petit pot de crème fraîche
  • 3 Oeufs de caille
  • Une pincée de persil (ou de l’aneth)
  • Un citron.

La préparation :

  1. Coupez soigneusement le saumon en petit dés (évitez le couteau cranter) et réservez les dans un ramequin.
  2. A l’aide d’un robot à fouet, déposez les bousins et les carrés dans un ramequins et fouettez le tout, ajoutez-y 2 cuillères à café de crème fraîche et battez le tout, afin d’otenir une crème fouettez onctueuse.
  3. Faite cuire dans une eau portée à ébulition les oeufs de cailles, durant 4 minutes, puis plongez les dans une eau froide et ôtez les coquilles.
  4. Disposez dans les verrines environ une cuillère à soupe de la crème fouettée au boursin, puis les dés de saumon et enfin un oeuf de caille coupé en deux.
  5. Parsemez chaque verrine d’une pincée de persil (ou d’aneth) et une goutte de citron.
  6. Réservez au frais, et sortez-les au dernier moment.

Mousse de saumon fumé à la vodka

Les ingrédients :

  • 150g de saumon en boîte au naturel
  • 150g de saumon fumé
  • 200g de fromage blanc
  • 1CàS de vodka
  • 6 brins de ciboulette
  • sel et poivre

La préparation :

  1. Emietter le saumon en boîte au naturel et le déposer dans un mixeur (faire attention de ne pas laisser d’éventuelles arrêtes ou morceaux de peau).
  2. Y ajouter le saumon fumé découpé en lanières et le fromage blanc. Saler, poivrer et mixer le tout.
  3. Ajouter la CàS de vodka, saler et poivrer. Verser dans des verrines et décorer d’un peu de ciboulette ciselée et de paprika en poudre.
  4. Réserver au frais.
  5. Servir accompagner de gressins.

Mousse de riz

Les ingrédients :

  • 50 g de riz
  • 1/2 litre d’eau
  • 3 feuilles et demi de gélatine
  • 1 pincée de curcuma
  • Quelques clous de girofle

La préparation :

  1. Portez l’eau à ébullition
  2. Ajoutez une pointe de curcuma
  3. Ajoutez 4 à 5 clous de girofle
  4. Versez le riz
  5. Laissez cuire 15 minutes
  6. Récupérez 400 g de jus de riz à l’aide d’une passoire
  7. Incorporez 3 feuilles de gélatine dans le jus de riz
  8. Si la gélatine ne fond pas, faites chauffer légèrement le mélange
  9. Versez dans un siphon
  10. Placez le couvercle
  11. Gazez avec un cartouche de gaz
  12. Remuez légèrement
  13. Mettez le siphon au réfrigérateur pendant quelques minutes
  14. Et servez, c’est prêt !

Mousse au chocolat blanc et coulis fruits rouges

Les ingrédients :

    pour la mousse au chocolat blanc :

  • 200 g de chocolat blanc
  • 40 cl crème fluide très froide
  • 1 oeuf
  • 2 cl de kirsch

    pour le coulis fruits rouges :

  • 300 g de fruits rouges frais ou décongelés
  • 1 c. à soupe de sucre
  • quelques gouttes de citron
  • groseilles fraîches pour la décoration

La préparation :

    Préparez les mousses :

  1. Faites fondre le chocolat blanc au bain marie. Puis séparez le jaune du blanc d’oeuf.
  2. Battez le blanc dans un saladier. Battez la crème dans un saladier frais.
  3. Ajoutez le jaune d’oeuf au chocolat et rajoutez tous les ingrédients (y compris le kirsch) à la crème fraîche battue très délicatement.
  4. Mettez la préparation obtenue dans 6 petits ramequins et laissez prendre au réfrigérateur au moins 6 heures.
  5. Préparez le coulis :

  6. Nettoyez et séchez les fruits rouges.
  7. Mixez tous les ingrédients du coulis (excepté les groseilles) dans un blender.
  8. Filtrez à l’aide d’un chinois.
  9. Versez sur les mousses au chocolat blanc.
  10. Décorez les mousses avec les groseilles fraîches.
  11. Placez au réfrigérateur pendant 2 heures minimum.
  12. Servez bien frais.

Cake au citron à la crème fraîche

Les ingrédients :

  • 3 œufs
  • 180 g de sucre
  • 4 cuil.à soupe de crème fraîche épaisse
  • 8 cl d’huile
  • un citron bio
  • 150 g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 70 g de poudre d’amande

La préparation :

  1. Battre les œufs avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange double de volume et devienne bien mousseux.
    Ajouter l’huile, la crème et le zeste et le jus du citron.
    Incorporer la farine, la levure et la poudre d’amande.
  2. Beurrer un moule à cake et y verser la pâte.
  3. Mettre à cuire dans le four préchauffé à 180°C pendant 45 à 50 minutes environ. (vérifier la cuisson en insérant une lame de couteau et prolonger la cuisson si nécessaire).
  4. Laisser refroidir complètement avant de démouler.
  5. à la fin de la cuisson, arroser le cake avec un sirop à base du jus d’un citron + 2 cuil. soupe de sucre qu’on fait chauffer, ou le badigeonner avec un glaçage de sucre glace et citron.

L’oeuf parfait, dernière lubie des chefs

Du bistrot de quartier aux tables gastronomiques et adresses dans le vent, il est partout. Décryptage d’un tic, non seulement de langage, mais surtout de toque.
Mais qu’ont-ils tous avec l' »œuf parfait »? On le voit sur toutes les cartes et ardoises, il a même prié son rival, l’œuf mollet, d’aller se faire cuire. Toute la nouvelle génération de chefs s’en est emparée. On le retrouve en version carbonara aux Affranchis, bistronomique chez Neva Cuisine, marié à l’oseille dans les assiettes de l’institution Lucas Carton, et jusque sur les tables les plus branchées: chez Pierre Sang on Gambey, où il est cuisiné avec des lentilles et du kimchi, et au Grand Pigalle, l’hôtel de la bande de l’Expérimental -l’un des meilleurs bars à cocktails de la capitale-, servi avec une crème de topinambours, des noisettes au beurre et des champignons.

S’il n’a rien de révolutionnaire -déjà en 2012, le Figaroscope le plaçait en bonne position dans sa liste des snobismes parisiens-, il se distingue par son jeu sensationnel de textures et de saveurs. Cuit à basse température, autour de 65°C, l’œuf parfait est plus tendre et plus onctueux qu’un œuf dur, plus ferme qu’un œuf mollet. Son blanc est tremblant et soyeux tandis que son jaune affiche un crémeux coulant. Argument de poids pour les restaurateurs, cette recette est très bon marché et s’accommode avec de nombreux produits. Il se murmure que le prix de vente affiché sur la carte d’un restaurant serait cinq à six fois supérieur à celui de sa réalisation. De quoi marger plutôt grassement…

L’œuf parfait éclot en 1987
L’œuf parfait ne date pourtant pas d’hier. Il est même l’un des derniers survivants d’une révolution menée au début des années 1990, la gastronomie moléculaire. Un croisement de la science et de l’art culinaire initié par le physicien Nicholas Kurti et le physico-chimiste Hervé This. A ce dernier revient la paternité de l’œuf parfait, qu’il présenta pour la première fois en 1987, dans le cadre de ses travaux sur l’œuf. Le chercheur y démontre que le blanc coagule à 62°C et le jaune, à 68°C, et joue sur une fourchette thermique de quelques degrés pour créer des recettes, exécutées par son ami Pierre Gagnaire, le chef 3 étoiles du Balzac.

C’est à cette période que les formules « œuf à basse température » ou « œuf à 65°C » éclosent; des expressions de laborantins, peu glamour. Depuis, elles ont laissé place à l' »œuf parfait », une formule de compétition taillée pour le succès. « C’était une erreur de l’avoir nommé ainsi. A l’époque, j’étais en quête de l’œuf dur parfait; encore faut-il définir objectivement la notion de perfection. Finalement, la version parfaite, c’est celle que l’on préfère », explique Hervé This. « Peu importe la durée, de une heure à quatre heures, la cuisson s’effectue à 65°C. A cette température, le blanc est moelleux et onctueux, et le jaune est pris sans durcir. A 67°C, il devient ‘pommade’, à 69°C, il s’assèche et perd sa couleur orangée », conclut le physico-chimiste.

L’œuf parfait a le blanc tremblant et soyeux, le jaune crémeux coulant. L’œuf parfait a le blanc tremblant et soyeux, le jaune crémeux coulant.Jérôme Galland pour L’Express Styles
L’œuf parfait connaît un destin mondial. D’El Bulli, en Catalogne, aux plus hautes cimes, chez Marc Veyrat, il devient l’emblème de cette mutation gastroculturelle. En hommage à ce produit, le chef Olivier Nasti, à Kaysersberg, a même nommé sa table étoilée 64° Le Restaurant.

Des origines antiques
Si Hervé This a créé l’expression « œuf parfait », le concept de cuisson à basse température se conjugue à l’imparfait, puisque l’œuf à 65 ° est un descendant des onsen tamago (« oeufs [tamago] cuits dans les sources [onsen] chaudes »). Une préparation traditionnelle nipponne consistant à les laisser pendant plus de quinze minutes dans une eau thermale riche en souffre, en dessous du point d’ébullition. On les déguste sur le pouce, accompagnés de sel et de poivre. « Je n’ai certes pas inventé la technique, mais la cuisson au degré près », rétorque Hervé This. Les communautés juives de Grèce et de Turquie avaient, elles aussi, leur méthode: les œufs hamine étaient cuits dans des braises pendant six heures, avant shabbat.

Autre mode de cuisson: le lave-vaisselle. « On peut y cuire les œufs si la température est à plus de 62°C; cela permet de faire des économies d’énergie! Et même sur un radiateur, si la chaudière est bien réglée », assure le physico-chimiste.

Mollet ou parfait, la bataille de l’œuf
Cette réincarnation moderne de l’œuf cuit à basse température a séduit de nombreux chefs, dont Enrico Bertazzo, du restaurant Les Affranchis, dans le IXe arrondissement de Paris: « Je me suis amusé à déstructurer la carbonara en y recréant le goût, mais sans les pâtes. Je le cuis à 62°C, il est parfait quand le jaune et le blanc ont la même texture. » Restent les opposants, fervents défenseurs de l’œuf mollet, comme Cyril Lignac, qui le propose en entrée, accompagné d’une poêlée de champignons, ricotta, noisettes dans son restaurant parisien Le Chardenoux.

Entre les deux, le cœur d’Eric Frechon (auteur d’œufs, éd. Solar) balance: « Le blanc de l’œuf parfait est trop clair, le jaune n’est pas assez crémeux à mon goût; l’ensemble manque de texture. Je préfère un œuf à mi-chemin des deux, cuit à 68°C, il est plus consistant; ensuite, on l’adapte à son goût: c’est ça, la perfection. Il y a des œufs parfaits correctement cuits mais ratés en termes de recette. » Le chef David Toutain, lui, reste modéré: « L’œuf est un produit magnifique, mais rien n’est parfait. » Si le terme fleurit sur les cartes, l’ingénieur agronome Bruno Goussault préfère l’expression « juste température ». L’œuf parfait, snobisme culinaire, radinerie de chef ou véritable exploit gastronomique? Un peu de tout cela à la fois, et c’est sans doute la raison de sa postérité.

Le conseil du chef
Plonger les œufs dans une casserole remplie d’eau à 65°C. Il s’agit de maintenir l’eau à bonne température, grâce à un thermomètre de cuisson: la casserole étant hors de la source de chaleur, soit on l’y remet très brièvement, soit on ajoute de l’eau tiède. On peut également utiliser un thermoplongeur ou un robot de cuisine de dernière génération équipé d’un thermostat précis. Hervé This, lui, place la boîte d’œufs directement dans le four, à 65°C.

Levure fraîche, levure sèche, levure chimique : quelles différences ?

La levure a une place de choix dans notre cuisine, et pour cause, elle se retrouve partout. Pains, brioches et autres pâtisseries qui doivent lever : rien n’y échappe. Sauf qu’il n’est pas toujours évident de trouver de la levure fraîche de boulanger. Alors, forcément, vous vous êtes posé LA question : est-ce que je peux remplacer la levure de boulanger d’une recette par de la levure chimique ? La réponse est non. On vous explique les différences entre toutes les levures, et donc l’intérêt d’utiliser la bonne levure dans la bonne recette.

La levure de boulanger : fraîche ou sèche ?

Révélation du jour : la levure de boulanger est vivante. Du moins, les champignons qui la composent… On sait, ça ne donne pas envie dit comme ça. Ces champignons (des saccharomyces cerevisiae pour les irréductibles latinistes) fermentent la pâte en transformant le sucre de la farine en gaz carbonique. Ce CO2 est emprisonné dans la pâte. Résultat ? Elle double, voire triple de volume. Mais pour ça, il faut être patient. Car produire tout ce gaz, ça ne se fait pas en un claquement de doigt, loin de là. Il faut laisser le temps à la pâte de lever avant de l’enfourner car, une fois exposée à une chaleur au-delà de 50°C, les champignons de la levure de boulanger meurent. Impossible donc de les ressusciter et de faire gonfler notre brioche une fois enfournée.

Bon, pour l’aspect pratique, la levure de boulanger fraîche se stocke au frigo et s’utilise dans les 2 semaines. Vous avez (enfin) réussi à mettre la main sur un cube de levure de boulanger ? Utilisez-le dans cette recette de brioche, de babka ou une baguette.

Mais on peut aussi trouver de la farine de boulanger déshydratée qui se garde plusieurs mois dans le placard, exactement comme de la levure chimique. Il suffit d’un peu d’eau tiède pour la réactiver. Quant à la levure de boulanger instantanée, pas besoin de la réactiver avec de l’eau. Pour les quantités, utilisez 3 fois moins de levure sèche de boulanger par rapport à la version fraîche.

Par contre, qu’importe celle que vous choisissez, attention à ne pas mettre votre levure en contact avec la pincée de sel de votre préparation. Il pourrait annuler la fermentation de la levure… adieu pain alvéolé, brioches moelleuses et viennoiseries légères.

La levure chimique : c’est quoi ?

Rien à voir avec la levure de boulanger. Ici, il n’y a aucun champignon pour fermenter la pâte. A la place, un mélange de bicarbonate de soude, de crème de tartre et d’amidon de maïs. Un bon mélange basique-acide qui se conservera longtemps au placard. Mais la principale différence, c’est que la levure chimique a besoin d’humidité et de chaleur pour faire gonfler la pâte. Sans liquide, pas de réaction entre les ingrédients, donc pas de gaz CO2 produit… et pas de gâteau aérien et moelleux. Tic tac, tic tac : Chaque minute perdue hors du four est un peu d’action levante qui se perd. Bref, à l’image d’une course contre la montre, on se dépêche d’enfourner le gâteau dès qu’on a incorporé la levure chimique. Vite, vite, la gourmandise n’attend pas !

Le petit conseil de Mercotte : comme on le disait, la levure chimique joue son rôle sous l’effet de la chaleur. Du coup, laissez refroidir votre beurre fondu ou tout autre ingrédient chaud avant de l’incorporer à votre pâte (max. 20°C), au risque de voir votre gâteau monter avant de l’enfourner… et qu’il ne gonfle plus une fois au four. Vous ne voulez pas d’un gâteau au yaourt tout raplapla, si ?